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13 juin 2016

La Macédoine Contemporaine ( vidéo de l' entretien de Milenko Nedekovski et de Maître Elie Hatem - information et communication de Elie Hatem )l

Éditorial de lucienne magalie pons

Le 21 février 2016 Maitre Elie Hatem et Milenko Nedelkovski s'entretenaient de la situation de la Macédoine dans une vidéo publiée par YouTube sur le site de Sandre Niloloski, sous le titre "Milenko Nedelkovski Show" Macedonia


  

Elie HATEM "Milenko Nedelkovski Show" Macedonia


Sous cette vidéo figurait une note d'information de Maître Elie Hatem intitulée : 

“ LA MACEDOINE AU COEUR DES BALKANS",reproduite ci-dessous

 copié/collé :  

«  Située au milieu des Balkans, la République de Macédoine, dépourvue d’accès à la mer, est entourée par la Grèce, la Bulgarie, la Serbie, l’Albanie et le Kosovo. Durant son histoire, illustre depuis Alexandre le Grand, elle a subi des mutations territoriales, des mouvements migratoires à l’instar de la vague de migration actuelle qui frappe le continent européen, enrichissant sa culture mais compliquant la compréhension des enjeux politiques aussi bien de ce pays que de cette région de l’Europe. Cette complexité et cette mosaïque s’illustrent par le nom qu’elle a offert à des plats composés de mélanges de légumes ou de fruits, à l’instar de la « balkanisation », une terminologie qui fait référence au processus de fragmentation des Etats et des régions en entités plus petites, hostiles les unes envers les autres.

«  En effet, la Macédoine contemporaine s’est tissée au cours des guerres des Balkans, entre le XIXème et le XXème siècle, comme le décrit bien le journaliste et essayiste, Milenko Nedelkovski : d’abord, lors des soulèvements contre les Ottomans dont le plus célèbre est celui du 2 août 1903, le jour de la Saint Elie, ensuite son passage à une autonomie limitée sous la Fédération de Yousolavie, en 1944, avant d’accéder à l’indépendance en 1991, à l’issue de la chute de l’ex-Union soviétique et la dislocation de la Fédération yougoslave.

«  Mais cette indépendance n’est pas dépourvue de difficultés qu’elle rencontre avec ses voisins. La Grèce lui conteste le nom, craignant une sécession d’une partie du nord de son territoire, à l’instar du pays Basque partagé entre la France et l’Espagne. Dans une moindre mesure, la Serbie et le Bulgarie sont méfiants de leur voisin et maintiennent avec lui des relations distantes. L’essor économique de ce pays, à côté de la Bulgarie et de la Grèce membres de l’Union européenne qui endurent des difficultés, augmente cette crainte.

«  Par ailleurs, les rapports entre la Macédoine avec l’Albanie sont tendues en raison d’un conflit opposant les Macédoniens d’origine albanaise, de confession musulmane, aux Macédoniens chrétiens de rite orthodoxe. Ce conflit a éclaté en 2001, menaçant ce pays d’une sécession au profit du Kosovo, ce qui explique aussi ses relations actuellement tendues avec cette province.

