STRASBOURG
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Après avoir quitté sa tenue de pilote de patrouille de France en cuir qu'il arborait devant le "Café des artistes " lors de son séjour de repos à Honfleur, nous retrouvons dimanche soir Emmanuel Macron sapé en Président de la République à Strasbourg, première étape de son "itinérance mémorielle" comme disent les médias, qui le conduira ensuite en une semaine dans 11 départements à travers l'Est et le Nord de la France, pour célébrer notamment sur ou à proximité des champs de bataille, la première guerre mondiale au cours de laquelle quelque huit millions de français ont combattu entre 1914 et 1918, et 1,4 millions d'entre eux sont morts.
Pour cette première étape de son périple, Emmanuel Macron a retrouvé dimanche soir à à Strasbourg Frank-Walter Steinmeierle président de la République fédérale d'Allemagne.
Après la cérémonie d’accueil Emmanuel Macon accompagné de son épouse Madame Brigitte Macron, et Frank-Walter Steinmeier ont assisté dans la Cathédrale de Strasbourg un concert d’œuvres de Debussy et Beethoven pour célébrer la réconciliation franco-allemande , un siècle après la fin de la guerre de 14-19.
Ce périple inaugurera une nouvelle pratique mémorielle voulue par Emmanuel Macron , certains médias soulignent qu'il n'y aura pas de parade militaire, et insistent sur le caractère symbolique de ces célébrations dédiées à la réconciliations et à la paix, d'autres médias remarquent qu'au-delà du symbolisme de ce parcours une forte connotation politique et sociale vient se greffer parallèlement sur ce parcours présidentiel , " à un moment où le président est au plus bas dans les sondages et que la grogne des Français monte sur la question du pouvoir d'achat".
Par ailleurs , pour étayer leurs remarques , certains médias tout en rappelant Emmanuel Macron fera étape et se recueillera sur les sites de la guerre, ....Verdun (Meuse), le Chemin des Dames (Aisne) ou la nécropole nationale de Notre-Dame-de-Lorette (Pas-de-Calais) et dans des lieux qui n'ont jamais été visité par un président français tels que celui de la bataille de Morhange (Moselle) , ou encore celui des Eparges (Meuse) où le président se recueillera mardi devant la statue de Maurice Genevoix, tout en notant que l'Elysée dit avoir engagé une "réflexion" au sujet d'une possible future "panthéonisation", ces mêmes médias soulignent que le Chef de l'Etat visitera des usines dont à Maubeuge (Nord) celle de Renault non loin de l'Aciérie d'Ascoval menacée de fermeture ... , qu'il se rendra dans un EPHAD pour " débattre de santé en milieu rural" ... et "consacrera un matinée au plan de lutte contre la pauvreté " à Lens.
D'une pierre deux coups, certains voient dans ce périple présidentiel une stratégie de communication " d'une pierre deux coups" qui recouvre aussi le politique en rapportant qu'à chaque étape, il rencontrera des élus locaux avec lesquels l'exécutif tente de renouer après des mois de tension.
Enfin il est rapporté que l'absence décriée par de nombreuses personnalités de parade et cérémonie militaire "est parfaitement assumée par l'Elysée qui préfère "mettre l'accent" sur "la paix et la réconciliation franco-allemande"
Dimanche 11 novembre le bouquet final du parcours présidentiel se terminera spectaculairement à Paris sous l'Arc de Triomphe, où il ravivera la flamme du soldat inconnu en présence d'une centaine de dirigeants étrangers.
D'ici là à n'en pas douter Emmanuel Macron sera observé par l'opposition de droite et de gauche qui se sont sentis stigmatisés ces derniers jours par les attaques d'Emmanuel Macron et dont ils n'ont pas encore digérés les propos qu'il a tenus dans différents interviews.
Pour arriver dimanche prochain à Paris sous l'Arc de Triomphe au moins dans une ambiance médiatique acceptable , il est certain que le chef de l'Etat Emmanuel Macron devra se garder de répéter pendant son parcours d'une semaine des propos macroniens que certaines personnalités autorisées ont qualifiés d'absurdes, comme l'a dit récemment l'ancien ministre Luc Ferry sur LCI le 1er novembre en ajoutant : " Les Macroniens sont en train d'anticiper une défaite cuisante.»
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