Pour étayer les dissensions qui se creuse au sein du parti socialiste et qui donnent lieu à des polémiques sans fin depuis plus de six semaines nous revenons sur le dernier incident qui a encore illustré la double césure qui déchire le Parti socialiste, la majorité socialiste à l'Assemblée et par projection éclabousse l'exécutif.
Pour mémoire :
L'Assemblée a adopté
mardi 21 octobre en première lecture, à
une très courte majorité de 266 voix
contre 245, la partie recettes du budget de l'État pour 2015,
La Synthèse du vote s’établit
comme suit :
Nombre de votants : 567
Nombre de suffrages
exprimés : 511
Majorité absolue : 256
Pour l'adoption :
266
Contre : 245
Abstention : 56
- Groupe socialiste, républicain et
citoyen (289 membres)
Pour: 246
Abstention: 39
Non-votant: 1
M. Claude Bartolone (Président de l'Assemblée nationale).
Contre: 196
Contre: 28
Pour: 3
Contre: 1
Abstention: 14
·
Pour: 14
Contre : 1
Abstention: 2
Pour: 2
Contre: 12
Abstention: 1
Pour: 1
Contre: 7
oo0oo
Si vous souhaitez connaître les noms des députés qui dans
chaque groupes ont votés pour ou contre ou se sont abstenus, nous vous invitons
à cliquer sur les liens ci-dessous :
- Groupe socialiste, républicain et citoyen Pour: 246 Abstention: 39 Non-votant: 1
- Groupe de l'union pour un mouvement populaire Contre: 196
- Groupe de l'union des démocrates et indépendants Contre: 28
- Groupe écologiste Pour: 3 Contre: 1 Abstention: 14
- Groupe radical, républicain,démocrate et progressiste Pour: 14 Contre: 1 Abstention: 2
- Groupe de la gauche démocrate et républicaine Pour: 2 Contre: 12 Abstention: 1
- Non inscrits Pour: 1 Contre: 7
Parmi les 56 abstentions
ce qui a marqué la fragilité de la majorité socialiste de l’Assemblée Nationale,
ce sont les 56 abstentions, celles
notamment de 39 députés socialistes dits "frondeurs", dont celles des anciens ministres Aurélie Filipetti, Benoit
Hamon et Delphine Batho, à noter aussi que 14 écologistes, deux radicaux de gauche et un
élu d'outre-mer se sont aussi abstenus.
L'opposition de droite UMP et UDI a voté contre, de même le Front
de gauche.
On comprend que les séances à l’Assemblée
Nationale ont été très tendues Mardi le
jour du vote, comme les séances des jours précédents, rappelons aussi que la veille, la séance du Lundi soir 20 Octobre avait tourné t à l’orage, en effet alors que le Gouvernement venait d’être mis en
minorité lors d’un vote mineur ,le Gouvernement prenait ombrage de ce vote et demandait vers 18 h 30 par la voix du Secrétaire d’état au budget Christian EcKert «la réserve pour l'ensemble des votes pour la
suite » c’est-à-dire en fait de reporter de reporter l’ensemble des amendements qui restaient à
discuter lundi soir sur le volet recettes, », ce qui
signifiait que les amendements étaient
discutés mais pas votés jusqu'à ce que le gouvernement lève cette réserve, une foi assuré d'avoir assez de députés socialistes acquis à
sa cause dans l'hémicycle.
40 minutes plus tard
Christian Eckert annonçait que le Gouvernement levait sa réserve permettant une
reprise normale des débats.
Cette manœuvre du
Gouvernement avait provoqué de vives
protestations dans les rangs de l’opposition , l'UMP et l'UDI avaient décidé de demander
«une suspension de séance systématique à chaque amendement pour protester
contre le Parlement bâillonné., «On n'a jamais vu ça, que l'on puisse réserver
sur le vote de plus de 300 amendements. Que l'on cherche à museler le
Parlement, c'est inadmissible», a dénoncé le député UMP Jérôme Chartier.
