La mort de Clément Méric survenue dans la journée du 6 juin, à la suite des blessures qu'il avait reçues au cours d' une violente bagarre entre deux groupes de jeunes le 5 Juin , les uns militants anti-fascistes proche de l'extrême gauche dont faisait partie Clément Méric, les autres désignés par les autorités et les médias comme des JNR proche de l'extrême droite , a donné lieu toute la journée d'hier à différentes réactions , que nous nous sommes efforcés de retracer dans notre précédent Éditorial;
La situation a évoluée, ce drame épouvantable est devenu un drame politique national.
La situation a évoluée, ce drame épouvantable est devenu un drame politique national.
Depuis hier soir nous en savons plus sur ce malheureux jeune homme, les médias relatent que Claude Méric, 18 ans , était étudiant en première année à Sc-Po, qu'il venait de Brest et avait
aménagé à Paris en septembre, qu'il était un un militant accompli. Antifasciste, anti-homophobe, membre de l'extrême gauche, d'après ses camarades étudiants Claude Méric est évoqué comme un élève "interessé", "engagé" mais pas "bagarreur".
Concernant les circonstances de l'altercation
qui a couté la vie à ce jeune étudiant de Sc-PO, jeune militant d’extrême gauche, à
Paris, certains témoins cités par les médias évoquent un coup de poing
porté par un
membre des Jeunesses Nationalistes Révolutionnaires (JNR), mais
d'après Serge Yahoub , le fondateur de ce groupe qui a recueilli des
témoignages sur les
circonstances de l'agression ce sont les jeunes militants
antifascistes qui se seraient "jetés les premiers" sur les jeunes JNR
sous
prétexte "qu'ils avaient le crane rasé".
Bien entendu ce seront les résultats de l'enquête en cours qui permettront de connaître du moins il faut l'espérer lesquels de ces jeunes ont été les premiers provocateurs, notons toutefois que selon une source policière Selon une source policière, interrogée par Le Figaro, le jeune militant (Clément Méric) aurait traité les skinheads de "fachos" et autres "noms d'oiseaux", avant que ces derniers s'attaquent à lui physiquement, frappé à plusieurs reprises au visage, Clément Méric serait alors tombé contre l'un des poteaux en métal délimitant le trottoir et il n'a jamais repris conscience.
Concernant Clément Méric, Itélé le présente en vidéo sur son site à l'occasion du rassemblement qui s'est tenu hier soir à Paris pour lui rendre hommage et qui a regroupé plusieurs centaines de ses amis notamment militants et étudiants et aussi des personnalités politiques de droite et de gauche qui s'étaient joints à eux pour cet hommage.
Vidéo de source Itélé
--------------------------------------------------
Etant donné la nature des informations qui nous parviennent, nous remarquons que ce dramatique affrontement de deux groupes de jeunes qui s'est passé en dehors de toutes manifestations politiques, s'est emparé de toute la classe politique et des médias, et certains commentateurs on parlé de récupération politique.
Même si ce qui prédomine c'est l'émotion et la douleur de voir nos jeunes s'entretuer pour défendre leurs idées, l'agression et la mort de Clément Méric a pris une dimension d'évènement politique national.
Les politiques et les médias y contribuent pour beaucoup en se lançant dans des commentaires qui se suivent et progressent dans toutes les directions.
Hier soir Jeudi sur LCP, dans l'émission "Ça vous regarde," avant que n'intervienne le sénateur Yves Pozzo Di Borgo( UDI) , qui faisait partie des invités, certains autres invités se sont livrés à des accusations et des commentaires politiques très agressifs, l'émission effectivement était très politique à peine supportable en la circonstance.
Beaucoup plus humain et modéré, quand enfin la parole lui a été donnée , le sénateur Yves Pozzo Di Borgo a montré son émotion .
En parlant de ce jeune et des autres jeunes qui meurent , Yves Pozzo di Borgo n"a pu retenir ses larmes : "Quand je vois ces gamins qui meurent comme ça alors qu’ils s’engagent en politique ça me choque"
a exprimé le sénateur UDI, dans un sanglot. Trés ému, il s'est écarté un moment du plateau , puis s'est repris et toujours très ému a pu continuer à s'exprimer un peu dans des termes apaisants.
Ce qui m'a particulier choquée, en regardant, cette émission c'est que le présentateur et les autres intervenants ont paru tout à fait interloqué en voyant le sénateur pleurer, nous les avons vus mal à l'aise, surpris , contrarié , comme s'il recevait un choc sur leur patate et qu'ils étaient dérangés dans leur effets de beaux parleurs , pendant un moment un silence s'est installé, pour faire bonne figure le député PS , Eduardo Rihan Cypel, a rompu ce silence en disant à l'adresse du Sénateur Pozzo di Borgo " "Vos larmes représentent toute la France", mais l'intervention du PS Eduardo Rihan Cypel, on l'a bien ressenti, leur a surtout permis surtout de reprendre de plus belle leur débats entre eux.
