Rechercher dans ce blog

Nombre total de pages vues

Translate

05 juin 2016

François DEVIENNE - CONCERTOS POUR FLÛTE -

Editorial de Lucienne Magalie Pons



oo0oo

NOTE :  François Devienne ( Joinville, le   - Charenton-Saint-Maurice,  ) etait  un compositeur français qui a également été flûtiste, bassoniste et enseignant.


Il  était  le septième des huit enfants que le bourrelier Pierre Devienne a eu de son second lit.

François Devienne  apprend très jeune plusieurs instruments avec son frère aîné, et fait partie d'une maîtrise.
Extrait du site Wikipédia : 
"  Cela lui permettra de jouer par la suite dans différents ensembles parisiens.
"  À l'âge de 10 ans, il compose sa première œuvre, une messe. En 1779, c'est le baron de Bagge, mécène et compositeur, qui s'occupe de son entretien. De 1780 à 1785 il est au service du cardinal de Rohan. Il y joue de la flûte (son maître a été Félix Rault) et du basson. En1788 il est bassoniste au Théâtre de Monsieur puis en 1793 à l'opéra de Paris. De plus, il compose.
" Sergent à l'orchestre de la garde, il apprend la musique aux enfants de ses camarades et écrit pour cela une Méthode de flûte théorique et pratique (1793). Il fonde une « école libre de musique », rebaptisée en 1795 « Institut national de Musique », puis Conservatoire de Paris ; il y enseigne la flûte. Il est membre de la Société Olympique, association musicale de francs-maçons ayant son propre orchestre (qui commanda et exécuta les symphonies parisiennes de Joseph Haydn).' " Parmi ses opéras composés durant les années 1790, un lui apporte le succès, les Visitandines, créé au Théâtre Feydeau le, sur un livret de Louis-Benoît Picard.
" Devienne est interné à l'asile de Charenton en 1803 et y meurt le 5 septembre de cette année. On l'a surnommé le « Mozart » français. Si les compositions concertantes de Devienne peuvent être comparées à celles de Franz Anton Hoffmeister (qui en a écrit 25 pour la flûte), leur style brillant et leur sens de la mélodie rappellent en effet plutôt Mozart.  Mozart qui, durant son séjour à Paris, a assisté aux Concerts spirituels où Devienne jouait souvent ses compositions.
Jean-Pierre Rampal, dans les années 1960 et 1970, a tiré de l'oubli ses compositions pour flûte." 
- ' fin de l'extrait  -

oo0oo

Par ailleurs nous relevons sur le site une biographie dont ci-dessous extrait :
-------
Né à Joinville, en Haute-Marne le 31 janvier 1759 — mort à Charenton, le 5 septembre 1803.

Il est le septième sur les huit, de l'artisan Pierre Dupont, un bourrelier, et de sa seconde épouse, Marie Petit. Il entre à la maîtrise de Joinville. Il peut y étudier avec l'organiste Morizot, puis continue ses études avec son frère aîné et son parrain, François Memmi à Deux Ponts (Zweibrücken) de 1776 à 1778. Il quitte Deux Ponts le15 mai 1778.

Peut-être passe-t-il quelque temps au 10e régiment de cavalerie, le Royal-Cravate.

À l'automne 1779, il est engagé comme bassoniste à l'Opéra de Paris, pour une saison, et étudie la flûte auprès du premier flûtiste de l'orchestre, Félix Rault.

La première exécution publique d'une de ses œuvres, un concerto pour basson, est donnée au Concert Spirituel le 24 mars 1780.

De 1780 à 1785, il est flûtiste au service du cardinal de Rohan. Il adhère à la franc-maçonnerie en 1781, et participe à son orchestre, la loge Olympe.

Le 24 décembre, il se produit pour la première fois en soliste, au Concert Spirituel, avec un concerto (peut-être son premier concerto pour flûte). Comme bassoniste, il apparaît, toujours au Concert Spirituel, avec son premier concerto pour basson, le 25 mars 1784.

Ce portrait attribué à Jean-Louis David, est peut-être
de la main de Laneuville ou un autre élève de david.

Il se produit dès lors régulièrement comme soliste au Concert Spirituel, jusqu'en 1785, d'où il reste absent plusieurs années.

De 1785 à 1789, on suppose qu'il sert dans l'ensemble musical de la Guarde Suisse de Versailles.

Il revient à Paris, certainement en hiver 1788. Il est attesté qu'il est, en 1789, second basson, à l'orchestre du théâtre de Monsieur, et qu'en automne 1790, il en est le premier basson, jusqu'en avril 1801 (son salaire y est 5 fois moins élevé que pour le même emploi à l'orchestre de l'Opéra de Paris)

Il réapparaît au concert spirituel le 7 avril 1789, comme flûtiste, dans sa quatrième symphonie concertante.

Il se marie à cette époque (entre 1789 et 1792) avec Mademoiselle Maillard. Ils ont cinq enfants.

En novembre 1792, il crée son opéra, « Le mariage clandestin » au théâtre Montansier. Deux autres de ses opéras sont créés au Théâtre Feydeau (ancien théâtre de Monsieur)

En automne 1790, il s'engage dans la musique de la Garde nationale, où il est, entre autres chargé d'enseigner la musique aux enfants des soldats, et de participer aux nombreuses festivités musicales de Paris. Cette activité est officiellement reconnue comme École libre de musique de la Guarde Nationale en 1792. Elle s'intégrera à l'Institut national de musique de 1793.

En 1792, son opéra « Les visitandines », remporte un grand succès, il est joué plus de deux-cents fois, jusqu'en 1797 (il est repris en 1920)..

En 1794, il publie sa célèbre méthode de flûte à une clef.

En 1795, l'Institut national de musique devient, le Conservatoire de Paris. Il y est un des neuf administrateurs.

Trois de ses opéras sont encore créés.

En mai 1803, il est interné à l'asile pour malades mentaux de Charenton.

Partitions

---fin de l'extrait .....



.

Aucun commentaire: