Lors de la 2e séance (165e) du 11 février 2014, ont été posé différentes questions au Gouvernement que vous retrouverez dans le compte rendu figurant à la fin de notre éditorial, nous en avons retenues ci-dessous deux qui sont brûlantes d'actualité, l'une relative au "Centre national de documentation pédagogique" , l'autre au "Cannabis"
Ces questions sont très importantes, les autres le sont aussi, dans d'autres contextes, mais pour ces deux questions il y va de l'éducation et de l'avenir de nos enfants.
C'est le Député UMP Guy Geoffroi qui a commencé par poser une question , pour le Groupe UMP , à l'adresse du Premier Ministre, relative au Centre national de documentation pédagogique en rapport avec des publications recommandées aux écoles, notamment le livre "Tous à Poil "( qui a enflammé une polémique qui dure depuis 3 jours)
C'est Vincent Peillon le Ministre de l'éducation nationale qui a répondu à la question en la détournant sur une information consacrée à l'égalité des hommes et des femmes, les violences faites aux femmes etc..., ce qui n'avait rien à voir avec la question posée , en accusant l'opposition de propager des rumeurs, de faire de la démagogie , pour finir en affirmant
que ...." ... jamais l’éducation nationale n’a
recommandé l’ouvrage dont vous avez parlé ; d’ailleurs, vous ne le
trouverez pas sur le site Éduscol.
La réponse du Ministre n'a pas été transparente, en effet si cette recommandation n'existe pas sur le site Eduscol, il n'en demeure pas moins que le premier syndicat enseignant de
France, FSU (Fédération Syndicale Unitaire) a émis en Août 2013 un rapport à
la demande du Ministre de l’Education Nationale, Vincent Peillon sur
des moyens de lutter contre l’homophobie à l’école.Ce rapport intitulé
« Eduquer contre l’homophobie dès l’école primaire », présente des
outils théoriques et pratiques pour les enseignants afin d’aborder la
question de l’homophobie, mais aussi la théorie du
éducation contre l’homophobie : franchir un nouveau pas.
Télécharger :
le n° spécial de [Fenêtres sur cours] Éduquer contre l’homophobie
genre. L’idée de
cette théorie est d’affirmer qu’on ne nait pas fille
éducation contre l’homophobie : franchir un nouveau pas.
Télécharger :
le n° spécial de [Fenêtres sur cours] Éduquer contre l’homophobie
ou garçon mais
qu’on devient fille ou garçon. Elle vise aussi à déconstruire la
complémentarité des sexes, et ainsi, lutter contre les discriminations
liées à l’orientation sexuelle ou à l’identité de genre. Le corps
enseignant avait déjà été invité à traiter ces questions dès l’école
primaire, mais pour le syndicat et le Ministère, il manquait des
supports d’accompagnement nécessaires.
Ainsi, dès le CP, les enseignants pourront lire (ou faire lire) à leurs élèves des livres tels que « Papa porte une robe », « Jean a deux mamans », « Dis… mamans », « J’ai deux papas qui s’aiment », « Tango a deux papas et pourquoi pas ? », « La princesse qui n’aimait pas les princes », « La nouvelle robe de Bill », « Le petit garçon qui aimait le rose », ou encore « Mehdi met du rouge à lèvres ».
Il s’agissait d’une liste non exhaustive, mais ces quelques titres sont déjà très révélateurs du message à transmettre à ces jeunes enfants
Parce que le SNUipp-FSU s’est construit sur des valeurs de
transformation de l’école afin que le système scolaire forme des
citoyens et des citoyennes libres, responsables, solidaires, respectueux
les uns des autres, le syndicat met à disposition des enseignants des
outils pratiques et théoriques pour lutter au quotidien, dans la classe,
contre l’homophobie.
Lire aussi :
éducation contre l’homophobie : franchir un nouveau pas.
Télécharger :
le n° spécial de [Fenêtres sur cours] Éduquer contre l’homophobie
Parce que le SNUipp-FSU s’est construit sur des valeurs de
transformation de l’école afin que le système scolaire forme des
citoyens et des citoyennes libres, responsables, solidaires, respectueux
les uns des autres, le syndicat met à disposition des enseignants des
outils pratiques et théoriques pour lutter au quotidien, dans la classe,
contre l’homophobie.
Lire aussi :
éducation contre l’homophobie : franchir un nouveau pas.
Télécharger :
le n° spécial de [Fenêtres sur cours] Éduquer contre l’homophobie
Ainsi, dès le CP, les enseignants pourront lire (ou faire lire) à leurs élèves des livres tels que « Papa porte une robe », « Jean a deux mamans », « Dis… mamans », « J’ai deux papas qui s’aiment », « Tango a deux papas et pourquoi pas ? », « La princesse qui n’aimait pas les princes », « La nouvelle robe de Bill », « Le petit garçon qui aimait le rose », ou encore « Mehdi met du rouge à lèvres ».
Il s’agissait d’une liste non exhaustive, mais ces quelques titres sont déjà très révélateurs du message à transmettre à ces jeunes enfants
Le premier syndicat enseignant de
France, FSU (Fédération Syndicale Unitaire) a émis un rapport à
la demande du Ministre de l’Education Nationale, Vincent Peillon sur
des moyens de lutter contre l’homophobie à l’école.
Ce dossier intitulé « Eduquer contre l’homophobie dès l’école primaire », présente des outils théoriques et pratiques pour les enseignants afin d’aborder la question de l’homophobie, mais aussi la théorie du genre. L’idée de cette théorie est d’affirmer qu’on ne nait pas fille ou garçon mais qu’on devient fille ou garçon. Elle vise aussi à déconstruire la complémentarité des sexes, et ainsi, lutter contre les discriminations liées à l’orientation sexuelle ou à l’identité de genre. Le corps enseignant avait déjà été invité à traiter ces questions dès l’école primaire, mais pour le syndicat et le Ministère, il manquait des supports d’accompagnement nécessaires.
Mais d'après des informations qui figurent dans différents sites , dès le CP, les enseignants pourront lire (ou faire lire) à leurs élèves des livres tels que « Papa porte une robe », « Jean a deux mamans », « Dis… maman », « J’ai deux papas qui s’aiment », « Tango a deux papas et pourquoi pas ? », « La princesse qui n’aimait pas les princes », « La nouvelle robe de Bill », « Le petit garçon qui aimait le rose », ou encore « Mehdi met du rouge à lèvres ». Il s’agit d’une liste non exhaustive, mais ces quelques titres sont déjà très révélateurs du message à transmettre à ces si jeunes enfants.
A cette époque du reste plusieurs site religieux musulmans écrivaient " Encore une énième raison de soutenir les
projets florissants d’établissements scolaires musulmans, si bien sûr,
vous désirez accorder un enseignement à nos petits musulmans conformes à
nos principes, notre éthique musulmane, et nos valeurs morales." Ce dossier intitulé « Eduquer contre l’homophobie dès l’école primaire », présente des outils théoriques et pratiques pour les enseignants afin d’aborder la question de l’homophobie, mais aussi la théorie du genre. L’idée de cette théorie est d’affirmer qu’on ne nait pas fille ou garçon mais qu’on devient fille ou garçon. Elle vise aussi à déconstruire la complémentarité des sexes, et ainsi, lutter contre les discriminations liées à l’orientation sexuelle ou à l’identité de genre. Le corps enseignant avait déjà été invité à traiter ces questions dès l’école primaire, mais pour le syndicat et le Ministère, il manquait des supports d’accompagnement nécessaires.
Mais d'après des informations qui figurent dans différents sites , dès le CP, les enseignants pourront lire (ou faire lire) à leurs élèves des livres tels que « Papa porte une robe », « Jean a deux mamans », « Dis… maman », « J’ai deux papas qui s’aiment », « Tango a deux papas et pourquoi pas ? », « La princesse qui n’aimait pas les princes », « La nouvelle robe de Bill », « Le petit garçon qui aimait le rose », ou encore « Mehdi met du rouge à lèvres ». Il s’agit d’une liste non exhaustive, mais ces quelques titres sont déjà très révélateurs du message à transmettre à ces si jeunes enfants.
