Clearstream, rebondissement ! le Bébé sort du bain, mais le Parquet maintient son appel
Pourquoi le" bébé" se retire de l’eau sale du bain " Clearstream" ?
Explications :
Rebondissement de procédure, les médias annoncent que Monsieur Nicolas Sarkozy , par un tour de manivelle machiavélique, se retire en tant que partie civile du procès pour laisser carte de blanche au Parquet, ainsi le Président de la République abandonne sa victime, à Monsieur Jean Paul Marin qui aura le champ plus libre pour sacrifier l’indépendance du Pouvoir Judiciaire sur l’autel de l’exécutif et s’acharner sur Monsieur de Villepin, sans que Monsieur Sarkozy puisse être soupçonné de faire pression sur ses décisions.
Monsieur Sarkozy vient donc de s’en laver les mains comme Ponce Pilate pour se tenir à l’abri toutes polémiques médiatiques et ne pourra plus se voir taxer d’acharnement procédurier haineux contre un innocent, dont il a fait jusqu’à présent avec ostentation un rival à abattre.
Débarrassée de Nicolas Sarkozy, en tant que partie civile, l’affaire Clearstream se poursuivra à l'initiative du parquet, qui a vocation à agir au nom de l'intérêt général ce qui servira d’argument aux porte paroles et les aboyeurs de l’Elysée pour faire passer dans l’ombre que le Parquet a agit et agira dans la direction souhaitée par l’Elysée, sous la pression occulte de son ami le Président de la République.
Le porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre doute toujours de la bonne compréhension de l’opinion publique, selon son habitude cette abonné du bis répetita, double répetita, triple répetita et ainsi de suite, s’est efforcé de nous expliquer et de répéter plusieurs fois, ce vendredi, que Nicolas Sarkozy n'aurait pas à être représenté lors du procès en appel de l'affaire Clearstream, « puisqu'il n'a pas fait appel du jugement en tant que partie civile, Selon lui, "les choses sont claires du côté du président de la République, la page est tournée, ce qui ne veut pas dire que la justice ne fasse pas son travail""
Le président de la République a été très clair" jeudi en disant que le jugement du tribunal correctionnel de Paris relaxant Dominique de Villepin "lui avait donné satisfaction" et qu'il "ne ferait pas appel", a répété M. Lefebvre sur RTL.
"Ca veut dire qu'il n'est plus partie civile, ça veut dire que son avocat, son conseil, ne participera pas au prochain procès (ndlr : des honoraires en moins pour l’avocat c’est toujours ça de gagné pour nous) !)
Que "la justice considère que le jugement qui a été rendu hier doive amener à d'autres éléments, c'est la responsabilité de la justice, c'est de la responsabilité du parquet", a encore répété Frédéric Lefebvre, …. « Si le parquet fait appel "ça veut dire qu'il considère qu'il y a besoin de juger à nouveau cette affaire »
D’autres portes paroles et personnalité proches du sérail ont répété pratiquement la même chose dans un chœur orchestré par des conseillers de communication qui n’ont pas beaucoup d’imagination, aussi je m’abstiendrai de les citer nominativement.
Bon, bon tournons la page Sarkozy commentée par Frédéric Lefebvre et ses homologues , on a compris, il est inutile qu’ils nous répètent de long en large et en travers ce que nous avons interprété nous même, en une demi minute, avant qu’ils ne nous crachent leurs postillons répétitifs , pour nous c’est clair, la page est tournée mais le livre reste ouvert et nous savons lire aussi entre les lignes le message très réducteur de l’Elysée :
‘’ Monsieur Sarkozy se retire du procès, pour lui la page est tournée, son avocat ne plaidera pas, le Parquet considère qu’il faut rejuger et fait appel, c’est de la responsabilité de la justice , elle fera son travail ‘’ ….,
. point barre, il n’était pas besoin que 6 à 7 personnes du sérail nous en fasse des tartines pendant toute une journée, pour ne pas avouer franchement que Monsieur Sarkozy veut se libérer de cette procédure pour échapper à des polémiques de plus en plus insupportables qui le gêne aux entournures dans ses fonctions exécutives et dans ses exhébitions politiques de pré campagne 2012 .
D’autant que les syndicats de la magistrature pointent un doigt suspicieux sur les liaisons adultérines qu’entretiennent entre eux le pouvoir exécutif, le pouvoir judiciaire, et le pouvoir politique.
Ces syndicats se sont exprimés sur la question en émettant quelques doutes et en formulant des souhaits :
Revue de presse résumée :
Les syndicats de magistrat USM –majoritaire-, et SM –gauche -, ont estimé que « la démarche » était entachée d'une forte suspicion de pression politique et ont renouvelé leur appel à «couper le lien» entre parquet et le pouvoir.
«Je ne sais pas si le procureur de la République de Paris,( Jean-Claude Marin) a fait appel sur ordre de l'Elysée, comme le laissent entendre les avocats de (Dominique de) Villepin», s’interroge Christophe Regnard, président de l'Union syndicale des magistrats (USM).dans sa déclaration à l’AFP : …… «Ce qui me gêne, encore une fois, c'est que comme d'habitude, les suspicions sont généralisées sur les décisions prises par le parquet, parce qu'il est dépendant du pouvoir politique».
«C'est navrant, parce que c'est l'image de la justice qui en est éclaboussée. Il faut couper le lien entre le parquet et le pouvoir politique, …………», a-t-il ajouté.
«Je ne peux pas imaginer qu'on n'ait pas parlé en haut lieu de l'éventualité d'un appel», a de son côté déclaré à l'AFP Clarisse Taron, présidente du Syndicat de la Magistrature (SM).
«Je ne sais pas si M. Marin a reçu des instructions, mais je constate que ça permet à M. Sarkozy de se montrer magnanime en disant « je ne fais pas appel », et d'obtenir la poursuite de cette procédure contre son adversaire politique», a souligné Matthieu Bonduelle, secrétaire général du SM.
Pour en revenir au deuxième procès « Clearstream » il sera programmé à leur convenance à une date choisie pour geler dans une procédure Monsieur de Villepin et lui barrer la route politique qui lui était ouverte pour 2012, mais la peine qui sera prononcée à la fin de ce deuxième procès pèsera désormais sous la seule responsabilité du Pouvoir Judiciaire qui devra mesurer toute les conséquences d’une tentative d’aliénation de son indépendance à l’avantage du pouvoir exécutif
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