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31 janvier 2015

GRECE : Alexis Tripsas veut écarter la Troïka et reste déterminé , Angela Merkel reste sur ses positions

Éditorial de lucienne magalie pons


 
Le peuple grec et sa force de gauche, Syriza, viennent d’ébranler  les pratiques de l’ l’UE libérale,  Alexis Tsipras veut en finir avec la pratique d’endettement et de ré endettement  des puissants  qui s’abat  sur les pays endettés et en récession  pour  les endetter jusqu’au cou   dans un programme d’aide  qui de tranche en tranche alourdi la dette tout en exigeant   des mesures de rigueur et d’austérité , cette pratique qui consiste sous prétexte d’apporter de l’aide à un pays  à s’attaquer à la protection sociale, aux salaires, à l’emploi, aux retraites et aux pensions,  c’est ce qui peut se comparer à un noyé en train de couler et à auquel de prétendus sauveteurs plongerait la tête sous l’eau  pour le noyer définitivement !

 Cette pratique soutenue notamment par   Angela Merkel que l’on persiste à présenter comme « la patronne de l’europe »,  et certains dirigeants de l’UE, vient de prendre un sérieux coup dans l’aile, le peuple grec a voté dimanche dernier pour  en finir avec la misère et la précarité sociale qui sous prétexte « d’aide » lui était imposée.

Alexis Tripsas est déterminé a refuser la dernière tranche d’aide de 7 milliards  d’euros que  l’UE devait lui verser fin février, il entend renégocier la dette de la Grèce avec  les créanciers directement et ne veut plus avoir affaire à leur Troïka  composés des experts de la  BCE-Union Européenne et FMI, dès mercredi son gouvernement a pris des mesures  anti-austérité  sur lesquelles les  dirigeants européeens n’ont pas eu leur mot à dire, c’est une première en Grèce depuis six ans et il n’en restera pas là.

Grand branle -bas de réunions et de concertation depuis  en UE  pour mettre au point  une attitude commune  à opposer à la Grèce d’Alexis Tsipras, 

A l’invitation de Martin Schulz  François Hollande et Angela Merkel avait prévu de se réunir  à Strasbourg le 11 janvier ,  pour un dîner informel   au cours duquel ils se proposaient d’évoquer les prochaines étapes de la « construction européenne », cette rencontre a été annulée  en raison des attentats survenus le 7 et 8 janvier à Paris, et reportée au vendredi 30 janvier ,  entretemps Syriza l’a emporté en Grèce  Alexis Tsipras   a été nommé Premier Ministre et a formé  son Gouvernement, et son Gouvernement prenait dès Mercredi des mesures anti-ausérité,  et les médias annonçait  alors que « le nouveau pouvoir grec, l'avenir de l'Europe et la relation Paris-Berlin « seraient  au menu du dîner vendredi soir entre le président français  François et la chancelière allemande Angela Merkel, en présence de Martin Schulz Président du Parlement Européen » 

A l’issue du dîner de  vendredi soir Armin Machmer  le porte-parole de Martin Schulz  a indiqué que la  rencontre entre les trois dirigeants s'est déroulée dans «une atmosphère très amicale et constructive», d’après lui    ils ont évoqué  «l'approfondissement de l'amitié franco-allemande et la coopération dans l'Union européenne», mais également «toutes les questions d'actualité», et les médias indiquaient  que Madame Merkel et Monsieur Hollande  n'avait fait aucune déclaration  à l'issue de ce dîner .

Mais dès le  lendemain de sa rencontre  informelle  avec François Hollande , Angela Merkel a annoncé dans la presse allemande   ce samedi matin qu’il n’était pas  question d'un nouvel effacement de la dette grecque, elle a fait valoir  notamment qu’il y a déjà eu un renoncement volontaire des créanciers privés,  «  ….les banques ont déjà renoncé à des milliards de créances sur la Grèce »……, « Je ne vois pas de nouvel effacement de la dette », a ajouté Mme Merkel   dans  son entretien au Hamburger Abendblatt. 

Comme on le voit Angela  la chancelière Allemande  Angela Merkel reste sur une ligne dure 

        Mais elle n’est pas la seule,  les médias rapportaient vendredi  que Martin Schulz , le président du Parlement européen, avait qualifié l'attitude du gouvernement grec d'"irresponsable",  ce qui est assez surprenant puisque le Lundi précédent il avait été le premier à se rendre en Grèce pour rendre visite à Alexis Tsipras et s’était montré confiant, du moins en apparence.