Ce rapport existe bien sur le Site du SNUipp-FSU? LE VOICI
Eduquer contre l’homophobie
15 mai 2013
Voir aussi :
les ressources pédagogiques
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autre document datant de 2OO7
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______________________________/
2° question : Le député Bernard Debré a posé une question sur le cannabis
Centre national de documentation pédagogique
M. le président. Nous commençons par une question du groupe de
l’Union pour un mouvement populaire
La parole est à M. Guy Geoffroy.
La parole est à M. Guy Geoffroy.
M. Guy Geoffroy. Monsieur le Premier ministre, je veux vous citer
trois adjectifs qui figurent dans le rapport annuel de la Cour des
comptes : « obsolète », « inefficient »,
« inefficace ». Ce sont en effet les qualificatifs employés par la
Cour des comptes au sujet du Centre national de documentation pédagogique.
Après avoir lu ces propos, on comprend mieux pourquoi nos concitoyens sont inquiets, préoccupés, lorsqu’ils voient quelles sont les publications que le CNDP recommande à nos écoles (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et écologiste) : le livre Tous à poil, par exemple (M. Geoffroy brandit un exemplaire du livre), ou d’autres publications que j’ai ici et que je pourrais vous montrer. Permettez-moi de le dire : cela commence à faire un peu trop !
Ma question s’adresse à vous, monsieur le Premier ministre, parce qu’elle concerne la nation toute entière. L’éducation nationale est envahie – ou est en voie de l’être – par la confusion du genre. (« Ah ! » sur les bancs des groupes SRC et écologiste.)
Après avoir lu ces propos, on comprend mieux pourquoi nos concitoyens sont inquiets, préoccupés, lorsqu’ils voient quelles sont les publications que le CNDP recommande à nos écoles (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et écologiste) : le livre Tous à poil, par exemple (M. Geoffroy brandit un exemplaire du livre), ou d’autres publications que j’ai ici et que je pourrais vous montrer. Permettez-moi de le dire : cela commence à faire un peu trop !
Ma question s’adresse à vous, monsieur le Premier ministre, parce qu’elle concerne la nation toute entière. L’éducation nationale est envahie – ou est en voie de l’être – par la confusion du genre. (« Ah ! » sur les bancs des groupes SRC et écologiste.)
M. Guy Geoffroy. Dans l’académie de Nice, le programme académique de
formation des chefs d’établissement prévoit, entre la construction d’un emploi
du temps et la gestion et communication de crise, un atelier « Genre et
éducation ». (Exclamations sur divers bancs.) La personne qui anime
cet atelier est bien connue, notamment au sein d’une association qui s’est
créée il y a un an seulement et qui décrit clairement son objectif :
pénétrer tous les programmes académiques de formation. (Applaudissements sur
quelques bancs du groupe UMP. – Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
M. Guy Geoffroy. Voilà ce que dit cette formatrice : « Dès
le plus jeune âge, il faut expliquer à un garçon qu’il peut très bien être une
fille. Tout se vaut. Son apparence physique n’a aucune importance. » (Exclamations
continues sur les bancs du groupe SRC.)
M. Guy Geoffroy. « Et vice versa pour une petite
fille. »
Monsieur le Premier ministre, quand allez-vous enfin être clair ? Quand allez-vous enfin mettre un terme à cette confusion du genre ? (Applaudissements sur de nombreux bancs du groupe UMP et sur plusieurs bancs du groupe UDI. – Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
Monsieur le Premier ministre, quand allez-vous enfin être clair ? Quand allez-vous enfin mettre un terme à cette confusion du genre ? (Applaudissements sur de nombreux bancs du groupe UMP et sur plusieurs bancs du groupe UDI. – Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
M. le président. La parole est à M. le ministre de l’éducation
nationale. (Huées sur les bancs du groupe UMP.)
S’il vous plaît, mes chers collègues ! Écoutons la réponse du ministre !
S’il vous plaît, mes chers collègues ! Écoutons la réponse du ministre !
