Nous ne pouvons pas faire trainer plus longtemps l'information de base sur cet évènement qui en fait n'a pas tout à fait répondu aux attentes de ses participants qui étaient de sanctionner encore plus durement la Russie sous différents prétextes plus ou moins imaginaires à savoir de la présence de militaires russes "qui pouvaient se trouver aux côtés des séparatistes" ce que dément Moscou, en effet Monsieur Porochenko a conclu un accord politique avec les séparatistes de Donnetz pour un cessez-le feu, ce qui retarde la mise en ouvres des santions , selon la logique quelque peu critiquable des participants au Sommet de l'Otan qui entretiennent dans leur propos un amalgame qui consiste à faire entendre que des militaires russes participaient aux combats aux côtés des séparatistes pro-russes.
Donc le cessez le feu remets tout en cause et retarde la misse en œuvre des nouvelles sanctions qui devaient s'appliquer en urgence, mais qui ne devraient s'appliquer, d'après ce que nous comprenons qui si le cessez -le-feu n'était pas respecté. La communauté internationale s’octroie du reste le droit et les moyens de vérifier si le cessez-le-feu est bien observé pendant tout le temps qu'il faudra.
C'est ainsi que nous voyons que Porochenko joue sa propre carte sur le plan national de l'Ukraine, dont il est le Président, en même temps qu'il bénéficie du soutien des États-Unis, de l'UE et de l'Otan au plan international.
Nous préparons notre analyse des deux interventions principales faites par le Président François Hollande, l'une du 4 septembre se rapportant a sa déclaration sur la situation de l'Ukraine , la deuxième consistant à une conférence de presse qu'il a donnée devant les médias dont le contenu s'étend à tous conflits dans lesquels la France prend parti où se positionne mais aussi à des questions touchant l'exécutif français.
En attendant que nos analyses et notre collecte de réactions soient prête à l'édition, nous vous proposons de prendre connaissance des déclarations faites par le Président Hollande sur l'Ukraine, dans lesquelles il développe et interprète sa vision, de la situation en Ukraine, et en Conférence de presse ensuite le 5 Septembre sur les conflits internationaux , et du rôle qu'il entend y faire jouer par la France, avec ensuite dans la séquence de réponse aux questions ce qu'il a expliqué concernant les révélations de son ex -compagne Madame Trierweiller dans un livre édité en France Jeudi, et ce qu'il a expliqué concernant les mauvais sondages et les raisons de son intention de ne pas démissionner de son mandat et d'aller "jusqu'au bout"sans céder aux pressions.
04 Septembre 2014
Rubrique : Défense - Europe - International, développement et francophonie
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05 Septembre 2014
Rubrique : Défense - Europe - International, développement et francophonie8888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888888
TEXTE DU DISCOURS :
Bonsoir,
Bon, depuis presque 48
h. nous sommes réunis pour ce conseil de l’Otan ;
Les deux sujets, ceux
que l’actualité imposent, mais que la responsabilité exige de traiter, c’est
l’Ukraine et la Situation en Irak-Syrie.
Sur l’Ukraine, il y a
eu une réunion très importante qui s’est tenue hier matin à Minsk, et qui a
permis avec le Président Porochenko de regarder ce qui pouvait se passer dans
les jours qui allaient suivre le sommet.
La perspective d’un
cessez le feu a été ouverte d’un règlement politique, en tout cas les
conditions d’un règlement politique avaient été posées par le Président
Porochenko, ce qu’il attendait de la France, ce qu’il attendait de nous, c’était que nous puissions lui apporter notre soutien très
particulier, mais aussi que nous puissions valider les sanctions.
Car les sanctions qui ont déjà été prononcées,
celles qui sont en train d’être décidées, pour être validées à Bruxelles, par
les européens, les sanctions aussi des américains, d’autres pays qui s’y sont associés,
ce sont des instruments qui permettent
de trouver une solution politique, et aujourd’hui même un cessez le feu a été …., et un plan a été adopté, par les deux parties, les
autorités ukrainiennes et les séparatistes.
Néanmoins les sanctions
vont continuer à être mise en œuvre etelle ne seront levées qu’à mesure que les
preuves du cessez le feu et du règlement politique seront apportées.
