Rechercher dans ce blog

Nombre total de pages vues

Translate

14 juillet 2016

Le cas ou l'affaire Macron débattue en séance à l'Assemblée nationale (commentaires - extrait vidéo - )

Éditorial de lucienne magalie pons


Comme vous le savez Monsieur Emmanuel Macron  "En marche" , sur  la scène politique s'agite beaucoup publiquement,   en dehors de ses fonctions de ministre de l'Economie,  et monopolise l'attention des médias , certains de ses agissements font l'objet de grands titres, ouvrent  des polémiques, suscitent des interrogations, d'autres de ses sorties   sont simplement relatées plus ou moins discrètement, en fait depuis plusieurs mois nous assistons à la fabrication d'un homme politique pour satisfaire à la fois ses propres ambitions politiques et surtout celles de certaines associations qui veulent faire de lui "un présidentiable" à plus ou moins brève échéance.


Retenons une démarche clé de ces temps derniers qui  colorent pour ainsi dire  sa mise sur orbite présidentielle  lors d'une de ses envolées  en dehors de ses fonctions gouvernementales

Le 27 Juin  2016, les médias relataient qu à l'invitation de quatre loges maçonniques  " Le Chantier des Egaux", "Raphaël Bliard", "La Lumière" et "Aletheia", 'Emmanuel Macron avait fait le "show" et   rempli le Temple Groussier au siège du Grand Orient de France , en "tenue blanche fermée"' réservée aux Frères et Soeurs du GODF et des obédiences amies).

Selon eux  " le politique à l'ambition présidentielle" avait planché sur "La mondialisation  peut-elle être  synonyme de progrès "? ... Toujours d'après les médias et selon  son intervention "   ... " Des frères ont senti que le jeune ministre portait l’idée d’un État  politique doté de règles, en opposition à un ″Far-West″ déréglementé ",  et que le Grand Maître  Daniel Keller lui avait  répondu que «la mondialisation est perçue comme une nouvelle Loi de la jungle», .. et que ... «pour éviter cela, il faut que les États réaffirment leur prééminence, leur souveraineté… et assurent une construction politique de l’Union Européenne».

 Début juillet les médias en bavaient encore en affirmant  " Emmanuel Macron a passé son oral devant le  Grand Orient " en précisant  : " Trois semaines après Jean-Luc Mélenchon, c’est donc Emmanuel Macron, ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique, qui a pris la parole devant les francs-maçons du Grand Orient de France. Les deux hommes ont en commun de se voir un destin présidentiel"


Si nous citons cette démarche c'est qu'il est connu , bien que gardé  secret, qu'à l'approche des présidentielles les candidats potentiels  se croient tenus de faire  le tour des loges maçonniques pour dévoiler  les grandes lignes de leur programme de présidentiables  sur invitation des obédiences en tenues blanches, et de là les médias ont vu  dans la démarche d' Emmanuel Macrons comme les prémices annonciateurs  d'une annonce imminente de sa candidature pour 2017.


Le suspens demeurait , candidat ou pas candidat ? un vrai casse-tête chinois pour les médias  ;;;

mais comme le ministre de l'Economie avait  clos son discours, à la Maison de la Mutualité à Paris, par cette phrase ambigüe : "Ce mouvement, nous le porterons ensemble jusqu'à 2017 et jusqu'à la victoire",   les médias et certains politique s’interrogeaient encore et  pensaient que Mercredi , lors du Conseil des Ministres il "serait démissionné"?   d'autant qu'un peu plus tôt , Manuel Valls le Premier Ministre s'était agacé de la tenue de ce meeting. "Il est temps que tout cela s'arrête", avait   lancé Manuel Valls avant d'entrer dans l'hémicycle du Sénat, sur des informations diffusées par BFMTV.

Or au Conseil des Ministre la question n’a pas été abordée, toutefois un peu plus tard dans la journée  au cours de la séance de questions  de Mercredi à l’Assemblée Nationale , le député des Républicains Arnaud Viala s'est chargé pour la droite de questionner sur l'attitude d'un ministre en exercice" - Emmanuel Macron" qui a dénoncé "un à un tous les choix auquel il a pris part par votre gouvernement" en faisant allusion au meeting politique d'Emmanuel Macron..., ce qui a un certain moment a déclenché  un sorte de fou-rire de Manuel Valls, pour toute réponse semblet-il, puisque que c'est Jean-Marie Le Guen qui a été appelé par le Président de l'Assemblée à  donner réponse   au député : 

Voir l’extrait vidéo :  



Voici  ci-dessous  la question et  la réponse telle qu’elles  figurent  sur le compte rendu de la séance :

.....
copié/collé : 

«  Cohésion de la politique gouvernementale

M. le président. La parole est à M. Arnaud Viala, pour le groupe Les Républicains.

M. Arnaud Viala. Monsieur le Premier ministre, votre principale marque de fabrique est de refuser violemment toutes les remarques et, surtout, les propositions. Au cours des derniers mois, vous n’avez eu de cesse de nous rabrouer avec beaucoup d’agressivité (Exclamations sur plusieurs bancs du groupe socialiste, écologiste et républicain), lorsque, par exemple, nous avons tenté de vous encourager à réformer le système du régime social des indépendants – RSI –, qui pénalise gravement les artisans et indépendants de France (Mêmes mouvements) ; lorsque nous avons défendu des propositions pour rétablir la compétitivité des agriculteurs de France ou lorsque nous vous avons alerté sur les travers du tiers payant généralisé que refusent les professionnels de santé de France.

