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01 septembre 2014
Marine Le Pen - Discours de rentrée politique du 31 Août à Brachey ( Haute-Marne ) - note et vidéo -
Éditorial de lucienne magalie pons
Alors que Manuel Valls dans ses interventions à déclaré mercredi 27 août passé " ... et moi . j'aime l'Entreprise, j'aime l'Entreprise " devant les chefs d'entreprises lors de l'Université d'été du Medef et ensuite dimanche 31 août " .. J'aime les socialistes" devant les militants à l'Université d'été du PS à la Rochelle , notre Marine Le Pen , Présidente du Front National a déclaré " j'aime toute la France vous le savez......d'un amour égal " dans son discours de rentrée politique, et c'est à toute la France qu'elle s'est adressée devant des milliers militants et sympathisants du Front National.
Vous retrouverez ci-dessous en vidéo d'abord et en texte ensuite de l'intégralité du discours de rentrée politique de la Présidente du Front
National, dans le petit village de Brachey
(Haute-Marne).
J'ai pris le temps nécessaire de noter mot à mot et
retranscrire ensuite en texte, le discours de Marine Le Pen, sous la vidéo, en effet les médias n’en publient que de
courts extraits qu’ils interprètent dans leurs articles et leurs émissions de
la manière qui leur convient, soit pour déflorer la puissance de son
intervention, soit encore pour en tirer des extrapolations plus réductrices les unes que les autres.
Pour moi je préfère publier sur mon site l’intégralité
de son discours, je fais confiance à mes lecteurs pour qu’ils ressentent avec
leur intelligence, toute la puissance d’expression
de la Présidente du Front National, qu’elle met au service de tous les Français
patriotes pour analyser clairement, logiquement, tous les grands sujets d’actualités
politiques, la crise économique, la crise de société et la crise de régime , et pour tracer des
perspectives, fixer ses objectifs, définir son programme , ses projets, ses intentions et la
méthode de gouvernement qu’elle appliquera, si les Français l’appelle au pouvoir,
sans rien dissimuler de ses intentions.
o
Présentation par un militant
FN : « Marine est là, comme elle l’avaitdit qu’elle reviendrait,elle est revenue, alors voilà je vous
demanderais de l’accueillir …. !
Entrée de Marine le Pen sous un
tonnerre d’applaudissements et d’acclamations
Discours de Marine Le Pen :
Mes chers amis,
Je vous remercie de m’accueillir
une nouvelle fois à Brachay, vous le savez je suis venue pour la première fois
vous rencontrer pendant la campagne présidentielle de 2012, et j’avais peu de
temps après fait la promesse de revenir ici chaque année, je l’ai fait l’an
dernier, et je reviens ici avec un immense plaisir cette année, j’aime toute la
France, vous le savez, je la visite toute l’année souvent en campagne
électorale, pour encourager nos soutiens , et aussi parfois pour mes loisirs,
bien trop peu tant la vie publique accaparent ceux qui ont fait ce choix de
vie.
J’aime toute la France, je ne rejette rien en elle, elle m’est
partout agréable, et si partout on voit
des souffrances, si on peut se désespérer
de la voir mal en point, on la trouve de toute part belle et
chaleureuse.
J’aime toute la France d’un amour égal, je crois, et j’ai une
affection particulière pour ce petit coin de France, ce petit coin de France où
nous nous retrouvons désormais chaque année, ce petit village de Brachay où
l’on sent, peut-être encore et plus qu’ailleurs , l’âme de la France dans ce
qu’elle a de plus noble et de plus humble à la fois, car Brachay est pour moi
le symbole de cette belle France oubliée
par nos dirigeants, méprisée par nos élites, sans cesse meurtrie par des
politiques qui jamais ne pensent à elle, cette France belle puisqu’elle se bat
toujours, qu’elle ne renonce jaais, et qu’elle garde toujours intacte noble
courage de la résistance face à toutes les abdications, celle qui voudrait
confier à d’autres le peuple français,
le pouvoir de décider pour la France, la transformant ainsi en un pays exploité, peu à peu ruiné, vidé de
sa substance, plus pour satisfaire des
intérêts qui ne sont pas les nôtres, ces abdications qui voudraient faire de notre pays , autrefois à un de communautés
qui ne se parlent plus, s’affrontent même, et oublie la nécessaire solidarité
qui fait la seule unité que je reconnaisse, celle de la France tout entière.
