Les médias qui ont participé tout
autant que les autorités et les personnalités politiques a faire de la mort de
Clément Méric un évènement politique national, semblent ce matin mesurer le
risque qu’ils ont provoqué de voir la France s’opposer à nouveaux en deux camps.
D’après les articles que nous avons
parcourus ce vendredi dans la presse et
les émissions radios que nous avons entendues ce matin , les écrits et les
commentaires des journalistes et des présentateurs pour certains d’entre eux au moins, sont moins
enflammés que Jeudi, ils évoquent même une récupération politique de la part de
la classe politique , en citant certains partis qui s’y livrent, ils vont même jusqu’à chercher à comprendre ce
qui s’est réellement passé sur la scène de la bagarre, alors que la veille à peu près tous d’une même voix chargeaient les skinheads et les mouvements d’extrême
droite en ajoutant « proches
du FN » et les accusaient de l’initiative de l’agression et du crime.
Aujourd’hui alors que l’enquête
avance et que des témoignages précis se font entendre, ces mêmes journalistes et présentateurs
essaient de freiner le mouvement d’emballement, en allant plus au fond de ce drame et de ses acteurs, notamment en
interviewant les proches de la victime Clément Méric pour approfondir son
profil, mais aussi les proches des personnes
inculpées, la tonalité médiatique devient pour certains plus mesurée, on cherche à
analyser, on ne peut en dire autant des
personnalités politique qui sont interviewées et qui reste nt sur des positions extrêmes, à
tel point que j’ai entendu ce matin un
journaliste sur une radio connue et cotée regretter que les hommes politiques qui accèdent, depuis quelques décennies au pouvoir et au
Parlement, et leurs personnels politiques, sont d’abord
des carriéristes qui s’emparent des
faits de sociétés pour s’en servir à leur profit, et ne s’intéressent plus en
priorité aux affaires de la France.
De leurs côtés
les partis politiques s’accusent réciproquement de « récupération
politiques, et du côté du Gouvernement la porte parole du
Gouvernement Najat Vallaud-Belkacem a reproché aux médias la tribune « offerte
à Serge Ayoub, leader des Jeunesses Nationalistes
Révolutionnaires (JNR)
Voici ci-dessous un extrait de presse copié/collé provenant de différents sites de source médiatique internet :
« …..Najat
Vallaud-Belkacem, porte-parole du gouvernement, a posé vendredi 7 juin la
question d'une responsabilité des médias dans la façon dont
"prospèrent" les "discours de haine" de l'extrême droite.
« Interrogée
sur i-Télé, la porte-parole du gouvernement a estimé que la "simple
dissolution" des groupes appelant à la haine ne pouvait pas "suffire
à régler le problème" et a pointé la responsabilité des médias.
"La
question qu'on doit se poser collectivement – cela vaut pour les responsables
politiques comme pour les médias –, c'est notre part de responsabilité dans la
façon dont ce type de discours de haine – et donc de passage à l'acte derrière
de la part d'un certain nombre d'esprits influençables – prospère dans notre
société", a argumenté la ministre déléguée.
« Najat
Vallaud-Belkacem a particulièrement reproché aux médias la tribune offerte à
Serge Ayoub, leader des Jeunesses nationalistes révolutionnaires. Elle a jugé
qu'il était "extrêmement dangereux de donner à ce monsieur la possibilité
de faire passer des idées auprès de jeunes qui peuvent les prendre pour argent
comptant".
"Vous les
médias, vous devez veiller à ne pas donner plus d'audience que de raison à des
groupuscules qui en profitent pour faire passer des idées insupportables pour
la démocratie", a-t-elle poursuivi.
« Elle a
aussi cité l'élu de Rhône-Alpes Alexandre Gabriac, exclu du FN après une photo
où il faisait le salut nazi "et qui est devenu une espèce de vedette
médiatique qu'on n'arrête pas de retrouver à la télévision pour déverser un
flot de paroles de haine et de violence".
"Quand on
est responsable d'un média, il faut se poser la question de sa part de
responsabilité" face à ce type de propos, selon Mme Vallaud-Belkacem.
« Elle a
déclaré qu'il était "extrêmement dangereux de donner à ce monsieur la
possibilité de faire passer des idées auprès de jeunes qui peuvent les prendre
pour argent comptant".
......../
ma note : Les propos de
cette donneuse de leçon sont tout à fait surprenants quand on voit avec quelle
dévotion les autorités de leur côté couvrent les mouvements antifascistes, ce qui aussi peu donner des idées à certains
jeunes influençables jusqu’à se faire
tuer pour leurs idées.
