En avril 2012 Julie Gayet se livrait à des confidences sur ses premières rencontres culturelles et politiques avec François Hollande, les médias en janvier 2014 reprenaient cette vidéo et la commentait 4 jours seulement après les révélations de Closer reprises en cascades par tous les médias.
Ce qui est surprenant c'est qu'en l'écoutant on ressent la nette impression que ce qu'elle disait en 2012, 2 ans avant l'explosion du scandale était déjà le discours d'' une "première dame" en place.
Selon un éditorial publié le 3 Février 2014 sur le site "Le Point.fr ", intitulé "Julie Gayet plus forte qu'Aurélie Filipetti", depuis 2012 , il est écrit et expliqué que l'influence de Julie Gayet sur la politique culturelle et les décisions de François Hollande s'étaient fait sentir à plusieurs reprises dans différents dossiers.
Après la vidéo des"confidences" de 2012, qui à l'époque n'avait pas ameutée les médias, vous retrouverez l’éditorial "Le Point.fr" du 3février 2014 en lien actif.
#5 Parlez-nous de François : Julie Gayet par francoishollande
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Julie Gayet plus forte qu'Aurélie Filippetti
Le Point.fr - Publié le 03/02/2014 à 06:03 - Modifié le
03/02/2014 à 11:20
L'influence politique de l'actrice sur les décisions prises
par François Hollande s'est fait sentir à plusieurs reprises... Coulisses.
"" Dans le monde du cinéma, les "escapades amoureuses" de François Hollande et de Julie Gayet
n'étaient plus un mystère depuis longtemps. Pour preuve, ces phénomènes
de cour qui se mettaient en place autour de la comédienne. Son
influence sur le président était recherchée et pouvait aussi contrarier
les plans d'Aurélie Filippetti, la ministre de la Culture.
En
s'installant Rue de Valois, la ministre n'avait qu'une hâte : effacer
des tablettes l'héritage sarkozyste. Parmi les hommes de Sarkozy dans
son périmètre se trouvait Éric Garandeau. Le jeune homme avait été
bombardé à la tête du CNC en décembre 2010 après avoir épaulé l'ancien
chef de l'État à l'Élysée. Ce poste au CNC est, en théorie, à la
discrétion du ministre de la Culture. Il n'y a pas de durée de mandat.
Il suffit d'un caprice du ministre pour que son titulaire se voie
congédier.
Les bons soins d'une marraine
Filippetti
souhaitait se débarrasser rapidement de Garandeau pour y placer Agnès
Saal, une proche. Pendant plusieurs mois, la révocation du bonhomme fut,
chaque semaine, murmurée et toujours différée. Un mystère qui
intriguait les observateurs les plus avisés du lobby culturel. En
vérité, la ministre était empêchée... À l'Élysée, l'influent David
Kessler, le conseiller culture et communication du président, avait
ordre de ne pas bouger et de retenir le bras de Filippetti... "Des
forces obscures m'empêchent d'agir", confiait Kessler à ceux qui le
pressaient de pousser dehors Garandeau, ce symbole du sarkozysme qui
narguait les socialistes en conservant les rênes du CNC contre vents,
rumeurs et marées...
Le patron du CNC, qui se savait cerné, avait
trouvé une alliée dans la place en la personne de Julie Gayet. Une
alliée occulte qu'il s'empressa de désigner, en décembre 2012, pour la
deuxième année consécutive (!), comme marraine du Jour le plus long, le
festival de courts-métrages dont il était le concepteur... Les bons
soins de sa marraine lui ont permis de tenir la dragée haute à tous ceux
qui convoitaient son poste jusqu'en juin 2013, avant de céder son
fauteuil à Frédérique Bredin, une copine de l'Ena du président Hollande.
Une productrice engagée
Ce
ne fut pas la seule influence de Julie Gayet sur la politique
culturelle de François Hollande. Lors de la première année du mandat, le
monde du cinéma était un champ de bataille entre les "petits
producteurs" (dont Julie Gayet à travers sa société Rouge
international), les gros producteurs (UGC, Pathé, Gaumont, MK2...) et
les syndicats de techniciens. Le litige portait sur la convention
collective du cinéma qui avait reçu l'accord, en janvier 2012, des gros
producteurs et de l'ensemble des représentants des techniciens, à
l'exception de la CFDT. Les "petits producteurs", en revanche, hurlaient
à la mort, s'estimant incapables de faire face à cette revalorisation
des salaires... Néanmoins, pour que la convention collective ait valeur
normative et opposable à tous, il fallait que les pouvoirs publics en
décident l'extension.
Ce dossier, certes sensible, aurait dû
rester au niveau de la ministre de la Culture et de Michel Sapin, le
ministre du Travail. Mais, là aussi, Julie Gayet a obtenu que François
Hollande reçoive de jeunes professionnels du cinéma le 1er août...
Le processus d'extension de la convention collective a été ralenti,
suspendu, reporté, et la négociation a repris. Un avenant a été signé en
octobre 2013 afin de tenir compte des films à petits budgets...
Frédérique Bredin a eu un rôle décisif dans l'apaisement des esprits.
Mais Julie Gayet, dans l'ombre, y a pris sa petite part.
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