article de lucienne magalie pons
Par lucienne magalie pons
Depuis plusieurs mois, rares sont les semaines où les médias presse et audiovisuels ne n'épandent pas en études et ralations savantes sur Albert Camus.
Apprécier Albert CAMUS en analysant ses essais, ses œuvres littéraires, sa dramaturgie, sa philosophie, ses idées politique, sa notoriété, c'est l'apprécier en surface en intellectuel, mais c'est méconnaitre sa personnalité profonde qu’il n'exposait jamais par pudeur, mais aussi parce qu’il y avait rompu , sans les renier, avec le code d’honneur et les valeurs morales des "cinquantes familles " dont descendait sa branche maternelle, pour créer lui même son propre code et ses propres valeurs.
Si Camus avait rompu avec le code d’honneur et les valeurs de son clan familial, ce fut comme par la force d’une métamorphose qui s’imposat à lui comme pour l’’exorciser et le faire renaître à lui-même, comme un papillon qui abandonne non sans douleurs sa chrysalide, pour surgir à et prendre son essor dans la lumière, pour Albert Camus par transposition , prendre son essor à la lumière de son intelligence pour vivre son amour de la vie, ses passions, l’orage de ses justes révoltes, l’amertume des mauvais jours et les boire jusqu’à la lie au-delà de sa gloire et de sa notoriété.
Un commentateur a osé écrire avec mépris , à la suite d’un article élogieux sur Camus, publié sur le site d’un grand hebdomadaire : "Camus vulgaire pied-noir", permettez moi de rectifier, Camus était Français né en Algérie à l’époque département Français, de père d'origine Française de souche, il était aussi Français par sa branche maternelle européenne naturalisée Française, enfin Camus était l’un des hommes les plus brillant en intelligence de son temps et il n'était pas vulgaire, comme l’a écrit ce commentateur, qui a ajouté « pied-noir ».
« Pied-noir »pour les "cinquantes familles françaises" d'anciennes origines aragonaises, catalanes, minorquines, ne représente rien, strictement rien, du reste ce terme péjoratif dont certains se font une gloire par une sorte de gloriole naïve à contrario, n’est apparu sur la scène publique qu’au début de la guerre d’Algérie, et depuis il s’est généralisé, pour moi je refuse de m’en laisser parer.
Je descends de ces cinquantes familles, nous ne sommes pas favorables à un transfert de Camus au Panthéon, la gloire de Camus n'appartient qu'à lui même, il l’a payé au prix de son génie , dans la grandeur de sa solitude sans accepter aucune compromission, n’était-ce pas là, l’exigence essentielle du code moral des "cinquantes familles" qui ressurgissait en lui, à son insu , par cette attitude d’honneur ?
Si dans un discours on auscultait son origine réelle, ses codes et ses valeurs, pour le présenter comme un exemple de « petit pauvre méritant qui se serait haussé à un existentiel supérieur par la force du mérite républicain, laïque, démocratique, ou autre balivernes du genre, ce serait mentir, salir sa mémoire, l’offenser et nous offenser.
Il fau lire, et relire, et relire encore, le Cycle de l’absurde, pour saisir en filigrane en lisant le Mythe de Sisyphe ou l’Etranger, les luttes internes, les déchirures morales , les cicatrices ouvertes et saignantes qui permirent à Albert CAMUS de s’exorciser, de se métamorphoser, pour mourir et renaître à lui-même et exister enfin à la seule lumière de son intelligence.
Adieu Albert CAMUS, vos cinquantes familles dispersées en une diaspora historique qui parcourt le Monde de siècles en siècles, depuis la reconquista jusqu’au rapatriement en 1962, sont encore unies par leur code moral et leurs valeurs traditionnelles et protège votre mémoire, et nous savons, même ceux qui ne vous ont jamais approché, que si votre intelligence vous a libéré de ce cercle trop étroit qui retenait prisonnier votre destin prestigieux ,que dans votre cœur vous aviez gardé intact, l’or pur de votre amour pour les vôtres, tout au long de votre vie, vous n'avez jamais rompu aucun lien affectif avec vos proches immédiats, et sans ostentation vous l’avez prouvé.
Votre gloire vous appartient pleine et entière, nous la respectons, nous ne revendiquons que votre affection et au nom de notre appartenance ancestrale, nous formons autour de votre mémoire une triple chaîne de garde, de fidélité et d’amour pur, afin que personne n’ose profaner votre gloire.
Si cela devait un jour se produire, contre notre volonté , que les voleurs de gloire et de mémoire en portent la honte au front jusqu’à la fin de leurs jours.
Qui étaient ces "cinquante familles" dont la branche maternelle d'Albert Camus descendait ? Ces cinquantes familles historiques étaient les descendantes toutes alliées entre elles à divers degré des ces très anciens aragonais, castillans et catalans, aussi quelque uns le PONS d'AL.LES notamment du royaume d'Arles, qui s'étaient regroupés sous la bannière du Roi d'Aragon à l'époque de la reconquista pour reconquérir les Baléares. Ces familles ensuite s'établirent à Mahon comme notables et perdurèrent sur l'ile de Minorque et alentours jusqu'au moment de la Conquête de l'Algérie , d'où quelques siècles plus tard elles se regroupèrent pour s'établir en Algérie. La Branche maternelle d'Albert Camus en faisait partie par ses ascendants les Sintès, les Cardona, les Pons etc....
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