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30 septembre 2012

Les populations européennes manifestent contre les plans d'autérités et la rigueur

Éditorial de lucienne magalie pons




Il y a  certains  financiers , dirigeants  et responsables politiques européens , de même certains experts, qui se  montrés   toujours optimistes  pour la pérennité de l’Euro, même aux pire moments de ses exercices de yoyo boursiers,  et  depuis    Septembre 2012  ce sont les mêmes,   dans un regain de confiance,   qui  s’efforcent dans leurs écrits et déclarations à célébrer cette monnaie unique « irréversible » d’après eux,  sur laquelle ils misent pour l’avenir de l’UE..


En effet au cours du    mois de septembre, les responsables financiers et les responsables dirigeants et politiques de l’Europe sont montés au créneau pour faire des annonces et prendre des décisions qui renforcent leurs optimismes.

A  commencer le 6 septembre  par Mario Draghi, patron de la BCE, qui  a annoncé la possibilité de rachat illimité de dettes à court terme des pays englués dans la crise.

 Une annonce qui avait  été interprétée  comme un barrage à    la spéculation et effectivement  et les  marchés  avaient à ce moment là réagit, et   es taux espagnols et italiens  connaissaient un certain répit temporaire.

Passons sur le désaccord de Jens Weidmann, patron de la puissante Bundesbank qui à cette époque protestait  contre la politique "non conventionnelle" de la BCE, ,  et qui fût le seul  à voter contre le MTO au conseil des gouverneurs,  pour souligner qu’au contraire  Angela Merkel , la Chancelière Allemande , à un an des  élections allemandes où elle devra remettre en jeu son mandat, avait fait preuve d’une neutralité plutôt  positive   à l’annonce de Mario Draghi de la BCE , en attendant que la Cour Constitutionnelle  de Karlsruhe  se prononce sur la constitutionnalité  du Traité budgétaire Européen .


Certes la BCE est indépendante, (comme le déclare souvent  Mario Draghi ) , et certains médias considéraient que  la Chancelière Allemande  avait  dû aussi réaliser que la BCE endosserait la responsabilité, si le MTO s’avérait un échec

Ensuite  le 12 septembre  les magistrats de  Cour constitutionnelle de Karlsruhe
ont estimé que le Traité européen était constitutionnel, y compris le MES Mécanisme Européen de stabilité) , et la « Règle d’Or ».


Ainsi  la décision du 12 septembre de la Cour constitutionnelle de Karlsruhe ouvrait la voie en Allemagne  à la ratification du Traité Budgétaire Européen et à la mise en place du MES se précisait.

Par ailleurs,   le 12 septembre, le projet de la Commission européenne sur l’Union bancaire était salué  comme un  moyen en vue   crucial de stabiliser le système financier en Europe. L’Union bancaire dont on attend la   résolution des crises bancaire sera placée sous l’autorité et la supervision  de la BCE. Les chefs d’Etat et de gouvernement l’ont décidé, et  Mario Draghi  qui a toujours soutenu combien «  il était important qu’en matière de supervision, la BCE ait davantage de pouvoir et de vrais pouvoirs",  a ainsi été exaucé.

Reste encore à ratifier le Traité Budgétaire Européen signé le 12 Mars 2012  par 27  Etats Européens,  actuellement 13 Etats l’on déjà ratifié dont 9 de la zone euro (Allemagne, Autriche, Chypre, Espagne, Grèce, Irlande, Italie, Portugal, Slovénie) , en France, le gouvernement devrait soumettre le texte autorisant sa ratification à l'Assemblée début octobre 2012

Il entrera en vigueur le 1er janvier 2013, si d'ici cette date 12 membres de la zone euro l'ont ratifié.

Toutes ces décisions financières et politiques des hauts responsables de l’Europe et de son avenir planent bien  au-dessus d’un climat social orageux, ces derniers jours de nombreuses manifestations et grèves,  en Grèce, en Espagne, en  Italie et au  Portugal se sont multipliées pour protester contre les plans d’austérités et la rigueur que subissent leurs populations


 Dans tous ces pays de l’Europe du Sud  des centaines de milliers de personnes ont manifesté ces derniers jours  contre la politique d'austérité menée par leur gouvernement respectif. Des dizaines de personnes ont été blessées dans les deux pays lors d'affrontements avec la police.


En Italie Vendredi deux  des principaux syndicats italiens ont appelé à une grève de 24 heures ce vendredi dans la fonction publique pour protester contre les coupes budgétaires mises en œuvre par le gouvernement de Mario Monti. Des milliers de manifestants ont convergé dans le centre de Rome, où un rassemblement était programmé à proximité du Colisée. Les professeurs d'université, les fonctionnaires des administrations publiques et de la santé de même que les éboueurs devaient cesser le travail.

