Depuis quelques semaines les médias nous informent que la
chanson « Papaoutai « de l’auteur- compositeur- interprète Paul Van Haver , de son nom d’artiste Stromae , est en tête des hits-parades.
La chanson mélange fait parait-il un « buzz formidable »,
elle évoque en quelques couplets un père
absent et un manque de repères sociaux- parental sur une musique très rythmée,
avec un refrain du genre scie, répétitif et lancinant « Où t’es ? Papa ou t’es ?
Où t’es ? Papa ou t’es ? Où t’es ? Papa ou t’es ? Où t’es ? Papa ou t’es ? Où
t’es ? Papa ou t’es ? Où t’es ? Papa ou t’es ? » , que l’on entend comme « papaoutai »
d’où le titre de la chanson.
On peut supposer que le Belge Stomae , de son vrai nom Paul Van Haver, né le 12 mars 1985 à Bruxelles
d’une maman belge et d’un papa belge d'origine rwandaise qui est parti rapidement
après sa naissance , sans l’avoir reconnu, et mort ensuite au cours du génocide
rwandais, un papa qu’il n’a pas eu le temps de connaître, a été inspiré
pour sa chanson « Papaoutai » de son propre vécu.
Dans ses compositions de
style hip-hop, accompagnées de musique électronique dans ses interprétation Stromae
est un artiste engagé, contre le
racisme, l’homophobie, le sexisme, toutes sortes d’ingrédients sociétal et politiques à la mode
qui , en principe plus que la qualité de ses œuvres et interprétations lui assure un certain
succès auprès d’un certain grand public
de masse, intoxiqué par une inculture permanente, musicale
et générale.
Qu’à cela ne tienne
sa publicité se fait sur des appréciations tout-à-fait surfaites, on va jusqu’à établir en sa faveur une comparaison avec Jacques Brel , en mettant en évidence son interprétation sa gestuel et son phrasé, vous l’aurez compris
tout ça tient du marketing publicitaire,
mais toutefois des musicologue sérieux
contestent et réfutent ces références
insistantes en les jugeant déplacées et agaçantes.
C’est ce nous pensons aussi , nous qui apprécions les belles variétés françaises, les belles mélodies européennes et la musique classique et le bel canto de virer notre cuti et de nous laisser empapaouter par le vulgaire, pour écouter de telles paroles et rythmes abrutissants, c’est pourquoi nous publions
ici notre critique.
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