Mythe et réalités
Je ne sais si dans cette petite" thèse "sans prétention, sortie de ma propre réflexion que je ne prétend pas infaillible, vous verrez le reflet de ce qui se passe dans notre société et dans les prétentions narcissiques de 74 % de nos concitoyens ( je serais tenter d’écrire « cons-citoyens ») qui veulent imposer la seule image de leur nombril dans le miroir de notre société.
Un syndrome Narcissique qui n’est pas repris par les études psychologiques apparaît de nos jours dans la société moderne qui isole l’individu et le renvoie à son image, à son mental et à son intellect. Le Narcisse des temps moderne vit replié sur lui-même concentré sur son moi, il ne reconnaît l’autre que si son regard se pose sur un reflet de lui-même. Si cet effet de miroir lui impose une image étrangère il éprouve le sentiment d’être violemment agressé
Envahit par l’image de l’autre dans laquelle il se noie, il a le sentiment de ne plus exister et par un reflexe de conservation il entre alors dans une lutte éperdue pour éradiquer l’intrus en l’accablant de toutes sortes d’accusations injustifiée, il en appelle à ses frères ‘’narcisse’’ pour le soutenir , en vain le miroir résiste et ne les reflète plus, par un tour de perversité comme leur miroir est à double face, il le retourne et de nouveau contemple leur image, mais l’image de l’autre persiste sur l’autre face, les ‘’narcisse’’ aveuglé par leur propre image retrouvée se retrouve en leur moi égocentrique et borné.
On pourrait en conclure que seule la mort les délivrera de leur moi narcissique, c’est le mieux qui pourrait nous arriver que pour que notre société se retrouve dans une altérité solidaire. Mort et renaissance, les cycles se suivent et ne se ressemblent pas.
Ma "thèse" sans prétention n’a évidemment aucun fondement psychologique, je ne suis pas versée et instruite dans cette science et d'autre part aucune correspondance avec l'interprétation symbolique du Mythe de Narcisse de la Mythologie Grecque ne s'y retrouve, si vous y voyez un reflet ce ne serait que par pure coïncidence tout à fait indépendant de ma volonté.
Mais je citerai pour mémoire que dans l’interprétation symbolique de la fleur Narcisse, on lui reconnaît le pouvoir d’endormir les divinités, Perséphone fut engourdie par son parfum, ce qui permit à Hadès de l’emporter au fond de la Terre.
Narcisse qui porte le même nom que la fleur est voué au même sort et notre société Narcissique aussi est voué à disparaître , pour renaître à la vie dans la reconnaissance de l’autre. Les cycles se suivent et ne se ressemblent pas.
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Histoire du Mythe Grec
L'enracinement du mythe de Narcisse dans la réalité grecque est visible dès l'Antiquité, due, à une fontaine qui se trouvait en Thespies, et qui se nommait Narcisse.
On dit que, de la roche d'où cette fontaine naissait, se formait un écho.
Le nom de Narcisse n'est pas un hasard de langage : la fleur nommée narcisse, a pour étymologie grecque Narké (narcose). On lui reconnaissait le pouvoir d'endormir les divinités ; Perséphone fut engourdie par son parfum, ce qui permit à Hadès de l'emporter au fond de la terre.
De cette fleur, qui poussait près de l'onde dans laquelle se mirait Narcisse pour y sombrer, les deux mots et leurs significations se rejoignent pour n'en faire plus qu'un.
L'interprétation de ce mythe a permis de remarquer que cette fleur de printemps était un signe de fécondité, mélange à la fois d'un certain sommeil que l'on peut assimiler à la Mort et de la Renaissance de la vie ; un cycle que l'on peut remarquer dans l'ensemble des mythes.
Le mythe de Narcisse fait apparaître l'eau comme un miroir, oû se reflète un Moi idéalisé.
Le premier récit de la création du narcisse est donné par un Hymne Homérique du VII ou VIIIe siècle.
Héra, qui cherchait, comme à son habitude, l'affreuse amante de Zeus, pris connaissance des gais propos que la nymphe Echo, favorite d'Artémis ou la déesse des bois et des animaux sauvages, tenaient sur son compte.
Dans son élan cruel et injuste habituel, Héra décida alors de déclencher sa fureur contre la nymphe.
Elle la condamna à la répétition de cette phrase lorsqu'il lui viendra l'envie de parler. "Tu auras toujours le dernier mot, mais tu ne parleras plus jamais »
Ce châtiment était dur, plus dur encore pour l'amour qu'elle prêtait à Narcisse, et attirer son attention.
Cependant, un jour, elle crut pouvoir réussir lorsqu'il appela ses compagnons.
"L'un de vous est il ici" ? demanda t il.
Attiré par une petite voix, il se dirigea vers sa source.
Cachée par les arbres, elle le surprit par son apparition soudaine. Mais, il se détourna tout de suite, avant même qu'elle puisse s'exprimer en lui tendant les bras.
Elle dissimula sa tristesse et sa honte dans une grotte et ne se consola jamais.
On dit que ses regrets l'ont tant fait dépérir que seule sa voix lui reste.
Et Narcisse, continua ainsi bien longtemps ses attitudes cruelles. Jusqu'au jour où, l'une de celles qu'il avait blessées adressa aux dieux : une prière.
La Némésis, déesse de la juste colère, se chargea de mener à bien cette pensée : "Que celui qui n'aime aucun autre, s'éprenne de lui-même".
Tandis que Narcisse se penchait pour boire, sur le bord d'une fontaine, il y aperçut son visage et s'en éprit.
Il dit alors : "Je sais maintenant ce que d'autres ont souffert pour moi, il n'y a que la mort qui me libérera".
On dit alors que, lorsque l'ombre de Narcisse traversa la rivière de l'ombre des morts, Echo se pencha une dernière fois pour voir son reflet.
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Note : il existe d’autres versions grecques et ensuite romaines du Mythe de Narcisse, mais à quelques interprétations prêt elle se rejoignent dans leur signification symbolique.
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