La France, mes chers amis, est en
crises, c’est d’abord bien entendu une crise économique, cette crise économique
la France continue de s’y enfoncer, quand le monde entier retrouve la
croissance et l’emploi, cette crise économique elle n’en
finit plus de s’abattre sur notre pays depuis que nos dirigeants s’acharnent à
confirmer des orientations imbéciles, la période récente, je parle de ces
dernières décennies, a vu nos
gouvernements successifs de droite comme de gauche préférer et sauver la monnaie unique,
maintenir l’asservissement de notre économie à l’économie allemande, l’enfermer
dans une austérité aveugle, plutôt que de sauver l’économie française,
maintenir notre prospérité et libérer l’énergie des français.
Mais la crise en réalité vous la
connaissez depuis bien plus longtemps, vous la connaissez en fait depuis des
dizaines années qu’on subi sans cesse
l’augmentation du chômage, la baisse du pouvoir d’achat, l’effrondrement de nos
exportations , et la disparition de notre industrie comme de notre agriculture,
car en dehors de nos rares périodes d’accalmie, la France connait une sous
croissance désormais structurelle, ininterrompue, depuis en réalité que le
projet européen a commencé d’étendre son emprise, la France se vide de sa
substance, perd des parts de marchés, et cela se ressent dans la vie
quotidienne.
Qui pourrait qu’un ouvrier vit
mieux que ses parents ?, qui
pourrait dire que nos jeunes, pourtant souvent plus qualifiés, qu’hier, peuvent
espérer de meilleurs conditions de vie que ceux qui les ont mis au monde ?
, qui peut dire agriculteurs ont la juste rétribution de travail , en même
temps si dur, si noble et si nécessaire , qu’ils fournissent ?, qui pourrait dire que les bas salaires, aujourd’hui, versés à nos travailleurs dans les bureaux ou
dans nos usines leur permettent de vivre décemment ?,qui pourrait dire que
les pensions que touchent aujourd’hui la plupartde nos anciens, leur assure le
minimum de confort er de sécurité pour lesquels ils ont pourtant cotisés
toute leur vie ?
Je pense à ces travailleurs smicard,
qui se lèvent tôt tous les jours , je pense à ces petits retraités dans la
difficulté, je pense à ces familles qui jour après jour voient poindre un
déclassement, devenu hélas inéluctable .
C’est pour eux que je me
bats !
Depuis plus de 30 ans désormais ,
les choix faits d’enserrer la France dans le corset européen, dans cette vassalité
sans cesse confirmée à Bruxelles et à
Berlin, nous font en réalité creuser le fossé de notre crépuscule, 1983 est le
fameux tournant de la rigueur pour en créer le franc en marc, 1986 est l’acte unique, 1992 est le
tournant de Maëstricht, le choix ensuite de ne pas quitter le système monétaire
européen, le début des années 2000 l’arrivée de l’euro, la crise
financière des dernières années et la volonté de maintenir , coûte que coûte,
le système tel qu’il est, toutes étapes toutes ces étapes jalonnent le parcours dévastateur de nos dirigeants,
qui les uns après les autres , n’ont jamais eu le courage de revenir sur décisions
erronées, inefficaces et dévastatrice , celles pourtant dont tout notre mal
vient.
Des experts payés par les banques
servilement relayés par les éditorialistes de tout poil qui mangent à la même
gamelle, nous expliquent sur toutes les ondes , qu’ils n’y aurait pas d’autre
politique possible , que cette politique imposée par l’UE, pas d’alternative,
c’est ce qu’on nous dit depuis des années, et avec encore plus de fermeté encore aujourd’hui.
Mais qui peut accepter ce
discours ?, ce discours, je pèse mes mots, est proprement inacceptable
dans une démocratie, car l’essence même de la politique, c’est justement de
faire émerger et de porter des alternatives,
c’est le cœur même de la politique que de faire éclore des propositions,
des idées, qui nous mettrons dans le point commun du débat du débat public, et
accessoirement quant une erreur a été commise de la réparer en changeant de
direction.
Quel triste renoncement que
d’accepter sans broncher la parole de ces prétendus experts, technocrates et autres
employés zélés du système, cette parole est non seulement fausse, mais elle est
aussi parfaitement contraire à la politique dans ce qu’elle a de plus noble, à
la politique telle que je la conçois , telle que tous les démocrates devraient
la concevoir.
Alors à la crise économique en réalité-, cette crise
économique qui dure depuis des décennies-, ne fait que se renforce, à la crise
économique donc s’ajoute une crise de société de plus en plus profonde, notre
pays du fait d’une immigration de masse, jamais elle aussi interrompue de
plusieurs décennies, quand bien même que
nous mettions au pouvoir des dirigeants qui nous paraissaient déterminés à
changer la donne.