«  Cet imbroglio est un terrain d’expérimentation favorable aux projets visant la création du chaos non seulement dans les Balkans mais dans l’ensemble des pays de l’Est de l’Europe allant jusqu’aux frontières de la Russie. Les Américains, présents dans la région comme ils le sont dans le Caucase, alimentent ces divisions et ces conflits par le biais du « soft power », notamment à travers les Fondations de George Soros. L’ambassade américaine de Skopje est une véritable forteresse, un bâtiment impressionnant s’étendant sur plusieurs hectares avec une technologie sophistiquée, pour dissuader et exercer une hégémonie sur cette région. Les Macédoniens semblent excédés par ces intrigues et soutiennent massivement leur Premier Ministre sortant, Nicolas Gruevski, candidat du parti patriote (VMRO-DPME) aux élections anticipées qui auront lieu le 23 avril prochain. 
Elie HATEM 
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Quelque temps après,  Maître Elie Hatem publiait sur sa page Facebook le 8 mai 2016  une communication intitulée “ L’ENJEU MACEDONNIEN  »,  un remarquable travail qui nous permet de mieux connaître l'histoire contemporaine et la situation actuelle de la Macédoine sur l'échiquier des relations internationales, le tout assorti de références et de rappels historique. 
Publié sur sa page Facebook le 8 mai 2016 «  L'enjeu Macédonnien »  par Elie Hatem  : 
 «  L’effondrement de l’Union soviétique a marqué un tournant dans l’histoire contemporaine des relations internationales, en mettant fin à la bipolarisation. Depuis, l’équilibre des puissances est rompu dans le monde.
«  Progressivement, on a assisté à l’émergence, voire à la prédominance des Etats-Unis d’Amérique, érigés en super puissance ou « gendarme du monde ». Ce qualificatif leur a été consacré à l’issue de la conférence de Dayton qui avait imposé un règlement du conflit en ex-Yougoslavie, un conflit stimulé par Washington au moment où la Serbie désirait s’allier à Moscou ce qui, aux yeux des Américains, aurait affaibli leur influence aussi bien dans le Caucase que dans les Balkans.
«  En effet, dès la chute de l’ex-URSS, les Etats-Unis manifestèrent un intérêt particulier pour le Caucase en raison de sa richesse en hydrocarbures et s’impliquèrent également dans les Balkans qui occupent une position stratégique importante et présentent une mosaïque ethnico-culturelle qui facilite de multiples manipulations en vue de provoquer des conflits déstabilisant à la fois l’Europe de l’ouest, l’Europe centrale et orientale allant jusqu’à la Russie, faisant ainsi échouer le projet russe de l’« Euro-Asie ».
«  La Macédoine se trouve au cœur de cette région des Balkans. Elle présente tous les facteurs socio-culturels inhérents à cette partie du monde, riche par son histoire et son passé où plusieurs cultures et civilisations se sont entremêlées. Alexandre le Grand y a vu le jour. Fils de Philippe II qui avait structuré et consolidé le royaume de Macédoine, Alexandre l’a transformé en empire s’étendant aux confins de l’Indus en passant par la Perse, touchant également le continent africain, où il a éternisé son emprunte, en Egypte antique, en donnant son nom à la ville d’Alexandrie.
«  Skopje, capitale de la Macédoine contemporaine (fondée par les Romains au IIème siècle av. J.-C, sous le nom de Scupi), a donné naissance à Justinien, empereur juriste qui naquit en 483, dont le fameux code a réorganisé les lois de l’empire byzantin. Fiers de cette prodigieuse œuvre qui a marqué l’évolution du système législatif et jurisprudentiel européen, les Skopjois lui ont érigé une statue à son effigie, non loin de la citadelle de cette ville construite à l’époque justinienne et qui a survécu aux vicissitudes de l’histoire, y compris les catastrophes naturelles dont un grand tremblement de terre qui lui a détruit une grande partie de ses vestiges, en 1963.
«  Les Skopjois sont également fiers d’avoir donné naissance, en 1910, à une sainte, Mère Theresa, qui marqua l’histoire de l’humanité.