Alors que  le gouvernement grec s’est montré prêt vendredi, pour en finir avec la troïka, à renoncer à sept milliards d’euros attendus de l’UE fin février, et que le ministre grec des Finances Yanis Varoufakis a réitéré  officiellement devant le patron de la zone euro Jeroen Dijsselbloem des propos tenus par le premier ministre Alexis Tsipras et par lui-même depuis quelques jours., Jeroem  Dijsselbloem  le Président de l’Eurogroupe   « contrarié » a rappelé notamment « qu’ignorer les accords n’est pas prendre le bon chemin »

Les observateurs en relatant ces rencontres et déclarations estimaient que la position gecque ranime  les craintes d’une sortie de la Grèce de la zone euro .

 «Je pense que la probabilité d’un Grexit (une sortie de la Grèce de la zone euro) a pris quelques points de pourcentage»,  estimait  notamment Alexandre Delaigue, professeur d’économie à Saint-Cyr , pour cet économiste «Une solution où tout le monde sauve la face s’éloigne», estimait-il.

Le Premier ministre Alexis Tsipras a  assuré samedi dans un communiqué transmis par son  bureau  "ne pas chercher le conflit" avec les partenaires européens de la Grèce et  a promis de nouveau de ne prendre aucune décision "unilatérale" concernant le sujet  épineux de la dette de son pays.

"Je suis absolument persuadé que nous allons bientôt trouver un accord favorable, à la fois pour la Grèce et pour l'Europe dans son entier", écrit-il dans un communiqué  destiné à freiner l'emballement  européen qui menaçait depuis que son gouvernement issu de la gauche radicale a pris ses fonctions mercredi. 

Par ailleurs au moment où la Grèce entend faire revoir ses rapports avec ses créanciers internationaux, pour identifier  ses alliés dans son action anti-austérité, le gouvernement  grec a programmé une tournée européenne, pour identifier ses alliés  dans son action anti-austérité..

Yanis Varoufakis et Alexis Tsipras  ont  eux-mêmes annoncé cette tournée.

 Le ministre des Finances grec Yanis Varoufakis, a   avancé son voyage à Paris, où il arrive ce samedi au lieu de lundi, pour rencontrer   son homologue Michel Sapin demain  dimanche à 17 heures, à l’issue de laquelle ils feront   une déclaration communeà la presse à 18H30. 

Il était initialement prévu qu’il commence par se rendre à Londres dimanche avant Paris. Le changement de programme de dernière minute a été décidé à l’initiative du ministre grec.
Alexis Tsipras et Yanis Varoufakis se retrouveront à Rome Mardi , et mercredi le Premier Ministre Alexis Tripsas se trouvera à Paris.

Par ailleurs, toutes les conditions d’une renégociation  de la dette  se préparent  d’ores et déjà  à  Athènes ,  le ministère grec des Finances a annoncé avoir choisi la société Lazard pour conseiller la Grèce sur sa dette, dont elle souhaite effacer une grande partie.

 Interrogé vendredi  sur la radio BFM Business, Matthieu Pigasse, vice-président de Lazard en Europe, a préconisé une réduction de moitié de la dette détenue par des créanciers publics, soit une réduction d'environ 100 milliards d'euros sur les 320 environ que représente cette dette (ou quelque 175% du PIB grec). "Cette restructuration est absolument nécessaire. Elle est non seulement nécessaire mais elle est possible", a estimé Matthieu Pigasse, en jugeant que "la Grèce est devenue le laboratoire de ce que peut être l'Europe demain".

Mathieu Pigasse a rappelé que lors  d'une restructuration de la dette grecque, en 2012, seule la dette privée avait été restructurée et non celle détenue par l'UE et le FMI,  en expliquant que : "sur les 320 milliards et quelque de dette, 75% est détenue par des mains publiques. La restructuration doit porter sur cette dette publique", qui représente donc environ 200 milliards d'euros.

 "Je pense que si on abattait cette dette de 50%, on réduirait de 100 milliards ces 200 milliards, on permettrait à la Grèce de retrouver ce qu'on appelle un ratio dette sur PIB acceptable, aux alentours de 100 à 120% du PIB, contre la situation actuelle de 170%", a-t-il  poursuivi.

Nous avons essayé ci-dessus de faire ressortir les points essentiels de la position des uns et des autres, mais dans les articles figurant ci-dessous en Revue de presse vous trouverez de plus amples informations assorties de commentaires et d’analyses contradictoires.

