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21 juin 2016

Nouvelles Algériennes en relations avec la France et l'International

Éditorial de lucienne magalie pons

L'un de nos correspondants Algérien vient tout récemment d'attirer mon attention  sur 3 articles  publiés dans la presse algérienne.

Il est certain qu'en consacrant quelques dix minutes à la lecture de ces articles  algériens  nous en apprenons plus sur ce qui se passe dans notre pays,  notamment dans le monde politique, dans les affaires et dans la presse  , et aussi  dans les conflits internationaux. 

Avant de reproduire plus bas ces articles algériens, nous les présentons brièvement ci-dessous : : 

 1/ Concernant le premier article que nous reproduisons ci-dessous, visant le traitement de l'information par BFM TV ,  nous nous félicitons qu'Algérie patriotique relève que la chaîne française BFM TV qualifie à tort  des islamistes de combattants, aussi bien pour relater l'implications d'islamistes dans des attentats perpétrés en Algérie qu'en France, dans son article le journaliste Houari  Achouri rappelle aussi en ce qui concerne    le terroriste qui a tué un commandant et une fonctionnaire de police à leur domicile, à Magnanville, dans les Yvelines que : ..........". le ministre français de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, avait appelé les médias à faire preuve d'une prudence particulière dans la couverture de l’attentat et ajoute " Jamais un média algérien n’a fait preuve d’une telle irresponsabilité dans le traitement des questions sécuritaires liées à des affaires de terrorisme"

2/ Pour le deuxième  article, Algérie Patriotique dénonce le vil  chantage des Al-Saoud   sur Ban Ki - Moon pour couvrir le massacre des enfants au Yemen, en indiquant que  ces pressions diplomatiques sont  exercées par l’Arabie Saoudite et ses alliés de la coalition, en particulier le Koweït, les Emirats arabes unis et le Qatar. 

Algérie Patriotique rappelle aussi  d'autres menaces, chantages et   pressions qui par le passé se sont exercés aussi sur l'Onu pour couvrir d'autres massacres, tueries et assassinats dans d'autres pays en situation de conflit, Houari Achouri cite notamment que  sous la pression américaine l'Onu a rénoncé , nous le citons : "  d’incriminer Israël alors qu’il est avéré que des centaines d’enfants ont été tués et des milliers d’autres blessés lors de l’agression israélienne contre la bande de Gaza." en rappelant encore que plus récemment   l’affront infligé à Ban Ki-moon par le Maroc à cause du terme «occupation» utilisé par le secrétaire général de l’organisation internationale pour décrire la situation du Sahara Occidental" , en expliquant qu'en  avril, le Conseil de sécurité, neutralisé par les alliés du Maroc, n’a pas suffisamment soutenu Ban Ki-moon et n’a pu aller loin dans la condamnation ferme, assortie de sanctions, de cette mesure prise par le Makhzen.

Houari Achimi fait observer que pour  les observateurs,"  la porte était ainsi ouverte à d’autres humiliations de l’ONU."

Houari Achimi termine son article en rappelant   qu’ " en 2011, c’est contre la Libye, en violation du principe de souveraineté des Etats, que l’ONU a montré sa «force» en autorisant, par une résolution du Conseil de sécurité votée en mars de cette année, l’Otan à intervenir dans ce pays en concluant : "   Cette ingérence militaire dans les affaires intérieures d’un Etat souverain, effectuée sous couvert de l’ONU, s’est terminée par l’assassinat de Kadhafi et a été suivie par la dérive de la Libye vers le chaos qui s’est installé dans ce pays dont des régions entières sont devenues des bases du mouvement terroriste Daech, qui étend sa menace aujourd’hui jusque dans l’espace européen. " 

3/ Le 3me article écrit par R. Mahmoudi relate  "Le «coup de pouce» du journal français Le Monde à l’homme d’affaires algérien Issad Rebrab lequel est aussi en relation avec les autorités françaises;

R. Mahmoudi dévoile dans son article que "   Le Monde a publié un portrait élogieux de l’homme d’affaires algérien, en soulignant que Le Monde  reprend  une biographie que lui a consacrée l’universitaire Taïeb Hafsi, pour reconstituer le parcours de cet ancien expert-comptable devenu première fortune du pays ...... ,dans cette biographie il est indiqué que Issab Rebrab  se heurte à de nombreux blocages   depuis qu'il est «un critique affiché du pouvoir politique en Algérie». 

