Certains
médias influents, presse et audio visuels,
nous ont fait vivre une campagne d’entre deux tour des élections
législatives particulièrement affligeante , des torrents d’articles et
d’émissions au sujet du tweet de Valérie
Trierweiller ont déversé sur les pages beaucoup de boues pour hausser cet incident, s’il en
est un, à une affaire d’Etat si l’on peut dire, et en faire leur choux gras au
sens propre comme au figuré .
Le
but recherché par les médias,
c’était de contraindre les
politiques à s’expliquer et peut-être
même à s’entredéchirer en public. Ils n’y ont pas tout à fait réussi,
ils ont alors surdimensionné l’affaire en entremêlant dans leurs articles des
rumeurs, des ragots, des suppositions, peut-être même des vérités, touchant à la vie privée du Président
François Hollande et de sa compagne, à la réalité des faits de campagne des candidats et de leurs
supports respectifs qui se déroulaient à la Rochelle et en Charente Maritime, et quel que
soit la femme ou l’homme politique interviewé dans un journal , à la radio et dans les chaînes de télévision,
la question leur était directement posée
pour connaître leur prise de position, leur critique, leur désaveu, ou leur
approbation sur « l’affaire Trierweiller »., et c’est au travers de
cette affaire que désormais se positionnent les médias pour interroger leurs
invités politiques sur leur soutien ou leur refus de la candidature
de Ségolène Royal à la
Rochelle contre le dissident PS Olivier Forlani, et vice et versa., au lieu de faire parler leurs invités sur les
enjeux politique du département, si l’un
ou l’autre des candidats est plus à même de les réaliser, enfin au lieu de
s’entretenir sérieusement sur les sujets qui
intéressent les électeurs avant qu’ils choisissent de voter au second tour pour
l’un ou pour l’autre des candidats.
Mais
au contraire ces médias veulent non
seulement s’imposer au-dessus des chefs
de partis et des politiques pour conduire à leur guise la campagne
législative, mais encore s’imposer comme des arbitres en plaçant
au-dessus des questions
économiques, financières et sociales des questions de sentiments plus ou moins fictifs et d’opinions diverses d’ordre privées comme s’il s’agissait de faire voter sur des états d’âme et des
rancœurs, comme si les électeur devaient se déterminer en jaugeant la portée du tweet Trierweiller et en fonctions des
rumeurs et ragots en feux démultipliés qui depuis 4 jours
sont alimentés par les médias et
dont ils attiseront encore les braises ce jour.
Les
médias une fois de plus ont fait la campagne par-dessus et au lieu des responsables politiques et les ont conduit comme ils le voulaient, sur le terrain de la dérision et de l’insolence
, images de marque surtout de l’audio-visuel , c’ est-à-dire à s’expliquer ou à se défendre sur des
questions de sentiments para
politiques montés en épingle au détriment des vrais enjeux politiques dont l’analyse passe au second plan.
Et quand il y a analyse ils orientent les débats à leur convenance, on peut tout voir et tout entendre de la part des animateurs qui convoquent les têtes de leur choix, généralement de très anciens responsables politiques qu'ils ressortent du placard des has been ou des cacochymes en perdition, ou quelques politiques actuels en quête de reconnaissance.
Et quand il y a analyse ils orientent les débats à leur convenance, on peut tout voir et tout entendre de la part des animateurs qui convoquent les têtes de leur choix, généralement de très anciens responsables politiques qu'ils ressortent du placard des has been ou des cacochymes en perdition, ou quelques politiques actuels en quête de reconnaissance.
Mais
cet exemple de forfaiture médiatique n’est pas le seul, nous avons eu droit
aussi à la mise en évidence journalière du
cas Morano « UMP/FN » en
Moselle, des désistements de quelques députés UMP en faveur d’un candidat FN,
des escarmouches et échanges de compliments entre Mélenchon et Marine Le Pen, des retournements de vestes
de quelques cadres de partis et c’est
tout !
Il
nous reste à attendre les résultats du
second tour pour jauger si la presse a
influencé les électeurs.
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