Rien à faire : c’est vous et vous seul qui avez raison. Nous avons tort ; nous avons toujours eu tort depuis 2012, que dis-je, depuis 2007, 2002, 1995 ou même avant …

M. Jean-Yves Le Bouillonnec. Ça, en revanche, c’est vrai !

M. Arnaud Viala. Et voici qu’à présent l’un de vos plus éminents ministres rassemble des milliers de personnes en marge – si je comprends bien – de sa charge, dont il a bien de la chance qu’elle lui laisse le loisir d’organiser des soirées.

M. Yannick Moreau. Où est Macron ?

M. Arnaud Viala. Face aux Français, un ministre en exercice de votre gouvernement fustige les mesures que vous leur imposez contre leur gré et va jusqu’à qualifier la loi « Travail », encore chaude de son passage à coups de 49-3, de « texte du passé ». Face aux Français, un ministre en exercice, en dénonçant un à un tous les choix auxquels il a pris part dans votre gouvernement, atteste ainsi de votre absence totale de cap pour le pays.

Alors, monsieur le Premier ministre, la représentation nationale, qui a tant de fois essuyé vos accès de colère autoritariste, se demande aujourd’hui, et vous demande, comment vous comptez conduire les affaires de la France pendant un an encore au milieu d’une telle cacophonie ; elle se demande surtout quand vous allez enfin vous décider à être un Premier ministre « normal » (Protestations sur plusieurs bancs du groupe socialiste, écologiste et républicain)…

M. Hugues Fourage. Vous dites vraiment n’importe quoi !

M. Arnaud Viala. …à la tête d’un gouvernement « normal »…

M. Jean-Pierre Laurent. Avec une opposition normale !

M. Arnaud Viala. …, dont les membres ne s’occuperaient que des Français et n’auraient pour priorité que leurs emplois, leur sécurité, leur accès aux soins, leur pouvoir d’achat et l’avenir de leurs enfants. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe Les Républicains.)

M. le président. La parole est à M. le secrétaire d’État chargé des relations avec le Parlement. ( « Il est où Macron ? » sur les bancs du groupe Les Républicains.)

M. Jean-Marie Le Guen, secrétaire d’État chargé des relations avec le Parlement. Cette séance de questions au Gouvernement est l’une des dernières de cette session et, indiscutablement, un certain nombre d’entre nous ont vraiment besoin de vacances. (Rires et applaudissements sur plusieurs bancs du groupe socialiste, écologiste et républicain. – Exclamations sur les bancs du groupe Les Républicains.)

M. Jean-Pierre Laurent. Voilà, exactement !

M. Yannick Moreau. Macron est en vacances ?

M. Jean-Marie Le Guen, secrétaire d’État. J’espère donc que tout ce que vous avez sur le cœur ne viendra pas troubler vos propos, qui en l’occurrence m’ont semblé légèrement décousus. J’ai donc quelques difficultés à centrer ma question (Exclamations sur les bancs du groupe Les Républicains)…

M. Guy Geoffroy. Votre réponse !

M. Jean-Marie Le Guen, secrétaire d’État. …par exemple pour vous parler des mesures que nous avons prises en matière de politique sociale, laquelle était l’un des aspects de votre question. Ma collègue Marisol Touraine vous a rappelé, il y a quelques instants, ce que nous avons fait en matière de retraites ou pour la généralisation du tiers payant. (Mêmes mouvements.)

M. Jean-Marie Sermier. C’est de la brasse coulée !

M. Jean-Marie Le Guen, secrétaire d’État. Visiblement, nous ne faisons pas le même constat : en ce qui nous concerne, nous faisons en sorte de mettre en avant ce qui marche ( « En marche ! » sur les bancs du groupe Les Républicains.), nous avançons, nous ne sommes pas dans l’aigreur ou le dénigrement auxquels – sans doute sous l’effet de la fatigue qui vous accable – vous cédez trop facilement.

Pour le reste, monsieur le député, je veux vous rassurer. Nous avons, dans cette enceinte, une majorité qui fait avancer un certain nombre de textes.

Plusieurs députés du groupe Les Républicains. 49-3 ! 49-3 !

M. le président. Mes chers collègues, s’il vous plaît.

M. Jean-Marie Le Guen, secrétaire d’État. Pour le camp que vous représentez, l’automne, semble-t-il, sera suffisamment studieux pour que vous ne nous donniez pas trop de leçons sur la manière dont nous sommes capables de nous rassembler.

Voilà, monsieur le député, quelques éléments qui pourront vous servir de devoirs de vacances. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe socialiste, écologiste et républicain.)

M. Guy Geoffroy. Quel mépris ! »

( fin du copié/collé )

oo0oo

Mais les médias ne désarment pas ils espèrent maintenant que c’est le Président de la République qui aujourdhui-même tranchera  l’  « Affaire Macron » dans son allocution télévisée du 14 juillet 16


Donc il  ne reste plus que quelques minutes à attendre pour savoir comment le Président traite «  l’Affaire Macron ».

Les médias n'ont pas fini d'en parler, ça va à coup sur rebondir !









Aucun commentaire: