Le premier Ministre Manuel Vals , la ministre du travail Myriam Khomri , et le ministre de l'Economie Emmanuel Macron , sur le terrain à Mulhouse (Alsace) pour défendre le projet de réforme du Droit du travail, l'accueil n'a pas été celui qu'ils espéraientt, en effet très vite le premier ministre Manuel Valls a est interpellé par un syndicaliste. "On a souhaité prévenir et mettre en garde le gouvernement en place que ce n'est pas en s'attaquant continuellement aux travailleurs de ce pays que la France ira mieux", a notamment expliqué le syndicaliste.
Les médias rapportent qu'au même moment devant l'entreprise Solvay, des syndicalistes distribuaient un tract très offensif contre le gouvernement sur lequel a photo des trois ministres est affichée et où on peut lire : "Récemment radicalisés, ils auraient décidé de s'en prendre directement au droit du travail, maigre rempart devant la rapacité des patrons et de leurs actionnaires".
Cette réforme accentuent les tensions, à Mulhouse, la colère des militants socialistes ne retombe pas.
Nadia El Hajjaji, secrétaire de section du PS à Mulhouse dénonce un manque de dialogue avec la base des militants et parle d'un "syndrome 49-3".
Le JT ( extrait ) :
Réforme du Code du travail : Manuel Valls, Myriam El Khomri et Emmanuel Macron en campagne
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* suite de notre Editorial
Tout récemment la ministre qui veut avancer son projet avec la force d’un bulldozer n’excluait pas de recourir à la procédure prévue par l’article 49-3 de la Constitution, faute d’adhésion suffisamment large de leur part.
Ce qui a soulevé un tollé général dans les syndicats de salariés et les milieux parlementaires de presque tous bords !
Il y a plusieurs jours que les
médias nous informent que Myriam El Khomri souhaite « convaincre les
parlementaires de voter en faveur de
son projet de réforme du droit du travail.
Ce texte intitulé prétentieusement « projet de loi visant à
instaurer de nouvelles libertés et de nouvelles protections pour les
entreprises et les actifs », qui prévoit un assouplissement du code et du marché
du travail, doit être présenté lors du conseil des ministres du 9 mars.
Interrogée par Les Echos, le jeudi 18 février, sur la possibilité de
déclencher la procédure du 49-3, par laquelle le gouvernement peut faire
adopter un texte sans vote, Myriam El Khomri
a expliqué : « Le débat va être très nourri, car il y a un
changement de philosophie important. Je le redis : nous voulons faire avancer
le pays par le dialogue social, garantir davantage des droits réels et rendre
les entreprises plus compétitives. »
Cette réponse est tout à fait surprenante,
ainsi cette ministre menaçait les parlementaires de les écarter du débat, une
sorte de chantage qui n’a ni pris, ni plut
notamment aux députés du Front de
gauche et aux sénateurs du groupe
Communiste républicain et citoyen, qui voient dans le texte « un projet
d’éradication du droit du travail ».
De plus cette ministre assurait en défendant son projet, qu’il ne s’agissait
« en aucun cas d’un recul des droits des salariés ».
Dès mercredi les dispositions de
son projet commençaient déjà à accentuer les réactions d’une une partie de la gauche et des syndicats de
salariés.
Dans l’ensemble ces réactions
dénonçaient que l’avant-projet de
loi contenait des attaques sans précédent contre le temps de
travail, les salaires, les apprentis, les indemnités de licenciement », comme
on pouvait le lire dans un communiqué commun des députés du Front de
gauche et des sénateurs du groupe Communiste républicain et citoyen, qui voient
dans le texte « un projet d’éradication du droit du travail ».
Soulignons que pour la CGT notamment,
« ce texte remet fondamentalement en cause les droits et protections des
salariés, au profit des intérêts financiers du patronat et des actionnaires ».
C’est en effet ce que l’on peut
observer quand on voit que le projet de
loi prévoit de consacrer la primauté de l’accord d’entreprise sur la branche en
matière de temps de travail, et d’assouplissement
des mesures sur le licenciement
destinées (soi-disant ), à « lever
la peur d’embaucher ».
Toujours dans son entretien aux
Echos, la ministre Myriam Khomri explique
les dispositions de son projet visent à «
améliorer la compétitivité des entreprises, développer et préserver l’emploi ».
Cet argument est tout à fait
fallacieux, en effet la plupart des entreprises n’embauchent pas parce qu’elles
n’ont rien dans leurs carnet de commande qui leur permettrait de le faire, et
au lieu de s’acharner sur les salariés et les chômeurs en voulant réformer le
droit du travail, le gouvernement ferait mieux d’étudier les moyens à mettre en
œuvre pour que les entreprises puissent remplir leur carnet de commande, en
effet on voit mal que même délivré de la peur d’embaucher pourquoi les
entreprises embaucheraient si leur carnet de commande stagnent d’une année sur
l’autre.
Pour la ministre son texte recèle « un changement de philosophie
important », ce n’est pas d’un changement de philosophie dont il s’agir en
réalité, c’est d’un changement politique encore plus accentué vers le
libéralisme qui va à l’encontre de ce que les salariés attendent d’un gouvernement dit de gauche.
Quelques soient vos opinions
politiques, si vous n’approuvez pas les dispositions projet de réforme du droit du travail présenté
par la ministre Myriam El Khomri soutenu par le premier ministre Manuels Valls,
qui porte
des atteintes très graves au droit du travail, aux droits des
salariés et des apprentis mineurs, nous
vous invitons à signer la pétition de Caroline de Haas qui a déjà
recueilli plus de 280.000 signatures depuis son récent lancement
oo0oo
Pour signer la pétition cliquer sur
le lien « Je signe la pétition »
Le projet de réforme
du droit du travail présenté par Myriam El Khomri propose de revenir des
années en arrière. Mobilisons-nous !
Le projet de réforme du droit du travail présenté par Myriam El Khomri
propose de revenir des années en arrière. Mobilisons-nous !
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