Le peuple grec et sa force de gauche, Syriza, viennent
d’ébranler les pratiques de l’ l’UE
libérale, Alexis Tsipras veut en finir
avec la pratique d’endettement et de ré endettement des puissants
qui s’abat sur les pays endettés
et en récession pour les endetter jusqu’au cou dans un
programme d’aide qui de tranche en
tranche alourdi la dette tout en exigeant des
mesures de rigueur et d’austérité , cette pratique qui consiste sous prétexte
d’apporter de l’aide à un pays à
s’attaquer à la protection sociale, aux salaires, à l’emploi, aux retraites et
aux pensions, c’est ce qui peut se
comparer à un noyé en train de couler et à auquel de prétendus sauveteurs
plongerait la tête sous l’eau pour le noyer définitivement !
Cette pratique
soutenue notamment par Angela Merkel que l’on persiste à présenter
comme « la patronne de l’europe », et certains dirigeants de l’UE, vient de
prendre un sérieux coup dans l’aile, le peuple grec a voté dimanche dernier
pour en finir avec la misère et la précarité sociale qui sous prétexte
« d’aide » lui était imposée.
Alexis Tripsas est déterminé a refuser la dernière
tranche d’aide de 7 milliards d’euros
que l’UE devait lui verser fin février,
il entend renégocier la dette de la Grèce avec
les créanciers directement et ne veut plus avoir affaire à leur
Troïka composés des experts de la BCE-Union Européenne et FMI, dès mercredi son
gouvernement a pris des mesures anti-austérité
sur lesquelles les dirigeants
européeens n’ont pas eu leur mot à dire, c’est une première en Grèce depuis six
ans et il n’en restera pas là.
Grand branle -bas de réunions et de concertation depuis
en UE pour mettre au point une attitude commune à opposer à la Grèce d’Alexis Tsipras,
A l’invitation de Martin Schulz François Hollande et Angela Merkel avait
prévu de se réunir à Strasbourg le 11
janvier , pour un dîner informel au
cours duquel ils se proposaient d’évoquer les prochaines étapes de la
« construction européenne », cette rencontre a été annulée en raison des attentats survenus le 7 et 8
janvier à Paris, et reportée au vendredi 30 janvier , entretemps Syriza l’a emporté en Grèce Alexis Tsipras a été nommé
Premier Ministre et a formé son
Gouvernement, et son Gouvernement prenait dès Mercredi des mesures
anti-ausérité, et les médias
annonçait alors que « le nouveau
pouvoir grec, l'avenir de l'Europe et la relation Paris-Berlin « seraient au menu du dîner vendredi soir entre le président
français François et la chancelière
allemande Angela Merkel, en présence de Martin Schulz Président du Parlement
Européen »
A l’issue du dîner de vendredi soir Armin Machmer le porte-parole de Martin Schulz a indiqué que la rencontre entre les trois dirigeants s'est
déroulée dans «une atmosphère très amicale et constructive», d’après lui ils ont évoqué «l'approfondissement de l'amitié
franco-allemande et la coopération dans l'Union européenne», mais également
«toutes les questions d'actualité», et les médias indiquaient que Madame Merkel et Monsieur Hollande n'avait fait aucune déclaration à l'issue de ce dîner .
Mais dès le lendemain de sa rencontre informelle
avec François Hollande , Angela Merkel a annoncé dans la presse
allemande ce samedi matin qu’il n’était
pas question d'un nouvel effacement de
la dette grecque, elle a fait valoir
notamment qu’il y a déjà eu un renoncement volontaire des créanciers privés, «
….les banques ont déjà renoncé à des milliards de créances sur la Grèce
»……, « Je ne vois pas de nouvel effacement de la dette », a ajouté Mme
Merkel dans son entretien au Hamburger Abendblatt.
Comme on le
voit Angela la chancelière Allemande Angela Merkel reste sur une ligne dure
Mais elle n’est pas la seule, les médias rapportaient vendredi que Martin Schulz , le président du Parlement
européen, avait qualifié l'attitude du gouvernement grec
d'"irresponsable", ce qui est
assez surprenant puisque le Lundi précédent il avait été le premier à se rendre
en Grèce pour rendre visite à Alexis Tsipras et s’était montré confiant, du
moins en apparence.