REVUE DE PRESSE :


Le gouvernement grec entamera dès samedi à Paris une tournée européenne pour compter ses alliés dans son offensive anti-austérité, mais avec Berlin, le dialogue de sourds se poursuit. Suite »




Slate.fr

 - ‎Il y a 1 heure ‎



La victoire du parti d'Alexis Tsipras s'intègre dans un bouleversement plus large: le recul des partis jadis dominants après les mesures d'austérité imposées en 2009. De façon compréhensible, les commentaires sur la victoire historique de Syriza ont quelque ...

L'Humanité

 - ‎Il y a 36 minutes ‎



À partir de maintenant, le combat – de longue haleine ! – pour « changer l'Europe » devient un objectif concret, tangible et à effet immédiat ! À partir de maintenant, le combat – de longue haleine ! – pour « changer l'Europe » devient un objectif concret, ...

La Voix du Nord

 - ‎Il y a 3 heures ‎



Bluff, inconscience ou vraie détermination, le gouvernement grec s'est montré prêt vendredi, pour en finir avec la troïka, à renoncer à sept milliards d'euros attendus de l'UE fin février, alors que les caisses de l'Etat sont déjà fragilisées, ramenant les craintes ...


Juillet? Mars? Février? Les économistes sont lancés dans un compte à rebours au terme duquel, selon eux, la Grèce pourrait se trouver en état d'asphyxie financière, avec des échéances de remboursement dangereusement proches et des banques qui luttent …





Angela Merkel se montre inflexible sur l'effacement de la dette ...
RTS.ch

 - ‎Il y a 5 minutes ‎





Linternaute.com
 - ‎Il y a 5 minutes ‎





France.Antilles.fr Guadeloupe
 - ‎Il y a 6 minutes ‎





Yahoo Actualités
 - ‎Il y a 1 heure ‎





La Tribune.fr
 - ‎Il y a 1 heure ‎





L'Obs

 - ‎Il y a 14 minutes ‎



Athènes (AFP) - Le gouvernement grec entamera dès samedi à Paris une tournée européenne pour compter ses alliés dans son offensive anti-austérité, mais avec Berlin, le dialogue de sourds se poursuit. Le ministre des Finances Yanis Varoufakis se rendra ...

Libération

 - ‎Il y a 27 minutes ‎



Juillet? Mars? Février? Les économistes sont lancés dans un compte à rebours au terme duquel, selon eux, la Grèce pourrait se trouver en état d'asphyxie financière, avec des échéances de remboursement dangereusement proches et des banques qui ...
Grèce: Merkel et Schaüble excluent "un nouvel effacement" de la dette
La Voix du Nord
 - ‎Il y a 3 heures ‎




La chancelière allemande Angela Merkel et son ministre des Finances Wolfgang Schaüble ont exclu samedi dans des entretiens à la presse un "nouvel effacement" de la dette de la Grèce comme le souhaite le nouveau Premier ministre grec Alexis Tsipras.

La Croix

 - ‎Il y a 3 heures ‎



Son chef de gouvernement, Alexis Tsipras, chef de file du parti de gauche radicale Syriza, va entamer une tournée destinée à compter ses alliés en Europe, au moment où la Grèce entend faire revoir de fond en comble ses rapports avec ses créanciers ...

Capital.fr

 - ‎Il y a 2 heures ‎



Le président du Parlement européen, Martin Schulz, Angela Merkel et Francois Hollande à Strasbourg. Les vues du chef de l'Etat et de la chancelière allemande sur le dossier grec convergent. /Photo prise le 30 janvier 2014/REUTERS/Christian Lutz/Pool.

Les Échos (Blog)

 - ‎Il y a 3 heures ‎



PARIS, 31 janvier (Reuters) - Le nouveau ministre grec des Finances Yanis Varoufakis rencontrera son homologue français Michel Sapin dimanche en fin d'après-midi à Paris, a annoncé samedi le ministère français des Finances. "Yanis Varoufakis ...

Les Échos (Blog)

 - ‎Il y a 4 heures ‎



PARIS, 31 janvier (Reuters) - Le ministre grec des Finances Yanis Varoufakis sera à Paris samedi dans le cadre d'une visite au cours de laquelle il devrait rencontrer son homologue Michel Sapin, a-t-on appris d'une source gouvernementale française.

Mediapart

 - ‎Il y a 5 heures ‎



Les pressions n'auront pas eu raison de la détermination du peuple grec à choisir son destin et à refuser la cure d'austérité imposée à son pays. L'alternative à la politique austéritaire proposée par Syriza a été portée par un puissant élan populaire. Face aux ..
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