R. Mahmoudi fait observer .." Cet intérêt du journal parisien réputé proche des cercles de décision français, s’apparente à un soutien clair à l’homme d’affaires algérien dans ses démêlés avec le gouvernement algérien et, notamment, avec le ministre de l’Industrie, Abdeslam Bouchouareb, aggravées entretemps par le bras de fer actuel autour de l’affaire El-Khabar. ",  et plus loin après avoir relaté de  nombreuses affaires dans lesquelles Issab Rebrab est déjà intervenu en  France.

Le journaliste Algérien en terminant son article  conclut   :  " Encouragé dans sa «boulimie» à diversifier ses investissements, Issad Rebrab a même été reçu, à deux reprises, par le président François Hollande, en compagnie d’autres chefs d’entreprise étrangers, intéressés par l’investissement en France. L’objectif visé par les décideurs français : séduire les opérateurs économiques étrangers pour relancer les investissements dans l’Hexagone, en proie à une crise de récession et à des vagues de licenciement. Rebrab s’était longuement entretenu avec le ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, dans le cadre de tables-rondes animées par d’autres ministres français, avant d’être reçu à l’Elysée."  

1/

SOURCE : Algérie Patriotique

Le chaîne française BFM TV qualifie les terroristes algériens de «combattants islamistes» : peur ou inconscience ?


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Certains médias français se rendent coupables de complicité avec les terroristes islamistes. Le font-ils exprès ? Une lectrice, la députée Chafia Mentalecheta, nous a fait parvenir une image qui montre une information telle qu’elle est donnée au bas de l’écran par BFM TV, dans la bande réservée aux actualités : «L’armée algérienne a tué 14 combattants islamistes et saisi des armes lors d’une opération au sud d’Alger (Défense).» Elle accompagne son envoi de quelques lignes qui expriment sa réaction indignée devant cette infamie : «Une fois de plus, le média BFM TV remplace l'information par sa propagande malsaine en lien avec la thèse du "qui tue qui". Qualifier de combattants les 14 terroristes barbares prêts à commettre le pire contre la population algérienne relève au mieux du terrorisme intellectuel, au pire d'une complicité quand les victimes du terrorisme sont sur l'autre rive. Un terroriste ne sera jamais un combattant car cela sous-entendrait qu'il aurait une cause à défendre, ce qui n'est pas le cas.» Ce n’est pas la première fois que des médias français traitent avec une ambiguïté douteuse les faits se rapportant au terrorisme quand ils se produisent en Algérie. Cette façon de faire laisse entendre que le terrorisme qui frappe la France, avec une fréquence plus grande et un bilan plus lourd depuis quelques mois, n’est pas de la même nature que celui qui a endeuillé notre pays dans les années 1990 et qui a diminué d’ampleur ces derniers temps grâce à la riposte que lui a infligée notre armée, appuyée activement par la population. Que penserait-on, de l’autre côté de la Méditerranée, si une chaîne de télévision algérienne adoptait le même mode rédactionnel en faisant défiler en bas de l’écran une information qui serait rédigée ainsi : «Le combattant islamiste qui a assassiné deux policiers en France a été tué par la police française» ? Est-ce par irresponsabilité ou par peur que BFM TV a choisi le terme de «combattants» pour qualifier des criminels mis, heureusement, hors d’état de nuire ? On a pu constater que l’irresponsabilité de certains médias français est allée jusqu’à reprendre les noms de personnalités citées dans le texte de revendication lu sur Facebook, après son double crime, par le terroriste qui a tué un commandant et une fonctionnaire de police à leur domicile, à Magnanville, dans les Yvelines. Pourtant, le ministre français de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, avait appelé les médias à faire preuve d'une prudence particulière dans la couverture de l’attentat. Jamais un média algérien n’a fait preuve d’une telle irresponsabilité dans le traitement des questions sécuritaires liées à des affaires de terrorisme. Quant à la peur, elle peut s’expliquer quand on sait que le criminel qui a tué les deux policiers français a précisé, en lisant son message de revendication, que parmi les cibles du terrorisme en France figurent les journalistes. Mais il faut que le personnel de BFM TV comprenne que le fait de qualifier des terroristes de «combattants» ou d’un autre titre plus valorisant, qui peut aller jusqu’à l’apologie inconsciente du terrorisme, ne dispense pas d’être ciblé. La rédaction de BFM TV devrait faire preuve d’une plus grande vigilance dans la rédaction de ses dépêches se rapportant au terrorisme pour éviter de tomber dans un style qui pourrait être assimilé à l’apologie du terrorisme.
Houari Achouri

