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31 décembre 2018

Voeux 2019 du Président Emmanuel Macron - 31 décembre 2018 - vidéo - revue de presse -

Éditorial de lucienne magalie

Le 31 décembre en écrivant mon éditorial je vous promettais de revenir sur cette page pour vous faire part de mes premières réactions ...
Voici ci-dessous  mes réactions d'après les notes que j'avais prises en suivant son intervention le 31 décembre : 
- sur  son apparence je notais qu'il paraissait sapé comme un acteur maquillé pour jour un rôle de président  , et c'est ce qu'il a fait pendant toute son intervention, contrôlant son expression pour se montrer  auto-satisfait, stable , souriant et à l'aise , assez statique cependant mais ponctuant ses propos de mouvement des mains de façon mécanique
- le  regard était sans expression puisque ses yeux étaient fixés sur le prompteur ...
 Nous pouvons cependant regretter qu'il ne soit pas capable d'improviser ses propos quand il s'adresse au Français, ceci dénote qu'il  n'a pas le contact facile quand il s'adresse à toute la population, quand par ailleurs on le voit s'adresser à ses fans LREM et associés, en comité restreint il semble beaucoup plus libéré, et sûr de lui ... mais face         à l'opinion publique ce n'est pas le cas, ce qui entaché son apparition d'une certaine rigidité qui enlève tout caractère de spontanéIté, je dirais même de sincérité, à ses propos, préparés, et calculés, à l'avance dans plusieurs enregistrements présalables ...
 Bref nous avons entendu   un Président qui s'est complètement placé en dehors des réalités en se disant heureux, montrant son autosatisfaction en  faisant un bilan à son avantage, présentant ses vœux en ignorant la crise sociale, financière, économique et politique qui frappe et affecte les français et  la France depuis plusieurs mois,  faisant l'impasse totale  sur ses démêlés actuels avec Benalla , osant se montrer offensif, donneur de leçons, moralisateur même, comme s'il en avait la stature et les moyens nécessaires, bref comme s'il était depuis son élection solidement installé sur son siège de Président, incontesté et incontestable et bénéficiait d'une confiance  unanime , alors que'il est fragilisé et que tout va contre lui comme le démontre sa perte de popularité dans les sondages, et surtout les manifestations qui agitent le pays, partout, dans la capitale dans les grandes métropoles régionales, dans les villages  les milieux ruraux, dans les rues et les ronds-points ....
A aucun moment il n'a remis en cause son orientation et l'idéologie politique qui le conduit dans son obstination à frapper de taxes les classes moyennes, c'est ainsi que s'attaquant aux  très nombreuses revendications qui ont surgies ces dernières semaines , le Chef de l'Etat les dénonce comme des mensonges et des ambiguïtés ...  « Depuis des années, nous nous sommes installés dans un déni flagrant de réalité. On ne peut pas travailler moins et gagner plus, baisser nos impôts et accroître nos dépenses, ne rien changer à nos habitudes et respirer un air plus pur… Il faut regarder en face les réalités », a prétendu le président de la République,et il a prétendu   qu’en France, la scolarité et l’accès aux soins sont parmi les moins coûteux des grandes démocraties.
« Cessons de nous déconsidérer ou de faire croire que la France est un pays où la solidarité n’existe pas et où il faudrait toujours dépenser davantage » a ajouté Emmanuel Macron ce qui au fond est encore une phrase vide de sens, à mon avis .



Plus grave en  l'écoutant nous constatons que le Président Macron  que la formulation de ses propositions n'ont aucune  base réaliste , qu'il  discoure  à contre-courant en utilisant un style contradictoire  pour exposer  ses intentions et ses projets , c'est ainsi qu'il prétend vouloir unir les français  en les divisant lui-même  par des paroles méprisantes et c'est   ainsi qu' il a  affirmé que "l’ordre républicain sera assuré sans complaisance, en stigmatisant une "foule haineuse,  en visant sans les nommer  les   Gilets Jaunes : "Que certains prennent pour prétexte de parler au nom du peuple , n'étant en fait que les porte-voix d'une foule haineuse, s'en prennent aux élus, aux forces de l'ordre, aux journalistes, aux juifs, aux étrangers, aux homosexuels, c'est tout simplement la négation de la France" . 
Pour conclure mes réactions , j'ai remarqué dans toute son intervention aucune autocritique, aucun changement d'orientation ou de cap politique , aucune concession, mais surtout une autosatisfaction  qui l'a poussé à se flatter que « nombre de transformations jugées impossibles comme celle du travail ou des chemins de fer aient  été menées à bien »,  j'ai vu  l'image fabriquée  d'un président  déterminé à ne rien lâcher , mais      ce n'est qu'une image ....
Pour le reste  tout se résume en promesses comme à son habitude, notamment en  abordant le "grand débat national " qui devrait s'ouvrir mi-janvier, dont il parle comme d'un enjeux national " qui doit nous permettre de parler vrai" (sic) ,  il promet "  « Je vous écrirai dans quelques jours pour vous en préciser les attentes »
que j'estime n'être  qu'une planche de salut à laquelle il s'agrippe comme sur un radeau de sauvetage.