Alors
que le gouvernement grec s’est montré
prêt vendredi, pour en finir avec la troïka, à renoncer à sept milliards
d’euros attendus de l’UE fin février, et que le ministre grec des Finances
Yanis Varoufakis a réitéré officiellement
devant le patron de la zone euro Jeroen Dijsselbloem des propos tenus par le
premier ministre Alexis Tsipras et par lui-même depuis quelques jours., Jeroem Dijsselbloem
le Président de l’Eurogroupe
« contrarié » a rappelé notamment « qu’ignorer les accords n’est
pas prendre le bon chemin »
Les
observateurs en relatant ces rencontres et déclarations estimaient que la
position gecque ranime les craintes d’une sortie de la Grèce de la zone euro .
« Je pense que
la probabilité d’un Grexit (une sortie de la Grèce de la zone euro) a pris
quelques points de pourcentage », estimait
notamment Alexandre Delaigue, professeur d’économie à Saint-Cyr , pour
cet économiste « Une solution
où tout le monde sauve la face s’éloigne »,
estimait-il.
Le Premier
ministre Alexis Tsipras a assuré samedi
dans un communiqué transmis par son
bureau "ne pas chercher le
conflit" avec les partenaires européens de la Grèce et a promis de nouveau de ne prendre aucune
décision "unilatérale" concernant le sujet épineux de la dette de son pays.
"Je
suis absolument persuadé que nous allons bientôt trouver un accord favorable, à
la fois pour la Grèce et pour l'Europe dans son entier", écrit-il dans un
communiqué destiné à freiner
l'emballement européen qui menaçait
depuis que son gouvernement issu de la gauche radicale a pris ses fonctions
mercredi.
Par ailleurs
au moment où la Grèce entend faire revoir ses rapports avec ses créanciers
internationaux, pour identifier ses
alliés dans son action anti-austérité, le gouvernement grec a programmé une tournée européenne, pour
identifier ses alliés dans son action anti-austérité..
Yanis
Varoufakis et Alexis Tsipras ont eux-mêmes annoncé cette tournée.
Le ministre des Finances grec Yanis Varoufakis,
a avancé son voyage à Paris, où il arrive ce samedi
au lieu de lundi, pour rencontrer son homologue Michel Sapin demain dimanche à 17 heures, à l’issue de laquelle
ils feront une déclaration commune à la presse à 18H30.
Il était
initialement prévu qu’il commence par se rendre à Londres dimanche avant Paris.
Le changement de programme de dernière minute a été décidé à l’initiative du
ministre grec.
Alexis
Tsipras et Yanis Varoufakis se retrouveront à Rome Mardi , et mercredi le
Premier Ministre Alexis Tripsas se trouvera à Paris.
Par
ailleurs, toutes les conditions d’une renégociation de la dette se préparent d’ores et déjà
à Athènes , le ministère grec des Finances a annoncé avoir
choisi la société Lazard pour conseiller la Grèce sur sa dette, dont elle
souhaite effacer une grande partie.
Interrogé vendredi sur la radio BFM Business, Matthieu Pigasse,
vice-président de Lazard en Europe, a préconisé une réduction de moitié de la
dette détenue par des créanciers publics, soit une réduction d'environ 100
milliards d'euros sur les 320 environ que représente cette dette (ou quelque
175% du PIB grec). "Cette restructuration est absolument nécessaire. Elle
est non seulement nécessaire mais elle est possible", a estimé Matthieu Pigasse,
en jugeant que "la Grèce est devenue le laboratoire de ce que peut être
l'Europe demain".
Mathieu Pigasse a rappelé que lors d'une restructuration de la dette grecque, en
2012, seule la dette privée avait été restructurée et non celle détenue par l'UE
et le FMI, en expliquant que : "sur
les 320 milliards et quelque de dette, 75% est détenue par des mains publiques.
La restructuration doit porter sur cette dette publique", qui représente
donc environ 200 milliards d'euros.
"Je pense que si on abattait cette dette
de 50%, on réduirait de 100 milliards ces 200 milliards, on permettrait à la
Grèce de retrouver ce qu'on appelle un ratio dette sur PIB acceptable, aux
alentours de 100 à 120% du PIB, contre la situation actuelle de 170%",
a-t-il poursuivi.
Nous avons essayé ci-dessus de faire
ressortir les points essentiels de la position des uns et des autres, mais dans
les articles figurant ci-dessous en Revue de presse vous trouverez de plus
amples informations assorties de commentaires et d’analyses contradictoires.