«  Au cœur de la capitale, riche par son histoire et sa diversité culturelle, un musée archéologique monumental est construit, évoquant méthodiquement les périodes civilisationnelles que la Macédoine a traversé avant de resurgir avec sa structure et ses institutions contemporaines.
«  S’étendant sur une partie du territoire ancestral macédonien, de 25.713 km2, la Macédoine s’est proclamée République indépendante en 1991, à l’issue d’un référendum organisé au moment de l’effritement de l’ex-Yougoslavie, après la chute de l’Union soviétique.
«  Dépourvue d’accès à la mer, elle est enclavée entre la Serbie, la Bulgarie, l’Albanie, le Kosovo et la Grèce, ce qui lui rend les conditions de survie économique difficiles. Pays montagneux, abritant deux millions de personnes d’origines diversifiées, ses principales activités sont centrées sur l’agriculture, l’élevage et récemment l’accueil d’industries venant s’y implanter pour profiter de la législation attrayante pour les investisseurs étrangers.
«  La construction politico-sociale de ce pays s’est progressivement faite, en fonction de la complexité historique de l’ensemble de cette région qui a assisté à des phénomènes d’occupation multiples, de brassages ethniques et culturels ainsi qu’à la présence de plusieurs religions et confessions : chrétiens orthodoxes, catholiques, protestants, musulmans (en grand majorité de rite soufi).
«  Cette mosaïque, résultant de l’imbrication de diverses civilisations et cultures (romaine, slave, bulgare, rom, byzantine ainsi que celle des différentes cités helléniques) est caractéristique de la Macédoine dont le nom est donné pour illustrer une composition variée (salade macédoine ou macédoine de légumes), à l’instar de la «balkanisation » qui exprime une complexité géopolitique due à différents facteurs qui entrent en jeu.
«  LA MACEDOINE CONTEMPORAINE
«  Trois principales dates ont marqué l’histoire contemporaine de ce pays et forgé le réveil national de ses habitants :
- 1903 : l’insurrection contre les Ottomans
- 1944 : son intégration à la Yougoslavie
- 1991 : la proclamation de son indépendance
«  Milenko Nedelkovski, une des plus grandes figures médiatiques, analyse ces événements et démontre leur conséquence positive sur le sentiment patriotique des Macédoniens qui sont très attachés à l’histoire de leur Patrie, celle qui a donné naissance à Alexandre le Grand dont le spectre balaie l’ensemble du pays. Le père de celui-ci, Philippe II, avait étendu le territoire du royaume de Macédoine au-delà de ses frontières qui correspondent à la province de la Macédoine qui se trouve, de nos jours, au nord de la Grèce. Le royaume s’étendit alors sur l’ensemble du territoire de l’actuelle Macédoine (jadis, dans l’Antiquité, « royaume de Péonie »), une partie de la Bulgarie contemporaine et de l’Albanie.
«  Le royaume de Macédoine était politiquement, culturellement et linguistiquement autonome. Avant sa conquête de la Perse et de l’Egypte, Alexandre le Grand s’adressait à ses soldats en trois langues, ce qui explique la complexité, dès l’Antiquité, de l’équation macédonienne. En effet, les Hellènes considéraient le macédonien comme « une langue barbare », un dialecte proche du grec ancien qui a subi, comme beaucoup de langues, une évolution, des transformations voire des pénétrations d’autres langues, y compris le slave qui constitue la base du macédonien contemporain.
«   Dominée par les Romains, ensuite par les Byzantins, la Macédoine a accueilli des Slaves, des Huns, des Bulgares venus d’Asie centrale, des Roms, des Albanais… Elle a été successivement dominée par la Bulgarie et la Serbie avant d’être conquise par les Ottomans au XIVème siècle, comme la presque totalité des Balkans. Elle le resta jusqu’au XXème siècle où on a assisté, durant les dates précitées et selon l’analyse de Milenko Nedelkovski, à l’émergence de la nation macédonienne contemporaine.
«  En effet, la première date correspond au plus grand soulèvement de l’histoire contemporaine de ce pays : celui du 2 août 1903, le jour de la Saint Elie qui a donné son nom à cette insurrection dirigée par l’organisation intérieure macédonienne, un mouvement créé en 1893 à Tessalonique. Ce mouvement s’est transformé ensuite pour devenir « l’organisation intérieure macédonienne » (VRMO), soutenue dès le début du XXème siècle par la Bulgarie.