oo0oo

* Suite de notre actualisation :


Pour compléter notre actualisation nous reportons aussi ci dessous,  en les résumant,   les réactions qui ont commencé à pleuvoir sur le web  dès son allocution terminé, notamment celles de ses opposants politiques :

1.Laurence Saillet, porte-parole du parti t "Les Républicains" ........... "Le président de la République a récité un texte sans émotion, sans conviction et si loin de la réalité des Français. Un clip de campagne plus que la parole d'un homme d'Etat."

Guillaume Peltier,  Les Républicains, demande  :  .... "Monsieur le président Emmanuel Macron, en 2019, préservez-nous des longs discours, éloignez les technocrates, écoutez les Français. Changez de politique, protégez notre peuple, récompensez tous les méritants".

- Eric  Ciotti , Député Les Républicains et  président du conseil départemental des Alpes-Maritimes,  questeur de l'Assemblée nationalee  "Les voeux du Président Macron sont une formidable  critique de son propre bilan! Après avoir promis tout et son contraire, il enfonce des portes ouvertes et s'attaque aux Français".

- Geoffroy  Didier, député européen LR ,  vice président de la Région Ile-de-France "Ce soir, nous avons plus entendu un conférencier, debout, qu'un président de la République ancré dans la réalité et décidé à régler les problèmes qu'ils rencontrent dans leur quotidien" - en précisant   qu'il sera "toujours derrière le chef de l'État et les institutions de la République lorsqu'il s'agit de protéger l'ordre républicain. Mais l'ordre républicain, c'est la manifestation d'un problème" -  Selon lui, ce que n'a pas abordé le président de la République, "ce sont les raisons du problème : pourquoi tant de Français ont exprimé une sympathie à l'égard des 'gilets jaunes' et pourquoi certains d'entre eux ont décidé d'enfiler un 'gilet jaune'" , il évoque aussi   "la menace terroriste" qui, selon lui, a été "effleurée ce soir" par le président de la République. Sur cette question, Geoffroy Didier regrette de ne pas avoir eu "de réponse dans l'action publique qui est aujourd'hui menée". Geoffroy Didier affirme qu'il sera "toujours derrière le chef de l'État et les institutions de la République lorsqu'il s'agit de protéger l'ordre républicain. Mais l'ordre républicain, c'est la manifestation d'un problème", a souligné le député ....,  Selon lui, ce que n'a pas abordé le président de la République, "ce sont les raisons du problème : pourquoi tant de Français ont exprimé une sympathie à l'égard des 'gilets jaunes' et pourquoi certains d'entre eux ont décidé d'enfiler un 'gilet jaune'". Le député européen évoque "la menace terroriste" qui, selon lui, a été "effleurée ce soir" par le président de la République. Sur cette question, Geoffroy Didier regrette de ne pas avoir eu "de réponse dans l'action publique qui est aujourd'hui menée".


- Marine Le Pen Présidente du Rassemblement National, en deux tweets sucessifs : qualifié le Chef de l'Etat  "d'imposteur", puis de "pyromane". Un ton très offensif qui  correspond à celui de son parti, qui dans un communiqué a fustigé les "sentences d'un chef de clan, d'un idéologue de la mondialisation, d'un impudent professeur de morale".


- Jean Luc Melenchon , patron de  La France insoumise, en deux tweets : ...."On ne sait pas pourquoi mais tout ce qu'il dit tombe à plat. Et quand on comprend, on préférerait ne pas avoir entendu. Quel lunaire donneur de leçons",  en ajoutant dans un second tweet: "le président des riches a fait son rideau de fumée. Le partage des richesses, t'as compris Monsieur Macron ?".

