Mardi matin 6 novembre , le président de la République était l'invité d’Europe 1 pour répondre en exclusivité, aux questions de Nikos Aliagias depuis Verdun, une étape importante de son "itinérance mémorielle"
Nous avons attendu de pouvoir télécharger l'interview intégrale d'Emmanuel Macron avant d'y revenir et nous vous proposons ci-dessous de l'écouter en document oral :
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Résumé très concentré :
Nous passons sur le prologue au cours duquel le Chef de l'Etat s'est étendu sur les circonstances historiques de la première guerre mondiale et fait part de ses réflexions et sentiments sur cette événement tragique de l'histoire du monde.
Nous notons ci-dessous en les résumant les réponses du Chef de l'Etat aux questions de Nikos Aliagas qui ont par la suite depuis mardi été reprises prioritairement avec des commentaires et réactions par la classe politique par les médias notamment les élections européennes qui approchent, les faits de violence dans les écoles, le départ de Nicolas Hulot du ministère de la Transition écologique, et l’affaire Benalla.
Sur les élections Européennes et l'Europe :
Emmanuel Macron est revenu sur ses précédents propos par lesquels il avait comparé la situation actuelle de la France à celle de l'entre-deux guerres , pour les confirmer et les assumer : " Les nationalistes ne sont-ils pas là ? a-t-il dit en visant le FN : " A-t-on oublié quel est le parti qui avait gagné les dernières élections européennes en France ? Le Front national. J'espère qu'il ne gagnera pas", a-t-il souligné ... en ajoutant . "L'Europe est de plus en plus fracturée. Le nationalisme remonte. Ce nationalisme qui demande la fermeture des frontières, qui prône le rejet de l'autre. Il joue sur les peurs partout. Ils sont là" ....... "Nous avons besoin d'une Europe plus forte, qui protège. Il s'agit d'avoir conscience de ce que nous sommes et de ce que nous vivons : la paix et la prospérité dans laquelle vit l'Europe depuis 70 ans est une parenthèse dorée dans notre histoire."
En parlant de l'Europe, Emmanuel Macron a plaidé pour une défense commune. "On ne protégera pas les Européens si on ne décide pas d'avoir une vraie armée européenne. Face à la Russie qui est à nos frontières et qui a montré qu'elle pouvait être menaçante, on doit avoir une Europe qui se défend davantage seule, sans dépendre seulement des Etats-Unis et de manière plus souveraine".
ndlr : Les réponses d'Emmanuel Macron revenant sur la situation de la France actuelle comparable selon lui à celle de l'entre deux-guerres et ensuite sur le sujet des élections européennes, qu'il a étendu à l'Europe , ont été fortement critiquées depuis par des personnalités politiques françaises de droite et de gauche, nous en avons déjà parlé dans nos précédents éditos , et en ce qui concerne plus précisément ce qu'il a affirmé sur " la Russie qui .... a montré qu'elle pouvait être menaçante" , les médias rusees "RT France et Sputnik France " ont réagit.
Sur la hausse des carburants :
Emmanuel Macron souhaite "qu'on bouge un peu"' ...il s'est dit "attaché à la situation de deux catégories de personnes ", il pense "aux gens très modestes" en expliquant : ". Pour se chauffer, quand ils ne peuvent pas changer de chaudière, qu’ils n’ont pas d’autres options, il faut qu’on regarde comment améliorer le chèque énergie" .....
Pour ceux qui utilise leur voiture pour aller travailler Le Chef de l'Etat veut : "Qu’on généralise" l’aide pour ceux "qui prennent la voiture pour travailler" , pour ceux-ci il voudrait s’inspirer de ce qu’a mis en place la région Hauts-de-France, ( une aide de 20 euros mensuels pour ceux qui doivent faire plus de 30 kilomètres pour aller travailler), et il indique : "C’est une bonne philosophie, et d’ailleurs le gouvernement l’a accompagnée parce que cette aide sera défiscalisée", et convlut .... "Je souhaite qu’on généralise tout cela. Il faut qu’on soit dans un mode d’indemnités kilométriques".
ndlr : levée de boucliers des petites entreprises contre ces préconisations, critiques des personnalités politiques et des observateurs économiques , financiers et fiscaux...
Sur le départ de Nicolas Hulot :
Emmanuel Macron s'est montré sentimental ....... "J’ai d’abord eu de la tristesse à titre personnel. Nicolas Hulot est quelqu’un avec qui d’ailleurs j’ai toujours des échanges réguliers, mais avec qui j’entretenais un compagnonnage amical, intellectuel et d’engagement", a-t-il indiqué "Etre ministre, s’engager dans la vie politique, c’est un choix qui engage sa personne propre et sa famille. Et je ne suis pas sûr qu’il ait été très heureux comme ministre, il lui appartient de le dire", a-t-il ajouté.
ndlr : nous avons vu au moment de sa passation de pouvoir qu'à un certain moment Nicolas Hulot avait versé quelques larmes d'émotion .. inutile d'en rajouter ... chacun pensera ce qu'il veut du bonheur ou du malheur d'être ministre et d'en être heureux ou pas, pour ma part je pense que Nicolas Hulot a surtout été empêché d'agir et qu'il a été humilié pendant son mandat de ministre en voyant que ses décisions n'étaient prises en considération par le "sommet" , mais bien entendu Emmanuel Macron ne pouvait pas s'étendre là-dessus ...
Sur l’affaire Benalla:
Pour le président de la République il s'agit d'une "excitation collective" sur la "faute" d'un homme, mais pas "d'affaire d'État", en expliquant ... "Le 1er mai dernier, étant observateur, comme beaucoup le sont, il est intervenu, et ça, ce n'est pas acceptable" ......... "Je ne savais même pas qu'il était observateur. Son encadrement le savait, mais je ne connais pas le quotidien de l'ensemble de mes collaborateurs. Est-ce que l'Élysée a dissimulé quoi que ce soit ? Rien du tout", a encore souligné Emmanuel Macron. ......... "Pendant des jours, on a expliqué que c'était une affaire d'État. Mais quelle affaire d'État ? : Un, l'Élysée n'a rien caché. Deux, il n'est pas intervenu sur demande de l'Élysée dans une manifestation. Trois, il n'y a jamais eu de sécurité privée ou de milice privée à l'Elysée."
On notera cependant qu'Emmanuel Macron a appelé à n'être pas trop dur avec Alexandre Benalla : "Il faut avoir l'esprit de mesure et de l'indulgence, y compris à l'égard de ceux qui ont commis des fautes" ...... "Alexandre Benalla a fait des fautes. Est-ce qu'il mérite d'être traité comme le plus grand criminel en liberté ? Je ne suis pas sûr. Il faut penser que les gens ont leur vie et leur famille. La raison et le respect, ce sont des bonnes choses."
ndlr : rien à signaler nous en savons assez sur cette affaire lamentable ...... la seule chose que je dirais c'est que Monsieur Emmanuel Macron est bien indulgent avec Alexandre Benalla et semble encore le ménager. On ne peut en dire autant d'Alexandre Benalla qui encore tout récemment s'est exprimé dans des termes peu élogieux à l'encontre du Président de la République en disant " il s'est fait avoir comme un lapin de six mois" en parlant d'une certaine photo prise à Saint-Martin où l'on voit Emmanuel Macron avec deux jeunes gens dont l'un faisait un doigt d'honneur, et l'autre un geste vulgaire !
Sur les violences à l’école :
Le chef de l’Etat s’est montré ferme : "ce qu'on voit à l'école, dans les quartiers de la République, contre nos forces de l'ordre, je ne veux plus le voir. La peur va et doit changer de camp. Notre société a besoin de retrouver le sens du travail, du mérite, de l'autorité, à tous les âges, dans tous les niveaux. C'est une mobilisation de toute la Nation pour y arriver", a-t-il appuyé.
Il s'est prononcé pour la reconquête des quartiers où se déroulent des violences envers les professeurs et les policiers en appelant à un "chantier d'ampleur" et a indiqué qu'il allait annoncer, "dans les prochains jours", la réouverture d'une "présence républicaine" dans ces zones : "des commissariats, des bureaux de poste, des centres des impôts"...
ndlr : nous attendons pour voir !
ndlr : nous attendons pour voir !
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Je vous fais grâce, Chers lecteurs, d'un résumé sur la conclusion de l'interview où il a été question de Jupiter !
lucienne magalie pons@
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