En prononçant le discours de ses vœux
à la presse, avec des accents tristes, alarmistes
, le Premier ministre a provoqué le Mardi 20 janvier 2015 une polémique qui s’est
élevée dans les milieux politiques, reprise et commentée aussitôt dans les médias, notamment pour avoir employé le mot « apartheid » , nous le
citons :
« Oui ces dernier jours on citait
beaucoup des mots qui rongent notre pays
, ou des défis que nous avons à relever, et à cela il faut ajouter toutes ces
fractures, les tensions qui couvent depuis trop longtemps et dont ont on parle
depuis trop longtemps par intermittence, et après on oublie, ainsi les
évènements de 2005 qui aujourd’hui s’en rappelle ?, et pourtant les stigmates sont toujours
présents, la relégation péri-urbaine les ghettos, ce que j’évoquais en 2005 déjà , un apartheid territorial, social,
ethnique, qui s’est imposé à notre pays, la misère sociale, auxquelles s’additionnent
les discriminations quotidiennes, parce que on n’a pas le bon nom de
famille, la bonne couleur de peau, , ou bien parce qu’on est une femme,
il
s’agit en aucun cas, et vous me connaissez, de chercher la moindre excuse,
mais il faut aussi regarder la réalité
de notre pays, et puis il y a cette peur collective face au chômage de masse,
face au chômage de longue durée, au chômage des jeunes, face à la vie trop
chère , au risque de déclin lui-même entretenu … »
* un extrait vidéo relevé dans "Le Point "
Pour Valls, il existe "un apartheid territorial.
* un extrait vidéo relevé dans "Le Point "
Pour Valls, il existe "un apartheid territorial.
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*suite de notre éditorial :
Quand on entend cet extrait de son
discours, on mesure à quel point le premier ministre Manuel Valls est un
manipulateur d’opinion dont la dangerosité des propos donne des armes et apporte de l’eau au vocabulaire des fauteurs de troubles, voyous et casseurs en
tous genres qui passent leur temps à se dire discriminés et crachent sur les valeurs françaises, ne
doutons pas qu’ils vont s’emparer de ce
mot « apartheid » pour l’ajouter à leur vocabulaire insultant.
Affirmer en 2005 et récidiver aujourd’hui en
répétant qu’il existe en France « un apartheid, social et ethnique »
est un mensonge politique et social, nous
ne vivons pas dans notre pays dans un régime d’apartheid , comment laisser passer ce galimatias, ce discours inintelligibles,
comment ne pas réagir face aux propos discriminatoires qu’il a tenus?? il y aurait des bons noms de
famille , il y aurait une bonne couleur , comment peut-il dire cela ? , il faudrait qu’il précise qui il vise, mais au fond point n’est besoin de s’interroger
plus avant , nous avons parfaitement compris qu’il est un
praticien démagogue politicien, qui se donne pour mission d’agiter des mots et
des peurs, coutumier de cette pratique de discrimination masquée, suggérée, sulfureuse qui fait tant
de ravage dans notre pays.
Mais ce n’est pas seulement en
tenant ces propos que Manuel Valls a déclenché des réactions politiques très critiques , les médias
rapportent notamment qu’il a promis mardi de combattre les inégalités pour refonder "la citoyenneté »
, un mot qu’il préfère à « l’intégration » un mot qui ne veut plus rien
dire .., les médias soulignent en soulignant qu’il a déclaré : … La lutte
"avec acharnement" contre les inégalités "est au cœur de cet
enjeu fondamental qu'est la citoyenneté. C'est-à-dire ce sentiment d'appartenir
à une même nation, d'avoir un destin commun, d'avoir les mêmes droits et les
mêmes devoirs" …….., ; "Cette
citoyenneté - ne parlons pas d'intégration, oublions les mots qui ne veulent
plus rien dire - nous le sentons bien ... a besoin d'être refondée, renforcée,
relégitimée", "peut-être d'autant plus" depuis la grande
manifestation d'hommage aux victimes des attentats le 11 janvier.
"Le mot d'intégration ne veut plus rien
dire, parce que ces personnes sont déjà françaises", a expliqué
mardi son entourage, embarrassé
par les réactions.. "nous devons combattre chaque jour ce sentiment
terrible qu'il y aurait des citoyens de seconde zone ou des voix qui
compteraient plus que d'autres" ou "moins que d'autres".
Là encore les explications de son entourage sont excessives a qui s’adressent-ils précisément quand ils disent "nous devons combattre chaque jour ce
sentiment terrible qu'il y aurait des citoyens de seconde zone ou des voix qui
compteraient plus que d'autres" ou "moins que d'autres" ? …
Les voilà partis pour combattre chaque jour « ce sentiment terrible » , une
sorte fantasme alarmiste qu’ils invente
de toute pièce en s’agitant comme des
moulins à paroles !
Alors que de nombreuses
manifestations violentes, parfois mortelles, se sont produites dans le monde
contre les dessins des caricaturistes de Charlie Hebdo, Manuel Valls a aussi affirmé, dans ce discours de 50 minutes,
que "Je suis Charlie", "n'est
pas le seul message de la France au monde". "Il ne faut pas réduire
la France à un seul message. La France porte la liberté d'expression partout,
mais elle défend aussi d'autres valeurs qui nous sont chères : la paix, le
respect des convictions, le dialogue entre les religions"
Manuel Valls a aussi revendiqué sa
"constance", notamment "pour être fidèle à l'esprit du 11 janvier",
et a lancé un appel à la "fierté" d'être citoyen français.
Du vent ! Il faudrait bien que le Premier Ministre prennent conscience que ça lui porte préjudice de se comporter comme une sirène d'alarme en manipulant les peurs, et aussi de s'approprier son discours en évoquant sa
"constance", notamment "pour être fidèle à l'esprit du 11 janvier",
et en lançant aussi un appel à la "fierté" d'être citoyen français.
REVUE DE PRESSE :
Paris (AFP) - Manuel Valls s'est refusé mercredi à
réemployer le mot d'"apartheid" pour évoquer l'enfermement de
certains quartiers pauvres, ce qui n'a pas empêché la polémique suite à ses
propos de la veille d'enfler, notamment à droite. "
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L'Obs
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TV5MONDE Actualités
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Le Monde
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LE PLUS. À l'occasion de ses vœux à la presse, le
Premier ministre a évoqué l'existence d'un "apartheid territorial,
social, ethnique" dans les banlieues. Comme le disent les
éditorialistes, Manuel Valls a frappé fort. Trop fort ? Pour notre
chroniqueur Thierry ...
Manuel Valls, relancé mercredi sur son emploi la
veille du mot "apartheid" pour rendre compte de l'enfermement de
certains quartiers pauvres, a rétorqué: "Peu importe les mots, ce qui
compte, c'est d'agir." Le Premier ministre était questionné lors de
sa ...
EXPLICATION. Les propos de Manuel Valls dénonçant
une situation d'apartheid et de ghettos ont provoqué une polémique. L'ancien
maire d'Évry (Essonne) tient depuis longtemps un discours alarmiste sur la
situation de certains quartiers urbains coupés ...
Raté. Dans un climat d'unité nationale, le premier
qui tire a perdu. Cette règle politique, les responsables de droite comme de
gauche la connaissent bien. Pourtant, le député UMP Laurent Wauquiez a tenté
d'ouvrir une brèche mardi après-midi à ...
Anne Hidalgo va porter plainte contre la chaîne de
télévision américaine conservatrice, Fox News. La maire de Paris lui reproche
d'avoir publié un reportage sur l'existence de "No go zones" au
cœur de la capitale, c'est-à-dire de quartiers interdits aux ...
LE SCAN POLITIQUE - Le député UMP de la Haute-Loire
fustige la notion d'«apartheid social» développée par Valls et estime que la
question des moyens à attribuer aux quartiers défavorisés n'est pas la
priorité. Publicité. L'unité nationale, de rigueur ...
PARIS (Reuters) - La droite a dénoncé mercredi les
propos de Manuel Valls, qui a estimé que certains quartiers de France étaient
victimes d'un "apartheid", les jugeant incompatibles avec
"l'unité nationale" nécessaire après les attentats djihadistes du début ..
suite :
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