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nos commentaires :
Après avoir prononcé hier un discours de politique générale - , qui lui a valu d'obtenir un vote de confiance au gouvernement très étriqué, avec une marge très courte, en retrait par rapport au mois d'Avril lors du premier vote de confiance au Gouvernement , un discours de politique générale qui a été mal ressenti par les médias, d'après la presse de ce matin, et comme comme un exercice spécialement destiné à ressouder la majorité de gauche- , le premier Ministre Manuels Valls était
l'invité mardi soir 16 septembre du JT de TF1, où officiait le journaliste Gilles Bouleau.
Nous remarquons cette fois dans cet entretien que le Premier Ministre a affirmé en . commentant le résultat de ce
vote de confiance, : "Moi ma priorité ce sont
les Français, ce ne sont pas des comptes d’apothicaires et ce que je
veux retenir de ce soir, c’est qu’il y a une majorité."
Il indique qu'il a sollicité ce nouveau vote car il y a une nouvelle donne économique : "il y a moins de croissance, moins d’inflation en Europe et
en France, et cela pèse sur nos prévisions budgétaires" a-t-il expliqué , en ajoutant qu’il a souhaité avec le président de la République clarifier la
situation du Gouvernement par le remaniement opéré il y a quelques
jours. "C’est ma vision de la démocratie, c’est le respect que je dois
aux parlementaires, aux Français, c’est l’éthique de responsabilité qui
est la mienne : je ne pouvais pas me permettre d’avoir encore pendant
des semaines le questionnement a-t-il ou non une majorité ? "
Il est clair aux yeux de tout le monde que le Premier ministre n'a plus qu'une majorité relative .., mais pour lui il y a une majorité .. en effet selon lui il y a : " non seulement une majorité mais il n’y a pas de majorité
"alternative", donc pour lui ce Gouvernement "a
les moyens de poursuivre sa mission, pas pour moi, mais pour les
Français." a-t-il prétendu , ..ce pays a besoin de réformes,de justice, d’égalité et de
protection : "il y a beaucoup de Français qui souffrent du chômage, de
la précarité, de la vie chère, qui ont des problèmes de logement, qui
ont peur pour l’avenir de leurs enfants. Nous ne pouvions plus nous
permettre ce spectacle de désordre, de narcissisme, d’irresponsabilité,
d’absence d’exemplarité. Moi, ma mission, c’est de tenir bon, de
poursuivre ma mission. Parce qu’on ne va pas rajouter du désordre
politique à la crise économique, à la crise sociale et à la crise morale
que nous traversons."
Enfin pour retraite , le Premier ministre a confirmé le versement d'une prime
exceptionnelle de 40 euros en faveurs des retraites inférieures à 1200
euros, dont la revalorisation se trouvait menacée par une
inflation quasi-nulle., (ndlr : ce qui ramené au mois se chiffre à des poussières) et il a confirmé aussi que : " ....... pour les 600 000 retraités les plus pauvres,
le niveau du minimum vieillesse sera là aussi porté à 800 euros en
octobre, soit 96 euros de plus de ce qui était prévu." ( ndlr : 8 euros par mois ! de quoi acheter des clopinettes).
En ce qui concerne les retraités, d'après le Premier Ministre qui a affirmé un peu avant " Moi ma priorité ce sont
les Français, ce ne sont pas des comptes d’apothicaires ...." c'est bien à des comptes d’apothicaires qu'il se livre, tout en osant qualifier de " prime exceptionnelle" des mesures qui se chiffrent à des poussières mensuellement, dans les deux cas, il reconnait cependant ..." qu' il ne s’agit pas
de dire que c’est extraordinaire, il s’agit de dire, que par
dignité vis-à-vis de ces retraités, nous préservons leur pouvoir d’achat
par cette prime et par cette augmentation. en ajoutant " ..." Nous ne sommes pas dans l’austérité .... et en même
temps, il faut bien gérer le pays. Et l’effort qui est demandé, il doit
être bien réparti. Et donc les plus modestes, les plus fragiles, ces
petites retraites, les revenus modestes seront préservés."
Franchement évoquer " de préserver la dignité des retraités" et dire "les revenus modestes seront préservés", alors qu'il saupoudre des poussières, c'est un argument politicien que le Premier Ministre aurait pu nous épargner, il aurait pu au moins par respect des retraités s'abstenir de parler de "dignité", celà fait ressortir son esprit politicien, qui sonne mal aux oreilles des intéressés, le panier des retraités et de bien d'autres ne se garnira pas avec le "respect de la dignité".
Le Premier
ministre veut aussi poursuivre la réforme de l’impôt sur le revenu en expliquant "parce
que, là aussi, les impôts ont augmenté depuis 2010 d’une manière tout à
fait insupportable pour beaucoup de nos compatriotes."
Il a rappelé que c’est son Gouvernement qui a mis fin à cette spirale en faisant fait voter une mesure qui s’applique déjà ... 4 millions de ménages parmi les plus modestes ont pu bénéficier d’une baisse, voire d’une sortie de l’impôt, et il promet ... "Ce mouvement, nous allons le poursuivre en 2015, : 6 millions de personnes seront concernées par cette baisse de l’impôt et un million ne paieront plus l’impôt sur le revenu." ....
Gouverner dans la durée et redresser la barre, telle sont les intentions du Premier ministre qui a assuré devant les téléspectateurs : "je me retrousse les manches, le Gouvernement se retrousse les manches et je veux réussir, pour la France et pour les Français.
Nous avons relevé aussi dans le cours de l'entretien des propos qui s'adressent surtout à la gauche ...... "la gauche qui rassemble, la gauche qui gouverne dans la durée , la gauche pleinement de retour .. la gauche qui rassemble les Français "...
Ce bel éloge gratuit accordé à la gauche ne trompe personne, nous savons que la gauche est divisée, en rupture d'unité, les français n'y sont pour rien , et ce n'est plus gauche qui rassemble les français, mais un élan de patriotisme républicain qui les dirige vers un autre parti qui monte en flèche !
Ce que nous voyons c'est que les réformes restent en promesses, remises sans cesse sur le tapis, qu'il y des blocages partout, des allers et retours, des zig-zags, des bidouillages, des bricolages sur des questions et des mesures sociales, alors que le Gouvernement prétend à toute occasion ne pas faire de ziz-zags et avancer en poursuivant son cap politique sans vouloir en dévier, en réalité cet interviewe est aussi creux que le discours de politique générale que le Premier Ministre a prononcé hier à l'Assemblée Nationale, des mots, encore des mots, toujours des mots, et nous en ressentons la même impression , un discours creux, une interviewe creuse, deux interventions "pour rien" comme le dit l'opposition.
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