M. Vincent Peillon, ministre de l’éducation
nationale. Monsieur le député, je ne peux pas imaginer que vous ayez tant
changé en trois ans, vous qui avez été, en 2010, le rapporteur de la loi
relative aux violences faites spécifiquement aux femmes (Protestations sur
les bancs du groupe UMP),…
M. Vincent Peillon, ministre. …et qui avez
inscrit dans le code de l’éducation la phrase suivante : « Une
information consacrée à l’égalité entre les hommes et les femmes, à la lutte
contre les préjugés sexistes et à la lutte contre les violences faites aux
femmes et les violences commises au sein du couple est dispensée à tous les
stades de la scolarité. » (Applaudissements sur les bancs des groupes
SRC, écologiste et RRDP. – Exclamations sur les bancs du groupe UMP.))
M. Vincent Peillon, ministre. Nous avons sans
doute été plus prudents que vos recommandations.
Vous avez laissé le Centre national de documentation pédagogique en grande souffrance pendant dix ans : cela explique les observations du rapport de la Cour des comptes. J’étais la semaine dernière à Poitiers…
Vous avez laissé le Centre national de documentation pédagogique en grande souffrance pendant dix ans : cela explique les observations du rapport de la Cour des comptes. J’étais la semaine dernière à Poitiers…
M. Vincent Peillon, ministre. …pour annoncer la
réforme du CNDP, que vous auriez pu mettre en œuvre pendant dix ans.
Par ailleurs, vous le savez, le pire ennemi de la démocratie est la démagogie.
Par ailleurs, vous le savez, le pire ennemi de la démocratie est la démagogie.
M. Vincent Peillon, ministre. La démagogie,
c’est l’approximation dans les allégations. Jamais l’éducation nationale n’a
recommandé l’ouvrage dont vous avez parlé ; d’ailleurs, vous ne le
trouverez pas sur le site Éduscol. (Exclamations sur plusieurs bancs du
groupe UMP.)
La démagogie, c’est aussi jouer sur des peurs. La théorie du genre n’a pas sa place à l’école, pour la bonne raison qu’elle n’existe pas. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
La démagogie, c’est aussi jouer sur des peurs. La théorie du genre n’a pas sa place à l’école, pour la bonne raison qu’elle n’existe pas. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
M. Vincent Peillon, ministre. La lutte pour le
respect et l’égalité entre les filles et les garçons a toute sa place à
l’école. Vous l’avez souhaitée ; je la mets en œuvre en consultant les
parents et dans le respect permanent des enfants.
Par respect pour le travail des professeurs, qui est difficile, et pour l’école, que nous devons sanctuariser, je vous demande de faire attention aux rumeurs que vous répandez. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC. – Protestations sur les bancs du groupe UMP.)
Par respect pour le travail des professeurs, qui est difficile, et pour l’école, que nous devons sanctuariser, je vous demande de faire attention aux rumeurs que vous répandez. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC. – Protestations sur les bancs du groupe UMP.)
M. Vincent Peillon, ministre. Soyez rassurés
quant à vos préoccupations ! Continuez votre travail ! Ne propagez
pas des inexactitudes : elles ne servent pas la nation, elles ne servent
pas l’école, elles ne servent même pas votre groupe politique. (Applaudissements
sur les bancs des groupes SRC, écologiste, RRDP et GDR.)
……………………….
Fin du 1e extrait
_______________________________________________________________/
_2e extrait _
Cannabis
M. le président. La parole est à M. Bernard Debré, pour le
groupe de l’Union pour un mouvement populaire.
La semaine
dernière, une sénatrice et un député écologistes, membres de votre majorité,
ont présenté une proposition de loi visant à autoriser l’usage du cannabis. Ces
deux parlementaires ont franchi une limite : revendiquer la légalisation
de l’usage d’une drogue, c’est une faute.
Oui, le cannabis, c’est une drogue, au même titre que l’héroïne, le crack ou la cocaïne.
La semaine dernière, une sénatrice et un député écologistes, membres dOui, le cannabis, c’est une drogue, au même titre que l’héroïne, le crack ou la cocaïne.
Oui, le cannabis, c’est une drogue, au même titre que l’héroïne, le crack ou la cocaïne.
M. Bernard Debré. Ce n’est pas une drogue douce,
c’est une drogue tout court, une drogue qui fait des ravages sur la santé,
principalement chez les jeunes : addictions, troubles, troubles cérébraux,
schizophrénie, troubles somatiques. (« Très bien ! » sur les
bancs du groupe UMP). C’est une drogue dont la consommation alimente un
trafic gigantesque. C’est une drogue qui pourrit la vie de centaines de
milliers de Français, qui n’en peuvent plus, à Paris comme en province, de
vivre dans des quartiers tenus par des dealers.
Le rôle du Parlement, c’est de permettre aux forces de police d’arrêter ces trafiquants, à l’autorité judiciaire de les condamner et aux services fiscaux de les saisir au portefeuille. C’est aussi, et surtout, de développer des campagnes de prévention…
Le rôle du Parlement, c’est de permettre aux forces de police d’arrêter ces trafiquants, à l’autorité judiciaire de les condamner et aux services fiscaux de les saisir au portefeuille. C’est aussi, et surtout, de développer des campagnes de prévention…
M. Bernard Debré. … l’école, au lycée, dans les médias.
Or, cette prévention est aujourd’hui quasi inexistante. (Exclamations sur
les bancs du groupe SRC.)
M. Bernard Debré. Il est vrai que votre politique de
lutte contre les drogues est désastreuse. C’est vous qui vouliez autoriser
l’implantation de salles de shoot à Paris !
M. Bernard Debré. Au mois d’octobre 2012,
M. Vincent Peillon, ministre de l’éducation, s’est prononcé – comble de
l’hérésie – pour la dépénalisation du cannabis. On ne compte plus le nombre de dealers…
M. Bernard Debré. …libérés : dix dans le
Val-de-Marne, trois à Montpellier, partout !
Monsieur le Premier ministre, soutenez-vous cette initiative des écologistes de votre majorité ? (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
Monsieur le Premier ministre, soutenez-vous cette initiative des écologistes de votre majorité ? (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
Mme Marisol Touraine, ministre des affaires sociales
et de la santé. Monsieur le député, votre question est indécente ! (Vives
protestations claquements de pupitres sur les bancs du groupe UMP.) Vous
suscitez des débats là où il n’y en a pas. Vous suscitez de la provocation,
vous provoquez des rumeurs ! Personne, au Gouvernement, ne propose de
légaliser le cannabis !
Mme Marisol Touraine, ministre. Ma
responsabilité, c’est de préserver les jeunes générations du risque que
présentent l’ensemble des drogues, de l’alcool, du tabac et des addictions. (Mêmes
mouvements).
Tout ce que vous voulez, vous, c’est agiter des inquiétudes et des peurs ! Je veux le dire de la manière la plus ferme qui soit : il n’y a pas aujourd’hui de politique de santé publique qui remette en cause l’interdiction du cannabis. Le cannabis est une drogue contre laquelle il faut lutter. Le cannabis provoque des ravages et nous devons tous ensemble faire en sorte que les jeunes qui, dans notre pays, sont plus nombreux que dans d’autres à en consommer, renoncent à ces addictions.
C’est la raison pour laquelle une politique de prévention…
Tout ce que vous voulez, vous, c’est agiter des inquiétudes et des peurs ! Je veux le dire de la manière la plus ferme qui soit : il n’y a pas aujourd’hui de politique de santé publique qui remette en cause l’interdiction du cannabis. Le cannabis est une drogue contre laquelle il faut lutter. Le cannabis provoque des ravages et nous devons tous ensemble faire en sorte que les jeunes qui, dans notre pays, sont plus nombreux que dans d’autres à en consommer, renoncent à ces addictions.
C’est la raison pour laquelle une politique de prévention…
Mme Marisol Touraine, ministre. …est engagée et
sera poursuivie dans le cadre de la stratégie nationale de santé en direction
des jeunes générations, en particulier, à l’école.
Mme Marisol Touraine, ministre. Et je vous le
dis, monsieur le député, ce n’est pas en agitant des inquiétudes et de faux
débats,…
Mme Marisol Touraine, ministre. …alors qu’au
cours des dernières années la consommation de cocaïne et de cannabis a
augmenté, que vous apporterez des réponses solides et fiables aux jeunes
générations qui attendent des mesures en faveur de la santé, mais en soutenant
la politique de santé contre les addictions ! (Applaudissements sur les
bancs du groupe SRC.)
……………
Fin du 2e extrait
_________________________________________________/
VOIR LE COMPTE RENDU :
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