REVUE DE PRESSE :
La Grèce part compter ses alliés en Europe mais poursuit un dialogue de sourds avec Berlin AFP - il y a 5 heures
Le
gouvernement grec entamera dès samedi à Paris une tournée européenne
pour compter ses alliés dans son offensive anti-austérité, mais avec
Berlin, le dialogue de sourds se poursuit. Suite »
Slate.fr
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y a 1 heure
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La victoire
du parti d'Alexis Tsipras s'intègre dans un bouleversement plus large: le recul
des partis jadis dominants après les mesures d'austérité imposées en 2009. De
façon compréhensible, les commentaires sur la victoire historique de Syriza ont
quelque ...
L'Humanité
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- Il
y a 36 minutes
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À partir de
maintenant, le combat – de longue haleine ! – pour « changer l'Europe » devient
un objectif concret, tangible et à effet immédiat ! À partir de maintenant, le
combat – de longue haleine ! – pour « changer l'Europe » devient un objectif
concret, ...
La Voix du
Nord
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y a 3 heures
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Bluff,
inconscience ou vraie détermination, le gouvernement grec s'est montré prêt
vendredi, pour en finir avec la troïka, à renoncer à sept milliards d'euros
attendus de l'UE fin février, alors que les caisses de l'Etat sont déjà
fragilisées, ramenant les craintes ...
La Grèce lancée dans un compte à rebours contre l'asphyxie financière AFP - il y a 3 heures
Juillet?
Mars? Février? Les économistes sont lancés dans un compte à rebours au
terme duquel, selon eux, la Grèce pourrait se trouver en état d'asphyxie
financière, avec des échéances de remboursement dangereusement proches
et des banques qui luttent …
Angela Merkel se montre inflexible sur l'effacement de la dette ...
RTS.ch
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- Il
y a 5 minutes
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Linternaute.com
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- Il
y a 5 minutes
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France.Antilles.fr
Guadeloupe
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- Il
y a 6 minutes
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Yahoo
Actualités
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y a 1 heure
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La
Tribune.fr
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y a 1 heure
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L'Obs
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- Il
y a 14 minutes
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Athènes (AFP)
- Le gouvernement grec entamera dès samedi à Paris une tournée européenne pour
compter ses alliés dans son offensive anti-austérité, mais avec Berlin, le
dialogue de sourds se poursuit. Le ministre des Finances Yanis Varoufakis se
rendra ...
Libération
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y a 27 minutes
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Juillet?
Mars? Février? Les économistes sont lancés dans un compte à rebours au terme
duquel, selon eux, la Grèce pourrait se trouver en état d'asphyxie financière,
avec des échéances de remboursement dangereusement proches et des banques
qui ...
Grèce: Merkel et Schaüble excluent
"un nouvel effacement" de la dette
La Voix du
Nord
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- Il
y a 3 heures
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La
chancelière allemande Angela Merkel et son ministre des Finances Wolfgang
Schaüble ont exclu samedi dans des entretiens à la presse un "nouvel
effacement" de la dette de la Grèce comme le souhaite le nouveau Premier
ministre grec Alexis Tsipras.
La Croix
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- Il
y a 3 heures
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Son chef de
gouvernement, Alexis Tsipras, chef de file du parti de gauche radicale Syriza,
va entamer une tournée destinée à compter ses alliés en Europe, au moment où la
Grèce entend faire revoir de fond en comble ses rapports avec ses
créanciers ...
Capital.fr
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- Il
y a 2 heures
|
Le président
du Parlement européen, Martin Schulz, Angela Merkel et Francois Hollande à
Strasbourg. Les vues du chef de l'Etat et de la chancelière allemande sur le
dossier grec convergent. /Photo prise le 30 janvier 2014/REUTERS/Christian
Lutz/Pool.
Les Échos
(Blog)
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- Il
y a 3 heures
|
PARIS, 31
janvier (Reuters) - Le nouveau ministre grec des Finances Yanis Varoufakis
rencontrera son homologue français Michel Sapin dimanche en fin d'après-midi à
Paris, a annoncé samedi le ministère français des Finances. "Yanis
Varoufakis ...
Les Échos
(Blog)
|
- Il
y a 4 heures
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PARIS, 31
janvier (Reuters) - Le ministre grec des Finances Yanis Varoufakis sera à Paris
samedi dans le cadre d'une visite au cours de laquelle il devrait rencontrer
son homologue Michel Sapin, a-t-on appris d'une source gouvernementale
française.
Mediapart
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- Il
y a 5 heures
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Les pressions
n'auront pas eu raison de la détermination du peuple grec à choisir son destin
et à refuser la cure d'austérité imposée à son pays. L'alternative à la
politique austéritaire proposée par Syriza a été portée par un puissant élan
populaire. Face aux ..
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