Bref résumé :
Effort Budgétaire :
Lors d'une audience solennelle de la Cour des comptes ce vendredi 7 septembre, le président François Hollande a rappelé ses engagements en matière de dépenses publiques, à savoir le respect d'un effort budgétaire important.
François Hollande a appelé à un effort budgétaire « le plus important consenti depuis 30 ans ». « Ce ne sont pas des contraintes que nous nous infligeons à nous-mêmes. Ce n'est pas pour nous soumettre aux marchés. C'est au contraire pour nous en libérer, avec la perspective de la préservation de ce que nous avons de plus cher, c'est-à-dire notre modèle social, mais surtout notre souveraineté », a-t-il notamment déclaré.
Alors que se déroulent les derniers arbitrages dans la préparation du budget 2013, François Hollande a annoncé un séminaire gouvernemental pour fixer les missions prioritaires de l'Etat. .
La France maintiendra son objectif de réduire le déficit public à 3 % du produit intérieur brut en 2013, a déclaré François Hollande. Cet effort qui sera demandé aux Français sera le plus important en « 30 ans », et la baisse des déficits est rendue « plus ardue » par la faible croissance, a aussi souligné François Hollande qui s’est s'est engagé contre une augmentation générale des impôts
Création d’un Haut Conseil des finances publiques indépendant du pouvoir politique :
Le Président a aussi promis des dépenses stabilisées et la création, dans le cadre de la règle d'or, d'un Haut conseil des finances publiques, placé sous l'autorité de la Cour des comptes ce Haut Conseil chargé de contrôler les budgets sera indépendant du pouvoir politique.
Feuille de route :
François Hollande a annoncé que le gouvernement tiendra fin septembre un séminaire sur la « modernisation de l'action publique » à l'issue duquel il élaborera une feuille de route sur les « missions prioritaires de l'Etat ». Cette feuille de route sera suivie d'une phase de concertation » jusqu'en novembre.
Mise en ordre des comptes publics :
Enfin au lendemain d'une importante décision de la BCE qui va acheter (ndlr : notamment sous certaines conditions de contrôle budgétaire et des mises en œuvre des plans d’austérité dans les pays concernés) des obligations d'Etats en vue de faire baisser leurs coûts d'emprunt, le chef de l’Etat a estimé que les décisions de l'UE et de la BCE ne « dispensent pas » les Etats de « mettre de l'ordre » dans leurs comptes publics.
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