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03 juillet 2014

Sarkozy Le Buzz médiatique , record d'audience hier soir sur TF1 et Europe 1 pour son interviewe

Éditorial de lucienne magalie pons

actualisation -



Mis en examen pour corruption active, trafic d'influence actif et recel de violation du secret professionnel, Nicolas Sarkozy a accordé une interview à TF1 et Europe 1 hier soir le Mercredi 2 Juillet , au cours duquel  il a  dénoncé une « instrumentalisation politique d'une partie de la justice ».


EXCLUSIF - Interview de Nicolas Sarkozy sur... par Europe1fr




EXCLUSIF - Nicolas Sarkozy était l'invité exceptionnel d'Europe 1 et TF1 mercredi soir. Retrouvez son interview en intégralité.
Europe 1 Hier à 20h28 - Actualités similaire
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actualisation :

L'ancien Président de la République Nicolas Sarkozy a pu tester sa popularité après son interviewe hier soir mercredi 2 juillet: "Ça fait plaisir parce que les gens comprennent la vérité, on a toujours intérêt à dire la vérité", a -t-il  notamment déclaré.
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Editorial : 


(avertissement : nous avons quelques difficultés techniques en ce moment , notre éditorial ci-dessous n'a pas été corrigé, il se peut que quelques fautes de frappe  soient présente dans le texte,  voire même quelques fautes d’orthographe, nous vous prions de bien vouloir nous en excuser, nous reviendrons sur ce texte dans la journée pour le parfaire.)



Hier matin Mercredi  2 Juillet la journée s’annonçait prometteuse de polémiques et risquait d’être monopolisée par les médias pratiquement à 98 %, sur la mise en demeure de l’ancien Président de la République  ….. C’est ce qui n’a pas manquer d’arriver.

Cependant dès le matin le Pouvoir tentait de neutraliser le choc de la mise en demeure de Nicolas Sarkozy et avait pris le soin de rester sur une position « neutre » en insistant sur

En premier lieu dès le matin Manuel Valls sur le plateau de Jean-Jacques Bourdin  se campait dans son rôle  de Premier Ministre  en se refusant à commenter  sur le fond et en  s’en tenant au rappel des principes : « l’indépendance de la justice et la présomption d’innocence »,  toutefois  en répondant à la première question de Jean-Jacques Bourdin il a  qualifié  en ce qui concerne la mise en demeure de Nicolas Sarkozy  ….,   « la situation est extrêmement grave , les faits sont graves, , vous venez de rappeler la mise en cause .. »

(ndlr :Vous retrouverez plus bas dans notre éditorial la partie de cet interview  portant sur la mise en demeure de Nicolas Sarkozy)

 Un peu plus tard , à l’issue du Conseil des Ministres, Stéphane le Foll,  le Porte-parole du Gouvernement  dans son «  Point de Presse «  indiquait au journaliste que le Président de la République … 

Mais ceci n’a pas empêché l’affaire Sarkozy d’exploser médiatiquement et l’apothéose est intervenue en soirée lorsque Nicolas Sarkozy   interviewé sur TF1  par Gilles  Bouleau  de TF1 et  Jean-Pierre Elkabbach  d’Europe1 , se livrait à une  plaidoirie brillante, laquelle   a  déclenché un super Buzz  médiatique qui s’est poursuivi dans une grande partie de la nuit et se poursuit ce matin sur toutes les ondes, les écrans, et les sites internet politiques.

Le Président de la République d’après les médias a   suivi  hier cet  interview dans son   bureau à l’Élysée , et le Premier Ministre un peu plus tard de retour d’un déplacement, toujours  selon les média le Pouvoir a décidé de « jouer l’indifférence » , pour ne pas donner d’importance aux propos de Nicolas Sarkozy,  et les ministres auraient reçu pour consigne s’ils étaient interrogé s et  appelés à donner leur avis  de s’en tenir aux rappels des grands principes  constitutionnels de séparation des pouvoirs et d’insister sur l’indépendance de la justice et la présomption d’innocence.


Toutefois les médias ne sont pas tenus par ces principes on s’en doute,  et justement le silence pudique et surtout prudent  observé par le  Pouvoir sur  la mise en demeure de Nicolas Sarkozy décuple leurs informations et commentaires alimentés par une polémique qui s’installe et prend encore plus d’ampleur.


