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23 octobre 2014

La guerre est déclarée au Parti Socialiste, le Premier Ministre s'en mèle en voulant en finir avec la gauche passéiste et créer une nouvelle gauche à sa mesure !

Éditorial de lucienne magalie pons


Pour étayer les dissensions qui se creuse au sein du parti socialiste et qui donnent lieu à des polémiques sans fin depuis plus de six semaines  nous revenons sur le dernier incident  qui a encore illustré  la  double   césure qui déchire le Parti socialiste, la majorité socialiste à l'Assemblée et par projection éclabousse  l'exécutif.


Pour mémoire :


L'Assemblée a adopté mardi 21 octobre  en première lecture, à une très  courte majorité de 266 voix contre 245, la partie recettes du budget de l'État pour 2015,

La Synthèse du vote s’établit comme suit :

Nombre de votants : 567
Nombre de suffrages exprimés : 511
Majorité absolue : 256
Pour l'adoption : 266
Contre : 245
Abstention : 56

- Groupe socialiste, républicain et citoyen (289 membres)
Pour: 246
Abstention: 39
Non-votant: 1
M. Claude Bartolone (Président de l'Assemblée nationale). 
- Groupe de l'union pour un mouvement populaire (197 membres)
Contre: 196
- Groupe de l'union des démocrates et indépendants (30 membres)
Contre: 28

- Groupe écologiste (18 membres)
Pour: 3
Contre: 1
Abstention: 14
·        
- Groupe radical, républicain, démocrate et progressiste (17 membres)
Pour: 14
Contre  : 1
Abstention: 2

- Groupe de la gauche démocrate et républicaine (15 membres)
Pour: 2
Contre: 12
Abstention: 1

- Non inscrits (9 membres)
Pour: 1
 Contre: 7


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Si vous souhaitez  connaître les noms des députés qui dans chaque groupes ont votés pour ou contre ou se sont abstenus, nous vous invitons à cliquer sur les liens ci-dessous :

Parmi les 56 abstentions ce qui a marqué la fragilité de la majorité socialiste de l’Assemblée Nationale, ce sont les 56  abstentions, celles notamment    de  39 députés  socialistes  dits "frondeurs", dont celles des   anciens ministres Aurélie Filipetti, Benoit Hamon et Delphine Batho,  à noter  aussi que  14 écologistes, deux radicaux de gauche et un élu d'outre-mer se sont aussi abstenus.

L'opposition de  droite UMP et UDI a voté contre, de même le Front de gauche.
 

On comprend que les séances à l’Assemblée Nationale ont été très tendues  Mardi le jour du vote, comme les séances des jours précédents, rappelons aussi que  la veille, la séance du  Lundi  soir 20 Octobre  avait tourné t à l’orage,  en effet  alors que le Gouvernement venait d’être mis en minorité lors d’un vote mineur ,le Gouvernement prenait ombrage de ce vote  et  demandait vers 18 h 30  par la voix du Secrétaire  d’état au budget Christian EcKert  «la réserve pour l'ensemble des votes pour la suite » c’est-à-dire en fait de reporter de reporter  l’ensemble des amendements qui restaient à discuter  lundi  soir sur le volet recettes, », ce qui signifiait  que les amendements étaient discutés mais pas votés jusqu'à ce que le gouvernement lève cette réserve,  une foi assuré  d'avoir assez de députés socialistes acquis à sa cause dans l'hémicycle.

40 minutes plus tard Christian Eckert annonçait que le Gouvernement levait sa réserve permettant une reprise normale des débats.

Cette manœuvre du Gouvernement avait  provoqué de vives protestations dans les rangs de l’opposition  , l'UMP et l'UDI avaient décidé de demander «une suspension de séance systématique à chaque amendement pour protester contre le Parlement bâillonné., «On n'a jamais vu ça, que l'on puisse réserver sur le vote de plus de 300 amendements. Que l'on cherche à museler le Parlement, c'est inadmissible», a dénoncé le député UMP  Jérôme Chartier.

Pour en revenir sur  ce vote et sa très courte majorité  il faut remarquer que les  députés  socialistes frondeurs ont atteint une hausse significative du nombre des abstentions ,  depuis le début de leur mouvement de contestation de la politique économique du gouvernement il y a six mois, c’est un niveau  en progression constante, 39 abstentions alors qu’ y avait eu 31 abstentions socialistes lors du vote mi-septembre de la confiance au deuxième gouvernement Valls,  et 33 sur le budget rectificatif de la Sécurité sociale en juillet. 

"Il a été voté, c'est bien", a sobrement commenté( ndlr :  a minima)  le chef de l'État en marge d'un déplacement.

Par contre l’entourage du Premier Ministre Manuel Valls  a « somatisé »  ce conflit au sein de la majorité socialiste en déclarant  "C'est un vote comme toujours tendu, mais c'est la majorité que l'on a dans les votes budgétaires. Il n'y a pas de doute sur le fait que le gouvernement a une majorité pour gouverner", a-t-on indiqué dans l'entourage du Premier ministre Manuel Valls. 

Toutefois l’inquiétude est mal dissimulée dans les rangs socialistes de voir la majorité exploser   : "C'est glissant", a admis un responsable socialiste. …. "C'est une très faible majorité et je ne peux pas en être satisfaite", a reconnu la rapporteur générale au budget Valérie Rabault.

La semaine prochaine  l’Assemblée Nationale examinera  la partie dépenses du budget de l'État 2015, les observateurs s’attendent à des débats tout aussi tendus que les précédents sur les recettes,  les débats sur les recettes, achevés dans la nuit, ont connu des poussées de tension.

De nouveau termes  employés dans les médias sont assez caractéristiques pour stigmatiser la division qui s’accentue au sein de  la majorité socialistes, on distingue maintenant les députés socialistes « légitimistes » sous la houlette de Bruno Leroux,  et ceux qui  sont regroupés sous le terme «  les députés frondeurs » , et puis il y a les querelles et les polémiques hors assemblée,  certains « légitimistes socialistes »  souhaiteraient et demandent  même l’exclusion du Parti socialistes de Benoit Hamon,  des députés frondeurs de leur côté dénoncent les menaces dont ils sont sujets de la part des pontes légitimistes qui les harcèleraient dans les coulisses du PS et par téléphone constamment  pour les faire taire et rentrer dans le rangs,  et dans l’opinion publique c’est désormais  vu et entendu que la guerre fratricide est déclarée entre les socialistes et que ça va saigner !

Manuel Valls a accordé une interviewe hier au nouvel observateur, il porte de plus en plus  une double casquette, au recto  celle d’un premier ministre  et au verso celle d’un militant  «  de gauche » membre du parti socialiste   qui recherche une issue en voulant réformer le parti socialiste à sa façon.. ,(Voir en Revue de Presse)


Hier selon  une tradition établie, depuis 1974, qui veut qu’après six mois d’exercice de la responsabilité  le Premier ministre  reçoive les insignes de la Grand-Croix de l’Ordre National du Mérite., Manuel Valls a reçu cette distinction  du Président de la République  avec force compliments, et  l’expression de son  soutien dans l’action qu’il conduit à la tête du Gouvernement, le Président de la République  a notamment déclaré : …  « Manuel VALLS, vous avez veillé d’abord à respecter les engagements que j’avais pris devant les français et c’est ce que j’attends d’un Premier ministre » (sic), avant de se lancer dans l’énumération commentée  de différentes réformes  et programmes engagés  ou mis en œuvre , tel que  notamment le Pacte de responsabilité, complété par un volet de solidarité,  un programme d’économie, la   simplification… la réforme territoriale, la préparation du budget , la transition énergétique , la conférence sur le climat,  la justice sociale, la retraite, la famille , la loi sur le vieillissement  etc, tout en  soulignant la  grande part que Manuels Valls y a prise et en valorisant  aussi sa propre action.

Ensuite le  Président de la République  s’est plus longuement  à valoriser    Manuel Valls  en ces termes  « ……..vous servez la République. Vous êtes un serviteur de la République. Vous êtes un enfant de la République qui avait comme devoir de lui rendre ce qu’elle vous a donné. …….. », et les choix  politique qu’il a fait  pour préparer l’avenir , et aussi de ses choix de valeur contre le racisme et l’antisémitisme.

Le Président de la République a ensuite cité   l’une des figures qui sert de référence à son Premier ministre en citant Clémenceau .

Ce qui ne manque pas de nous  faire sourire tant à nos yeux l’écart est grand entre  Manuels Vals et « sa référence » -,  Georges Clemenceau  personnage politique  célèbre surnommé le Tigre, dont   la mémoire a traversé   le  20me siècle et perdure à notre époque, que restera-t-il en mémoire au 22me siècle de Manuel Valls que nous voyons à l’œuvre   actuellement se débattre comme un beau diable entre les divers courants contradictoires qui  a divisé le gouvernement Valls 1 et qui  déchirent   actuellement la majorité socialiste  sous le gouvernement  Valls 2  dont le virage social libéral  accentué soulève l'indignation des frondeurs ?

Cette distinction est de l’ordre du symbolique et la réalité est tout autre..

La réalité c’est qu’hier Manuel Valls a accordé une interviewe à l'  " obs ",  et qu’ il porte de plus en plus  une double casquette, pour faire front au recto et au verso, au recto  celle d’un premier ministre  idéalisé par le Président de la République,  et au verso celle d’un militant  «  de gauche »,  qui se dit membre du parti socialiste , mais qui qui recherche une issue en voulant réformer le parti socialiste à sa façon.. ,(Voir en Revue de Presse)
.
Et la réalité aujourd’hui  c’est qu’il était reçu ce matin à 8 h 35  dans l’émission « Bourdin Direct » par Apolline de Malherbe, ce jeudi à 8h35 sur RMC et BFMTV, six mois après sa nomination à Matignon. toujours avec sa double casquette et   dans les mêmes préoccupations qui le rongent, à savoir les critiques de Martine Aubry, les abstentions des frondeurs qui se revendiquent socialistes a part entière  et se dressent contre les socialistes « légitimistes »,   les écologistes qui s’écartent en regrettant   que le gouvernement "persiste dans une politique qui n'a pas porté ses fruits"., le Front de gauche qui ne décolère pas et dénonce  la poursuite d'une logique d'austérité, aux dépens notamment des collectivités territoriales, et  enfin l’opposition de droite, UMP et UDI , qui reprochent au gouvernement de ne pas faire de réformes structurelles pour dégager des économies et de laisser filer les déficits, et sans compter la montée du Front National ! 


Vous trouverez en Revue de Presse  des vidéos et articles que nous avons sélectionnés qui au-delà du symbolisme idyllique dans le quel baigne la Présidence et Matignon, dépeignent le  bras de fer qui est engagé au sein du Parti socialistes entre les  soi-disant « légitimistes socialistes » et les soit-disant « frondeurs socialistes »,  et la bataille politique que le militant de gauche  Manuel Valls veut conduire en créant un nouveau socialisme à sa mesure.

Nous lui souhaitons bien du plaisir !


L'aspect symbolique de l'institution 


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Publié le 22 Octobre 2014
C’est une tradition établie, depuis 1974, qui veut qu’après six mois d’exercice de la responsabilité de Premier ministre, le chef du Gouvernement reçoive du Président les insignes de la Grand-Croix de l’Ordre National du Mérite
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Retour sur le terrain de la réalité :


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    1. metronews ‎- il y a 3 heures
      PS - Dans une interview à L'Obs à paraître jeudi, Manuel Valls refuse ... Le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, estime ce jeudi ... et laisse ce débat aux militants socialistes qui auront à discuter de tout ça ...

    Plus d'actualités pour "claude bartolone critique valls qui veut changer le nom du parti socialiste"



  1. PS : Bartolone siffle la fin des conflits mais reproche une «faute» à ...

    Le Parisien - ‎Il y a 10 minutes ‎
    Et ça continue. Après le ragoût explosif qui a mijoté toute la journée de mercredi dans les cuisines du Parti socialiste, le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, y va de son zeste de piment pour agrémenter l'ensemble en s'adressant ...
     

  2. Rouvrir le débat sur le nom du PS est une faute, dit Bartolone

    fr.reuters.com › Page d'accueilToute L'InfoÀ la Une
    Il y a 2 heures - PARIS (Reuters) - Relancer le débat sur un éventuel changement de nom du Parti socialiste est une faute, a déclaré jeudi Claude Bartolone à l'adresse de Manuel Valls, qui persiste ... "Moi je ne veux pas attendre que la gauche et le Parti socialiste ... La Cour des comptes critique les errements du TGV.
  3. Changement de nom du PS: "une faute" pour Bartolone

    www.huffingtonpost.fr/.../changement-nom-ps-valls-faute-bartolone_n_...
    Il y a 3 heures - POLITIQUE - Claude Bartolone, président PS de l'Assemblée nationale, a tancé jeudi 23 octobre Manuel Valls sur l'idée de changer le nom de leur parti commun, ... et laisse ce débat aux militants socialistes qui auront à discuter de ... Quand le ministre Hamon appelait à voter ce budget qu'il critique tant
  4. Manuel Valls propose de changer le nom du PS : "une faute ...

    nouvelles.me/.../manuel-valls-propose-de-changer-le-nom-du-ps-une-fau...
    Il y a 20 heures - Valls ne se "retrouve pas dans ceux qui proposent de changer nos ... Changement de nom du PS : Bartolone pointe une "faute" de Valls lejdd (Aujourd'hui) - . ... Valls veut changer le nom du PS : "une faute" pour Claude ... Marie-Mai répond aux critiques à la suite de son passage à En mode Salvail.

    Pour Martine Aubry, François Hollande est "un incapable ...

    www.ladepeche.fr/.../1977240-d-apres-martine-aubry-francois-hollande-...
    Il y a 1 jour - C'est une déclaration très gênante qu'a révèlé Le Canard enchaîné mercredi. Martine Aubry tiendrait en privé des propos peu flatteurs sur le ...
  1. Le Nouvel Observateur ‎- il y a 9 heures
    Le Premier ministre lance un défi à la gauche : "se réinventer ou mourir". Entretien à lire dans "L'Obs", en kiosque le 23 octobre. Extraits.
  1. Francetv info‎ - il y a 20 heures





     
    1. Le Point ‎- il y a 4 heures
      L'ancien ministre et actuel député (PS) Benoît Hamon, qui s'est abstenu mardi sur les recettes du budget 2015, a affirmé mercredi que la ...

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