Madame Najat Vallaud-Belkacem aurait du se poser aussi à elle-même " la question de sa part de responsabilité " quand elle accusait hier ouvertement des mouvements d’extrême droite, alors que l’enquête sur les circonstances du drame débutait à peine et que du reste ses résultats ne sont pas encore connus.
Madame Najat Vallaud-Belkacem aurait du se poser aussi à elle-même " la question de sa part de responsabilité " quand elle accusait hier ouvertement des mouvements d’extrême droite, alors que l’enquête sur les circonstances du drame débutait à peine et que du reste ses résultats ne sont pas encore connus.
Il est tout à
fait compréhensible que la presse commence à prendre du recul et à réagir _, voir l’article
ci-dessous :
Et il est bien vrai que ce sont
surtout les autorités et qui ont lancés
le feu en accusant les mouvements d’extrême droite proche du FN et aussi les
politiques qui ont enchaînés en attisant
le feu et en plus en appelant à
manifester partout en France pour rendre hommage à Clément Méric, ce faisant ils prenaient le risque de
provoquer des affrontements, mais comme nous le voyons hélas trop souvent quand
ils sont lancés, rien ne les arrête.
Le Ministre de l’Intérieur a répété
plusieurs fois qu’il prononcerait la dissolution des « groupuscules »
d’extrême droite et des mouvements d’extrême droite qui seront reconnus responsables et coupables de violences, et de
crimes, tout en prévenant que cela prendrait beaucoup de temps.
Des politiques de droite aussi
réclament la dissolution de ces groupes et mouvements qui seraient reconnus responsables
et coupables de violences.
Parfait, mais à mon avis il faudrait
non seulement dissoudre ces « mouvements de droite », qui en fait
font partie d’une nébuleuse mouvante,
difficile à identifier et à cerner, mais tout autant les mouvements « antifacistes »
que l’on dit proches des partis de
gauche, qui ne sont pas les derniers à vouloir en découdre et qui n’ont
manqué aucune occasion d’aller provoquer les manifestants, lors des récentes
manifestations en provoquant les opposants aux mariage pour tous en les agressant et les insultant de fascistes, d’homophobes, de catholiques conservateurs traditionalistes,
alors que la grande majorité des
manifestants étaient des citoyens venus manifester en famille qui se comportaient de façon laïque et
pacifique.
Curieusement dans ces manifestations
anti - mariage pour tous , ce sont les opposants au mariage pour tous qui essayaient
de se défendre contre ces furieux qui ont été interpellés par les service d’ordre,
trainés par terre , rudoyés et embarqués dans les voitures de police.
Je n’invente rien, vous pouvez
recherchez les vidéos sur le Web, je dois cependant vous dire que certaines ont
été censurées, mais il en reste encore de très édifiantes.
Mais aujourd’hui certains médias
semblent vouloir étouffer les excès médiatiques , il nous présente les acteurs sous un autre jour qu'ils ne les présentaient hier d’après des témoignages qu’ils ont
recueillis,et ils nous présentent aussi
les circonstances de la bagarre, toujours depuis des témoignages qu’ils
ont recueillis.
Ce qu'ils rapportent :
Bien sur comme toujours quand une
victime meurt dans des circonstances tragiques,
et que l’évènement est politisé comme il l’a été , les proches qui témoignent sous le coup de l’émotion et de la
douleur accentuent leurs qualités, d’après ce que j’ai lu et
entendu, Clément Méric, originaire de Brest avait obtenu l'an dernier son bac S
avec mention bien après une une excellente scolarité au lycée public L'Harteloire.
Jean-Jacques Hillion, le proviseur du lycée (interrogé par Le
Télégramme), a dépeint "un élève
brillant, je dirais même un élève modèle. On ne décroche pas un bac S avec
mention bien, pour ensuite intégrer Sciences Po Paris par hasard..." Il
était "courtois et respectueux des autres,
pleinement engagé dans les instances du
lycée, en tant que délégué ou représentant des élèves. Il était
particulièrement éloquent et on sentait en lui l'âme d'un jeune homme capable
d'endosser des responsabilités."
Le Proviseur a notamment confié aussi à l’AFP « … En
2010, il avait été un des chefs de file
du mouvement contre la réforme du lycée lancée par la droite.
On apprend aussi que ses parents
enseignaient le droit à l’Université de Bretagne-Occidentale, (UBO à Brest), le droit public pour son père, et le droit
privé pour sa mère) , et qu’ils partis
récemment en retraite dans le Gers
D'anciens étudiants ont parlé d’une famille
très sympathique et ouverte d'esprit, bien connue de toute la faculté de droit.