Avant d’aller plus avant, nous rappelons  ci-dessous la partie de l’interview de Manuel Valls par Jean -Jacques Bourdin   du Mercredi 2 juillet portant d’emblée en début d’émission sur la mise en demeure de Nicolas Sarkozy : 

JPE - : Manuel Valls est notre invité ce matin, Bonjour !

MV : Bonjour Jean-Pierre Elkabbach.

JPE : Merci d’être  avec nous, Nicolas Sarkozy, mis en examen  pour corruption , trafic d’influence active, de violation du secret de l’instruction, ancien président  de la République est-il un particulier comme les autres ?

MV : Oui bien sûr, ce que je veux dire  c’est que la situation est grave, les faits sont graves, vous venez de de rappeler la mise en cause et puis cela concerne les magistrats, nos magistrats, un avocat un ancien Président de la République.., mais moi comme Chef de Gouvernement je dois m’en tenir au rappel des principes , principes d’indépendance de la justice qui doit pour accomplir son travail sereinement , personne n’est au-dessus des lois, c’est le principe , et puis ensuite il y a évidemment , c’est important de rappeler la présomption d’innocence qui vaut pour tout le monde , et donc cela vaut pour l’ancien Président de la République qui vaut pour tout le monde, comme pour son avocat, comme pour ces hauts  magistrats qui sont mis en cause.

JJB : alors justement, un justiciable comme les autres, c’est ce que vous dites, et je vous pose une question subsidiaire, la juge qui qui souhaite la victoire de François Hollande et qui dans le même temps , quelques mois après, met en examen l’adversaire de François Hollande, est-il un juge comme les autres ?
MV : si je rentre dans ce débat et dans ce type de polémique je mets en cause les principes que j’ai rappelé, la justice elle est indépendante et elle doit agir en toute indépendance et en toute sérénité, et le rôle des parlementaires, c’est-à-dire de ceux qui font la loi, et bien sûr de ceux qui gouvernent , c’est d’être  très attentifs, très scrupuleux,  quant et ou en application de ces principes ..

JJB : oui , mais les juges  doivent-ils s’engager juridiquement .. ?

MV : Mais les juges ont le droit de s’engager, c’est vrai sur le plan politique, c’est vrai sur le plan syndical, mais si je rentre dans ce débat , je rentre dans une autre polémique..

JJB : Oui mais quelle est votre idée, quelle est…. qu’en pensez vous Manuel Valls qu’en pensez-vous ?

MV : Les juges agissent dans un cadre très précis ..
JJB : ..  est-ce que ça n’engage pas le discrédit sur une mise en demeure ?, ou une ombre ? ;;

MV : mais rentrer dans ce débat, c’est faire croire qu’il y a derrière un coplot, qu’il y a un complot politique, et ça, ça n’est pas acceptable , les juges encore une fois travaillent de manière indépendante et il faut les laisser travailler, parce que dans un moment de crise de confiance que nous vivons, j’en souvent parlé avec vous ici, si nous-mêmes nous commençons à mettre en cause ceux qui doivent exercer la justice, nous  n’y arriverons pas, cette crise de confiance  ne cessera de s’accroître, et ça, ça n’est pas possible, le rôle du Chef de Gouvernement, c’est de rappeler les principes, présomption d’innocence, indépendance de la justice…

JJB : Manuel Valls , j’écoutais Bruno Le Maire sur RTL ce matin qui disait,- et qui posait la question-, « quand est-ce que les écoutes ont été décidées et par qui ?.. quand le pouvoir en place a-t-il été informé  de ces écoutes ?.., est-ce normal qu’un Garde des sceaux ait menti sur la date à laquelle  elle a été avertie de ces écoutes ? » … ?

MV : oui, nous avons eu déjà ce genre de débat..

JJB : oui 

MV : ..mais cette polémique si j’ai bonne mémoire  avant les éections municipales de mars dernier ..

JJB : oui

MV :  .. , poser ces questions c’est jeter l’opprobre  encore une fois sur le travail de la justice

JJB : parce que l’opposition est en train pour protéger Nicolas Sarkozy de jeter sur le travail de la justice ?

MV : je ne vais en rajouter moi-même, c’est pourquoi je n’irai pas plus loin par rapport au questionnement qui est le vôtre , j’avais dis, j’avais déjà eu l’occasion de le dire , comme Ministre de l’Intérieur, que je n’étais pas au courant de ces écoutes et je n’avais pas à l’être, point c’est tout, mais le plus important c’est que la justice puisse travailler en toute indépendance et sereinement et qu’on respecte la présomption d’innocence ..

