actualisation -
Mis en examen pour corruption active, trafic d'influence actif et
recel de violation du secret professionnel, Nicolas Sarkozy a accordé
une interview à TF1 et Europe 1 hier soir le Mercredi 2 Juillet , au cours duquel il a dénoncé une « instrumentalisation politique d'une partie de la justice ».
EXCLUSIF - Interview de Nicolas Sarkozy sur... par Europe1fr
Interview de Sarkozy : le verbatim intégral
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EXCLUSIF - Nicolas Sarkozy était l'invité exceptionnel d'Europe 1 et TF1 mercredi soir. Retrouvez son interview en intégralité.
L'ancien Président de la République Nicolas Sarkozy a pu tester sa popularité après son interviewe hier soir mercredi 2 juillet: "Ça fait plaisir parce que les gens comprennent la vérité, on a toujours intérêt à dire la vérité", a -t-il notamment déclaré.
.Editorial :
(avertissement : nous avons quelques difficultés techniques en ce moment , notre éditorial ci-dessous n'a pas été corrigé, il se peut que quelques fautes de frappe soient présente dans le texte, voire même quelques fautes d’orthographe, nous vous prions de bien vouloir nous en excuser, nous reviendrons sur ce texte dans la journée pour le parfaire.)
Hier matin
Mercredi 2 Juillet la journée
s’annonçait prometteuse de polémiques et risquait d’être monopolisée par les
médias pratiquement à 98 %, sur la mise en demeure de l’ancien Président de la
République ….. C’est ce qui n’a pas
manquer d’arriver.
Cependant dès le matin
le Pouvoir tentait de neutraliser le choc de la mise en demeure de Nicolas
Sarkozy et avait pris le soin de rester sur une position « neutre »
en insistant sur
En premier lieu dès le
matin Manuel Valls sur le plateau de Jean-Jacques Bourdin se campait dans son rôle de Premier Ministre en se refusant à commenter sur le fond et en s’en tenant au rappel des principes :
« l’indépendance de la justice et la présomption d’innocence », toutefois
en répondant à la première question de Jean-Jacques Bourdin il a qualifié en ce qui concerne la mise en demeure de
Nicolas Sarkozy …., « la situation est extrêmement grave ,
les faits sont graves, , vous venez de rappeler la mise en cause .. »
(ndlr :Vous
retrouverez plus bas dans notre éditorial la partie de cet interview portant sur la mise en demeure de Nicolas
Sarkozy)
Un peu plus tard , à l’issue du Conseil des
Ministres, Stéphane le Foll, le
Porte-parole du Gouvernement dans son
« Point de Presse « indiquait au journaliste que le Président de la
République …
Mais ceci n’a pas
empêché l’affaire Sarkozy d’exploser médiatiquement et l’apothéose est
intervenue en soirée lorsque Nicolas Sarkozy
interviewé sur TF1 par Gilles Bouleau
de TF1 et Jean-Pierre Elkabbach d’Europe1 , se livrait à une plaidoirie brillante, laquelle a
déclenché un super Buzz médiatique qui s’est poursuivi dans une grande partie de la
nuit et se poursuit ce matin sur toutes les ondes, les écrans, et les sites
internet politiques.
Le Président de la
République d’après les médias a suivi hier cet
interview dans son bureau à l’Élysée
, et le Premier Ministre un peu plus tard de retour d’un déplacement,
toujours selon les média le Pouvoir a
décidé de « jouer l’indifférence » , pour ne pas donner d’importance
aux propos de Nicolas Sarkozy, et les
ministres auraient reçu pour consigne s’ils étaient interrogé s et appelés à donner leur avis de s’en tenir aux rappels des grands
principes constitutionnels de séparation
des pouvoirs et d’insister sur l’indépendance de la justice et la présomption
d’innocence.
Toutefois les médias ne
sont pas tenus par ces principes on s’en doute, et justement le silence pudique et surtout
prudent observé par le Pouvoir sur
la mise en demeure de Nicolas Sarkozy décuple leurs informations et
commentaires alimentés par une polémique qui s’installe et prend encore plus
d’ampleur.
Avant d’aller plus avant,
nous rappelons ci-dessous la partie de
l’interview de Manuel Valls par Jean -Jacques Bourdin du
Mercredi 2 juillet portant d’emblée en début d’émission sur la mise en demeure
de Nicolas Sarkozy :
JPE - : Manuel
Valls est notre invité ce matin, Bonjour !
MV : Bonjour
Jean-Pierre Elkabbach.
JPE : Merci d’être
avec nous, Nicolas Sarkozy, mis en
examen pour corruption , trafic d’influence
active, de violation du secret de l’instruction, ancien président de la République est-il un particulier comme
les autres ?
MV : Oui bien sûr,
ce que je veux dire c’est que la
situation est grave, les faits sont graves, vous venez de de rappeler la mise
en cause et puis cela concerne les magistrats, nos magistrats, un avocat un
ancien Président de la République.., mais moi comme Chef de Gouvernement je
dois m’en tenir au rappel des principes , principes d’indépendance de la
justice qui doit pour accomplir son travail sereinement , personne n’est
au-dessus des lois, c’est le principe , et puis ensuite il y a évidemment ,
c’est important de rappeler la présomption d’innocence qui vaut pour tout le
monde , et donc cela vaut pour l’ancien Président de la République qui vaut
pour tout le monde, comme pour son avocat, comme pour ces hauts magistrats qui sont mis en cause.
JJB : alors
justement, un justiciable comme les autres, c’est ce que vous dites, et je vous
pose une question subsidiaire, la juge qui qui souhaite la victoire de François
Hollande et qui dans le même temps , quelques mois après, met en examen
l’adversaire de François Hollande, est-il un juge comme les autres ?
MV : si je rentre
dans ce débat et dans ce type de polémique je mets en cause les principes que
j’ai rappelé, la justice elle est indépendante et elle doit agir en toute
indépendance et en toute sérénité, et le rôle des parlementaires, c’est-à-dire
de ceux qui font la loi, et bien sûr de ceux qui gouvernent , c’est d’être très attentifs, très scrupuleux, quant et ou en application de ces principes
..
JJB : oui , mais
les juges doivent-ils s’engager
juridiquement .. ?
MV : Mais les
juges ont le droit de s’engager, c’est vrai sur le plan politique, c’est vrai
sur le plan syndical, mais si je rentre dans ce débat , je rentre dans une
autre polémique..
JJB : Oui mais
quelle est votre idée, quelle est…. qu’en pensez vous Manuel Valls qu’en
pensez-vous ?
MV : Les juges
agissent dans un cadre très précis ..
JJB : .. est-ce que ça n’engage pas le discrédit sur
une mise en demeure ?, ou une ombre ? ;;
MV : mais rentrer
dans ce débat, c’est faire croire qu’il y a derrière un coplot, qu’il y a un
complot politique, et ça, ça n’est pas acceptable , les juges encore une fois
travaillent de manière indépendante et il faut les laisser travailler, parce que
dans un moment de crise de confiance que nous vivons, j’en souvent parlé avec
vous ici, si nous-mêmes nous commençons à mettre en cause ceux qui doivent
exercer la justice, nous n’y arriverons
pas, cette crise de confiance ne cessera
de s’accroître, et ça, ça n’est pas possible, le rôle du Chef de Gouvernement,
c’est de rappeler les principes, présomption d’innocence, indépendance de la
justice…
JJB : Manuel Valls
, j’écoutais Bruno Le Maire sur RTL ce matin qui disait,- et qui posait la
question-, « quand est-ce que les écoutes ont été décidées et par
qui ?.. quand le pouvoir en place a-t-il été informé de ces écoutes ?.., est-ce normal qu’un
Garde des sceaux ait menti sur la date à laquelle elle a été avertie de ces
écoutes ? » … ?
MV : oui, nous
avons eu déjà ce genre de débat..
JJB : oui
MV : ..mais cette
polémique si j’ai bonne mémoire avant
les éections municipales de mars dernier ..
JJB : oui
MV : .. , poser ces questions c’est jeter
l’opprobre encore une fois sur le
travail de la justice
JJB : parce que
l’opposition est en train pour protéger Nicolas Sarkozy de jeter sur le travail
de la justice ?
MV : je ne vais en
rajouter moi-même, c’est pourquoi je n’irai pas plus loin par rapport au
questionnement qui est le vôtre , j’avais dis, j’avais déjà eu l’occasion de le
dire , comme Ministre de l’Intérieur, que je n’étais pas au courant de ces
écoutes et je n’avais pas à l’être, point c’est tout, mais le plus important
c’est que la justice puisse travailler en toute indépendance et sereinement et
qu’on respecte la présomption d’innocence ..
JJB : vous ..