 A Madrid,  une nouvelle fois des milliers de manifestants  en colère se rassemblés samedi près du congrès des députés, ils protestaient  contre  la rigueur, les coupes budgétaires, les hausses d’impôts , aux réductions des dépenses publiques et à la montée du taux du chômage  et ont  réclamé le départ du gouvernement de droite en criant  "virez-les, virez-les!", en  visant les membres du gouvernement conservateur de Mariano Rajoy. Des  nouveaux et violents affrontements ont éclaté avec les forces de l'ordre, rappelons que  Mardi et mercredi soir, les manifestations près du Parlement avaient dégénéré, entre des protestataires et les policiers anti-émeutes qui avaient bouclé le quartier.

Au Portugal , plus de 100.000  personnes  se sont rassemblées samedi à Lisbonne , vers 17 heures ils envahissaient la Place du Commerce situé au centre de la capitale, pour protester   "Contre le vol des salaires et des pensions de retraite"  à l'appel des syndicats pour crier leur refus de la  sévère politique de rigueur menée par le gouvernement de centre-droit pour  tenir ses engagements internationaux.. D’après les médias  les Gendarmes et les Policiers se sont joints à ces manifestations

Et à Paris,  ce dimanche  pour  la première fois  depuis l'arrivée des socialistes au pouvoir que les forces  situées  à la gauche du PS descendront  dans la rue pour une manifestation  à l’appel de Jean Luc Mélenchon.

Jean Luc Mélenchon a  appelé à manifester à Paris « Contre l'austérité permanente" en Europe et la ratification prochaine du traité budgétaire européen par le Parlement.


L’appel de Jean- Luc Mélenchon a été entendu par près de 60 organisations qui  ont décidé de participer à la manifestation.

Ce chiffre comprend  toutes les composantes du Front de gauche, notamment le PG et le PCF, mais aussi le Nouveau parti anticapitaliste (NPA), ainsi que parmi les syndicats, l'Union syndicale Solidaires et plusieurs branches de la Fédération syndicale unitaire (FSU) ou de la CGT, dont la fédération d'Ile-de-France.

Du côté des associations, on attend des drapeaux ou banderoles aux couleurs d'Attac, Copernic, du DAL, de la Cimade, d'Act Up Paris etc...


"On sait qu'il y aura des membres d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV) qui vont manifester", a  indiqué  à une agence de presse  Eric Coquerel.,

Rappelons que  le conseil fédéral d'EELV s'est prononcé à près de 70% contre une ratification du traité le 22 septembre.

Les organisateurs de cette manifestation ont  reçu samedi le soutien, dans un communiqué commun, de plusieurs  personnalités politique  de la gauche radicale européenne, comme le Grec Alexis Tsipras, José-Luis Centella, président du Parti communiste espagnol, ou le co-président du parti allemand Die Linke, Bernd Riexinger.


 Ce cortège partira à 13H30 de la place de la Nation pour rejoindre la place d'Italie. Les organisateurs attendent "plusieurs dizaines de milliers de personnes".


ooOoo


En conclusion  les hauts responsables Européens dont les traitements les placent à l’abri du besoin et leur assurant  un standing de vie bien  au-dessus  du nécessaire,  sont satisfaits et optimistes sur l’avenir de l’Euro, ils se félicitent  entre eux de leur entente, mais on peut dire que c’est au prix des souffrances des populations qui dans leur porte-monnaie ne trouvent plus de quoi vivre décemment, dans une Europe qui au sommet regorgent de richesses.



Revue de Presse :

Libération‎ - il y a 1 heure
... à 13H30 de la place de la Nation pour rejoindre la place d'Italie. ... Près de 60 organisations ont décidé de participer à la manifestation, ...


  1. · 
20minutes.fr‎ - il y a 1 jour

·  Manifestations en Italie | euronews

fr.euronews.com/tag/manifestations-en-italie/
euronews - Manifestations en Italie | les infos internationales en video.
· 

·  Manifestations contre l'austérité en Espagne et au Portugal

Le Nouvel Observateur-il y a 12 heures
MADRID (Sipa) — Espagnols et Portugais manifestent contre l'austérité: des dizaines de milliers de personnes sont descendues samedi dans ...

· 

Lisbonne et Madrid à nouveau dans la rue contre l'austérité

Le Progrès-il y a 2 heures
Manifestations. Des milliers de personnes se sont rassemblées hier dans les capitales portugaise et espagnole.

· 

Grandes manifestations au Portugal

l'Humanité-18 sept. 2012
Des centaines de milliers de personnes ont manifesté, samedi, au Portugal, contre les politiques d'austérité du gouvernement de droite de ...

· 

Grèce, Espagne, Portugal: l'austérité grandit, la contestation aussi

JOL Press (Blog)-25 sept. 2012
À l'heure des manifestations anti-américaines et de la possible guerre ... L'Espagne, la Grèce et le Portugal font face à des réformes qui ...


DE SOURCE EURO/TOPICS – Revue Européenne -

Des centaines de milliers de personnes ont manifesté ces derniers jours en Grèce et en Espagne contre la politique d'austérité menée par leur gouvernement respectif. Des dizaines de personnes ont été blessées dans les deux pays lors d'affrontements avec la police. Les dirigeants européens paient aujourd'hui le prix de leurs erreurs, estiment les analystes, pour lesquels on a atteint le point de non-retour.

Diário Económico - Portugal
Les politiques européens font fausse route
Avant les manifestations en Espagne et en Grèce, des milliers de personnes avaient déjà protesté contre l'austérité la semaine dernière au Portugal. Pour le journal économique libéral Diário Económico, c'est une manière de sanctionner des politiques européens qui font fausse route depuis des années : "L'Europe est en train de vivre une forme de déjà-vu, la répétition de modèles et de réponses qui ont échoué. Et les ânes - c'est-à-dire nous, les méridionaux, qui ne savons pas nous comporter et méritons ainsi une leçon - continuent à tâter du bâton sans pour autant voir la carotte. On ne peut rendre Merkel responsable des erreurs commises ces dix dernières années par les gouvernements portugais, espagnol et grec. Mais on peut et on doit la tenir responsable des manquements de ces deux dernières années. … Le démantèlement de la zone euro est en cours depuis deux ans, mais on atteint désormais un 'point de non-retour' - sur les marchés mais aussi dans la rue. Une situation dangereuse de laquelle aucun 'Super Mario' ne pourra nous tirer." (27.09.2012)

La Stampa - Italie
Les sauveurs de l'euro ont oublié les citoyens
Les mesures prises contre la crise par les gouvernements européens n'ont absolument pas tenu compte de la réaction des citoyens, critique le quotidien libéral La Stampa : "Si les gouvernements croient qu'ils peuvent prendre n'importe quelle mesure sans se demander si celles-ci sont tenables politiquement et en considérant uniquement leurs avantages économiques, ils se trompent. La soutenabilité politique est un problème qui ne se pose pas seulement aux pays dits 'faibles'. C'est ce que montrent le franchissement du cap des trois millions de chômeurs en France et de la chute de la cote de popularité du président Hollande ; c'est ce que confirment les signes désormais très clairs d'un ralentissement de l'économie allemande et d'une atmosphère tout sauf idyllique au sein de la coalition à Berlin. … Le monde n'est pas composé uniquement de liste d'indices boursiers, mais aussi de listes de courses des ménages. Il est illusoire de croire que, à moyen et long terme, les premiers puissent être florissants si les seconds se portent mal." (27.09.2012)
» article intégral (lien externe, italien)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Budget, » Politique Economique, » Marchés Financiers, » Europe
Tous les textes disponibles de » Mario Deaglio
Suivre les débats » L’austérité menace la paix sociale

To Vima Online - Grèce
Mobilisation anti-austérité : Berlin fait la sourde oreille
Les Grecs peuvent protester autant qu'ils veulent, Berlin ne veut pas les écouter, constate le journal en ligne de centre-gauche To Vima : "Berlin veut l'entière hégémonie politique et économique en Europe, mais ne veut rien payer en échange. ... Berlin ne veut en aucun cas prendre des mesures politico-monétaires risquées, ne veut pas donner de l'argent, n'est pas intéressé par des mesures de relance de la croissance, ne juge pas la répression et le soulèvement social comme un réel problème, mais comme quelque chose de normal dans un processus dit 'd'adaptation' [de la Grèce à l'UE]. C'est justement avec cette recette que l'Allemagne a déjà transformé la moitié de l'Europe en poudrière. ... Presque toute la planète demande à l'Allemagne d'appliquer des mesures efficaces pour vaincre la crise, mais Berlin refuse de le faire. Pour quelle raison les Allemands devraient-ils le faire, alors qu'ils tirent profit de la crise ? ... Au moins, les Allemands veillent à ce que nous ne soyons pas tous seuls [avec nos actions de protestation]. C'est peut-être la seule lueur d'espoir, si tant est qu'il y a encore de l'espoir." (27.09.2012)

Der Tagesspiegel - Allemagne
Les Grecs n'ont plus la force de faire la grève
En Grèce, une grève générale a paralysé mercredi une grande partie de la vie publique. Selon le quotidien de centre-gauche Der Tagesspiegel, de nombreux Grecs n'ont même plus l'énergie d'aller manifester : "En dehors du centre d'Athènes, où près de 100 000 manifestants étaient rassemblés, on n'a presque rien senti de la 'grève générale'. Si de nombreux Grecs sont en colère, les autres sont résignés. Le Premier ministre Antonis Samaras ne peut cependant pas souffler. ... Ce week-end, il doit continuer les négociations difficiles avec la troïka sur les détails du programme d'austérité et les mener à une conclusion positive. Le point suivant de l'agenda sera le vote parlementaire sur les lois d'austérité : une partie de poker pour le gouvernement. Si tout se passe sans encombre, la Grèce pourra obtenir le feu vert pour le versement du crédit tant attendu de 31,5 milliards d'euros. Mais même avec ce coup de pouce, le pays en crise ne sera toujours pas tiré d'affaire. ... L'économiste Peter Bofinger a raison lorsqu'il juge que la troïka poursuit une 'fausse thérapie' dans les pays en crise. En effet, ce dont la Grèce a besoin, ce sont de programmes de relance de la croissance. Afin que l'économie en berne se redresse, et que la population puisse nourrir de nouveaux espoirs." (27.09.2012)

POLITIQUE
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