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23 février 2016

Le projet de réforme du droit du travail de Myriam El Khomri se heurte à l'opposition des syndicats salariés et des parlementaires du Front de Gauche et du Groupe Communiste Républicain républicain et citoyen . Par ailleurs une pétition lancée contre ce projet a déjà recueilli plus de 280.000 signatures

Éditorial de lucienne magalie pons


 Le premier Ministre Manuel Vals , la ministre du travail  Myriam Khomri , et le ministre de l'Economie Emmanuel Macron , sur le terrain  à Mulhouse (Alsace)  pour défendre le projet de réforme du Droit du travail, l'accueil n'a pas été celui qu'ils espéraientt, en effet très vite le premier ministre  Manuel Valls a est interpellé par un syndicaliste. "On  a souhaité prévenir et mettre en garde le gouvernement en place que ce n'est pas en s'attaquant continuellement aux travailleurs de ce pays que la France ira mieux", a notamment expliqué  le syndicaliste.

Les médias rapportent qu'au même moment devant l'entreprise Solvay, des syndicalistes  distribuaient  un tract très offensif contre le gouvernement sur lequel  a photo des trois ministres est affichée et  où on peut lire : "Récemment radicalisés, ils auraient décidé de s'en prendre directement au droit du travail, maigre rempart devant la rapacité des patrons et de leurs actionnaires"

Cette réforme  accentuent les tensions, à   Mulhouse, la colère des militants socialistes ne retombe pas. 

Nadia El Hajjaji, secrétaire de section du PS à Mulhouse dénonce un manque de dialogue avec la base des militants et parle d'un "syndrome 49-3".
Le JT ( extrait ) :

Réforme du Code du travail : Manuel Valls, Myriam El Khomri et Emmanuel Macron en campagne
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*  suite de notre Editorial 

La ministre du Travail, Myriam El Khomri, répond aux questions posées au gouvernement à l'Assemblée nationale, le 17 février.

Tout récemment  la ministre qui  veut avancer son projet  avec la force   d’un bulldozer   n’excluait pas   de recourir à la procédure prévue par l’article 49-3 de la Constitution, faute d’adhésion suffisamment large de leur part.

Ce qui a soulevé un tollé général  dans  les syndicats de salariés et les milieux parlementaires de presque tous  bords !

Depuis le Président de la République a tranché,  il exclurait le recours à l'art. 49.3 et souhaite que les parlementaires puissent s'exprimer.

Il y a plusieurs jours que les médias nous informent  que Myriam El Khomri souhaite « convaincre les parlementaires   de voter en faveur de son projet de réforme du droit du travail. 


Ce texte intitulé  prétentieusement « projet de loi visant à instaurer de nouvelles libertés et de nouvelles protections pour les entreprises et les actifs », qui prévoit un assouplissement du code et du marché du travail, doit être présenté lors du conseil des ministres du 9 mars.

Interrogée par Les Echos, le  jeudi 18 février, sur la possibilité de déclencher la procédure du 49-3, par laquelle le gouvernement peut faire adopter un texte sans vote, Myriam El Khomri  a expliqué : « Le débat va être très nourri, car il y a un changement de philosophie important. Je le redis : nous voulons faire avancer le pays par le dialogue social, garantir davantage des droits réels et rendre les entreprises plus compétitives. »

Cette réponse est tout à fait surprenante, ainsi cette ministre menaçait les parlementaires de les écarter du débat, une sorte de chantage qui n’a ni pris, ni plut  notamment aux  députés du Front de gauche et aux  sénateurs du groupe Communiste républicain et citoyen, qui voient dans le texte « un projet d’éradication du droit du travail ».

De plus cette ministre  assurait en défendant son projet, qu’il ne s’agissait « en aucun cas d’un recul des droits des salariés ».

Dès mercredi les dispositions de son projet commençaient déjà  à  accentuer les réactions  d’une  une partie de la gauche et des syndicats de salariés.

 Dans l’ensemble  ces réactions  dénonçaient  que l’avant-projet de loi  contenait  des attaques sans précédent contre le temps de travail, les salaires, les apprentis, les indemnités de licenciement », comme on pouvait le lire dans   un communiqué commun des députés du Front de gauche et des sénateurs du groupe Communiste républicain et citoyen, qui voient dans le texte « un projet d’éradication du droit du travail ».

Soulignons que pour   la CGT notamment, « ce texte remet fondamentalement en cause les droits et protections des salariés, au profit des intérêts financiers du patronat et des actionnaires ».

C’est en effet ce que l’on peut observer quand on voit que  le projet de loi prévoit de consacrer la primauté de l’accord d’entreprise sur la branche en matière  de temps de travail, et d’assouplissement  des mesures sur le licenciement destinées (soi-disant ),  à « lever la peur d’embaucher ».

Toujours dans son entretien aux Echos, la ministre  Myriam Khomri   explique   les dispositions de son projet visent   à « améliorer la compétitivité des entreprises, développer et préserver l’emploi ».

Cet argument est tout à fait fallacieux, en effet la plupart des entreprises n’embauchent pas parce qu’elles n’ont rien dans leurs carnet de commande qui leur permettrait de le faire, et au lieu de s’acharner sur les salariés et les chômeurs en voulant réformer le droit du travail, le gouvernement ferait mieux d’étudier les moyens à mettre en œuvre pour que les entreprises puissent remplir leur carnet de commande, en effet on voit mal que même délivré de la peur d’embaucher pourquoi les entreprises embaucheraient si leur carnet de commande stagnent d’une année sur l’autre.

Pour la ministre son  texte recèle « un changement de philosophie important », ce n’est pas d’un changement de philosophie dont il s’agir en réalité, c’est d’un changement politique encore plus accentué vers le libéralisme qui va à l’encontre de ce que les salariés attendent  d’un gouvernement dit de gauche.

Quelques soient vos opinions politiques,  si vous n’approuvez  pas les dispositions  projet de réforme du droit du travail présenté par la ministre Myriam El Khomri soutenu par le premier ministre Manuels Valls, qui porte des atteintes très graves au droit du travail, aux droits   des salariés et des apprentis mineurs, nous  vous invitons à signer la pétition de Caroline de Haas qui a déjà recueilli plus de 280.000 signatures depuis son récent lancement

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Pour signer la pétition  cliquer sur le lien « Je signe la pétition »
Le projet de réforme du droit du travail présenté par Myriam El Khomri propose de revenir des années en arrière. Mobilisons-nous !
Le projet de réforme du droit du travail présenté par Myriam El Khomri propose de revenir des années en arrière. Mobilisons-nous !

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