MV .. aller au-delà de
ces commentaires c’est rentrer dans le fond du débat et je sortirais évidemment de mon rôle..
JJB : est-ce que
les juges.. pensez-vous que les juges s’acharnent sur Nicolas Sarkozy, Franchement ?..
Franchement ?
MV : je pense que
les juges doivent pouvoir faire leur travail
sans qu’on mette en cause ce travail, ensuite il y a les avocats qui ont
été mis en examen, ils vont avoir accès au dossier, ils peuvent faire des
recours, et puis ensuite il y a une
procédure judiciaire et on verra jusqu’où elle nous mènera, mais si à chaque
fois, sur chaque affaire, sur chaque dossier,
que cela concerne ou non des politiques, il y a ce type de polémique, on
sape les fondements même de l’Etat de
droit, et l’État de droit dans ce moment particulier que nous vivons, il est
plus que jamais précieux, donc laissons encore une fois, les juges qui sont indépendants, ce sont des juges
d’instruction, ce sont des juges indépendants , ce n’est pas le pouvoir qui
demande à ces juges de faire des enquêtes, ils agissent et exercent leurs
fonction de manière indépendantes, et en
même temps il faut respecter la présomption d’innocence.
Fin de la partie
l’interview portant sur la mise en demeure de Nicolas Sarkozy
_____________/
Dès le matin donc
les limites communicatives de l'appareil exécutif sur ce sujet étaient tracées
par la voix du Premier Ministre « indépendance de la justice, respect de
la présomption d’innocence » et on commençait à saisir que le Pouvoir
entendait faire baisser la vapeur afin de garder la plus grande place de communication sur les actualités gouvernementales et
parlementaires notamment sur le Budget
rectificatif, sur la réforme territoriale, sur la conférence sociale qui se
prépare, ,et sur les actualités
présidentielles.
Un peu plus tard notre impression se confirmait quant à l’issue
du Conseil des Ministres, Stéphane le Foll
( ndlr : réputé dans certains médias comme un grand
praticien de la langue de bois et le champion
de la pensée unique
gouvernementale), en point de presse
devant les journalistes, indiquait après
avoir commenté les points évoqués en Conseil des ministres, nous citons :
« .. Je rajouterai que le Président de
la République un point en conclusion
qui a été fait par le Président de la
République sur des sujets d’actualités, il a rappelé que depuis le début du
quinquennat, il y avait des règles et 2 grands
principes sur lesquels
s’appuyait l’action qui était conduites, en particulier dans le
domaine de la justice , le 1er principe c’est l’indépendance de la
justice, le 2ème c’est la présomption d’innocence, ces deux princ ipes ont été
rappelés en fin de Conseil des ministres par le Président de la République. Fin
de citation.
Vous remarquerez que le
porte parole du Gouvernement a parlé de « sujet d’actualités » sans
parler de la mise en demeure de Nicolas Sarkozy, mais une journaliste a foncé franchement dans
le sujet en posant ses questions :
Nous reprenons notre
citation :
Question de la
journaliste : Pour en revenir
justement à cette mise en demeure de
l’ancien Président de la République, ce matin Manuels Valls a peut-être commis
une erreur de langage, il a dit « les faits sont graves », alors
est-il au courant des éléments de ce dossier ? ..
Réponse du porte
parole : Personne n’a d’autres informations que celles dont le monde dispose aujourd’hui, donc le
constat ne préjuge en rien de ce que peuvent être les décisions qui peuvent
être prise derrière par la justice, je rappelle donc les 2 principes qu’a
rappelés le Président de la République, c'est la présomption d'innocence et l'indépendance de la justice.
Question de la
Journaliste : Ce qui veut dire qu’il a demandé aux ministres de ne pas
communiquer sur cette affaire ?