JJB : vous ..

MV .. aller au-delà de ces commentaires c’est rentrer dans le fond du débat et je sortirais évidemment de mon rôle..

JJB : est-ce que les juges.. pensez-vous que les juges s’acharnent          sur Nicolas Sarkozy, Franchement ?.. Franchement ?

MV : je pense que les juges doivent pouvoir faire leur travail  sans qu’on mette en cause ce travail, ensuite il y a les avocats qui ont été mis en examen, ils vont avoir accès au dossier, ils peuvent faire des recours,  et puis ensuite il y a une procédure judiciaire et on verra jusqu’où elle nous mènera, mais si à chaque fois, sur chaque affaire, sur chaque dossier,  que cela concerne ou non des politiques, il y a ce type de polémique, on sape les fondements même  de l’Etat de droit, et l’État de droit dans ce moment particulier que nous vivons, il est plus que jamais précieux, donc laissons encore une fois, les juges  qui sont indépendants, ce sont des juges d’instruction, ce sont des juges indépendants , ce n’est pas le pouvoir qui demande à ces juges de faire des enquêtes, ils agissent et exercent leurs fonction de manière indépendantes, et  en même temps il faut respecter la présomption d’innocence.

Fin de la partie l’interview portant sur la mise en demeure de Nicolas Sarkozy
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Dès le matin  donc  les limites communicatives  de  l'appareil exécutif sur ce sujet étaient  tracées par la voix du Premier Ministre «  indépendance de la justice, respect de la présomption d’innocence »  et  on commençait à saisir que le Pouvoir entendait faire baisser la vapeur afin de garder la plus grande place  de communication  sur les actualités gouvernementales et parlementaires   notamment sur le Budget rectificatif, sur la réforme territoriale, sur la conférence sociale qui se prépare, ,et sur  les actualités présidentielles.


Un peu plus tard  notre impression se confirmait quant à l’issue du Conseil des Ministres, Stéphane le Foll  (            ndlr :  réputé dans certains médias comme un grand praticien de la langue de bois et le champion  de  la pensée unique gouvernementale), en  point de presse devant les journalistes,  indiquait après avoir commenté les points évoqués en Conseil des ministres,  nous citons :

 «  .. Je rajouterai que le Président de la République   un point en conclusion qui a été fait par le Président  de la République sur des sujets d’actualités, il a rappelé que depuis le début du quinquennat, il y avait des règles et 2 grands  principes  sur lesquels s’appuyait   l’action  qui était conduites, en particulier dans le domaine de la justice , le 1er principe c’est l’indépendance de la justice, le 2ème c’est la présomption d’innocence, ces deux princ ipes ont été rappelés en fin de Conseil des ministres par le Président de la République. Fin de citation.
Vous remarquerez que le porte parole du Gouvernement a parlé de « sujet d’actualités » sans parler de la mise en demeure de Nicolas Sarkozy,  mais une journaliste a foncé franchement dans le sujet en posant ses  questions :

Nous reprenons notre citation :

Question de la journaliste :  Pour en revenir justement  à cette mise en demeure de l’ancien Président de la République, ce matin Manuels Valls a peut-être commis une erreur de langage, il a dit « les faits sont graves », alors est-il au courant des éléments de ce dossier ? ..

Réponse du porte parole : Personne n’a d’autres informations que celles  dont le monde dispose aujourd’hui, donc le constat ne préjuge en rien de ce que peuvent être les décisions qui peuvent être prise derrière par la justice, je rappelle donc les 2 principes qu’a rappelés le Président de la République, c'est la présomption d'innocence et l'indépendance de la justice.

Question de la Journaliste : Ce qui veut dire qu’il a demandé aux ministres de ne pas communiquer sur cette affaire  ?

Réponse du porte-parole : Ce qui veut dire que le porte-parole vous fait un compte rendu  du Conseil des  Ministres avec ce point de conclusion du Président de la République, après  les ministres …. peut-être que certains ce sont exprimés dans le cours...  , moi je rappelle ce qu’a été l’expression du Président de la République ce matin en Conseil des Ministres »
Fin de citation
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C’était sans compter sur le déchaînement des médias qui depuis le matin  orchestraient en puissance  sur la mise en demeure de Nicolas Sarkozy   en commentant  les arguments de la  polémiques dans  tous les azimuts , d’autant que dès le matin un interviewe de Nicolas Sarkozy était annoncé pour le soir sur TF1 et Europe 1 , et attendue avec une fébrilité qui exaltaient les propos des uns et des autres , s’agirait-il d’une contre-attaque,  d’une plaidoirie, d’un  réquisitoire en force contre les pratique  judicaires ? …