- Eric Coquerel , député "La France insoumise "   :On a compris ce soir que le peuple mécontente Macron. On sait que Macron mécontente le peuple. Un des deux est donc de trop. Si on ne peut dissoudre le peuple, on peut renvoyer son président"

Alexis Corbière  La France insoumise :  ....  "'Une foule haineuse' a-t-il dit ? Sidérant. Pas des voeux, mais un aveu sur une indécrottable arrogance sociale".

- Nicolas Dupont-Aignan Président de "Debout la France" a déclaré " "Emmanuel Macron sera donc pire en 2019" .

- Florian Philippot, président des Patriote, déplore  a déploré dans un communiqué "le mépris hallucinant du président à l'égard des Gilets jaunes, les qualifiant de "foule haineuse", est absolument scandaleux et irresponsable."


- Olivier  Faure, premier secrétaire du PS  et député PS de Seine-et-Marne : ....... "Les vœux d'Emmanuel Macron ne sont pas à la hauteur" ...... "Nous avons un président qui n'a pas répondu à l'attente des Français ni même à leurs inquiétudes. Il donne le sentiment d'avoir vécu ailleurs pendant plusieurs semaines" ...."Les Français voulaient des réponses aux questions qu'ils posent et ils ont eu un débat dont personne ne comprend si c'est une négociation, un débat ou un blabla"...... Alors qu'Emmanuel Macron a annoncé qu'il écrirait aux Français "dans quelques jours" Olivier Faure  ajoute : ... "Convoquer les Français à un débat dont il nous dit déjà qu'il a les conclusions, ça s'appelle se moquer du monde. Et je n'en vois pas l'intérêt si ce n'est de creuser encore la défiance vis à vis du monde politique qui est déjà terrible et qui nous touche tous". "Nous vivons un moment très particulier, nous avons connu une crise sans précédent qui portait principalement sur le pouvoir d'achat et ce mot n'a même pas été évoqué. C'est dire à quel point j'ai eu le sentiment d'avoir un président à la fois hors du temps et de l'espace. Un président qui décidément entend mais ne comprend pas"....

 -  Fabien Roussel , Secrétaire National du PCF a  dénoncé   : "Un président moralisateur qui va poursuivre ses réformes sans tenir compte des colères, des attentes de ceux qui aspirent tout simplement à vivre mieux"...

Geoffroy  Didier, député européen LR ,  vice président de la Région Ile-de-France  a déclaré : ......."Ce soir, nous avons plus entendu un conférencier, debout, qu'un président de la République ancré dans la réalité et décidé à régler les problèmes qu'ils rencontrent dans leur quotidien" - , Geoffroy Didier affirme qu'il sera "toujours derrière le chef de l'État et les institutions de la République lorsqu'il s'agit de protéger l'ordre républicain. Mais l'ordre républicain, c'est la manifestation d'un problème", précise le député. Selon lui, ce que n'a pas abordé le président de la République, "ce sont les raisons du problème : pourquoi tant de Français ont exprimé une sympathie à l'égard des 'gilets jaunes' et pourquoi certains d'entre eux ont décidé d'enfiler un 'gilet jaune'". Le député européen évoque aussi  "la menace terroriste" qui, selon lui, a été "effleurée ce soir" par le président de la République, sur ce point  Geoffroy Didier regrette de ne pas avoir eu "de réponse dans l'action publique qui est aujourd'hui menée".

Adrien  Quatennens, député  de la France Insoumise du Nord  a assuré : :  "Après avoir entendu [Emmanuel Macron], peut-être que des Français qui n'avaient pas encore enfilé un gilet jaune en 2018 seront tentés de le faire en 2019" " ......Emmanuel Macron n'a "pas entendu la leçon qu'essaient de lui donner les 'gilets jaunes' depuis plusieurs semaines. C'était lui ce soir qui était dans la posture du donneur de leçon alors qu'on aurait pu attendre des mots d'apaisement ou des annonces plus conséquentes que celles qu'il nous a données ces dernières semaines". "Il a choisi de passer un savon à ces Français mobilisés contre sa politique", ....,  pour Adrien Quatennens  le chef de l'État "a profondément tort de considérer comme une menace ce mouvement des "gilets jaunes" alors que c'est une opportunité pour le pays. C'est une France qu'on disait résignée, qui ne voulait plus se mêler de politique, qui décide finalement de s'en mêler. Il est regrettable qu'il ait choisi cette posture de donneur de leçons plutôt que de saisir une occasion nouvelle de faire des annonces conséquentes"....

- fin de nos mises à jours -

 Mon éditorial du 31 /12/2018 🔽 Voir la mise à jour ci-dessus 🔺


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