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24 juillet 2016

Attentat de Nice : Controverses sur les images enregistrées par les caméras de surveillance à la suite de la réquisition du Parquet qui ordonne leur destruction complète ( évolution du dossier - revue de presse - )

Éditorial de lucienne magalie pons

Rappel et résumé de l'évolution de cet élément de discorde  :

Depuis l'attentat nous avions bien vite compris que le Gouvernement et le Parquet entendaient, chacun en ce qui le concerne, se réserver le contrôle des informations sur le déroulement de l'attentat, son auteurs et ses complices.

Mais des personnalités locales  de l'opposition  dans le même temps  évoquaient une insuffisance des moyens de sécurité mis en place  en s'interrogeant sur le nombre peu élevés des agents des forces de l'ordre, et aussi en  soulignant que le camion avait pu pénétrer sur la Promenade des Anglais alors que les jours de fête et fériés la circulation des poids lours est interdit sur la Promenades des Anglais.
  
De là des polémiques étaient lancées, et comme nous en avions parlé dans un récent éditorial,  dans une réquisition judiciaire en date du 20 juillet, la sous-direction anti-terroriste (Sdat) de la police judiciaire exigeait  du responsable du centre de supervision urbain de Nice de "procéder à l'effacement complet des enregistrements de l'ensemble des caméras desservant la Promenade des Anglais filmant pour la plupart d'entre elles l'action terroriste commise le soir du 14 juillet 2016.

Il était  de plus expliqué Jeudi 21 mai par le Parquet que cette réquisition de la Sdat, avec l'accord du parquet, correspondait  à la nécessité impérieuse d'éviter la diffusion non contrôlée et non maîtrisée de ces images, profondément choquantes pour la dignité et l'intégrité des victimes",  et il était ajouté de même source que "ces images sont placés sous scellé judiciaires pour les besoins de l'enquête "

Cette réquisition a fait l'effet d'une bombe dans les milieux politiques mais aussi administratifs  niçois, lesquels  ont immédiatement réagi.

Répondant à la réquisition,  Me Philippe Blanchetier l’avocat de la municipalité niçoise avait souligné qu'elle soulevait diverses difficultés, de forme et de font,"  suivi dans son analyse par des politiques et des médias qui s'interrogeaient sur l'urgence de cette demande , d’autant que ces images sont détruite automatiquement au bout de 10 jours , même si la loi permet de les conserver près d’un mois.

Pus récemment Me Philippe Blanchettier  a annoncé  que  non seulement la Ville ne va pas  déférer à l'injonction qu'elle a reçue, mais qu'en plus elle s'apprête à demander au procureur de la République de Nice de mettre sous séquestre ces images "afin de ne pas hypothéquer les éventuelles autres procédures qui pourraient voir le jour au-delà de l'enquête antiterroriste en cours".

Depuis Mercredi les médias se font l'écho de polémiques  qui couvrent sans discontinuer les remous politiques et administratifs de cette affaire , et certainement qu'elles  vont encore augmenter puisque qu'elles  s'étoffent  aujourd'hui des accusations portées par la Chef de la vidéosurveillance  qui révèle  des pressions du Ministère de l'Intérieur qui lui aurait demandé une version modifiable du rapport  ce qu'elle  dénonce comme un harcèlement de la part du Gouvernement.

REVUE DE PRESSE :
Le Figaro - ‎il y a 36 minutes‎
La place Beauveau aurait demandé à la policière «une version modifiable» du rapport. Crédits photo : VALERY HACHE/AFP. La responsable du Centre de supervision urbain, en place le soir du 14 juillet, a confié au Journal du Dimanche avoir subit des ...

Articles de fond

Le Dauphiné Libéré - ‎il y a 1 heure‎
L'attentat de Nice a fait 84 morts, le 14 juillet, sur la Promenade des Anglais. Photo AFP. Tags : France/Monde · Attentat de Nice · A la Une · Fil Info · Faits divers. Notez cet article : La chef du Centre de supervision urbaine de Nice, qui analyse ...
RTL.fr - ‎il y a 12 minutes‎
Sandra Bertin, chef du Centre de supervision urbain (CSU) de Nice travaillait le soir du 14 juillet quand un camion a foncé dans la foule. Elle raconte dans un entretien au "JDD" la pression qu'elle a subi de la part de la place Beauvau. Des policiers ...

Citée à de nombreuses reprises

leJDD.fr - ‎il y a 10 heures‎
EXCLUSIF - En poste le soir du 14 juillet, Sandra Bertin, chef du Centre de supervision urbain (CSU) de Nice et secrétaire générale du Syndicat autonome de la Fonction publique territoriale (SAFPT) Métropole-Ville de Nice, revient pour le JDD sur sa ...

Source locale

Francetv info - ‎il y a 1 heure‎
Elle assure qu'un représentant de la Place Beauvau lui a donné pour instruction de mentionner la présence de policiers nationaux sur les lieux de l'attaque. Une caméra de surveillance sur la promenade des Anglais, à Nice, en février 2015. (MAXPPP).

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