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10 janvier 2010

Un oeil sur l'Espagne et l'autre sur l'UE

information et revue de presse de lucienne magalie pons

Par lucienne magalie pons

L’Espagne entre en scène et prend la présidence de l’UE en ce début d’année 2010, un oeil sur l'Espagne et l'autre sur l'UE, un challenge que le Premier Ministre Espagnol José Luis Rodriguez Zapatero devra affronter et surmonter pour dissiper, avant sa campagne de 2012, les quelques nuages sombres qui planent autour de lui en Espagne


Le Premier ministre espagnol José Luis Rodriguez Zapatero présidera le Conseil de l'Union européenne pour six mois et travaillera en collaboration avec Hermann Van Rompuy, le président permanent du Conseil européen. Les deux politiques se félicitent à l'avance de cette coopération : « « En tant que présidents du Conseil européen et du gouvernement de la présidence tournante, nous souhaitons que la mise en œuvre institutionnelle du traité de Lisbonne soit aussi rapide et rigoureuse que possible. Dans un esprit de totale loyauté et de coopération, nous allons tâcher de consolider le nouvel ordre institutionnel de l'Union, qui nous permettra de résoudre les problèmes concrets nous préoccupant tous. »


La presse européenne note leurs différences, certains médias n’y voit que des avantages, et d’autres y voit un danger pour l'UE.


Résumé de ma sélection d’articles de presse :


En France et en Europe les médias « europtimistes » soulignent que le Premier ministre espagnol José Luis Rodriguez Zapatero et le président du Conseil européen Herman Van Rompuy envisagent l'année 2010 de manière positive. En résumé, ces médias européens estiment que l’'entrée en vigueur du traité de Lisbonne ouvre une nouvelle étape pour l'Union, pour « ce projet de vivre ensemble », et que L'Espagne est un pays à forte vocation européenne, comme elle l'a prouvé à maintes reprises au fil des années. Ces mêmes médias considèrent qu’avec ce nouveau semestre (et ce nouveau traité), elle se voit offrir une occasion unique de consolider cette vocation.


Toutefois en Italie les libéraux conservateurs note que « le navire européen « pourrait rencontrer des difficultés avec, à la barre, deux personnalités politiques aussi différentes que celles de Herman Van Rompuy et José Luis Rodriguez Zapatero, d’après le « Corriere della Serra », "Herman Van Rompuy est très catholique, chef des chrétiens-démocrates, il se retire une ou deux fois par an dans un cloître belge et au titre de Premier ministre, il a prié en public aux côtés de son roi, Albert II. José Luis Rodriguez, et du Premier Ministre Espagnol, le « Corriere della Serra » rapporte : Zapatero est très laïc, chef des socialistes, Premier ministre espagnol et protagoniste des différents duels avec les évêques de son pays. Il ne rentre dans un cloître qu'en touriste et on ne l'a jamais vu prier aux côtés de son roi, Juan Carlos. … ce même média italien évoque aussi le représentant portugais populaire José Manuel Barroso, président de la Commission de l'UE, et la « baronne » britannique du Labour Catherine Ashton, ministre des Affaires étrangères de l'UE pour conclure « A Bruxelles on se demande comment tant de personnes peuvent diriger un si grand navire et ce, sur une mer si mouvementée." (29.12.2009)


En République tchèque, le quotidien progressiste titre :"Deux coqs dans une basse-cour" et pourtant tout va bien ? » et doute de l’efficacité de ce duo : "En réalité, il y en a un qui ne veut pas endosser son nouveau rôle et l'autre qui dissimule sa frustration. La présidence pour six mois de l'Espagnol ressemble à première vue à celle des Tchèques il y a un an. Toutefois, selon le traité de Lisbonne, le Premier ministre José Luis Rodriguez Zapatero ne doit plus diriger les autres chefs d'Etat. … Jusqu'à maintenant Van Rompuy et Zapatero organisent des choses insolites. Ils écrivent des articles de journaux ensemble où ils expliquent de quelle manière l'Union doit désormais fonctionner et promettent de collaborer à merveille." (05.01.2010)


Pour garde le quotidien conservateur Frankfurter Allgemeine Zeitung l'instabilité politique et économique de l'Espagne pourrait menacer la présidence de l'Union européenne prise en janvier, selon ce quotidien il manque à l’Espagne, une base industrielle et une compétitivité internationale et la formation ne va pas très bien. En effet, un tiers des jeunes Espagnols entre vingt et trente ans est sans emploi. … Les débats européens autour de tous les thèmes difficiles, économiques ou sociaux, auront des répercussions. Toujours d’après ce quotidien, le Premier ministre Zapatero ……espère que les nuages sombres auront de nouveau disparu avant sa prochaine campagne électorale en 2012, mise sur une stature internationale s'appuyant sur un rôle dirigeant évident en accord avec le nouvel 'ami' Obama. Il pourrait ici rendre de bons services à l'UE et à l'Alliance atlantique. Enfin ce quotidien met en garde et selon sa conclusion « ….. les alliés de l'Espagne devront examiner soigneusement une série de thèmes controversés comme les échanges avec les populistes de gauche latino-américains, la politique de séduction envers Cuba, la non-reconnaissance du Kosovo ou l'adhésion accélérée de la Turquie et de la Serbie, pour savoir si leurs intérêts correspondent à ceux de Zapatero." (05.01.2010)

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