Pour en revenir sur ce vote et sa très courte majorité il faut remarquer que les députés
socialistes frondeurs ont atteint une hausse significative du nombre des
abstentions , depuis le début de
leur mouvement de contestation de la politique économique du gouvernement il y
a six mois, c’est un niveau en progression
constante, 39 abstentions alors qu’ y avait eu 31 abstentions socialistes lors
du vote mi-septembre de la confiance au deuxième gouvernement Valls, et 33 sur le budget rectificatif de la Sécurité
sociale en juillet.
"Il a été voté,
c'est bien", a sobrement commenté( ndlr : a minima) le chef de l'État en marge d'un déplacement.
Par contre l’entourage
du Premier Ministre Manuel Valls a « somatisé »
ce conflit au sein de la majorité
socialiste en déclarant "C'est un
vote comme toujours tendu, mais c'est la majorité que l'on a dans les votes
budgétaires. Il n'y a pas de doute sur le fait que le gouvernement a une
majorité pour gouverner", a-t-on indiqué dans l'entourage du Premier
ministre Manuel Valls.
Toutefois l’inquiétude
est mal dissimulée dans les rangs socialistes de voir la majorité exploser : "C'est glissant", a admis un
responsable socialiste. …. "C'est une très faible majorité et je ne peux
pas en être satisfaite", a reconnu la rapporteur générale au budget
Valérie Rabault.
La semaine prochaine l’Assemblée Nationale examinera la partie dépenses du budget de l'État 2015,
les observateurs s’attendent à des débats tout aussi tendus que les précédents
sur les recettes, les débats sur les
recettes, achevés dans la nuit, ont connu des poussées de tension.
De nouveau termes employés dans les médias sont assez
caractéristiques pour stigmatiser la division qui s’accentue au sein de la majorité socialistes, on distingue
maintenant les députés socialistes « légitimistes » sous la houlette
de Bruno Leroux, et ceux qui sont
regroupés sous le terme « les députés frondeurs » , et puis il y a
les querelles et les polémiques hors assemblée,
certains « légitimistes socialistes » souhaiteraient et demandent même l’exclusion du Parti socialistes de
Benoit Hamon, des députés frondeurs de leur côté dénoncent
les menaces dont ils sont sujets de la part des pontes légitimistes qui les harcèleraient
dans les coulisses du PS et par téléphone constamment pour les faire taire et rentrer dans le rangs,
et dans l’opinion publique c’est
désormais vu et entendu que la guerre fratricide
est déclarée entre les socialistes et que ça va saigner !
Manuel Valls a accordé
une interviewe hier au nouvel observateur, il porte de plus en plus une double casquette, au recto celle d’un premier ministre et au verso celle d’un militant « de gauche » membre du parti
socialiste qui recherche une issue en voulant réformer le
parti socialiste à sa façon.. ,(Voir en Revue de Presse)
Hier selon une tradition établie, depuis 1974, qui veut
qu’après six mois d’exercice de la responsabilité le Premier ministre reçoive les insignes de la Grand-Croix de
l’Ordre National du Mérite., Manuel Valls a reçu cette distinction du Président de la République avec force compliments, et l’expression de son soutien dans l’action qu’il conduit à la tête
du Gouvernement, le Président de la République a notamment déclaré : … « Manuel
VALLS, vous avez veillé d’abord à respecter les engagements que j’avais pris
devant les français et c’est ce que j’attends d’un Premier ministre » (sic), avant
de se lancer dans l’énumération commentée de différentes réformes et programmes engagés ou mis en œuvre , tel que notamment le Pacte de responsabilité, complété
par un volet de solidarité, un programme
d’économie, la simplification… la réforme territoriale, la
préparation du budget , la transition énergétique , la conférence sur le
climat, la justice sociale, la retraite,
la famille , la loi sur le vieillissement
etc, tout en soulignant la grande part que Manuels Valls y a prise et en
valorisant aussi sa propre action.