Réponse du
porte-parole : Ce qui veut dire que le porte-parole vous fait un compte
rendu du Conseil des Ministres avec ce point de conclusion du
Président de la République, après les ministres
…. peut-être que certains ce sont exprimés dans le cours... , moi je rappelle ce
qu’a été l’expression du Président de la République ce matin en Conseil des
Ministres »
Fin de citation
______________/
C’était sans compter
sur le déchaînement des médias qui depuis le matin orchestraient en puissance sur la mise en demeure de Nicolas Sarkozy en
commentant les arguments de la polémiques dans tous les azimuts , d’autant que dès le matin
un interviewe de Nicolas Sarkozy était annoncé pour le soir sur TF1 et Europe
1 , et attendue avec une fébrilité qui exaltaient les propos des uns et
des autres , s’agirait-il d’une contre-attaque,
d’une plaidoirie, d’un réquisitoire
en force contre les pratique
judicaires ? …
Nous avons été
édifiés le soir après une journée qui
avait échauffé tous les esprits de la classe politique et journalistiques , l’interviewe
tant attendue a eu lieu comme prévu,
suivi par plus de 8.300.000 de téléspectateurs sur TF1, et de 9.300.000 auditeurs sur
Europe 1, sans compter les télespectateurs et les auditeurs qui l’ont ont suivie en extraits sur différentes
chaînes et radios françaises, diffusés au cours des débats qui ont suivis , et
les reprises sur les sites internet, même à l’étranger et dont la presse
aujourd’hui se fait aussi l’écho.
Ainsi l’exécutif n’a pu
éteindre le feu, au contraire il a contribué à l’allumer et à mon avis il
n’est pas prêt de s’éteindre.
Les attentes n’ont pas
été déçues, l’ancien Président de la République
a expliqué très nettement ce
qu’il en était , selon lui , de l’instrumentalisation politique d’une partie de la justice, sur les
conditions de sa garde à vue sans
avocat, puis de sa mise en demeure, il
a donné son avis sur les écoutes, sur les chefs d’accusations de sa mises en
demeures … et tous points de cette affaire et d’autres affaires et questions liées Nicolas Sarkozy les
traités méthodiquement dans l’essentiel en quelques 20 minutes en répondant aux questions des
journalistes, ce qui une performance à porter à son actif , avec l’aisance orale d’un avocat qui présente une plaidoirie
en défense avec une parfaite maîtrise.
De plus nous appris qu’il
ne renonce pas à un retour en politique,
en effet en fin d’interview, Jean-Pierre Elkabbach et
Gilles Bouleau l’on questionné sur son programmes.. et ses intentions
Nous reprenons l’échange
ci-dessous : qui est intervenu en fin d’interview !
:
« ---------------------
JPE : Qu’est-ce qui
pourrait vous faire renoncer ? Vous aviez tout un schéma, un plan, un
programme… Avez-vous encore envie de vous battre ?
GB : Et serez-vous
candidat à la présidence de l’UMP en septembre prochain ?
J’ai longuement
réfléchi à ces questions. La question de savoir si on renonce ne se pose pour
moi. Pourquoi ? Parce que vis-à-vis de son pays, on a des devoirs, on n’a pas
des droits. Je regarde avec consternation la situation de la France, l’état de
la France, et je connais l’inquiétude des Français et leurs souffrances.
J’aurai à décider, après un temps de réflexion, à la fin du mois d’août, au
début du mois de septembre, de ce que je devrais faire.
JPE : Vous pensez que
les Français ont besoin de vous ?
Le fait que vous me
posez la question monsieur Elkabbach, comme je ne peux pas imaginer que cela
dissimule une espérance, montre que la question se pose…
JPE : Mais vous êtes
prêt à relever le défi ?
N’anticipez pas la
décision que je serais amené à prendre. J’aime passionnément mon pays, et je ne
suis pas un homme qui se décourage devant les vilénies et les manipulations
politiques.
_____________________
Depuis la diffusion de
cet interview c’est un tsunami médiatique qui
déverse ses flots , tous les faits et gestes de l’ancien Président de la
République sont rapportés ,il est suivi comme le serait un président en exercice, il est photographié et filmé dans tous ses
déplacements, et il apparaît calme, sur de lui , entouré de sa famille et de ses amis, comme un Chef politique en voie
de retour à la présidence de l’UMP,
parce qu’en fait les médias et les personnalités politiques savent bien que ce
qui est en cause au-delà de la procédure judiciaire en cours, c’est le retour
de Nicolas Sarkozy en politique et pas seulement pour la présidence de l’UMP
mais pour la Présidence de la République en 2017 ;
Tout le monde parle encore aujourd’hui de Nicolas Sarkozy , sauf les membres du pouvoir qui
ont pour consigne de ne parler et encore s’il sont questionné que des
grands principes de séparation des pouvoirs et dont le « single disque d’or du jour « à ce sujet
est bloqué sur la répétition des 2
principes « indépendance de la justice ..présomption d’innocence »
Stéphane Le Foll était
ce matin sur Europe 1 avec Jean-Pierre Elkabbach, il n’a pas bouffé la consigne, fidèle à
sa réputation de langue de bois.
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