La campagne législative en cours est assez instrumentalisée par des partis indélicats, en ce sens que des candidats de droite, surtout certains de l’ UMP, se présentent sans étiquettes à la faveur d’un parachutage bien souvent , d’après eux pour s’exprimer librement, mais en réalité, on comprend bien que depuis l’élection Présidentielle , le parti UMP fait figure de perdant, et que ceux de ses membres qui se présentent sans étiquettes comme des embusqués, le font pour apparaître à l’électorat comme des hommes nouveaux, mais en fait c’est pour tromper des électeurs sur leur véritable appartenance politique.
Il y a aussi beaucoup de prétendants anciennement UMP purs et durs, qui soudainement sont dénoncés comme dissidents par l’UMP qui se fait obligation de les écarter pour parachuter à leur place des anciens ministres ou anciens conseillers du quinquennat défunt de l’Elysée qui depuis l’élection Présidentielle se trouvent en déshérence exécutive et fonctionnelle et espèrent être élus députés pour se remettre en selle en s’assurant d’un siège à l’Assemblée, même si d’après les sondages ils ne seront que minoritaires et devront se contenter de faire de la figuration et éventuellement du tapage pour s’opposer , comme ils le faisaenit du reste quand ils étaient dans la majorité présidentielle.
Enfin s’ils ne peuvent s’opposer au changement, ils se consoleront en encaissant leurs salaires de députés avec les avantages annexes qu’ils procurent, mais à ce propos il y a un vide réglementaire qu’il faudrait combler.
En effet qu’ils se trouvent présents ou absents en séance dans l’hémicycle de l’Assemblée, ils sont payés intégralement rubis sur l’ongle, pour ma part je serais favorable à ce qu’une disposition réglementaire ordonne que leur temps de présence en séance soit contrôlé et qu’ils ne perçoivent leur salaire qu’au prorata de leur présence en séance. Ne croyez pas qu’il s’agirait d’un calcul compliqué, une simple règle de trois suffirait Il faudrait aussi s’assurer s’ils sont présents en séance qu’ils assistent à toute la durée de séance, ce serait en effet trop malin de se présenter en salle, et ensuite au bout d’un moments de filer discrètement à l’anglaise.
Tout à fait dans un autre ordre d’idées, l’émission de Samedi ( ci-dessous en vidéo) de « France 3 Nord - Pas-de-Calais, » qui mettait en présence sur le même plateau les principaux candidats pour la 11e circonscription du Pas-de-Calais, me parait tout à fait intéressante, en ce sens que le débat, qui a duré une heure, à quelques minutes près, ne s’est pas réduit à des passes d’armes entre Marine Le Pen et Jean Luc Mélenchon, en effet le candidat socialiste Philippe Kemel, la candidate écologiste Marine Tondelie, le candidat Modem Jean Urbaniak ont pu s’exprimer tour à tour, et pour tout dire, en dépit des flèches que Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon se lançaient entre eux, mais aussi contre les autres à l’occasion , j’ai décelé un tout petit chouïa de moins d’agressivité entre ces deux candidats que par le passé lors de leur campagne présidentielle.
Certes le ton s’est élevé entre Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen quand l’affaire du «faux tract» diffusé par le FN comportant une photo du candidat Front de Gauche et l’une de ses phrases prononcées lors d’un discours à Marseille, le 14 avril : «Il n’y a pas d’avenir pour la France sans les Arabes et les Berbères du Maghreb».sont remontés sur le plateau de l’émission, au moment où Marine Le Pen a traité Jean-Luc Mélenchon d’ «immigrationniste fou», et que Jean Luc Mélenchon a raillé l’équipe «stupide» de «gorilles» qui se sont «faits serrer» en diffusant ce «petit tract», mais comme l’on sait qu’un dépôt de plainte du Front de Gauche contre le Front National est déposée, on peut penser qu’ils se sont un tout petit peu maîtrisés pour ne pas aggraver la procédure
Enfin il faut surtout souligner que les deux journalistes de France 3 qui animaient l’émission ont vraiment fait du bon boulot, en faisant parler tous les candidats tour à tour et en faisant preuve d’un professionnalisme que les animateurs d’autres chaînes pourraient leur envier, notamment ceux des chaînes parisiennes, qui ont la fâcheuse habitude de vouloir se placer en vedette au-dessus de leurs invités .
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