Du fait d’une immigration donc de masse, notre identité nationale se
dissout, elle se dissout sous les coups de boutoirs d’un communautarisme
renforcé, de revendications religieuses qui mettent à mal a laïcité, et plus
largement notre pacte républicain , l’immigration de masse est la cause de
nombre de maux qui minent aujourd’hui la société française et qui
progressivement la divise, la fragmente, mettent à mal sa solidarité, son unité, la dispense d’un
état de droit, dans certains quartiers,
l’augmentation de la criminalité et de la délinquance, le creusement de nos
déficits sociaux, le recul de notre sécurité et y compris sa misère, cette
crisede société elle est aujourd’hui profonde, elle fait peser un danger vital,
sur la cohésion de notre nation, sur sa survie même en tant que République une
et indivisible.
En cette rentrée 2014, alors qu’aucun des problèmes que
j’évoque n’est en passe d’être réglé, vient s’ajouter une terrible crise
politique, une crise de régime même., le gouvernement n’est plus seulement
critiqué par l’opposition, ce qui somme toute est assez banal, il est de
l’intérieur , de l’intérieur même de la majorité , et il l’est désormais en son
sein même, le pouvoir est nul, leroi François Hollande est nul, mais le prince
aussi Manuel Valls est nul, contraint de mettre en place un nouveau
gouvernement, alors que le précédent n’a même pas passé l’été, et le nouveau ne
survivra pas à l’automne ou à l’hiver, je vous le dis, ça ne tiendra pas, Valls
n’est qu’une illusion de ce changement, car il s’écrasera sur le mur de la
réalité.
D’ailleurs personne ne croit à ce
nouveau gouvernement, mais chacun comprend mieux désormais, grâce à sa
composition la réalité du la politique menée.
En nommant Monsieur MACRON, ce
banquier d’affaires, ancien porte parole de la commission Attali, que j’avais
surnommé Attila, puisque là où il passe la prospérité trépasse, et sur ordre de
Madame Merkel la chancelière Allemande, François Hollande a définitivement
confirmé l’ancrage de sa politique dans l’utra libéralisme le plus brutal, le
plus stupide, le plus injuste.
Cette nomination elle symbolise
bien la volonté de sacrifier les classes moyennes, les classes populaires, nos
travailleurs pauvres et nos petits retraités sur l’autel de l’Europe, des
désidératas de l’Allemagne, sur l’autel de l’austérité et d’une amitié jamais
démentie avec la grande finance.
Ne vous laissez pas enfumés,
quand Monsieur Macron parle de revenir au 39 heures, il faut que vous ayez à
l’esprit que ce sera 39 payées 35 !
Ce Gouvernement c’est finalement l’incarnation suprême de
l’UMPS, cette alliance entre ces 2 partis qui se partagent le pouvoir pour
favoriser toujours les mêmes , ceux qui n’ont besoin de rien, et pour saigner
ceux qui contribuent véritablement à la production nationale.
L’UMP est d’ailleurs bien en
peine de critiquer ce nouveau gouvernement, puisqu’elle n’avait pas pu trouver
dans ses rangs, plus libéral et plus anti social que ce fameux Monsieur Macron.
Que doit penser l’UMP quand c’est le premier Ministre Manuels Valls qui reçoit
une standing ovation devant les grands patrons du Medef, tout rose de
bonheur ?, en pensant aux mannes que gouvernement s’apprête encore à leur
distribuer ,, ? , discours d’ailleurs salué par Alain Juppé en personne, et dont Monsieur Karoutchi
a dit même qu’il n’aurait pas dépareillé dans un meeting de l’UMP.
Je relève au passage qu’on
sacrifie l’école de la République toute entière, c’est à dire nos enfants, pour
promouvoir une ministre, Madame Vallaud-Belkacem, qui n’a aucune compétence
en matière d’éducation, et dont personne
ne peut citer le moindre début de bilan de ses mandats précédents, à part avoir
lancé des polémiques dont la nation sûre de ses valeurs se passeraient
volontiers.
Il
y a peu encore les majorités chutaient à l’occasion des élections, aujourd’hui
voilà qu’elles chutent, comme c’est le cas avant la V° République , au cour
même des mandats, la V° République avait donné à notre pays des institutions
plus fortes et plus stables que la précédente, mais voici qu’en dépit de ces
institutions, en dépit aussi d’un mode de scrutin qui pourtant assure de très
larges majorité à ceux qui prennent le pour.
en dépit de cela l’instabilité
ministérielle revient comme au temps de la IV° République.
Ce sont les institutions même qui sont dévoyées dans
cette crise politique, quand certains parlent, permettez-moi, d’aller vers la
VI° République, je leur dis revenons
déjà la V°, revenons déjà au simple respect de nos institutions.
Admettons-le, bien
souvent ce ne sont pas tant les institutions qu’il faut changer, même si elles sont toujours
perfectibles, mais les hommes qui pris leurs têtes.
