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Réaction du Front National à la présentation des ordonnances de réforme du code du travail
Communiqué de presse du Front National :
Le gouvernement a présenté ses ordonnances de réforme du code du travail.
Plusieurs points méritent une condamnation ferme.
Plusieurs points méritent une condamnation ferme.
D’abord la méthode n’est pas acceptable, comme nous l’avions souligné lors du vote au pas de charge au mois de juillet de la loi d’habilitation : il n’est pas démocratique de mener une réforme aussi impactante pour les salariés et la vie des entreprises en rédigeant des ordonnances en catimini pendant les vacances des Français.
Et ce d’autant plus qu’il s’agit en réalité de répondre à la feuille de route imposée à la France par l’Union européenne et l’Allemagne. La présence du vice-chancelier allemand Sigmar Gabriel hier au Conseil des ministres à l’Elysée et qui s’est dit « assez impressionné » par le projet de réforme du code du travail, en témoigne.
Et ce d’autant plus qu’il s’agit en réalité de répondre à la feuille de route imposée à la France par l’Union européenne et l’Allemagne. La présence du vice-chancelier allemand Sigmar Gabriel hier au Conseil des ministres à l’Elysée et qui s’est dit « assez impressionné » par le projet de réforme du code du travail, en témoigne.
Par ailleurs, sur le fond, les craintes que nous évoquions lors du premier débat parlementaire s’avèrent fondées. Le texte qui est présenté s’oriente en effet clairement vers un droit du travail encore plus favorable aux grandes entreprises et pas aux TPE-PME, contrairement à ce que prétend le gouvernement, tout en précarisant encore davantage, gravement et inutilement les salariés. Ainsi, les indemnités prud’homales seront effectivement plafonnées, l’accord d’entreprise sera renforcé au détriment de l’accord de branche, le CDI de chantier sera généralisé, etc. Un point paraît particulièrement problématique : en cas de licenciement économique, l’appréciation de la santé économique des entreprises se fera uniquement sur le périmètre national, ce qui permettra aux multinationales d’organiser des plans de licenciement massifs en toute légalité simplement pour augmenter leurs profits.
On relève au passage que le gouvernement utilise les mêmes grosses ficelles que ses prédécesseurs pour faire passer sa pilule ultralibérale. Il a ainsi agrémenté ses ordonnances de quelques cadeaux aux syndicats, comme par exemple avec la création de cet improbable observatoire de la négociation collective.
En réalité, cette application servile de l’orthodoxie bruxelloise ne créera pas un emploi, et ne répondra en rien aux besoins réels des entreprises et notamment des TPE-PME. Ces dernières, qui devraient être la priorité du gouvernement, veulent qu’on allège la complexité administrative, qu’on facilite leur accès au financement, et surtout elles souhaitent des carnets de commandes remplis. Pour cela, c’est une réforme en profondeur du modèle économique qu’il faut engager, en mettant par exemple en œuvre le patriotisme économique, c’est-à-dire l’accès privilégié à la commande publique pour les entreprises françaises, aujourd’hui interdit par l’Union européenne.
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