«  Cette dernière y trouvait, par ce biais, un moyen de déstabiliser les Ottomans qui occupaient l’ensemble de la région et, par conséquent, pouvoir prétendre à l’annexion de l’actuelle Macédoine, en vue de la création d’une Grande Bulgarie. L’intérêt des Bulgares pour la Macédoine s’est surtout fait remarquer en 1870, en pleine période de rivalité greco-serbe en vue d’avoir une emprise religieuse ou ecclésiastique sur ce pays dont l’Eglise dépendait du Patriarcat grec de Constantinople (Istanbul) qui avait une autorité juridictionnelle sur les Eglises orthodoxes des Balkans. En 1870, l’Eglise bulgare avait réussi à s’ériger en Eglise nationale et obtenir de ce fait le statut de « millet » auprès de la Sublime porte.
«  Malgré ce soutien bulgare à l’organisation intérieure macédonienne,  
l’insurrection de 1903 s’est soldée par un échec, à l’instar des précédentes de 1876 et de 1878, en raison d’une énorme contre-offensive ottomane déployée pour mâter ce mouvement.
Il a fallu attendre la veille de la Première guerre mondiale pour voir la Macédoine sortir de l’empire ottoman «  durant la guerre menée contre lui par la Grèce, la Bulgarie et la Serbie. Mais hélas, elle sera aussitôt partagée par ces trois pays qui se déchirèrent à ce sujet.
«  Dès 1913, la Macédoine est partagée par les pays suivants : la Grèce, la Serbie (qui avait pris le territoire de l’actuelle Macédoine), la Bulgarie et l’Albanie. Chacun de ces pays a alors cherché à assimiler les populations locales, allant jusqu’à l’interdiction de l’usage du dialecte macédonien.
«  La deuxième date évoquée par Nedelkovski correspond à l’émergence d’une nation macédonienne. En effet, au cours de la Seconde guerre mondiale, le royaume de Yougoslavie a été démembré entre l’Albanie et la Bulgarie qui a récupéré la plus grande partie, en laissant de mauvais souvenirs dans la mémoire des Macédoniens. Il a donc fallu attendre 1944, date à laquelle la Macédoine est récupérée par la Yougoslavie, pour devenir une « République fédérée de Yougoslavie ».
«  Enfin, la troisième date correspond à l’indépendance de la Macédoine à l’issue d’un référendum organisé après le démembrement de l’ex-Yougoslavie, précédé par celui de l’ex-Union soviétique.
«  Une nouvelle page s’ouvre depuis, non dépourvue de difficultés et d’obstacles à son épanouissement. D’abord, s’agissant des tensions internes entre les Macédoniens de rite orthodoxe, composant la majorité de la population, et les Macédoniens d’origine albanaise musulmans, une minorité appuyée en 2001 par des anciens combattants albanais du Kosovo (de l’Armée de libération nationale : UCK-M), réclamant plus d’autonomie et de pouvoir. Cette crise s’est dénouée grâce à une médiation qui a débouché sur les accords d’Orhid et marqué l’influence de la diplomatie américaine dans cette région.
«  DEFIS POLITIQUES
«  A l’extérieur, la Macédoine devait surtout affronter des difficultés avec la Grèce qui s’oppose, à ce jour, à sa reconnaissance sous le nom de « République de Macédoine » mais d’« Ancienne république fédérée de Yougoslavie ». En effet, la Grèce considère les Macédoniens comme des usurpateurs de l’identité macédonienne dont ils s’attribuent l’héritage et la considèrent comme ayant fait partie de la Grèce antique. A cela rétorquent les Macédoniens en rappelant aux Grecs les vicissitudes de l’histoire, de l’occupation de l’ensemble de la région, y compris de ce qui constitue la Grèce contemporaine, par les Etrusques, les Romains, les Byzantins, les Ottomans, etc.