Et c’est ce double
mouvement de soutien de solidarité à l’égrd de l’Ukraine et en même temps de
volonté de dialogue pour trouver une issue politique, confirmée par une
exigence de porter les sanctions au bon niveau pour faire pression , qui nous
permettent de voir une marche importante aujourd’hui, c'est-à-dire qu’un
progrès a été accompli, mais il devra être vérifié.
Pour qu’il soit
vérifié, les ministres de la défense auront -, notamment la France et nos amis Allemands -, parce que vous savez
que depuis ce que l’on appelle format « Normandie », la
France et l’Allemagne sont associés dans
ce processus de recherche d’une solution politique, et en même temps de
vérification des engagements-, donc les ministres de la Défense feront en sorte qu’avec l’OSCE, il
puisse y avoir une observation , et donc de contrôle de l’efficacité des
retraits des forces armées ou des groupes , ou des matériels, conditions
indispensables pour qu’il puise y avoir
la démonstration que l’accord s’applique.
Je veux insister sur
les Mistrals, puisque cette question nous avait été posée, depuis des semaines
et des mois, , il nous a jamais été contraint de suspendre le contrat sur les
Mistral, le niveau des sanctions que les Européens ont adoptées n’a jamais
prévu que les contrats en cours puissent être remis en question, et je m’en
suis tenu là toujours et en même temps j’ai considéré , avec les ministres
concernés, Laurent Fabius et Jean-Yves le Drian, et c’était l’objet d’un
Conseil de défense, qu’il n’était pas possible de livrer le premier bâtiment
dont la construction est maintenant
achevée et doit normalement être remis à notre client à la fin du mois
d’octobre, qu’il n’était pas possible de livrer ce bâtiment, alors même qu’il y
avait la preuve que des militaires russes pouvaient être engagés en Ukraine et
qu’à tout le moins un soutient était apporté aux séparatistes.
Aussi ai-je posé 2
conditions pour que la livraison puisse être faite pour le premier bateau et
ensuite pour le second, qui est lui aussi en construction, première condition,
c’est qu’il y ait un cessez-le-feu, mais un cessez le feu effectif, seconde
condition qu’il y ait un accord politique, mais qui est suffisamment avancé,
pour que nous soyons sûrs qu’il ouvre bien un dénouement de la crise en
Ukraine. Je prendrai donc ma décision à la fin du mois d’octobre, en fonction
de cette situation.
Je termine sur
l’Ukraine, l’Ukraine n’a pas fait de demande pour entrer dans l’Otan, comme il
était un moment indiqué, et aucun pays également n’a fait cette démarche pour
l’entrée de l’Ukraine dans l’Otan, et si
la question avait été posée, vous le savez la position de la France, c’est que
l’Otan ne doit pas s’ouvrir aujourd’hui
, et que nous devons protéger les pays qui n’y sont pas à pouvoir aussi assurer
leur propre sécurité.
Mais l’Otan ne peut pas
être une réponse à tous les sujets, et pour l’Ukraine aujourd’hui l’Otan a été utile puisque c’est dans ce
cadre, n’étant pas directement impliqué, c’est dans ce cadre qu’ont lieu des réunions très importantes,
j’ai parlé de celles d’hier avec les 5 pays plus Monsieur Porochenko, il y a eu aussi la
rencontre que j’ai eu moi-même avec le Président Porochenko, et j’ai rappelé la disponibilité de la France
pour avoir un dénouement de la crise ukrainienne, qui pourrait se faire dans le
format du 6 Juin dernier, le format « Normandie », et nous pourrions,
avec la Chancelière , organiser cette
réunion qui serait conclusive.
Un progrès a été
accompli, il reste à vérifier l’application du cessez le feu et la mise en
œuvre du règlement de la crise ukrainienne, mais je veux saluer ce qui vient de
se produire.
Le second sujet c’est
la situation en Irak ça donne lieu à beaucoup de discussion, parce que ce que j’ai fait valoir, c’est que nous avions
là affaire à une menace globale, celle
de l’état islamique, qui d’ailleurs n’est ni un état, ni ne peut être considéré
comme représentant l’Islam, parce que il le détourne à des fins terroristes, et
donc il y a la un groupe terroriste qui veut organiser une occupation des
territoires, et des massacres de populations qui ne partageraient pas ses vues.
C’est cet ennemi là que
nous avons à combattre, comment le faire ?, à une menace globale doit
correspondre une réponse globale.