Ensuite le Président de la République s’est plus longuement à valoriser Manuel Valls en ces termes « ……..vous servez la République. Vous êtes un
serviteur de la République. Vous êtes un enfant de la République qui avait
comme devoir de lui rendre ce qu’elle vous a donné. …….. », et les choix politique qu’il a fait pour préparer l’avenir , et aussi de ses choix
de valeur contre le racisme et l’antisémitisme.
Le Président de la
République a ensuite cité l’une des figures
qui sert de référence à son Premier ministre en citant Clémenceau .
Ce qui ne manque pas de nous faire sourire tant à nos yeux l’écart est grand entre Manuels Vals et « sa référence » -, Georges Clemenceau personnage politique célèbre surnommé le Tigre, dont la
mémoire a traversé le 20me
siècle et perdure à notre époque, que restera-t-il en mémoire au 22me siècle de
Manuel Valls que nous voyons à l’œuvre actuellement se débattre comme un beau diable
entre les divers courants contradictoires qui a divisé le gouvernement Valls 1 et qui déchirent actuellement la majorité socialiste sous le gouvernement Valls 2
dont le virage social libéral accentué soulève l'indignation des frondeurs ?
Cette distinction est
de l’ordre du symbolique et la réalité est tout autre..
La réalité c’est qu’hier
Manuel Valls a accordé une interviewe à l' " obs ", et qu’ il
porte de plus en plus une double
casquette, pour faire front au recto et au verso, au recto celle d’un premier
ministre idéalisé par le Président de la
République, et au verso celle d’un
militant « de gauche », qui se dit membre du parti socialiste , mais qui qui recherche une issue en voulant réformer
le parti socialiste à sa façon.. ,(Voir en Revue de Presse)
.
Et la réalité aujourd’hui c’est qu’il était reçu ce matin à 8 h 35 dans l’émission « Bourdin Direct »
par Apolline de Malherbe, ce jeudi à 8h35 sur RMC et BFMTV, six mois après sa nomination à Matignon. toujours avec sa double casquette et dans les mêmes préoccupations
qui le rongent, à savoir les critiques de Martine Aubry, les abstentions des
frondeurs qui se revendiquent socialistes a part entière et se dressent contre les socialistes
« légitimistes », les écologistes qui s’écartent en
regrettant que le gouvernement "persiste dans une
politique qui n'a pas porté ses fruits"., le Front de gauche qui ne
décolère pas et dénonce la poursuite
d'une logique d'austérité, aux dépens notamment des collectivités territoriales,
et enfin l’opposition de droite, UMP et
UDI , qui reprochent au gouvernement de ne pas faire de réformes structurelles
pour dégager des économies et de laisser filer les déficits, et sans compter la
montée du Front National !
Vous trouverez en Revue de Presse des vidéos et articles que nous avons sélectionnés qui au-delà du symbolisme idyllique dans le quel baigne la Présidence et Matignon, dépeignent le bras de fer qui est engagé au sein du Parti socialistes entre les soi-disant « légitimistes socialistes » et les soit-disant « frondeurs socialistes », et la bataille politique que le militant de gauche Manuel Valls veut conduire en créant un nouveau socialisme à sa mesure.
Vous trouverez en Revue de Presse des vidéos et articles que nous avons sélectionnés qui au-delà du symbolisme idyllique dans le quel baigne la Présidence et Matignon, dépeignent le bras de fer qui est engagé au sein du Parti socialistes entre les soi-disant « légitimistes socialistes » et les soit-disant « frondeurs socialistes », et la bataille politique que le militant de gauche Manuel Valls veut conduire en créant un nouveau socialisme à sa mesure.
Nous lui souhaitons bien
du plaisir !
L'aspect symbolique de l'institution
L'aspect symbolique de l'institution
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Retour sur le terrain de la réalité :
Publié le 22 Octobre 2014
C’est une tradition établie, depuis 1974, qui veut qu’après
six mois d’exercice de la responsabilité de Premier ministre, le chef du
Gouvernement reçoive du Président les insignes de la Grand-Croix de
l’Ordre National du Mérite-----------------------------------
Retour sur le terrain de la réalité :
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