Les étudiants qui le
connaissaient disent aussi comme le Proviseur, qu’ il avait été pleinement
engagé dans les instances du lycée, en tant que délégué ou représentant des
élèves, en soulignant son éloquence ils assurent que l’on sentait en lui l'âme d'un jeune homme capable
d'endosser des responsabilités." En 2010, notamment, raconte le proviseur
à l'AFP, il avait été un des chefs de file du mouvement contre la réforme du
lycée lancée par la droite.
Depuis Clément Méric s'était
installé à Paris en septembre pour y poursuivre ses études à Sciences Po, là
encore tous ses ses camarades de promotion parlent d'un "jeune garçon très
engagé", "qui ne disait jamais un mot plus haut que l'autre",
"une crème", "le type de personne que tout le monde voudrait
avoir dans son entourage". "Il a été tué pour ses idées", a
évoqué avec effroi un camarade de première année.
Mais peu à peu le profil se précise,
on nous informe que Clément Méric qui militait déjà quand il était lycéen à la
section brestoise de la Confédération nationale du travail (CNT), mouvement
anarcho-syndicaliste, s'est très vite rapproché, comme étudiant, du syndicat
Solidaires Etudiant-e-s Sciences Po, ainsi que du groupe Action antifasciste
Paris-banlieue (AAPB).
Cette organisation, héritière des "redskins",
s'était engagée ces derniers mois en faveur de la loi sur le mariage gay et
Clément Méric avait participé ces derniers mois à plusieurs actions pour
dénoncer la recrudescence de propos homophobes. (Une vidéo disponible sur le
Web montre d'ailleurs le jeune homme, vêtu d'un polo orange, foulard rouge sur
le visage, première ligne de son groupe, défier les partisans de la
"Manif pour tous" , et cette vidéo a été aussi téléchargée sur mon
site dans mon éditorial d’hier soir)
Ainsi ce jeune homme
"jeune garçon très engagé", "qui ne disait jamais un mot plus
haut que l'autre", "une crème", "le type de personne que
tout le monde voudrait avoir dans son entourage". "tué pour ses
idées" d’après ses homologues de Sciences-PO, pouvait aussi dans les
manifestations monter en première ligne dans les manifestations anti - mariage
pour tous pour provoquer et
interpeller les manifestants.
Jeudi en début d'après-midi, les membres
d'AAPB ont témoigné ( selon eux) que
Clément Méric "n'était pas un bagarreur, ni un monstre de guerre", en
parlant de sa carrure plutôt frêle, les
militants d'AAPB ont indiqué que le jeune homme s'était récemment « relevé
d'une leucémie et n'avait pas une attitude belliqueuse », ils ont déclaré et rappelé que Clément Méric n'était pas un provocateur, et que c'est en se rendant à une vente privée
de vêtements que le jeune homme s'est trouvé « pris dans une altercation. »
De leur côté, - selon RTL - les suspects interpellés jeudi 6
juin, au lendemain de l'agression mortelle du jeune militant antifasciste
Clément Méric , ont reconnu, avoir donné des coups, mais ils invoquent la
légitime défense. RT indique aussi que ,
lors des interrogatoires, les sept
suspects ont tous donné la même version aux enquêteurs, invoquant la légitime
défense, et assurant qu'ils n'avaient jamais eu l'intention de tuer.
Par ailleurs selon plusieurs sources
policières citées par les agences de presses, plusieurs interpellations de l’agression contre Clément Méric reprises par
les médias,- (dont celle de l’auteur probable selon les enquêteurs) -, donnent lieu à plusieurs
reprises et interprétations commentées dans les médias
On apprend qu’il s’agit de trois hommes et d'une femme âgés de 20 à 30
ans. Et qu’en fin de journée hier la
police a annoncé l'arrestation de trois nouveaux suspects, portant leur nombre
à sept.
Il est dit que les derniers
interpellés appartiennent à la mouvance de la droite la plus extrême, plusieurs
étant proches du groupuscule des Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR)
et du mouvement affilié de la Troisième Voie.
Selon RTL, ces suspects interrogés
par la police auraient confirmé la version de témoins interrogés par la police
"accréditant la thèse d'une bagarre généralisée et désordonnée, empreinte
d'une grande violence, où les coups de poing et les coups de pied ont commencé
à fuser de toute part", ….., "Ils
jurent d'ailleurs que c'est dans les médias, en rentrant chez eux ce mercredi
soir, qu'ils ont découvert que leur victime se trouvait entre la vie et la
mort."
Quant au principal suspect selon Le Point Selon Le Point, ( d’après des policiers cité par l’hebdomadaire)
il a été arrêté "à partir d'écoutes
téléphoniques et sur la base des descriptions des témoins oculaires" …, "il ne fait aucun doute qu'il est
l'auteur des coups, mais l'intention de tuer n'est pas démontrée". …., agé
d'une vingtaine d'années, il est connu pour appartenir à cette mouvance skin.,
et toujours selon une source policière, il a indiqué ne pas avoir eu
l'intention de tuer.
Actualisation :
Clément Méric : une huitième personne interpellée par les policiers
www.leparisien.fr › Faits diversIl y a 5 heures – La police a interpellé jeudi soir une huitième personne dans l'enquête sur la mort jeudi du jeune militant d'extrême gauche Clément Méric des.
Compilation provenant de différentes sources
médiatiques :
« Enfin il est rappelé que selon
les premiers éléments de l'enquête, la victime et trois de ses amis se
trouvaient dans un appartement de la rue de Caumartin, dans le 9e
arrondissement de Paris, mercredi en fin d'après-midi, pour participer à une
vente privée de vêtements de marques prisées des jeunes militants à la fois de
l'extrême gauche et de l'extrême droite. Vers 18 heures, deux hommes et une
femme sont arrivés dans l'appartement. Selon les premiers témoignages
recueillis par les policiers, ils appartiennent visiblement à la mouvance
skinhead : tatouages de croix gammées, sweat-shirt marqués "Blood and
Honour", un groupe néonazi britannique, etc. Entre les deux groupes, les
invectives fusent rapidement. Les militants d'extrême gauche moquent la tenue
des nouveaux arrivants.
« Dans la rue de Caumartin, une
voie piétonne très commerçante située derrière les grands magasins du boulevard
Haussmann, les deux groupes se retrouvent ainsi à quatre contre quatre. Mais la
rixe ne dure pas longtemps. Clément Méric, qui n'a pas encore commencé à se
battre, reçoit un "violent coup de poing", selon les témoins. Le
jeune homme, qui est loin d'avoir la carrure de ses adversaires – il est même
plutôt frêle –, chute et sa tête heurte un poteau. Il perd connaissance.
Rapidement transféré à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Paris, 13e), il ne se
réveillera pas.
« Entre-temps, les agresseurs
se sont enfuis. Les investigations ont été confiées à la police judiciaire
parisienne. Les enquêteurs disposent de la vidéosurveillance, très présente
dans la rue, et de nombreux témoignages – le mercredi après-midi, il y a foule.
« Jeudi matin, les trois amis
de la victime n'avaient pas souhaité déposer plainte.
…../
Les éléments que j’ai repris dans
mon Editorial figurent en bonne place ce jour dans les médias, mais pour plus
d’informations je les complète par une Revue de Presse que vous retrouverez plus bas après mes
conclusions .
Mes conclusions en clair et net :
Pour terminer d’un côté nous voyons
une jeune victime issue d’un milieu
aisé, universitaire, étudiant à Sciences-PO, militant antifasciste, militant
anti homophobe, connu comme tel, très engagé pour les causes qu’il défend , de
l’autre côté nous voyons des jeunes skinheads de milieu plus modestes mais eux aussi très engagés pour leurs causes , et au dessus de cette tragique altercation
qui a provoqué la mort de Clément Méric nous voyons le déchaînement des
passions politiques, alors que la France, plongée déjà dans une ambiance de crise économique et
sociale et dans un climat d’insécurité, divisée par des questions « sociétales », aurait
besoin de signe d’apaisement de la part des autorités.
C’est leur responsabilité qui sera
remise en cause si par malheur des manifestations violentes éclataient.
Quand aux jeunes, tous les jeunes,
nous souhaitons qu’ils ne se laissent pas influencer par les discours des uns
et des autres, nous souhaitons qu’ils se consacrent à leurs études, ou à leur
travail, à leurs familles à leurs amis, qu’ils se réjouissent des plaisirs de
leur jeunesse et de la vie, qu’ils se préservent de toute provocation et
violences, qu’ils se préservent de toute
propagande partisane, qu’ils s’en méfient comme de la peste, ils ont leur vie à
protéger, à garder précieusement , bien sûr ils ont des idées politique de
droite ou de gauche , ou du centre, ils peuvent aussi progresser dans cette
voie de façon responsable , mais aller se
faire tuer dans la rues est une attitude tout à fait irresponsable
REVUE DE PRESSE :
Clément Méric : une huitième personne interpellée par les policiers
www.leparisien.fr › Faits diversIl y a 5 heures – La police a interpellé jeudi soir une huitième personne dans l'enquête sur la mort jeudi du jeune militant d'extrême gauche Clément Méric des.
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