Un choc frontal est attendu pour demain dimanche 23 Juin à
Villeneuve sur Lot (Lot-et-Garonne, comme nous le savons, les électeurs pour le second tour de la législative, auront à voter soit pour le FN Etienne Bousquet-Cassagne , 23 ans qui a
obtenu dimanche passé au 1e tour 26 % des suffrages, soit pour l’UMP Jean-Louis Costes , qui a obtenu dimanche passé au 1e tour
28, 7 % des suffrages, lequel est soutenu au second tour, en théorie,
par le Parti socialiste, dont les
responsables ont appelé à la constitution d'un "front républicain" contre
le FN.
L’UMP Jean-Louis Lacoste a reçu aussi le soutien local de Bernard Barral le candidat PS éliminé au
premier tour, Bernard Barral, et de Matthias Fekl , député
PS de la 2e circonscription de
Lot-et-Garonne , premier secrétaire fédéral du PS, qui a répété Jeudi "L'enjeu est de battre le FN qui n'est
pas un parti comme les autres".
On peut rétorquer que
le PS n’est pas un parti comme les autres a bien des égards, quel est le parti majoritaire
à l’Assemblée Nationale, qui aurait la bassesse d’appeler ses électeurs à voter
pour un candidat député de sa
propre opposition ?, cette attitude est suicidaire , ensuite
désigner le FN comme un « parti
pas comme les autres », c'est-à-dire désigner implicitement mais clairement les
électeurs du FN comme des « électeurs pas comme les autres ». est
tout à fait discriminatoires , il n’existe pas en France une hiérarchie d’électeurs
ni de citoyens , il n’y a pas d’électeurs ni de citoyens « pas comme les autres »,
ce que nous pouvons dire c’est qu’il y a un parti socialiste qui tient des propos
discriminatoires contre le FN et que ces
propos discriminatoires rejaillissent
sur une grand nombres d’électeurs.
Il faudrait que les responsables s’expliquent sur ces termes « un
parti pas comme les autres », il s’agit là d’une affirmation brute
de béton que l’on ne peut prendre à la lettre, nous voulons que le PS s’explique
sur cette expression , en entrant dans les détails et en énonçant clairement ce
qu’il veut dire par « un parti pas comme les autres » .
Comme on le sait il ne s’agit pas d’un scrutin à résonance
nationale, c’est cependant la tournure qu'il a pris , d’abord parce qu’il s’agit
de remplacer le socialiste ancien Ministre Jérôme Cahuzac, dont il est
inutile de rappeler une fois de plus les
raisons de sa spectaculaire démission à la suite de ses présumées mésaventures
fiscales, de ses démentis et ensuite de ses aveux , mais aussi
par l’affolement général et la déception du parti socialiste de voir au premier
tour son candidat Bernard Barral éliminé,
ce qui a donné lieu de la part dues responsables du Parti socialiste à lancer un appel à la constitution d’un au « Front
Républicain » contre le FN, autrement à donner pour consignes aux
électeurs socialistes et tous autres
électeurs de faire barrage au candidat
du FN en votant pour le candidat UMP .
Il semblerait d’après différents reportages de source locale,
remontés jusqu’à Paris que les électeurs
restent sourds à cet appel désespéré des
responsables socialiste, manifestement extravagant et disproportionné par
rapport à l’enjeu local, pour autant si
les électeurs restent sourds ils acceptent de parler et de dire exactement ce
qu’ils pensent de ce 2e tour et certains mêmes expliquent d’avance
leur choix.
Le candidat du Front National Etienne Bousquet-Cassagne fait lui sa campagne avec le soutien sur
le terrain d’un membre du bureau du FN Michel Guinot, très expérimenté dans l’organisation des campagnes
électorales du FN, de plus il est l'un
des artisans du Campus Bleu Marine, le dispositif de formation des candidats du
Front aux municipales de 2014. Un homme solide, adhérent du Front depuis 1988 , il a participé à toutes
les campagnes difficiles, et ce n’est
pas par surprise, mais bien dans la continuité de action militante, qu’il se trouve aux
côtés d’Etienne Bousquet-Cassagne à
Villeneuve sur Lot où se trouve en jeu la circonscription de l’ex Ministre Jérôme Cahuzac.
Bien sur le deuxième tour s’annonce difficile pour le jeune
candidat du FN face à la collusion contre-nature PS-UMP qui joue sa carte par une alliance politiquement insolite.
Les électeurs devront demain se déterminer, ils auront à choisir pour les représenter à l’Assemblée Nationale, soit
pour Etienne Bousquet-Cassagne le candidat FN qui représente pleinement et
entièrement son parti, soit ou pour le candidat Jean-Louis Costes
UMP mixé PS pour la circonstance.
Si ce dernier était élu dimanche avec les voix des socialistes
de la gauche pour gonfler son score, iront-
ils à jusqu’à le placer à l’Assemblée Nationale sur les bancs de la Gauche ?,
ou encore sur leur lancée innoveront-ils
en lui ménageant un siège et une place
qui lui permettrait de poser une fesse à gauche et une fesse à droite dans l’hémicycle ?
Et au moment des votes de lois , sera-t-il
tenu de voter un coup avec la gauche et un coup avec la droite ? Je lui
souhaite bien du plaisir à ce Monsieur Jean-Louis Costes, candidat UMP-PS très opportuniste, qui finalement se
positionne entre deux chaises pour être
élu, et sa position instable mériterait qu’il
tombe sur le cul mériterait dimanche 23 Juin à Villeneuve-sur-Lot .
Pour remuer le couteau dans la plaie – ce qu’il nous arrive
de faire avec plaisir - nous ne
terminerons pas sans rappeler que Jean-Louis
Costes avait été battu en 2012 par Jérôme Cahuzac, autrement dit le candidat malheureux des dernières
législatives face au socialiste d’alors sera demain 23 Juin au second tour le candidat de l’UMP pour l’élection législative
partielle , et que pour qu’il soit élu les électeurs PS qui avaient voté pour Jérôme Cahuzac en
2012 ,sont appelé à voter demain pour
son ancien adversaire UMP !
C’est tout à fait
fumant comme retournement politique, mais ça vient des
ingrédients qui mijotent dans la cocotte
de campagne électorale commune UMP-PS, aujourd’hui à Villeneuve- sur - Lot, demain ailleurs.
Reste à savoir si les électeurs accepteront de boire le bouillon..
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