De toute évidence, la déliquescence de la vie
politique que nous pointons depuis plusieurs années accélère et d’une manière
brutale.
D’où vient cette incroyable accélération de
l’histoire, d’où vient qu’éclate aujourd’hui cette crise de régime ?, d’une
sorte d’amplification magistrale de la déliquescence politique qui
s’amplifie depuis des années ?
Elle vient sans doute de ce que le mécontentement
populaire n’a jamais été aussi grand
qu’aujourd’hui, de ce que jamais plus qu’aujourd’hui les français n’ont fait
savoir qu’ils étaient prêts à renverser le système, pour qu’enfin on pense à
leur intérêt.
Mais il ne s’agit pas ici d’une grogne
des français, ce mot vulgaire et …. ,
que d’aucuns emploient pour dévaloriser
la légitime colère du peuple, il ne s’agit pas d’une saute d’humeur, ou d’une
insatisfaction passagère de l’opposition indexée sur la courbe vertigineuse du
chômage, ou celle non moins vertigineuse de l’insécurité, ou de l’immigration,
il s’agit d’un mécontentement à la fois profond et éclairé, de plus en plus
clairvoyant et lucide, sur la
situation à laquelle les Gouvernements
successifs ont mis le pays.
Le temps est en effet venu, me semble-t-il, où les
français commencent véritablement à comprendre que la crise économique, tout
comme la crise de société que notre pays traverse, viennent de ce nous avons
remis progressivement notre souveraineté, notre liberté, à d’autres.
Les élections européennes qui ont fait de nous le
premier parti de France, mais d’autres indicateurs aussi, des opinions que l’on
entend, plus ou moins organisés, qui se
mettent un peu partout en France en place, tout montre que le peuple français
commence à comprendre que la perte de notre souveraineté, vient augmenter
nombres de maux qui accablent notre pays.
Si le pays se désagrège, s’il s’appauvrit et se
désunit , c’est que nos dirigeants ivres d’eux-mêmes ont cru pouvoir se passer
de la sagesse du peuple, alors c’est l’Etat
lui-même qui vacille et va de plus en plus vite vers sa propre
disparition, c’est bien cela que les Français comprennent mieux
aujourd’hui .
L’interdiction du patriotisme économique et du
protectionnisme intelligent, l’obligation de garder une monnaie inadaptée à
nôtre économie, l’ouverture tous azimuts au vent d’une mondialisation débridée
et sauvage, voulus et imposés, par les traités européens votés hier, certes cadenassés par le joug allemand, aujourd’hui entérinés
par la pleutrerie de nos dirigeants UMPS, sont les causes de la déchéance
économiques du pays.
L’absence de frontières, Schengen, et la circulation
des clandestins, des migrants, les portes grandes ouvertes aux délinquants et
aux criminels, le communautarisme
encouragé, arrogant, triomphant, le mépris de nos valeurs fondatrices,
expliquent en grande partie, la grave crise de société dont je parlais.
Cette prise de conscience progressive elle
atteint même au plus niveau de l’Etat, eh bien écoutez, j’en
veux pour preuve l’ancien ministre Arnaud Montebourg , qui nous expliquait
clairement il y a quelques jours, que la France doit sa ruine aux politiques actuelles , imposées par
Bruxelles et Berlin , et suivie aveuglément, bêtement , par un Pouvoir aux
ordres, on regrette que lui-même soit resté aux ordres pendant de très nombreux
mois.
Désormais au plus haut niveau de l’Etat on commence
à comprendre que le Pouvoir n’est plus à Paris, cette crise de régime c’est la
conséquence logique du dessaisissement de notre souveraineté, qu’on commence à
ressentir, même si on ne l’admet pas toujours sous les lambris des ministères,
et de nos assemblées.
Mais ne comptez pas sur ceux qui s’accrochent
aujourd’hui au Pouvoir, ne comptez pas sur Manuel Valls et François Hollande,
ne comptez pas non plus sur la prétendue opposition de l’UMP qui
« cacophone » piteusement, ce parti qui n’a rien à proposer qu’une aggravation de l’austérité, et déjà mise en œuvre par le gouvernement
socialiste, ce parti qui refuse de
donner la parole aux Français par une dissolution de l’Assemblée Nationale.
Ne comptez pas sur ces éternels arnaqueurs de la vie
politique, au premier rang desquels Nicolas Sarkozy inféodé qu’il est aux
puissances d’argent, lesté qu’il est par le bilan désastreux de son quinquennat,
et discrédité par ses promesses jamais tenues, ne comptez jamais sur eux pour
changer les choses, puiser dans le panier de crabes de l’UMP ne changera rien,
car pour que les choses changent il faudrait que ces mêmes hommes se renient,
que tous se renient, il faudrait que tous reconnaissent qu’ils ont commis
d’immenses erreurs, et pire encore qu’ils ont commis dans le dos des français.