 2/ 
Le vil chantage des Al-Saoud sur Ban Ki-moon pour couvrir le massacre d'enfants au Yémen
Image en ligne
Une des nombreuses victimes yéménites des raids aériens aveugles de la coalition conduite par les Al-Saoud. D. R.
Par Houari Achouri
Après Israël, qui a toujours affiché un mépris complet pour les résolutions du Conseil de sécurité, puis le Maroc dont le roi a ordonné de chasser du Sahara Occidental occupé, les observateurs onusiens de la Minurso, c’est au tour de l’Arabie Saoudite d’humilier l’ONU en achetant son silence sur les massacres commis au Yémen par la coalition arabe dirigée par les Al-Saoud. Un rapport des Nations unies rendu public le 2 juin, a établi que cette coalition a été responsable de 60% des homicides et des blessures dont des enfants ont été victimes dans le cadre du conflit au Yémen, l’an dernier, en tuant 510 et en blessant 667 autres. Ban Ki-moon lui-même a déclaré : «Le nombre de violations graves commises contre des enfants a considérablement augmenté avec l’intensification du conflit». L’Arabie Saoudite et ses alliés se sont retrouvés inscrits sur la liste noire des Etats portant atteinte aux droits des enfants dans les situations de conflit (au Yémen, dans ce cas précis). Ils ont alors fait pression sur Ban Ki-moon en menaçant de couper les financements de fonds onusiens et on a même entendu dire qu’une fatwa allait être prononcée contre l’ONU en vue de cesser toutes relations avec ses institutions et priver leurs programmes du soutien financier. Résultat : lundi 6 juin, le porte-parole du secrétaire général Ban Ki-moon, Stéphane Dujarric, annonce que l'ONU et l’Arabie Saoudite allaient revoir ensemble le contenu du rapport et qu’en attendant les conclusions de cette révision, ce pays était retiré de la liste annexée au rapport. L'ambassadeur saoudien Abdallah Al-Mouallimi s'est empressé de s’en réjouir. Son chantage a suffi pour que l'ONU courbe l'échine. C’est une honte ! Pour tous les observateurs, cette décision découle directement de ces pressions diplomatiques exercées par l’Arabie Saoudite et ses alliés de la coalition, en particulier le Koweït, les Emirats arabes unis et le Qatar. Ce recul de l’ONU a entaché encore plus la crédibilité des Nations unies déjà mise à mal par d’autres comportements. Ce fait a un précédent : le régime d’exception accordée à l’entité sioniste par l’ONU qui s’est abstenue, sous la pression américaine, d’incriminer Israël alors qu’il est avéré que des centaines d’enfants ont été tués et des milliers d’autres blessés lors de l’agression israélienne contre la bande de Gaza. Autre fait plus récent : l’affront infligé à Ban Ki-moon par le Maroc à cause du terme «occupation» utilisé par le secrétaire général de l’organisation internationale pour décrire la situation du Sahara Occidental. En représailles, le roi avait décidé l'expulsion de dizaines de membres du personnel civil de la Minurso. En avril, le Conseil de sécurité, neutralisé par les alliés du Maroc, n’a pas suffisamment soutenu Ban Ki-moon et n’a pu aller loin dans la condamnation ferme, assortie de sanctions, de cette mesure prise par le Makhzen. Pour les observateurs, la porte était ainsi ouverte à d’autres humiliations de l’ONU. On ne peut ne pas rappeler qu’en 2011, c’est contre la Libye, en violation du principe de souveraineté des Etats, que l’ONU a montré sa «force» en autorisant, par une résolution du Conseil de sécurité votée en mars de cette année, l’Otan à intervenir dans ce pays sous prétexte de défendre des centaines de milliers de civils qui auraient été menacés de génocide par Mouammar Kadhafi à Benghazi. Cette ingérence militaire dans les affaires intérieures d’un Etat souverain, effectuée sous couvert de l’ONU, s’est terminée par l’assassinat de Kadhafi et a été suivie par la dérive de la Libye vers le chaos qui s’est installé dans ce pays dont des régions entières sont devenues des bases du mouvement terroriste Daech, qui étend sa menace aujourd’hui jusque dans l’espace européen.

Houari Achouri


3/

 "Le «coup de pouce» du journal français Le Monde à l’homme d’affaires algérien Issad Rebrab

Article |  

Le quotidien français Le Monde a publié un portrait élogieux de l’homme d’affaires algérien Issad Rebrab. Sous le titre accrocheur : «Issad Rebrab, le milliardaire qui dérange», l’article reprend une biographie tout aussi dithyrambique que lui a consacrée l’universitaire Taïeb Hafsi, pour reconstituer le parcours de cet ancien expert-comptable devenu première fortune du pays. L’auteure du portrait décrit ce parcours comme une «success story» qui se heurte toutefois aux tentatives de blocage qui lui sont dressées depuis qu’il est devenu «un critique affiché du pouvoir politique en Algérie». «Ceux qui croisent sa route témoignent de sa boulimie de projets», écrit encore la journaliste, qui compare le groupe dirigé par Rebrab à Bolloré en France, célèbre groupe international dirigé par Vincent Bolloré et spécialisé dans le transport et la logistique. Cet intérêt du journal parisien réputé proche des cercles de décision français, s’apparente à un soutien clair à l’homme d’affaires algérien dans ses démêlés avec le gouvernement algérien et, notamment, avec le ministre de l’Industrie, Abdeslam Bouchouareb, aggravées entretemps par le bras de fer actuel autour de l’affaire El-Khabar. Il ne faut pas perdre de vue aussi que, pour les Français, le patron de Cevital est l’homme qui a sauvé de la faillite, en les rachetant, deux usines françaises : Fagort-Brandt et Michelin. En 2014, Rebrab avait annoncé avoir acheté les quatre filiale du groupe français d’électroménager FagorBrandt (Brandt, Sauter, Vedette et De Dietrich) pour 25 millions d’euros, et reçu toutes les «facilitations» administratives pour finaliser cette acquisition. Il a sauvé ainsi 1 400 des 1 800 emplois que comptait la société en France. Concernant le groupe du pneumatique Michelin, Rebrab a dû batailler pour acquérir l’usine installée en Algérie, face au gouvernement qui réclamait le droit de préemption revenant de fait à l’Etat algérien, pour racheter toute entreprise de droit étranger. Rebrab s’y était préparé, en se contentant d’acheter une partie des actions (67%) de l’entreprise française. Encouragé dans sa «boulimie» à diversifier ses investissements, Issad Rebrab a même été reçu, à deux reprises, par le président François Hollande, en compagnie d’autres chefs d’entreprise étrangers, intéressés par l’investissement en France. L’objectif visé par les décideurs français : séduire les opérateurs économiques étrangers pour relancer les investissements dans l’Hexagone, en proie à une crise de récession et à des vagues de licenciement. Rebrab s’était longuement entretenu avec le ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, dans le cadre de tables-rondes animées par d’autres ministres français, avant d’être reçu à l’Elysée.


R. Mahmoudi



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