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15 juin 2012

La presse et l'audio_visuel nous ont servi leur soupe médiatique de campagne législative, il nous reste à voter selon nos propres réflexions sans tenir compte de leur propagande

Éditorial de lucienne magalie pons


Certains médias influents, presse et audio visuels,  nous ont fait vivre une campagne d’entre deux tour des élections législatives particulièrement affligeante , des torrents d’articles et d’émissions  au sujet du tweet  de Valérie Trierweiller ont déversé  sur les pages beaucoup  de boues pour hausser cet incident, s’il en est un, à une affaire d’Etat si l’on peut dire, et en faire leur choux gras au sens propre comme au figuré  .

Le but recherché par les médias,  c’était  de contraindre les politiques  à s’expliquer et peut-être même à s’entredéchirer en public. Ils n’y ont pas tout à fait  réussi, ils ont alors surdimensionné l’affaire en entremêlant dans leurs  articles des rumeurs, des ragots, des suppositions, peut-être même des vérités,  touchant à la vie privée du Président François Hollande et  de  sa compagne, à  la réalité  des faits  de campagne  des candidats et de leurs supports respectifs qui se déroulaient à la Rochelle et en Charente Maritime, et quel que soit la femme ou l’homme politique interviewé dans un journal ,  à la radio et dans les chaînes de télévision,  la question leur était directement posée  pour connaître leur prise de position, leur critique, leur désaveu, ou leur approbation sur « l’affaire Trierweiller »., et c’est au travers de cette affaire que désormais se positionnent les médias pour interroger leurs invités  politiques  sur leur soutien  ou leur  refus de la  candidature  de Ségolène Royal à la Rochelle contre le dissident  PS  Olivier Forlani, et vice et versa.,  au lieu de faire parler leurs invités sur les enjeux  politique du département, si l’un ou l’autre des candidats est plus à même de les réaliser, enfin au lieu de s’entretenir sérieusement  sur  les sujets qui intéressent les électeurs avant qu’ils choisissent de voter au second tour pour l’un ou pour l’autre des candidats.

Mais au contraire ces médias  veulent non seulement  s’imposer au-dessus des chefs  de partis  et des politiques  pour conduire à leur guise la campagne législative, mais encore s’imposer comme des arbitres en  plaçant  au-dessus des  questions économiques, financières et sociales des questions de sentiments  plus ou moins fictifs  et d’opinions diverses  d’ordre privées  comme s’il s’agissait de faire  voter sur des états d’âme et des rancœurs,   comme si  les électeur devaient se déterminer  en jaugeant la portée  du tweet Trierweiller et en fonctions des rumeurs et ragots  en feux  démultipliés  qui  depuis 4 jours  sont alimentés par les médias  et dont  ils attiseront encore les  braises  ce jour.

Les médias une fois de plus ont fait la campagne  par-dessus  et au lieu des   responsables politiques  et les ont conduit  comme ils le  voulaient,  sur le terrain de la dérision et de l’insolence ,  images  de marque surtout de l’audio-visuel , c’ est-à-dire  à s’expliquer ou à se défendre sur des questions  de sentiments  para  politiques montés en épingle au détriment des vrais enjeux politiques  dont   l’analyse passe  au second plan. 

Et quand il y a analyse ils orientent les débats à leur convenance,  on peut tout voir et tout entendre de la part des animateurs qui convoquent les têtes de leur choix, généralement de très anciens responsables politiques  qu'ils ressortent du placard des  has been ou des cacochymes en perdition,  ou quelques politiques actuels en quête de reconnaissance. 

Mais cet exemple de forfaiture médiatique n’est pas le seul, nous avons eu droit aussi à la mise en évidence  journalière du cas Morano « UMP/FN »  en Moselle, des désistements de quelques députés UMP en faveur d’un candidat FN, des escarmouches et échanges de compliments entre Mélenchon  et Marine Le Pen, des retournements de vestes de quelques  cadres de partis et c’est tout !

Il nous reste  à attendre les résultats du second  tour pour jauger si la presse a influencé les électeurs.



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