Nous ne disposons ci-dessous qu' un extrait de cette émission faute de pouvoir la télécharger en entier :
Publiée le
06/06/2013
--------------------------------------------------/
Il est évident que la mort de Claude Méric est devenu un évènement politique national, Manuel Valls, le ministre de l'intérieur a dit "il y a une connotation politique dans ce crime, certains gros légumes politiques de gauche en rajoutent en accusant la droite de laxismes et de se rapprocher des mouvements d'extrême droite, les politiques de droite s'en défendent, à gauche des membres du gouvernement et des députés envisagent la dissolution des mouvements extrémistes de droite, et puis il y eu aussi hier soir, au moment de l'hommage rendu à Clément Méric des incidents visant Anne Hildago (PS), qui a du être exfiltrée sous protection rapprochée, et Nathalie Kociusko-Morizet qui a été chahutée, toutes deux ont été huées avec des expressions telles que "Casse-toi"... "dégage" ..
Nous avons appris aussi que des journalistes ont été malmenés.
Encore une vidéo avant de passer en Revue de Presse :
REVUE DE PRESSE :
Le Point -
Il y a 2 heures 36 min
Les deux élues ont voulu rendre hommage à Paris à
Clément Méric, l'étudiant mortellement passé à tabac. Visiblement, elles
n'étaient pas les bienvenues. "Casse-toi !", "Dégage !" Un
francetv
info - Il y a 3 heures 47 min
"Clément,
Clément, antifa" , "No pasaran". Les slogans ont succédé, jeudi
6 juin, au moment de recueillement en hommage à Clément Méric . Cet étudiant
d'extrême gauche, de 18 ans, est mort au lendemain d'une violente bagarre avec
des skinheads d'extrême droite. Plusieurs centaines de personnes...
__________________________________________________________________________
Manuel Valls le Ministre de l'Intérieur hier au JT DE 20 H. de France 2 du 6 Juin 2013 - Extrait :
"Incontestablement, il y a une connotation politique dans ce crime", a déclaré le ministre de l'Intérieur, jeudi 6 juin, dans le journal de 20 heures de France 2. , Il réagissait à la mort de Clément Méric, agressé à Paris, la veille,, selon Manuel Valls : "Il
s'agit d'individus qui appartiennent à des groupuscules d'extrême
droite, et qui sont connus pour ce militantisme, cet engagement, leur
discours de haine à l'égard des valeurs de la République."
Le
ministre a expliqué que des dispositions étaient à l'étude
pour dissoudre ces groupuscules, en accord avec le Premier ministre et
la ministre de la Justice. "Les mots peuvent tuer et les coups ont tué hier", a-il dit.
. Manuel Valls demande un rassemblement des républicains, au-delà de leurs différences politiques : "Notre devoir, c'est de mettre ces groupuscules à genou".
francetv
info - Il y a 3 heures 16 min
"Incontestablement, il y a une connotation
politique dans ce crime" , a déclaré le ministre de l'Intérieur, jeudi 6
juin, dans le journal de 20 heures de France 2. Manuel Valls réagissait à la
mort de Clément Méric, agressé à Paris , la veille, par un groupe d'extrémistes
de droite. "Il s'agit..__________________________________________________________________________
Concernant les circonstances de l'altercation
qui a couté la vie au jeune militant d'extreme gauche, Clement Meric, à
Paris, certains témoins cités pard les médias evoquent un coup de poing porté par un
membre des Jeunesses Nationalistes Révolutionnaires (JNR), mais d'après Serge Yahoub , le fondateur de ce groupe qui a receuilli des témoignages sur les
circonstances de l'agression ce sont les jeunes militants
antifascistes qui se seraient "jetés les premiers" sur les jeunes JNR sous
prétexte "qu'ils avaient le crane rasé".
- D'après FranceTvinfo qui cite un reportage de France 2 un témoin anonyme raconte que l'étudiant d'Extrême gauche (Clément Méric) aurait interpellés les skinheads.
- Le témoignage, recueilli par France 2, permet de mieux comprendre le déclenchement de l'altercation. L'homme, qui s'exprime sous couvert d'anonymat, raconte : "J'ai vu un petit jeune provoquer un petit peu un autre, qui ressemblait à un skinhead et qui avait l'air de lui dire, avec un geste de la main : 'tranquille, tranquille'...
- " Selon une source policière, interrogée par Le Figaro, le jeune militant aurait traité les skinheads de "fachos" et autres "noms d'oiseaux", avant que ces derniers s'attaquent à lui physiquement.
- Frappé à plusieurs reprises au visage, Clément Méric serait alors tombé contre l'un des poteaux en métal délimitant le trottoir. Il n'a jamais repris conscience.
_________________________________________________________________________
Huffington
Post - Il y a 1 heure 14 min
Dans la journée, Serge Ayoub, le leader des Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR), le groupe skin mis en cause dans la bagarre au cours de laquelle Clément Méric , un militant d'extrême gauche, a reçu un coup fatal, a démenti toute implication de son groupe.
________________________________________________________________________________
Hier soir invité sur Itélé Serge Yaoub a relaté aussi les circonstances de l'agression selon des témoignages recueillis.
de source Itélé:copié/collé
Serge Ayoub, le fondateur du JNR, était notre invité ce soir pour réagir aux accusations qui pointent du doigt son groupuscule d'extrême-droite, après l'agression mortelle de Clément Méric, 18 ans, hier soir dans le 9e arrondissement de Paris.
Estimant n'avoir "aucune responsabilité", le
fondateur du JNR évoque un "accident" où l'important est de savoir "qui
agresse qui". Selon lui, "celui qui est mort (Clément Méric, ndlr) est
l'agresseur", invoquant la "légitime défense" pour ceux qui sont
aujourd'hui en garde à vue après l'agression mortelle du jeune militant
d'extrême-gauche.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire