Le 13 juin 2014, Nicolas Dupont-Aignan, Président de Debout la République, député de l'Essonne, Maire d'Yerres, était l'invité de Wendy Bouchard
sur Europe midi pour un débat avec Patrick Klugman sur le thème : "Réforme
pénale : Vas-t-on vider nos prisons ? "
Patrick Klugman, est avocat
au barreau de Paris ancien Président de l'Union
des étudiants juifs de France UEJF, connu comme militant antiraciste, il est actuellement Maire-Adjoint de la Maire Anne Hildalgo à la Mairie de Paris.
Vous remarquerez l'inconsistance des propos idéologiques de Patrick Klugman qui soutient notamment que les délinquants apprennent le crime en prison, trafic de drogues ect .. de même qu'il y sont endoctrinés sur les questions religieuses extrémistes par les autres détenus.
Je regrette de devoir souligner que Patrick Kugman est à côté de la réalité, puisqu'il est maire-adjoint de Paris, il devrait sillonner les rues de la capitale sans escorte, en anonyme, notamment autour des écoles , et il verrait après la sortie des écoles et lycées le soir , comme je les voies tous les jours en bas de mon immeuble, situé en face d'un lycée et à proximité d'une école, des jeunes à partir de 11, 12 ans et plus, en groupes, agglutinés sur les trottoirs , se permettant non seulement de fumer du cannabis en se livrant de plus à des désordres, bagarres entre eux, dégradation des murs et abords d'immeubles, apostrophant des passants, demandant de l'argent en insistant, les menaçant même, et restant là jusqu'à très tard dans la nuit.
Je doute fort que ces gamins de 11, 12 ans et plus soient déjà aller "s'instruire en prison"pour apprendre à fumer des joints , à se bagarrer avec des coups violents et des injures grossières, la vérité c'est qu'il y a certains discours, de la part de certains politiques laxistes et irresponsables, qui les instrumentalisent et leur font croire que tout leur est permis, que tout est excusable, pardonnable, et que s'ils se font un jour "coincer", ils ne feront pas de prison.
L'émission qui était interactive s'est terminée par un sondage des auditeurs, dont 18 se sont prononcés pour les arguments de Nicolas Dupont-Aignan et 11 pour Patrick Klugman, ce dernier a prétendu que ce résultat était démagogique !Je doute fort que ces gamins de 11, 12 ans et plus soient déjà aller "s'instruire en prison"pour apprendre à fumer des joints , à se bagarrer avec des coups violents et des injures grossières, la vérité c'est qu'il y a certains discours, de la part de certains politiques laxistes et irresponsables, qui les instrumentalisent et leur font croire que tout leur est permis, que tout est excusable, pardonnable, et que s'ils se font un jour "coincer", ils ne feront pas de prison.
Les auditeurs apprécieront !
C'est une pure folie par dlrtv
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Le 11 juin 2014, Nicolas Dupont-Aignan avait déjà fait connaître son point de vue sur cette même question, dans un billet sur son blog.
Voici ci-dessous son article de source du site de NDA
- copié/collé :
" Laxisme
judiciaire au PS, toujours et encore...
Par Nicolas Dupont-Aignan le
mercredi, juin 11 2014, 08:48 - Lien permanent
"Hier a eu lieu dans l’hémicycle le
vote solennel sur le projet de réforme pénale de Mme Taubira.
En appuyant sur la touche contre de
mon boîtier de vote, je ressentais un sentiment mêlé de colère et de tristesse.
Comment un gouvernement peut-il
aujourd’hui oser faire adopter par des députés socialistes aveugles une réforme
du code pénal qui va remettre dans la rue au cours des prochains mois entre 10
000 et 20 000 délinquants ?
Le cœur de la réforme de Mme Taubira
est la soi-disant lutte contre la récidive. Il s’agit du paquet cadeau et des
beaux rubans pour « faire avaler » des dispositions scandaleuses,
supprimant de fait la case prison pour des délinquants condamnés à 5 ans et
moins.
Mme Taubira répète à longueur de
journée que le « tout carcéral » a échoué et qu’il faut donc essayer
autre chose. C’est un contresens total car justement depuis vingt ans la pente
naturelle du législateur et de l’institution judiciaire a été la généralisation
des peines alternatives à la prison. Loi Guigou supprimant la prison pour les
peines de 1 an et moins, puis loi Dati en 2009 pour les peines de 2 ans et
moins et maintenant loi Taubira pour celles de 5 ans et moins. En attendant la
prochaine loi qui étendra encore ce laps de temps à 7 ans, 10 ans, plus ?
Il suffit de connaître la réalité du
terrain, la peur qui règne dans les quartiers difficiles, le sentiment complet
d’impunité des voyous, pour comprendre aisément qu’il faut tout au contraire
reconstruire l’Etat avec une justice ferme qui protège enfin les victimes et la
société. Une justice qui fasse peur aux délinquants et rassure les honnêtes citoyens,
tout simplement.
Vous pouvez trouver ci-dessous le
texte de mon intervention lors de la discussion du projet de loi. Par ailleurs,
j’avais proposé lors de l’élection présidentielle un projet de reconstruction
de notre justice qui permettrait d’atteindre cet objectif. Hélas, ce n'est pas
pour aujourd'hui...
M. Nicolas Dupont-Aignan. Monsieur
le président, madame la garde des sceaux, monsieur le rapporteur, monsieur le
président de la commission, il est des meilleures intentions du monde qui
aboutissent à de véritables catastrophes. (Exclamations sur les bancs du groupe
SRC.) En réalité, l’échec programmé de votre réforme s’explique tout simplement
par une vision idéologique et angélique de la réalité.
Permettez à un député de la banlieue
parisienne, de surcroît maire depuis plus de vingt ans, confronté à une
délinquance de plus en plus violente, de plus en plus jeune, car de moins en
moins sanctionnée, de vous dire que votre raisonnement part d’un contresens
d’analyse total. Pour simplifier, vous nous expliquez qu’il faut généraliser
les peines alternatives à la prison au motif que le tout carcéral aurait échoué
et encouragerait la récidive. C’est bien là que tous les acteurs de terrain,
policiers, gendarmes, élus locaux, enseignants, surveillants pénitentiaires, au
contact des réalités, ne peuvent qu’écarquiller les yeux en se demandant si
nous vivons dans le même pays.
Car soyons clairs : les
Français payent très cher au quotidien l’inverse exactement de ce que vous
décrivez, c’est-à-dire du tout carcéral. Oui, nos concitoyens ont peur, peur de
prendre les transports en commun, peur de rentrer chez eux le soir dans leur
quartier, où les trafiquants font la loi, peur, à la sortie du collège ou du
lycée, de se faire racketter, peur des représailles, en un mot peur des
délinquants que vous allez choyer par votre projet.
Oui, les Français n’en peuvent plus…
Vous m’écoutez, madame la garde des sceaux ? Mme Christiane Taubira, garde
des sceaux. Des deux oreilles ! M. Nicolas Dupont-Aignan. Vous m’écoutez
des deux oreilles ? Vous devriez un peu plus écouter les Français, je
crois ! Mme Christiane Taubira, garde des sceaux. Je vous écoute, mais je
ne suis pas obligée de vous admirer ! M. Nicolas Dupont-Aignan. Je ne vous
demande pas de m’admirer mais d’écouter un parlementaire comme un autre.
Oui, les Français n’en peuvent plus
de l’impuissance de l’État régalien, de votre mépris à l’égard de la
représentation nationale, par ailleurs. Oui, l’impunité qui règne dans notre
pays est le produit de l’immense laxisme qui imprègne depuis tant d’années les
milieux judiciaires français, un laxisme conforté par des lois successives qui
ont sans cesse favorisé les alternatives à la prison, sans comprendre qu’elles
lui faisaient perdre son caractère dissuasif et protecteur. Contrairement
d’ailleurs à l’image que vous voulez donner du précédent quinquennat, il n’a
pas été celui de la fermeté ; des lois positives ont certes été votées,
mais de manière contradictoire. La loi Dati a ouvert un champ trop large aux
peines alternatives.
Loin de tirer les conséquences des
échecs passés, vous voulez démanteler ce qui avait été fait de bien, les peines
plancher, et, avec la contrainte pénale, aller encore plus loin dans la casse
de l’État régalien. L’incarcération va en effet devenir l’exception, les
conséquences en seront dramatiques, et l’impunité, puis l’insécurité,
exploseront.
Je ne peux m’empêcher de penser aux
habitants d’un quartier que je voyais ce week-end, dans ma circonscription, qui
ne comprennent pas pourquoi un trafiquant de drogue deale à domicile en portant
un bracelet électronique qui n’est pas surveillé. Des exemples comme ça, il y
en a des centaines dans notre pays, fruit du laxisme judiciaire, et ils
alimentent la colère de nos concitoyens.
En vérité, le système judiciaire
français est débordé et le sera plus encore après votre réforme, car il manque
des places de prison nécessaires et de l’accompagnement correct pendant et
après la détention : 57 000 places en France contre 96 000 au Royaume-Uni,
je ne reviendrai pas sur les statistiques, nous les avons assez entendues
aujourd’hui. Voilà, tout simplement, l’explication. Seul un système
pénitentiaire adapté et humain peut éviter la circulation dans nos rues de
délinquants dont la place est en prison. Oui, vous allez libérer entre 10 000
et 20 000 délinquants, qui circuleront dans nos rues et aggraveront la
délinquance. Les Français pourront savoir qui a été responsable de cela :
votre majorité et ce projet de loi.
Il convient de se donner les moyens
de reconstruire l’État, plutôt que d’inventer un suivi personnalisé
d’assistante sociale impossible à mettre en œuvre correctement. Nos forces de
police et de gendarmerie sont écœurées, madame la garde des sceaux, de
l’attitude du milieu judiciaire et de vos encouragements au laxisme. Les
surveillants pénitentiaires vivent un enfer quotidien et ne sont pas soutenus
par votre ministère. Nos concitoyens hésitent de plus en plus entre subir et se
faire justice eux-mêmes. La France n’a pas besoin, aujourd’hui, d’une amnistie
déguisée. Vous porterez une responsabilité immense dans la situation
d’insécurité, et les Français se rappelleront à votre souvenir.
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