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24 octobre 2014

Manuel de Diéguez a reçu une lettre du Secrétaire du Bureau de l'Académie des sciences morales et politiques et lui a répondu comme seul il pouvait le faire ( voir ci dessous notre commentaire et la copie des échanges)

Éditorial de lucienne magalie pons

Chaque semaine nous publions, comme d'autres sites dont les lecteurs sont  intéressés par la philosophie, un travail de l'un des plus éminents philosophes  de notre époque, la semaine passée le dimanche 19 octobre nous avions publié son article  :

"Séance extraordinaire de l’Académie des sciences morales et politiques Intervention remarquée d’un revenant qui aurait changé de tête", de source du site de Manuel de Diéguez.

Nous avons appris  ces derniers jours que le Secrétaire du Bureau de l'Académie des Sciences Morales et politiques " Pierre Kerbrat  s'était inquiété de cette publication de Manuel de Diéguez  et  qu'il s'était permis de lui écrire une lettre aux termes de laquelle il propose à l'auteur   : 

1 - soit de retirer ce billet de la Toile,
 2- soit de le modifier et de ne pas y mentionner l'Académie des Sciences morales et politiques,
 3- soit d'indiquer de la manière la plus claire possible (en gras et en début d'article) qu'il s'agit d'une fiction qui n'engage en rien l'Académie des Sciences morales et politiques.

 

Dans sa lettre, il  demande aussi à l'auteur  de lui soumettre au préalable,  s'il choisit cette troisième solution, le texte de l'Avertissement "que vous placerez en tête de votre article" écrit-il !

Cette impertinence de la part du Secrétaire du Bureau de l'Académie des sciences morales et politiques dénonce sa petitesse de jugement, d'abord comment peut-il outrepasser  ses  simples fonctions administratives  de Secrétaire de Bureau de cette institution, en  demandant à Manuel de Dieguez soit  de retirer son billet de la toile , soit de le modifier, soit d'indiquer qu'il s'agit d'une fiction etc ., et comment  peut-il aussi  s'imaginer qu'il est habilité  à se poser comme censeur de la toile en s'introduisant dans un  site   pour ensuite "moraliser" l'auteur  en lui adressant une lettre prétentieuse comme s'il s'adressait  à une personne ordinaire qui aurait trempé sa plume  pour créer une confusion ?

Ensuite comment ce Secrétaire de Bureau peut-il s'imaginer que les lecteurs de Manuel de Diéguez peuvent faire confusion entre une fiction et la réalité ?

Bien entendu la lettre du Secrétaire de Bureau de l'Académie des Sciences morales et politiques n'est pas restée sans réponse et sur son site Manuel de Diéguez a publié la lettre du Secrétaire de Bureau de l'Académie des sciences morales et politiques,  et sa réponse que vous retrouverez plus bas.

Mais avant de prendre connaissance de cet échange nous tenons à informer nos fidèles lecteurs  que des personnalités prestigieuses  ont aussi réagi en critiquant  sévèrement la petitesse d'esprit et de jugement  dont à fait preuve à cette occasion le Secrétaire du Bureau de l'Académie des sciences morales et politiques, une institution  dont par ailleurs nous savons qu'elle a perdu progressivement de son aura depuis sa fondation.

Voici donc ci-dessous les échanges  telle que nous les avons extrait  du site de Manuel de Diéguez :

copié/collé:


                             J'ai reçu la lettre ci-dessous du Secrétaire général de l'Académie des sciences morales et politiques, M. Pierre Kerbrat.

                    Monsieur,

                    Le 17 octobre dernier, vous avez publié sur votre site internet (http://www.dieguez-philosophe.com), un article intitulé "Séance extraordinaire de l'Académie des Sciences morales et politiques - Intervention remarquée d'un revenant qui aurait changé de tête".

                    Dans cet article, vous vous mettez en scène comme étant invité à vous exprimer devant l'Académie (?), ce qui n'a jamais été, à ma connaissance, le cas.

                    Vous êtes libre - jusqu'à un certain point - d'utiliser un tel procédé littéraire, à la condition toutefois qu'il n'y ait aucune ambiguïté concernant la réalité - ce qui rendrait votre texte mensonger - et que vous ne vous arrogiez pas le droit d'engager l'Académie dans le soutien apporté à telle ou telle prise de position, quelle que celle-ci puisse être.

  Je vous demande donc

 - soit de retirer ce billet de la Toile,
 - soit de le modifier et de ne pas y mentionner l'Académie des Sciences morales et politiques,
 - soit d'indiquer de la manière la plus claire possible (en gras et en début d'article) qu'il s'agit d'une fiction qui n'engage en rien l'Académie des Sciences morales et politiques.

 Si vous choisissez la 3e solution, je vous demande de bien vouloir me soumettre au préalable le texte de l'Avertissement que vous placerez en tête de votre article.

 Chacun de ces choix doit entraîner des modifications non seulement sur votre site, mais également sur les sites qui reprennent vos billets (voir la liste en PJ des sites ayant relayé à ce jour votre texte)

En espérant une réaction adéquate de votre part pour un règlement amiable de ce problème.

 Pierre Kerbrat 

Secrétaire général Académie des Sciences morales et politiques

______________________/ 

copié/collé :

Voici ma réponse

Monsieur le Secrétaire général de l'Académie des sciences morales et politiques,

Je croyais que l'Académie des sciences morales et politiques se trouvait tellement proche de l'Académie française qu'elle aurait connaissance du règne de la fiction littéraire de Rabelais ou Villon à nos jours

Je me permets de vous signaler que le lion devenu vieux de La Fontaine ne se cache pas dans la brousse, que les moutons de Panurge pâturent dans toutes les têtes, que les Yahous de Swift sont plus réels que nature précisément de camper dans l'imaginaire et que si les âmes mortes de Gogol trottaient dans les rues de Paris, elles y perdraient toute leur réalité.

 C'est pourquoi je fais dire à un ancien Président de la République transporté dans l'imaginaire que les vrais personnages sont mythologiques et que seul un Abraham imaginaire a voulu retirer un Isaac en chair et en os d'un ciel sacrificateur.

 Je formule l'espoir qu'une Académie des sciences morales et politiques élevée par la plume dans le monde ascensionnel qu'elle devrait habiter et où je l'ai colloquée un instant, s'initie au double langage des signes et des symboles.

De toute façon le double personnage que l'Académie des sciences morales et politiques met en scène se révèle un acteur divisé entre son corps et son effigie, comme tout le monde. Cet Hamlet à la fois naturel et surnaturel est bien à l'image du réel, celui d'une République qui se demande où se cache son esprit.

 En espérant que ma réponse représente une réaction adéquate à votre missive , je vous prie de bien vouloir agréer, Monsieur le Secrétaire général de l'Académie des sciences morales et politiques, l'expression de ma considération très distinguée.

                Le 21 octobre 2014  


Manuel de Diéguez  

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