Une fois de plus nous redoutons que la Grèce ne devienne la victime expiatoire de la politique contradictoire et des atermoiements successifs des pays membres des pays de l’UE et des organismes financiers qui chacun respectivement défendent leur position dans ses propres intérêts particuliers.
Certains dirigeants des pays membres de la zone euro accablent la Grèce en l’accusant de ne pas aller assez vite dans la mise en place des mesures d’austérité qui lui sont imposées par la Troïka des Financiers ( UE-BCE-FMI), résultat un pessimisme général semblent s’installer sur les possibilités de la Grèce de « s’en sortir », et pour encore mieux l’enfoncer, au lieu de l’aider, certains dirigeants évoquent l’exclusion de la Grèce de la Zone Euro !
Rappelons qu’à l'issue de sa dernière réunion de politique monétaire, au début du mois d’août , la BCE s'est dite prête à recourir si besoin à des mesures "non-conventionnelles" pour juguler la crise de la dette, en procédant notamment à des achats d'obligations souveraines sur le marché, une proposition qui continue de se heurter aux réticences de certains responsables politiques et financiers des pays de la zone Euro, notamment de l’Allemagne et de la Finlande. Si l'on suit les informations se rapportant à la crise de la zone euro, depuis la prise de position de la BCE et de son Président Mario Draghi du début Août jusqu'au 7 août, on peut lire et relire dans la presse européenne les réactions des hauts dirigeants politiques et financiers de la zone et des pays en faisant partie, sans noter un changement d'attitude de leur part sinon un renforcement de leur position, ceux d'entre eux qui étaient contre les achats de la BCE de titres de dettes des États en difficulté le sont toujours et encore plus, et ceux qui seraient favorables à cette proposition du Président Draghi le sont toujours, mais avec certaines réserves , et finalement le tableau paraissait plus ou moins flou quand à son issue en Septembre. Mais surtout entre les réactions des uns et des autres étaient mises en avant des informations qui indiquaient un bras de fer entre le dirigeant de la BundesBank et le patron de la BCE, ce qui permettait de placer les politiques dans un position confortable d'arrière plan.
Les commentateurs s’interrogeaient notamment sur les chances de Mario Draghi de voir aboutir ses intentions en Septembre, et certains mêmes se demandaient s’il était « ligoté pieds et poings liés » par la Bundesbank. Voir l’article en cliquant sur le lien ci-contre : · Mario Draghi, pieds et poings liés par la Bundesbank ?
Mais le 8 Août d’autres informations viennent jeter sur la Zone Euro un éclairage complémentaire qui pour autant ne fait pas avancer le smilblick :
Le Secrétaire de l’OCDE Angel Gurria, s’est montré favorable au maintien de la Grèce dans la Zone Euro et a manifesté son soutien aux achats par la BCE de titres de dette d'Etats de la zone euro en difficulté, pour combattre la crise ..(voir l’article : L'OCDE pour des achats d'obligations par la BCE pour lutter contre la crise
De son côté le FMI appelle les Etats de la zone euro à renoncer à leurs exigences vis-à-vis de la Grèce, en « menaçant » qu’ il compte interrompre ses aides à la Grèce si la BCE et les banques centrales continuent de refuser une remise de dette. Les commentateurs soulignent que ceci revient à reconnaître que la Grèce ne pourra pas rembourser ses dettes, alors que d’autres condamnent ce qu'ils voient comme un déni de responsabilité de la part du FMI
La Finlande reste toujours fermement opposée au rachat par la Banque centrale européenne (BCE) d'obligations souveraines espagnoles et italiennes, a prévenu son Premier ministre Jyrki Katainen dans une interview au magazine allemand Der Spiegel finlandais….. » Le nouveau rejet par Helsinki d'une intervention de la BCE sur le marché de la dette intervient à la suite des propos du secrétaire général de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE)) – voir l’article : Helsinki contre des rachats de dette par la BCE, l'OCDE pour _(Rappelons aussi que la Finlande l’un des quatre pays les mieux coté AAA de la Zone Euro a menacé plusieurs fois de quitter la zone si elle devait participer au payement des dettes des pays en difficultés )
Certains dirigeants comme notamment le chef de l’Eurogroup Jean-Claude Junker évoquent une exclusion d'Athènes de la zone euro tout en indiquant que cette éventualité était "maîtrisable". (voir l’article : Pour Juncker, une sortie de la Grèce serait "gérable" mais "non souhaitable")
Revue de Presse :
Encore plus expéditif, le ministre bavarois des Finances, Markus Söder, estime qu'il est temps pour les Grecs de quitter la famille de la zone euro ; "A un moment donné chacun doit déménager de chez maman, et les Grecs en sont là", a-t-il déclaré ……… (voir l’article : <http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/08/05/97002-20120805FILWWW00107-grece-demenager-de-chez-maman-all.php>
Revue de Presse :
COMPLEMENT d'INFORMATIONS - SOURCE EUROTOPICS_
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