28 janvier 2010

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articles de lucienne magalie pons

Le Forum économique Mondial de Davos devrait prédire une crise sociale "imminente"

Par lucienne magalie pons

On n’en parle que modérément, pour le moment, dans l’univers feutré des médias alignés, et cependant ce jour Mercredi, notre Président de la République, sera le premier président français à s’exprimer et à ouvrir le « Forum économique Mondial de Davos » en prononçant le discours inaugural de cette manifestation qui réunit tous les ans les dirigeants politiques et les responsables des affaires, de l'économie et de la haute finance du Monde.

Pour son baptême du feu inaugural, selon un communiqué publié mardi par l'Elysée, le discours de Nicolas Sarkozy, portera notamment sur "l'après-crise" et la "régulation de la finance mondiale".

Ainsi c'est au tour cette année du président français de prononcer le discours inaugural. A cette occasion, il fera entendre la voix de la France pendant 40 à 50 minutes, en ouverture de ce concert politique du monde des Affaires et de la Finance.

Selon son entourage, le discours de Nicolas Sarkozy a été préparé par son conseiller spécial Henri Guaino, dans la ligne de ceux qu'il a prononcés en 2008 et 2009 aux Nations unies et à l'automne 2008 à Toulon, sur la crise financière internationale et ses suites.

Peut-être cornera-t-il avec la même énergie prémonitoire et dramatique, cette fameuse crise sociale qui s’annonce depuis quelque temps par la voix des "Cassandre " de service de l’intelligentzia politico-médiatique parisienne, dont celle de Monsieur Jacques Attali tout récemment.

"Ce sera un discours assez fort sur les dérives du capitalisme et la régulation, pour expliquer qu'on ne pourra plus faire comme avant la crise", toujours selon 'l' entourage' Elyséen de même source.

La réforme du secteur financier, la crise sociale qui selon certains « cassandre » s’annonce imminente , devraient dominer les débats de ce 40e forum et bien entendu sera débattue la reconstruction d'Haïti, dévastée il y a trois semaines par un dramatique tremblement de terre et dont les victimes se comptent par centaines de milliers. Sur ce sujet dramatique, nous ne savons pas, mais nous pouvons espérer, qu’au-delà des questions affairistes de reconstruction, le « gratin » de Davos abordera tout aussi sérieusement la misère et le sort des survivants à secourir.

Le Président des Etats-Unis Barack Obama a de son côté préfiguré cette réunion à sa façon, en annonçant jeudi dernier un train de décisions à venir, pour limiter les activités les plus risquées des banques américaines .Par ailleurs, il vient d'annoncer un plan en faveur des classes moyennes et proposé un gel de trois ans des dépenses budgétaires, à Washington un discours annuel très attendu sur l'état de l'Union, quelques heures après l'intervention de Nicolas Sarkozy à Davos.

Pour en revenir plus prosaïquement sur la question «Franco- Suisse » qui fait tâche dans l’harmonie concertée du Forum économique Mondial de Davos, nous apprenons de différentes sources qu’avant de prononcer son discours, le président Sarkozy devrait avoir un entretien avec Madame Doris Leuthard, présidente de la Confédération suisse.

Mais ce seront surtout les Ministres Eric Woerth et Hans-Rudolf Merz qui se rencontreront mercredi en marge du Forum de Davos pout tenter de mettre fin à la crise provoquée par l'utilisation par Paris, dans la chasse aux exilés fiscaux français en Suisse, d'une liste de 3.000 comptes subtilisée par un cadre de la banque HSBC de Genève.

L’adoption par la Confédération helvétique d'une convention franco-suisse signée en juin dernier, permettrait justement la levée du secret bancaire sur les comptes de contribuables français en Suisse .Cette convention qui devrait prendre effet le 1er janvier reste suspendue aux modalités d’une reprise du processus de ratification par les deux Parlements.

Jan 26

la Conférence sur l'Afghanistan débutera jeudi à Londres

Par lucienne magalie pons

L'Occident veut-il se tourner vers les talibans ?

La Conférence sur l'Afghanistan débutera jeudi à Londres, certains médias européens se font l’écho de certaines tendances occidentales qui souhaiteraient l'ouverture de négociations avec les islamistes radicaux talibans.

26 janvier 2010 - Extraits de presse résumés :

Pour Le quotidien « Die Presse » – Autriche, sous la plume de Thomas Seifert, il estime qu’ « on » pourrait gagner les faveurs des partisans modérés des rebelles talibans pour obtenir leur collaboration avec le gouvernement afghan, D’après ce média, "Les talibans et Al-Qaïda ne sont pas des siamois inséparables l'un de l'autre, ils sont unis par une relation symbiotique. Ce qui sert à l'un, sert aussi à l'autre. Si l'on parvient à convaincre les éléments talibans modérés de l'utilité de la coopération avec le gouvernement à Kaboul, alors ce sera au détriment d'Al-Qaïda - ce serait la fin de cette symbiose. Personne ne doit toutefois se faire d'illusions sur la possibilité de négocier avec les éléments durs des talibans. Mais la tentative de détourner les plus modérés pourrait fonctionner. L'exigence minimale pour cela, c'est que les talibans rompent tout contact avec Al-Qaïda. Le temps presse. A l'automne 2011, cela fera dix ans que les troupes américaines ont foulé pour la première fois le sol afghan. Les troupes soviétiques, elles, avaient dû se retirer, humiliées, après neuf années de guerre."

Pour le quotidien « Postimees « - Estonie -,sous la plume d’Aho Lobiska : « la stratégie envisagée par la communauté internationale pour la Conférence sur l'Afghanistan, visant à appâter financièrement le mouvement radico-islamiste taliban, est problématique, d’après leur article : "Le gouvernement du[président afghan Hamid Karzaï n'inspire aucune confiance, c'est pourquoi les bailleurs de fonds internationaux cherchent à établir directement des contacts avec les dirigeants locaux. L'argent fait partie d'une stratégie élaborée sous la direction de la Grande-Bretagne, des États-Unis et de l'Allemagne. L'objectif est d'acheter les talibans, village par village, tribu par tribu. Le gros problème est bien sûr que l'on ne fait ainsi qu'offrir aux talibans ce qui, avec suffisamment de patience, leur est de toute façon assuré. 'Vous avez des montres, nous avons le temps', se moquaient les rebelles. Les Pachtounes ne vivent en aucun cas au Moyen-âge, comme on le croit souvent en Occident, mais plutôt dans leur propre temps et dans leur propre espace où les coordonnées occidentales n'ont aucune valleur.

Pour le journal économique Il Sole 24 Ore – Italie -, sous la plume d’Alberto Négri « …… : "A la Conférence de Londres, ………….en raison de la faiblesse du gouvernement afghan d'Hamid Karzaï, la communauté internationale est prête à négocier avec les talibans islamistes radicaux ….. »………: "A la Conférence de Londres, les rameaux d'olivier et les dollars pour les talibans sont prêts : seulement bien sûr, si ceux-ci sont enclins à déposer les armes. L'idée plaît aux Nations unies, aux généraux américains, à la Grande-Bretagne, à l'Allemagne et un peu à tous les alliés de Washington, qui peuvent difficilement s'attendre à sortir du bourbier afghan avant le 10e anniversaire de la guerre en 2011. … Les opposants des talibans montrent certains signes d'usure dans leurs déclarations qui - en langage diplomatique - traduisent la nécessité de la recherche d'une solution politique.


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