Nous avons été édifiés  le soir après une journée qui avait échauffé tous les esprits de la classe politique et journalistiques , l’interviewe  tant attendue a eu lieu comme prévu, suivi par plus de 8.300.000 de téléspectateurs  sur TF1, et de 9.300.000 auditeurs sur Europe 1, sans compter les télespectateurs et les auditeurs qui  l’ont ont suivie en extraits sur différentes chaînes et radios françaises, diffusés au cours des débats qui ont suivis , et les reprises sur les sites internet, même à l’étranger et dont la presse aujourd’hui se fait aussi l’écho.


Ainsi l’exécutif n’a pu éteindre le feu, au contraire il a contribué à l’allumer  et à mon avis il n’est pas prêt de s’éteindre.


Les attentes n’ont pas été déçues, l’ancien Président de la République  a expliqué  très nettement ce qu’il en était , selon lui , de l’instrumentalisation  politique d’une partie de la justice, sur les conditions de sa  garde à vue sans avocat,   puis de sa mise en demeure, il a donné son avis sur les écoutes, sur les chefs d’accusations de sa mises en demeures … et tous points de cette affaire  et d’autres affaires et questions liées Nicolas Sarkozy les  traités  méthodiquement dans l’essentiel en quelques 20 minutes en répondant aux questions des journalistes, ce qui une performance à porter à son actif , avec l’aisance  orale d’un avocat qui présente une plaidoirie en défense avec une parfaite maîtrise.

De plus nous appris qu’il ne renonce pas à un retour en  politique, en effet en fin d’interview,  Jean-Pierre Elkabbach   et Gilles Bouleau  l’on questionné sur  son programmes.. et ses intentions

Nous reprenons l’échange ci-dessous : qui est intervenu en fin d’interview  !
 
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JPE : Qu’est-ce qui pourrait vous faire renoncer ? Vous aviez tout un schéma, un plan, un programme… Avez-vous encore envie de vous battre ?

GB : Et serez-vous candidat à la présidence de l’UMP en septembre prochain ?

J’ai longuement réfléchi à ces questions. La question de savoir si on renonce ne se pose pour moi. Pourquoi ? Parce que vis-à-vis de son pays, on a des devoirs, on n’a pas des droits. Je regarde avec consternation la situation de la France, l’état de la France, et je connais l’inquiétude des Français et leurs souffrances. J’aurai à décider, après un temps de réflexion, à la fin du mois d’août, au début du mois de septembre, de ce que je devrais faire.

JPE : Vous pensez que les Français ont besoin de vous ?

Le fait que vous me posez la question monsieur Elkabbach, comme je ne peux pas imaginer que cela dissimule une espérance, montre que la question se pose…

JPE : Mais vous êtes prêt à relever le défi ?

N’anticipez pas la décision que je serais amené à prendre. J’aime passionnément mon pays, et je ne suis pas un homme qui se décourage devant les vilénies et les manipulations politiques.


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Depuis la diffusion de cet interview  c’est un tsunami  médiatique qui  déverse ses flots , tous les faits et gestes de l’ancien Président de la République sont rapportés ,il est suivi comme  le serait un président en exercice,   il est photographié et filmé dans tous ses déplacements, et il apparaît calme, sur de lui , entouré de sa famille et  de ses amis, comme un Chef politique en voie de retour  à la présidence de l’UMP, parce qu’en fait les médias et les personnalités politiques savent bien que ce qui est en cause au-delà de la procédure judiciaire en cours, c’est le retour de Nicolas Sarkozy en politique et pas seulement pour la présidence de l’UMP mais pour la Présidence de la République en 2017 ;

 Tout le monde parle encore aujourd’hui   de Nicolas Sarkozy , sauf les membres du pouvoir  qui  ont pour consigne de ne parler et encore s’il sont questionné que des grands principes de séparation des pouvoirs et dont le «   single disque d’or du jour «  à ce sujet est  bloqué sur la répétition des 2 principes «  indépendance de la justice ..présomption d’innocence »

Stéphane Le Foll était ce matin sur Europe 1 avec Jean-Pierre  Elkabbach, il n’a pas bouffé la consigne, fidèle à sa réputation de langue de bois.


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