C'est-à-dire qui emmène
non seulement les autorités Irakiennes, et vous savez combien j’ai veillé à ce
que le nouveau Président puisse constituer un nouveau gouvernement, nommer un
premier ministre et permettre un rassemblement de communautés, de sensibilités,
en Irak, et aussi faire le rassemblement de tous les acteurs, de tous les
partenaires de la Région, pour aider l’Irak à combattre ce fléau, et c’est le
sens de la proposition que j’ai réaffirmé ici, d’une conférence sur l’Irak et
contre ce groupe terroriste, qui menace son intégrité, pas simplement
d’ailleurs l’Irak, pas seulement l’Irak, pas simplement l’Irak et la
Syrie, c’est une menace qui nous concerne directement d’abord, parce que il y a
, hélas, des combattants qui viennent de nombreux pays, y compris du nôtre, et
puis aussi que ce groupe peut porter des actions contre nos propres intérêts.
Cette conférence donc a
été regardée comme une initiative nécessaire, utile, pour faire ce
rassemblement, sur ce qu’il y lieu de faire sur le plan de l’aide à l’Irak pour
combattre ce groupe terroriste.
J’ai eu plusieurs
discussions, notamment avec le Président Obama, cette aide que nous allons
fournir, que nous avons déjà fournie, elle est humanitaire, elle est
sécuritaire, et vous savez les
livraisons que nous avons faites-, nous avons d’ailleurs été les premiers à
engager ce type de soutien-
.
Est-ce que nous pouvons
faire davantage ?, la France est ^rête à des actions, mais dès lors qu’il
y aura le cadre politique et dans le respectr du droit international.
Le Cadre politique,
c’est justement à quoi le gouvernement Ukrainien puisse lui-même solliciter ce
soutien, et puis la légitimité internationale c’est celle des Nations Unies, ,
et de ce que nous pouvons constituer comme alliance.
La France donc prendra
ses responsabilités, comme elle les a toujours prises, ces derniers mois, sur d’autres terrains,
mais en fonction d’un seul critère qui est la sécurité, la sécurité des pays
qui peuvent être agressés, nous agissons en fonction de ce seul impératif, la
sécurité de nos compatriotes, faire en sorte qu’il ne puisse pas y avoir une
menace qui vienne jusqu’à là, et il y a des menaces, nous ne pouvons pas
intervenir partout, il ne s’agit pas de
cela, mais là en Irak nous savons que ce qui se passe est grave, non seulement
pour la Région, mais pour le monde entier.
D’ailleurs d’où il vient, s’il vient de Syrie,
où s’il vient d’Irak, il a les même intentions , mais la Syrie est un cas
différent, il ne peut pas pour la France être concevable d’avoir quelques actions qui puisse être
faites, en lien avec le régime de Bachar
El Hassad , parce que il ne peut
y avoir de choix entre une dictature de terreur et une terreur qui veut imposer
sa dictature.
Donc nous regardons ce
que nous pourrons faire, et ce que nous avons déjà fait, parce pour nous il y a
une force qui existe, qui est l’opposition démocratique en Syrie et une armée
libre qui doit être soutenue.
Voila, Mesdames et
Messieurs, ce que je voulais dire sur ce Sommet de l’Otan et je suis prêt à
répondre à vos questions.
Question de RTL :
Lors de ce sommet les Etats-Unis ont appelé à une coalition internationale contre
l’Etat Islamique, vous venez de nous dire que la France prendrait ses
responsabilités, est-ce que ça veut dire que la France va participer à cette coalition, et si oui de quelle manière,
avec quels moyens, y aura-t-il par exemple des frappes aériennes françaises en
Irak et en Syrie même si ce n’est pas en lien avec Bachar El Hassad, ou voire
des troupes au sol ?
Le Président : D’abords
est-ce que nous allons participer à une alliance, à la demande des autorités
Irakiennes, dans le cadre du respect du droit international, pour lutter contre
ce groupe terroriste ?, la réponse est oui.