On se souvient de ce crime majeur, l’UMP et le PS
unis sous la volonté commune de Nicolas Sarkozy et François Hollande, ont voté
en 2008 la constitution européenne, pourtant refusée par référendum en 2005, cette constitution qui
gravait dans le marbre les traités, les dogmes absurdes qui nous entravent
aujourd’hui.
Ce cocktail infernal d’une crise économique durable,
d’une crise de société profonde, et désormais d’une crise de régime, fait
craindre le pire.
L’appauvrissement de la nation, la segmentation de
la société, la vacance du pouvoir, sont des ingrédients qui lorsqu’ils se
mélangent, comme c’est aujourd’hui le cas, conduisent aux situations les plus
imprévisibles, et les plus dangereuses qui soient, c’est un cocktail explosif,
qui porte en lui les germes d’une effroyable désunion nationale, et de
convulsions sociales qui seraient
difficile de maintenir.
Voilà pourquoi, sentant bien venir les choses, j’en
appelle depuis longtemps à une dissolution de l’Assemblée Nationale, à un
retour au peuple.
Mon appel, mon appel, je le veux aujourd’hui
solennel et plus que jamais encore, pour que le peuple souverain puisse lui-même
trancher, pour ce qui nous concerne nous sommes prêts à assumer toutes les
responsabilités que le peuple nous confiera.
J’entends à l’UMP des discours tacticiens, on nous explique que
les grands barons de l’UMP, en cas de dissolution, et dans l’hypothèse où une
nouvelle majorité apparaîtrait à l’Assemblée Nationale, refuseraient de
gouverner er de mener une cohabitation.
Mais vous savez très bien quelles raisons les poussent
à ce calcul !, ils sont au fond d’eux-mêmes, tellement persuadés de leur
incapacité à faire autrement que François Hollande et Manuel Valls, qu’ils
préféreraient se passer de gouverne , espérant ainsi se maintenir au
sens de l’emporter à une future hypothétique élection présidentielle.
Nous sommes dans une perspective totalement
différente, si le peuple nous donne à l’Assemblée Nationale une majorité pour
gouverner, nous ferons tout notre possible avec les moyens dont nous disposons,
et nous ne fuirons pas comme ces lâches
nos responsabilités, si le peuple veut nous donner la barre, eh bien
nous la prendrons et nous la tiendrons fermement contre les vents mauvais,
soufflés par politique de François Hollande.
En pleine
tempête, un capitaine ne peut refuser de
prendre le commandement, c’est bien dans
ces heures là qu’on comprend de
chacun, qu’il est ou non un homme d’État, qu’il a ou non le sens de l’intérêt supérieur du
pays.
Je suis, mes chers amis, d’une trempe suffisamment
solides pour ne pas reculer devant les dangers et les épreuves, et comptez sur
moi, oui comptez sur moi sans aucune hésitation pour prendre la mesure du
destin que le peuple me confiera
Jamais, entendez-moi, jamais
je ne me déroberai.
Mais d’une crise peut naître un bien, de la
conjugaison des multiples crises que traverse
la France, peut naître un très grand
bien pour le peuple Français, je sais cette espérance, je la porte haut
et fort, parce que je crois qu’elle peut toujours renaître de ses cendres.
Je parlais tout à l’heure de cette conscience montant de
tout le pays, cette conscience de la perte de souveraineté et de la nécessité
urgente aujourd’hui de la retrouver, cette conscience peut-être un formidable
atout pour la France et les Français, je leur propose en effet à l’occasion
d’élections législatives, si elles ont
lieu bientôt, à l’occasion d’autres élections moins rapprochées si les circonstances devaient encore nous
faire patienter quelque peu, de trancher le nœud gordien, qui étouffe le pays
et ‘enfonce dans ces crises, je leur propose le choix d’une autre politique.
J’ai fait longtemps, chers amis, j’ai fait longtemps
les constats que d’autres rejoignent aujourd’hui, j’ai observé ces dernières
années que notre discours sur l’immigration, sur l’identité nationale, était
rejoint par nombres de politiciens ambitieux qui voulaient siphonner, comme ils
disent, notre électorat.
J’observe aujourd’hui un ralliement de plus en plus
massif à notre analyse économique , j’observe que nombres de politique ,
toujours dans même logiques électorale, commencent à pointer la responsabilité
de Berlin et de Bruxelles dans la situation qui est aujourd’hui celle de la
France, et je fait gré à tout cela, ce discours crédibilise notre message, oui
nos thèses une par une sont validées dans tous les domaines, mais je juge très
sévèrement ces mêmes politiciens quand je pense qu’ils ne sont jamais que dans
la reprise électoraliste de nos thèses, quand je constate que les politiques
qu’il mettent en œuvre vont dans le sens inverse des solutions qui pourtant
s’imposent, je les juge très sévèrement , et je demande aux français de les
juger aussi très sévèrement, et de désormais s’abstenir à jamais de voter pour
ces partis PS et UMP qui ont trahi la confiance des électeurs, trahi
l’aspiration du peuple à sa propre liberté, trahi l’espérance d’un monde
meilleur.
L’heure est grave et désormais à cette heure grave
où de nombreux ressentent le besoin de s’engager politiquement, avant même de
pouvoir faire leur choix dans les urnes, qui sont de préparer les conditions de
la victoire, celle du peuple, c’est à la responsabilité de chacun que j’en
appelle.
A cette heure
grave où monte la colère populaire, où
la crise économique, le délitement de notre identité, le vacillement de l’Etat
apparaissent de plus en plus insupportables et dangereux, c’est à conscience
personnelle de chacun que je veux m’adresser.
Pensant à la situation que connait aujourd’hui notre
pays et à l’avenir que nous réservons aux générations, chacun doit désormais se
poser la question de la part de ce qu’il prendre au redressement de notre
nation, que dirons nous à nos enfants, quelle image laisserons-nous à ceux qui nous succéderont,
à nos jeunes qui attendent déjà de nous et qui ne voient rien venir ?,
mériterons-nous de nous regarder dans le miroir
et nous dire, j’ai fait ce qu’il fallait pour l’avenir de mes enfants,
qu’avons-nous fait pour changer le cours des choses ?
Car le courage d’un chef est toujours à l’image du courage du peuple qui le choisi, oui il
faut aujourd’hui que chaque Française et chaque Français ait du courage,
vouloir vraiment le changement, et mettre au pouvoir ceux qui ont le courage de
le mettre en œuvre, sans le courage du peuple, point de chef courageux, sans
être courageux point de changements salutaires.
Prenez conscience, mes chers amis, prend conscience
cher peuple de France, de l’immense conscience que tu détiens, nos compatriotes
trop souvent minimisent notre pouvoir, alors que l’avenir de notre pays ne
dépend que d’eux-mêmes.
Petits retraités, fonctionnaires, travailleurs
pauvres, familles de France, petits patrons durs à la peine, chômeurs,
étudiants, jeunes précaires, l’avenir de la France ne dépend que de vous, ne
sous-estimez pas votre pouvoir, il est immense.
Si vous criez, si vous criez, si vous criez sans
retenue et sans avoir peur de faire du bruit, alors on finira par vous entendre, si vous bougez,
si vous bougez, vous finirez par créer le mouvement.
Je parle souvent de la France des oubliés,
j’aimerais ne plus avoir à en parler, parce que j’aimerais que cette France se
fasse entendre, qu’elle reprenne ses droits, qu’elle soit au centre de toutes
les attentions et elle le peut, il faut avant tout qu’elle reprenne conscience
de son immense valeur, de cette valeur infiniment respectable, et qui sera
respectée, si elle s’impose.
Je suis là pour vous, mais je ne peux rien sans
vous, ayez confiance en vous et en toute occasion aidez-moi, soutenez-nous,
rejoignez-nous, qui sommes déjà si
nombreux mais qui avons besoin de toutes les forces de la nation pour que vive
peuple de France.
Chacun le ressent, il faut à la tête de l’Etat une personne une personne capable de
proposer une autre méthode d’action, une autre méthode de gouvernement que
celle qui prévaut depuis trop longtemps, i faut désormais au pays une équipe
courageuse, chacun en a conscience, tant les défis du monde contemporain sont complexes, tant la France a
pris du retard et que des décisions fortes s’imposent, tant les puissances
étrangères, Washington , Berlin et Bruxelles, en particulier, ont pris
l’habitude de la mener, et de la couardise de nos dirigeants
Le courage seul ne fait pas de bons chefs, mais sans
courage point de bons chefs !
Un dirigeant digne de ce nom ne tergiverse pas, il
applique son programme, rien ne sert de discourir, montrer ses muscles sans
jamais agir, il faut avoir le courage de surmonter les oppositions, de s’en tenir,
coûte que coûte, à la voix choisie par le peuple, c’est en cela que le courage
est une vertu cardinale.
Mais vous savez que le courage ne sert que s’il suit un objectif lui-même
courageux, le courage n’est pas de se lancer à corps perdu dans une guerre qui
n’en vaut pas la peine et dont on ne sait où elle mène, et en quoi elle est
importante pour le peuple, le courage c’est d’abord de peser les vraies
questions, de refuser les cajoleries,
les courtisaneries, ou les menaces d’ailleurs de ceux qui en toutes
circonstances ne défendent que leurs intérêts personnels.
Mais le
premier courage , mes chers amis, le premier courge français c’est d’accepter
d’être libre, or nous savons aujourd’hui, nous savons qu’aujourd’hui, c’est
bien de la prison européenne que nous vient l’essentiel du mal de la France, de
son incapacité à rebondir, du courage de nos forces vives , on pourra refaire
succéder tous les présidents que l’on veut, même les plus en verve, même les
plus toniques dans leurs discours, tant qu’il n’auront pas le courage de
choisir la liberté , de prendre la réalité telle qu’elle est, de faire le bon
diagnostic, puis de proposer aux français les bonnes mesures fondamentales,
tant qu’il n’auront pas le courage d’appliquer leur programme, rien ne sera
possible.
Le courage aussi, permettez-moi ce bref détour par
les affaires internationales, c’est donc aussi d’impulser une diplomatie
indépendante, la voie de la France ne peut porter, la France ne peut être
puissante qui si cette diplomatie est indépendante, qu’elle ne se fixe pas en
fonction des dictats américains, qu’elle
pour seul objectif que de défendre les intérêts
français.
Ainsi le courage impose aujourd’hui d’avoir une
position beaucoup plus équilibrée au
Moyen-Orient que celle de l’administration américaine.
Un dirigeant digne de ce nom doit aussi avoir une vision,
il doit pouvoir l’exposer au Français,
et s’ils la retiennent dessiner ensuite les grand axes de la politique de la nation, ces axes
découleront de la vision qu’ils partagent, les présidents brouillons,
inutilement tatillons sur les affaires de la vie publique, obsédés par
l’accessoire qui fait oublier l’essentiel, sont de mauvais présidents, mais le
chef élu n’a pas non plus tous les pouvoirs, il n’est pas légitime qu’il se
sente tout permis et ne tienne jamais compte de ce lui dit le peuple, de ce
qu’exprime aussi l’opposition, l’opinion publique, il ne faut confondre le
courage et l’obstination,
Un grand dirigeant sait revenir au peuple quand il a
besoin de ressourcer sa légitimité, de la valider auprès du peuple, c’est
pourquoi je défends le principe du recours à la démocratie directe, dont il ne
faut pas avoir peur, parce que c’est l’essence même de la démocratie, je ne nie
pas l’importance du parlement, bien sûr qu’il doit débattre des lois proposées
par l’exécutif, mais je reconnais au peuple le pouvoir suprême trancher,
lorsque des questions essentielles doivent l’être, et qu’il ne peut revenir au Président lui-même de décider parce que les
circonstances l’en empêchent, ou encore parce que la question émerge sans avoir
été prévue.
Il peut être fait un usage sain et positif du
Référendum, mais il faut pour cela , il faut pour cela que ce Référendum soit
réellement un référendum d’initiative populaire, ce qui n’est évidemment pas le cas aujourd’hui.
Un bon dirigeant doit aussi déléguer, le rôle du
premier ministre à cet égard est crucial, on nous dit que le premier ministre
remplace le président parfois, qu’il s’efface totalement d’autres fois, mais
tout ça est absurde, un premier ministre travaille la min dans la main avec le
président, lui obéit, et met en œuvre son programme, les ministres travaillent
dans la loyauté, s’ils ne sont pas d’accord démissionnent ou sont démis.
La loyauté voilà un principe qui sera au cœur de ma
méthode de gouvernement, je ne mentirai pas aux français, ni avant ni après mon
élection, François Hollande sur le chômage, sur l’immigration ou l’insécurité,
je dirai la vérité y compris si les objectifs ne sont pas atteint sur tel ou
tel point, car c’est le seul moyen de conserver la confiance populaire, et sans
confiance pas d’action possible.
Je vous ai parlé de la grande crise qui traverse
aujourd’hui le pays, de notre capacité à sortir le pays de cette crise, je vous
ai dit aussi quelques mots de ma méthode de gouvernement, de ma conception du
pouvoir et de son application, j’aurai l’occasion dans les mois qui suivent
d’approfondir certains points essentiels, de vous présenter plus avant ma vision de la France et le projet que je
compte mettre en œuvre pour que cette vison devienne réalité, , mais je veux vous
dire aujourd’hui, que qu’elles que soient les circonstances politiques à venir,
dans les mois de l’automne et de l’hiver,
nous serons là avec le Front National et le Rassemblement Bleu Marine, à
vos côtés, nous seront omniprésents sur
tous les enjeux, sur tous les sujets,
nous avons l’intention de nous exprimer sur tous les grands sujets de fond en
particulier, ceux dont ne veulent jamais parler les élites du pays et nos
dirigeants, l’euro, le protectionnisme, l’indépendance face à Bruxelles et à Berlin, l’immigration et ses dégâts, le
communautarisme, la laïcité, la soumission de notre diplomatie à Washington ,
la nécessité d’une politique
indépendante , l’incroyable explosion de l’insécurité, j’imposerai le
débat et je suis convaincue que nous ferons partager nos solutions a des millions et des millions de Français
supplémentaires.
Parce que si nous sommes depuis les élections
Européennes, je vous le rappelle , le premier parti de France, cela tient aussi
à notre capacité à nous exprimer en permanence au centre du débat public, ,
nous sommes d’ailleurs au cœur de l’attention politique , il n’y pas un discours, une émission ou les uns et les autres ne se positionnent
pas par rapport au Front National, nous profiterons dès lors de plus en plus de
cette position centrale pour influencer le cours des choses dans notre pays,
bien entendu si les élections législatives ont lieu, notre poids sera
considérablement renforcé à l’Assemblé Nationale, je compte sur les Français
pour cela, mais en dehors même du Parlement, dans toutes les institutions où
nous sommes et où nous serons bientôt, je pense évidemment aux sénatoriales, dans les tribunes
médiatiques, dans les entreprises aussi et dans les collectivités, nous serons
plus que jamais présents pour faire valoir nos idées.
Je vous confirme
aussi que nous lancerons très prochainement, très rapidement après le Collectif Racine qui
fédère les enseignants patriotes, après le
Collectif Marianne son pendant dans le monde étudiant, d’autres cercles de
réflexion et d’influence, destinés à pénétrer au plus près la société civile
Pour ma part
avec les principaux dirigeants du Front National et du Rassemblement Bleu
Marine, je serai plus que jamais au cœur de toutes les actualité du pays pour
alerter les Français, pour faire la pédagogie encore et toujours nécessaire,
pour dire nos propositions et notre projet d’espérance pour la France.
Nous mènerons aussi,
qu’elles que soient encore les
circonstances, un combat acharné d’opposition au gouvernement, nous ne
laisserons à François Hollande, Manuel Valls, à leurs amis socialistes, et à
ceux des partis satellites, aucun répit.
Nous ne les laisserons pas démonter la France sans
résister, nous engagerons toutes les actions politiques nécessaires pour les
entraver dans leur marche destructive.
Nous démonterons aussi un à un les mensonges de la prétendue opposition UMP
qui n’a aucune idée, qui n’est qu’un vaisseau perdu dans les lames de l’UMPS, véritable
radeau pourri à la dérive, sans projet ni chef, rongé par les guerres
intestines d’ambitieux, tous plus compromis les uns que les autres.
J’insisterai beaucoup cet automne et cet hiver, sur
le nécessaire retour de l’ordre, sur l’ordre qu’il faut remettre à tous les
étages de notre modèle Français, l’ordre dans les institutions, dans le respect
de notre constitution et dans l’action de l’Etat bien entendu.
Nous rappellerons sans cesse ce principe aux 2 têtes
de l’exécutif, l’ordre dans le pays en général, ce qui impose de maîtriser nos
frontières, de mettre fin au laxisme qui pourri l’autorité nécessaire de la
police et de la justice.
La garde des sceaux est prévenue, nous ne laisserons rien passer, l’ordre à l’école qui
doit être une valeur cardinale pour que le niveau remonte, Madame
Vallaud-Belkacem aussi doit entendre ce message, et nous lui rappellerons,
l’ordre enfin dans la conduite de l’ économie et des finances de notre pays, dans la défense
des intérêts des Français, avec des priorités claires, le peuple avant les
multinationales et les banques, Monsieur Macron aussi est prévenu !
Mes chers amis, je vous remercie d’avoir écouté ce
long discours mais il était important en
cette rentrée politique , d’exprimer
cette analyse, de tracer des perspectives et de fixer nos objectifs, je répète
à toutes et à tous ici rassemblés, mais aussi à toutes les Françaises et tous les Français, que l’heure est grave, que le Front National a
besoin désormais du courage de chacun, il
est l’heure pour tous ceux qui croient en la France, pour tous les patriotes,
pour tous ceux qui ont à cœur d’offrir à leurs enfants un pays prospère , uni,
sûr et libre, il est l’heure de s’engager, rejoignez le Front National et le Rassemblement Bleu Marine, venez directement
participer à toutes les actions que nous menons, investissez-vous
personnellement , et donnez tout ce vous pouvez donner à la France, elle qui
nous a tant donné, il y a un avenir pour
la France, et cela tient à vous, je compte sur vous !
Vive Brachay, Vive la République, Vive la
France !
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