Frédéric Haziza, le retour des procès de Moscou
Par Nicolas
Dupont-Aignan le lundi, février 17 2014, 17:31
A force de
soi-disant combattre l’extrême droite, Frédéric Haziza aurait-il été contaminé
par les bonnes vieilles méthodes fascisantes : la haine préméditée, la
théorie du complot, la stratégie du bouc émissaire, l’amalgame et la
calomnie ?
Qui ne
partage pas les opinions politiques de Frédéric Haziza est poursuivi de sa
vindicte malsaine.
Etre patriote,
ce serait soi-disant haïr l’étranger. Etre gaulliste, ce serait forcément être
un clandestin de l’antisionisme. Défendre la liberté d’opinion dans notre pays,
ce ne peut être que basculer dans le camp des amis de M. Dieudonné, puis de
l’antisémitisme.
Les
amalgames, les raccourcis, les insinuations de Frédéric Haziza sont
insupportables pour moi qui, comme gaulliste, déteste les idéologies de haine,
la xénophobie ou l’antisémitisme.
Petit-fils
de l’un des premiers aviateurs de la guerre de 1914, fils d’un évadé de la
seconde guerre mondiale, j’ai été le compagnon de route du regretté Philippe
Séguin, défenseur inlassable d’un patriotisme républicain qui justement, ne
sombre pas dans la haine de l’autre.
Je lui ai
clairement dit sa vérité lors de la journée du livre politique, le samedi 8
février dans les salons de l’Assemblée nationale. N’ayant pas et pour cause
grand-chose à se mettre sous la dent contre moi, M. Haziza a cru malin
d’exhiber en trophée le fait que Mme Marion Sigaut, écrivain, défenseur de la
cause des Palestiniens, a été membre du bureau de Debout la République en
charge de la francophonie.
Plus tard,
elle a participé à des conférences communes avec Egalité et Réconciliation.
Quand je l’ai su, en mai 2013, la double appartenance étant interdite à Debout
la République, je lui ai fait part de cette incompatibilité.
Elle a
choisi de garder sa liberté de parole et je l’ai donc remplacée, au terme de
nos procédures internes – en l’espèce notre congrès du 5 octobre -, par un
autre délégué.
M. Haziza,
et c’est ce qui me révolte, connaît parfaitement cette vérité mais a
complètement transformé l’histoire pour étayer sa thèse politique ridicule
d’une peste brune qui réapparaîtrait dans notre classe politique.
Ainsi sur
BFM, il affirme : « J’ai noté au cours de mon enquête dans ce livre
qu’il y a des complaisants (…). Par exemple, au niveau politique, quelqu’un qui
s’appelle Nicolas Dupont-Aignan, que vous connaissez, dont l’une des proches,
Marion Sigaut est proche d’Alain Soral, elle a été Secrétaire nationale de
Debout la République. (…) Elle a été sur le site en tant que dirigeante de
Debout la République. »
L’amalgame
inquisitorial est là : Mme Sigaut serait proche d’Alain Soral, M.
Dupont-Aignan serait proche de Mme Sigaut, M. Dupont-Aignan serait donc
complaisant, voire pire !
Pas de
chance pour M. Haziza. Mme Sigaut n’a jamais prononcé la moindre phrase raciste
ou antisémite. Si c’était le cas, il y a longtemps je pense que cela aurait été
publié. Même si je la connais bien sûr, elle n’est pas une de mes proches et il
faut lui demander si elle est proche d’Alain Soral, ce que je ne sais pas.
Le procès en
sorcellerie pourrait paraître grotesque si M. Haziza ne passait sa vie dans les
médias et les salons parisiens à distribuer les bons et les mauvais points, à
jouer les censeurs…
Rappelons
enfin que M. Haziza n’a bien sûr jamais cherché à en savoir plus, comme l’exige
la déontologie journalistique : ni auprès de moi, ni de l’équipe de Debout
la République.
Voilà, je
m’arrête ici, car il n’en mérite pas plus.
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