«  Aux yeux des Macédoniens, les habitants de la Grèce contemporaine, ne sont autre que des orthodoxes de l’empire ottoman : la « millet » orthodoxe reconnue par la Sublime porte qui leur a concédé les territoires des cités antiques helléniques. Par ailleurs, la Grèce (comme les autres pays limitrophes) craignent une sécession d’une partie de son territoire (du nord) et son rattachement à la Macédoine, à l’instar du pays Basque partagé entre la France et l'Espagne. Ce litige entre la Grèce et la Macédoine a obligé cette dernière, en raison des pressions que la première a exercé sur les instances internationales, à modifier son drapeau national : un soleil jaune avec huit rayons, sur un fond rouge (légèrement différent de celui retrouvé sur la tombe de Philippe II). Par ailleurs, la Grèce s’oppose à l’entrée de la Macédoine à l’Union européenne et de faire partie de l’OTAN.
«  Dans une moindre mesure, la Serbie et la Bulgarie sont méfiantes de leur voisin macédonien et maintiennent avec lui des relations distantes. L’essor économique de la Macédoine, pays limitrophe de la Bulgarie et de la Grèce, membres de l’Union européenne qui endurent des difficultés, augmente cette crainte.
«  Par ailleurs, les rapports entre la Macédoine et l’Albanie sont difficiles en raison des tensions internes entre Macédoniens orthodoxes et Macédoniens d’origine albanaise musulmane.
«  Cet imbroglio est un terrain favorable aux projets visant la création du chaos, non seulement dans les Balkans mais dans l’ensemble des pays de l’Est de l’Europe, allant jusqu’aux frontières de la Russie.
Les Américains, présents dans la région comme ils le sont dans le Caucase, alimentent ces divisions et ces conflits par le biais du « soft power », notamment à travers les Fondations de George Soros qui fleurissent «  dans les pays de l’est de l’Europe.
«  L’ambassade américaine de Skopje est une véritable forteresse, un bâtiment impressionnant qui s’étend sur plusieurs hectares avec une technologie sophistiquée pour dissuader et exercer une hégémonie sur cette région, en se mêlant aussi des affaires internes macédoniennes. C’est ainsi qu’ils ont exercé des pressions sur le Premier ministre, Nikola Grouevski, en agitant des mouvements stipendiés par leurs services, afin qu’il démissionne. Des élections législatives anticipées sont alors décidées. Elles auront lieu le 5 juin prochain, dans une atmosphère de trouble et d’intrigues, avec un scénario qui ressemble à celui du « Printemps arabe » ou à celui de la déstabilisation de l’Ukraine.
«  DE WIKILEAKS AU PANAMALEAKS
«  A l’instar du scandale de Wikileaks et ses révélations qui ont précédé les agitations populaires dans les pays arabes, le « Panamaleaks » a déclenché récemment des émeutes à Skopje. Cette affaire surgie (fortuitement ?) a révélé une liste de noms, notamment du monde politique (voire des « proches d’hommes politiques »), laissant planer une vague de discrédit à leur encontre et justifier l’émergence de mouvements de contestation voire de soulèvement, soigneusement organisés pour mettre en difficulté les appareils d’Etats ainsi que les institutions jusqu’à l’aboutissement à une situation incontrôlable. Nous avons assisté à cela en Tunisie, en Égypte, en Libye ou encore en Syrie.
«  Parallèlement, une campagne politico-médiatique est lancée pour amadouer l’opinion publique et travestir la réalité. La Macédoine en pâtit en ce moment.
«  Cette déstabilisation de la Macédoine risque de gagner d’autres pays des Balkans et atteindre certains Etats de l’Europe occidentale qui, paradoxalement et par l’entremise de leurs dirigeants et leurs médias, participent à leur propre malheur : la France, l’Allemagne et d’autres pays membres de l’Union européenne inféodés à l’OTAN et au monde anglo-saxon. Car, en effet, le rôle agitateur des États-Unis n’est plus à démontrer. L’exemple ukrainien en est l’illustration. Tandis que la Grande Bretagne et la Hollande participent activement sur le terrain et d’une manière opérationnelle à la manipulation et l’agitation d’un mouvement de contestation populaire, avec les Américains, leurs alliés, notamment la France, mènent une campagne médiatique contre le Président macédonien et le Premier Ministre sortant afin de les discréditer vis-à-vis de l’opinion publique internationale. Le sort de ce pays dépendra des résultats des élections de juin prochain.
Fin de la communication //
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