Quelles vont être les
différentes opérations ?, nous allons les définir, nous sommes déjà dans
des discussions, je vais pas vous les livrer ici, je ne vais pas même vous
donner les endroits, le détail de ce nous allons faire, mais sachez bien qu’il
s’agira de faire en sorte que ce groupe puisse être empêché de nuire et d’agir,
et nous le ferons avec les autorités irakiennes, et c’est pourquoi la
conférence sur l’Irak est aussi importante, parce qu’on ne peut pas être une
alliance venant de l’occident, ça serait d’ailleurs le pire service qu’on rendrait,
ce doit être de la Région, , avec les pays voisins qui sont concernés, dois-je
parler de ce qui se passe en Jordanie, en Turquie, dois-je dire la question
tellement lancinante des réfugiés au Liban , il y les pays du golfe, donc nous avons intérêts à
rassembler ces pays, et enfin il faut agir avec le droit international, donc
justement cette conférence permettra de poser les principes qui permettront
cette large alliance, alliance à la demande des autorités irakiennes, et
alliance qui sera forcément large, face à cette menace globale , il faut avoir une
réponse qui ne soit pas d’ailleurs que militaire, il y aura aussi une aide
économique, une aide humanitaire qui devra être apportée et elle le sera.
La Syrie, j’ai déjà
répondu à cette question d’avance, pour la Syrie nous ne sommes pas engagés des
lors que nous n’avons pas la preuve suffisamment claire , que ce nous faisons,
ou que nous pourrions faire pourrait profiter à Bachar El Hassad, ça n’empêche
pas d’agir puisque nous avons déjà agi en aidant l’armée libre de Syrie, mais
là aussi ça exigera d’autres conditions, puisque nous ne sommes pas dans les
mêmes conditions de droit, cadre de droit international, dans un cas l’Irak, ce
sont les autorités que nous considérons comme légitimes, qui nous appellent, de
l’autre qui nous appellerait ?.
Peut-il y avoir l’exercice d’un droit de suite ?,
ça c’est un autre fondement possible, donc je suis très précis, parce que je
veux que les choses soient bien claires, sur ce que nous ferons et sur ce que
nous ne feront pas.
Europe 1 : Bonjour
Monsieur le Président, le livre de l’ex-première dame connait un retentissement
considérable en France, mais également à l’International, est-ce que vous ne
craignez pas que, au-delà de ce que vous
pouvez ressentir sur le plan personnel, certaines révélations dégradent de
façon irrémédiable votre crédibilité et
la fonction présidentielle ?
Le Président :
Nous sommes ici au Conseil de l’Otan, là où se décide la paix, la guerre, la
sécurité de l’Europe, de la France , et ce sont les seuls sujets depuis 48
heures qui m’ont mobilisé pour la France,
mais je vais vous répondre, je vrais vous répondre, parce que i y a des
questions de principe qui sont en cause, il y a d’abord la fonction
présidentielle, elle doit être respectée, non pas pour préserver la personne
qui la charge de conduire la France,
comme Chef de l’État, parce que j’assume
pour ma part toutes les responsabilités de cette mission, non , respecter la
fonction présidentielle c’est pas protéger la personne , c’est préserver nos
institutions qui sont le socle de notre République, ça c’est le premier
principe, et puis il y en a un autre, c’est ce que je suis , et pour ce qui me
concerne , je n’accepterai jamais que puisse être mis en cause ce qui est l’engagement
de toute ma vie, je dis bien de toutes ma vie, de tout ce qui a fondé ma vie politique,
mes engagements, les mandats que j’ai exercés, je ne vais pas laisser mettre en
cause la conception de mon action au service des français et notamment de la
relation humaine que j’ai, avec les plus fragiles, les plus modestes, les plus
humbles, les plus pauvres, parce que je suis à leur service et parce que c’est
ma raison d’être.
Voilà pourquoi je ne
répondrai à aucune autre question sur le sujet.
Télé Canal Plus :
Bonjour Monsieur le Président, un secrétaire d’état démissionne au bout de huit
jours, le chômage et votre impopularité atteignent des taux records, même si
les anciennes institutions aujourd’hui vous protègent, pensez-vous vraiment avoir toujours les
moyens politiques de continuer et d’aller au terme de votre mandat ?, merci
..
Le Président : C’est
sans doute pas le lieu le plus approprié, mais là aussi je vais vous répondre,
parce qu’il en va de nos institutions, de leur solidité et donc du pays, les
institutions elles sont là, elles sont fortes,
c’est une garantie pour nos concitoyens, j’ai été élu pour cinq ans par le
peuple français, je suis à mi-mandat que donne le peuple au Président de la République.
Il y a un gouvernement,
il sera devant l’Assemblée Nationale pour engager sa responsabilité e 16
septembre, et je ne doute pas qu’il l’obtienne, donc nous devons agir.
Moi, mon devoir c’est
de pa céder à je ne sais quelle pression, ce n’est d’être simplement un
commentateur d’une situation, puisque la défiance elle est là installée dans
notre pays depuis longtemps, c’est de régler les grandes questions qui sont
posées à la France, et je ne me départirai pas de ce qu’est ma responsabilité,
je ne dévierai pas de cette règle de conduite, parce que c’est l’intérêt du
pays, parce que c’est le rôle qui m’a
été confié et parce c’est la force de nos institutions.
Mais elle ne doivent pas être seulement une
protection, elles doivent être ces
institutions un moyen d’agir et je vous
l’affirme ici, comme je l’ai affirmé depuis 48 heures, comme je le fais pour défendre les intérêts de notre pays, j’agis
et j’agirai jusqu’au bout.
Le Monde : Bonjour
Monsieur le Président., L’allié américain il y a presque plus d’un an tout
juste, vous a fait un peu faux bond sur la Syrie, aujourd’hui il est visiblement plus moteur sur cette question de l’état
islamique, est-ce que .., , comment vous
qualifieriez, aujourd’hui , cette relation
franco-américaine, est-ce que vous pensez que la France à la conférence, et dans le cadre de l’Otan , où les américains
demandent de partager le fardeau , est-ce qu’on a les moyens de suivre
finalement l’affaire, et est-ce qu’ils
sont suffisamment investis dans l’Europe, à l’occasion de ce sommet, d’après
vous ?
Le Président : La France
elle se détermine souverainement, en toute indépendance, et en fonction de ce
qu’elle pense être la sécurité de l’Europe,
la France est pleinement engagée en Europe, pour l’Europe, et ce qu’elle pense
aussi la France, de sa propre sécurité,
et des intérêts du monde.
Donc , chaque fois que
j’ai considéré qu’il était important que la France soit présente , dans le
respect du droit international, pour lutter contre le terrorisme, j’ai agi, j’ai
agi au Mali, et nous en voyons aujourd’hui les résultats, ils sont probants, j’ai
aussi agi en Centrafrique, je n’ai jamais agi seul , les européens sont venus,
quelque fois avec un délai que nous avons estimé un peu long, mais ils ont été
là, les américains nous ont aidé, et notamment au Mali ? les africains ont
été plus que des partenaires, des acteurs de leurs propres luttes, pour leur
sécurité et leur indépendance, et donc contre le terrorisme.
Alors là il se produit
un évènement majeur depuis déjà plusieurs mois, que nous aurions pu traiter ,
vous avez raison, plus tôt, parce que la France, c’était juste il y a un an , elle était prête , elle était prête,
dès lors qu’il y avait l’utilisation d’armes chimiques en Syrie par le Régime,
de mener des opérations, finalement par la pression diplomatique, par la menace
d’ailleurs du recours à la force, il y a eu une négociation et les armes chimiques
sont sorties de Russie, mais pas le Régime, et on a vue ce qui se passe, un
conflit mal réglé, c’est un terrorisme qui peut trouver son épanouissement,
donc à partir de là , je ne pose pas de question, je sais qu’il y a nécessité d’aider
l’Irak, je n’ai pas attendu que d’autres livrent des armes, nous l’avons fait
aux autorités ukrainiennes, les États-Unis sont prêts à faire une alliance pour
agir contre ce groupe terroriste, que l’on appelle donc faussement l’état
islamique, et pour aider l’Irak nous y
sommes, ou plus exactement nous y serons , mais à certaines conditions toujours les mêmes, et moi j'ai confiance , parce que je sais ce que la France fera, donc j’ai confiance d’abord en nous, j’ai confiance en a France,
mais j’ai compris que le Président américain avait aussi confiance en la France,
parce que il sait qu’à chaque fois que l’essentiel est en cause, nous sommes
des alliés, des alliés .., la France n’est pas un allié, les États-Unis et la France
sont des alliés.
Merci, je vous
retrouverai bientôt, à l’occasion d’autres rendez vous avec la presse.
Merci.
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