Éditorial de lucienne magalie pons
Chaque semaine nous publions, comme d'autres sites dont les lecteurs sont intéressés par la philosophie, un travail de l'un des plus éminents philosophes de notre époque, la semaine passée le dimanche 19 octobre nous avions publié son article :
"Séance extraordinaire de l’Académie des sciences
morales et politiques Intervention remarquée d’un revenant qui aurait
changé de tête", de source du site de Manuel de Diéguez.
Nous avons appris ces derniers jours que le Secrétaire du Bureau de l'Académie des Sciences Morales et politiques " Pierre Kerbrat s'était inquiété de cette publication de Manuel de Diéguez et qu'il s'était permis de lui écrire une lettre aux termes de laquelle il propose à l'auteur :
1 - soit de retirer ce billet de la Toile,
2- soit de le modifier et de ne pas y
mentionner l'Académie des Sciences morales et politiques,
3- soit d'indiquer de la manière la plus claire
possible (en gras et en début d'article) qu'il s'agit d'une fiction qui
n'engage en rien l'Académie des Sciences morales et politiques.
Dans sa lettre, il demande aussi à l'auteur de lui soumettre au préalable, s'il choisit cette troisième solution, le texte de l'Avertissement "que vous placerez en tête de
votre article" écrit-il !
Cette impertinence de la part du Secrétaire du Bureau de l'Académie des sciences morales et politiques dénonce sa petitesse de jugement, d'abord comment peut-il outrepasser ses simples fonctions administratives de Secrétaire de Bureau de cette institution, en demandant à Manuel de Dieguez soit de retirer son billet de la toile , soit de le modifier, soit d'indiquer qu'il s'agit d'une fiction etc ., et comment peut-il aussi s'imaginer qu'il est habilité à se poser comme censeur de la toile en s'introduisant dans un site pour ensuite "moraliser" l'auteur en lui adressant une lettre prétentieuse comme s'il s'adressait à une personne ordinaire qui aurait trempé sa plume pour créer une confusion ?
Ensuite comment ce Secrétaire de Bureau peut-il s'imaginer que les lecteurs de Manuel de Diéguez peuvent faire confusion entre une fiction et la réalité ?
Bien entendu la lettre du Secrétaire de Bureau de l'Académie des Sciences morales et politiques n'est pas restée sans réponse et sur son site Manuel de Diéguez a publié la lettre du Secrétaire de Bureau de l'Académie des sciences morales et politiques, et sa réponse que vous retrouverez plus bas.
Mais avant de prendre connaissance de cet échange nous tenons à informer nos fidèles lecteurs que des personnalités prestigieuses ont aussi réagi en critiquant sévèrement la petitesse d'esprit et de jugement dont à fait preuve à cette occasion le Secrétaire du Bureau de l'Académie des sciences morales et politiques, une institution dont par ailleurs nous savons qu'elle a perdu progressivement de son aura depuis sa fondation.
Voici donc ci-dessous les échanges telle que nous les avons extrait du site de Manuel de Diéguez :
copié/collé:
J'ai reçu la lettre ci-dessous du Secrétaire
général de l'Académie des sciences morales et politiques, M. Pierre Kerbrat.
Monsieur,
Le 17 octobre dernier, vous
avez publié sur votre site internet (http://www.dieguez-philosophe.com), un
article intitulé "Séance extraordinaire de l'Académie des Sciences morales
et politiques - Intervention remarquée d'un revenant qui aurait changé de
tête".
Dans cet article, vous vous
mettez en scène comme étant invité à vous exprimer devant l'Académie (?), ce qui
n'a jamais été, à ma connaissance, le cas.
Vous êtes libre - jusqu'à
un certain point - d'utiliser un tel procédé littéraire, à la condition
toutefois qu'il n'y ait aucune ambiguïté concernant la réalité - ce qui
rendrait votre texte mensonger - et que vous ne vous arrogiez pas le droit
d'engager l'Académie dans le soutien apporté à telle ou telle prise de
position, quelle que celle-ci puisse être.
Je vous demande donc
- soit de retirer ce billet de la Toile,
- soit de le modifier et de ne pas y
mentionner l'Académie des Sciences morales et politiques,
- soit d'indiquer de la manière la plus claire
possible (en gras et en début d'article) qu'il s'agit d'une fiction qui
n'engage en rien l'Académie des Sciences morales et politiques.
Si vous choisissez la 3e solution, je vous
demande de bien vouloir me soumettre au préalable le texte de l'Avertissement
que vous placerez en tête de votre article.
Chacun de ces choix doit entraîner des
modifications non seulement sur votre site, mais également sur les sites qui
reprennent vos billets (voir la liste en PJ des sites ayant relayé à ce jour
votre texte)
En espérant une
réaction adéquate de votre part pour un règlement amiable de ce problème.
Pierre Kerbrat
Secrétaire général
Académie des Sciences morales et politiques
______________________/
copié/collé :
Voici ma réponse
Monsieur le Secrétaire
général de l'Académie des sciences morales et politiques,
Je croyais que
l'Académie des sciences morales et politiques se trouvait tellement proche de
l'Académie française qu'elle aurait connaissance du règne de la fiction
littéraire de Rabelais ou Villon à nos jours
Je me permets de vous
signaler que le lion devenu vieux de La Fontaine ne se cache pas dans la
brousse, que les moutons de Panurge pâturent dans toutes les têtes, que les
Yahous de Swift sont plus réels que nature précisément de camper dans
l'imaginaire et que si les âmes mortes de Gogol trottaient dans les rues de
Paris, elles y perdraient toute leur réalité.
C'est pourquoi je fais dire à un ancien
Président de la République transporté dans l'imaginaire que les vrais
personnages sont mythologiques et que seul un Abraham imaginaire a voulu
retirer un Isaac en chair et en os d'un ciel sacrificateur.
Je formule l'espoir qu'une Académie des
sciences morales et politiques élevée par la plume dans le monde ascensionnel
qu'elle devrait habiter et où je l'ai colloquée un instant, s'initie au double
langage des signes et des symboles.
De toute façon le
double personnage que l'Académie des sciences morales et politiques met en
scène se révèle un acteur divisé entre son corps et son effigie, comme tout le
monde. Cet Hamlet à la fois naturel et surnaturel est bien à l'image du réel,
celui d'une République qui se demande où se cache son esprit.
En espérant que ma réponse représente une
réaction adéquate à votre missive , je vous prie de bien vouloir agréer,
Monsieur le Secrétaire général de l'Académie des sciences morales et
politiques, l'expression de ma considération très distinguée.
Le 21 octobre 2014
Manuel de Diéguez
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