33 enfants haïtiens, adoptés par des familles françaises sont arrivés hier à Roissy-Charles de Gaulle. Mme Carla Bruny Sarkosy était présente aux côtés des parents et a partagé avec eux ce grand moment d'émotion.
L'avion qui transportait 33 enfants haïtiens adoptés par des familles françaises est arrivé hier vendredi vers 19h50 à l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle. Il avait quitté Port-au-Prince dans la nuit de Jeudi à vendredi et sur son parcours avait fait une escale à Fort-de-France.Madame Carla Bruni-Sarkozy était sur place, entourée des services de presse de l’Elysée, pour rencontrer les familles adoptives et accueillir les enfantsC’est à l’abri de toutes caméras que les enfants, après une vérification de leur identité, ont été remis à leurs familles adoptives. Le Samu et la Croix Rouge étaient présents pour pallier, en cas de besoin, le choc affectif et psychologique lors de la rencontreMadame Carla a partagé l'émotion des familles qui attendaient de pouvoir enfin embrasser leur enfant.
En signe de bienvenue, Carla Bruni leur a chanté une chanson « Quelqu'un M'a Dit », en s’accompagnant de sa guitare.
Le site le Parisien.fr dans son article consacré à l’arrivée de ce premier avion de vendredi indique que « quatre dépouilles se trouvaient également dans l'avion, dont celle d'un enfant, selon une source aéroportuaire »
Cette triste nouvelle n’a pas été commentée.
Tous les enfants possédaient des dossiers complets avant le séisme et se trouvaient en attente d'un visa. Rien ne s'opposait à leur départ comme l’avait indiqué jeudi soir l’ambassadeur de France en Haïti Monsieur Didier Le Bret en direct sur France 2.
Madame Marie-Luce Penchard, Ministre de l’Outre Mer a annoncé vendredi sur LCI « il y aura un autre avion des les prochaines heures « pour des enfants, sans en préciser le nombre, dont le dossier d’adoption est « finalisé ».
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Les procédures d’adoption ne peuvent s’instruire dans la précipitation
Avant l’arrivée, vendredi 23 Janvier, de ces 33 enfants, et depuis le séisme, les parents adoptifs avaient lancé des appels pour que les enfants arrivent en France au plus vite. Mercredi, Nadine Morano, secrétaire d'Etat à la famille, annonçait qu'un premier avion arriverait avec des enfants avant la fin de la semaine.
Le même jour, Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères, interpellé par les familles pour activer les procédures, avait expliqué que rien ne pouvait se faire dans la précipitation, afin de ne pas risquer d'accusation d'enlèvement.
L'Unicef avait lancé un appel en ce sens, demandant que les nouvelles adoptions internationales soient gelées, le but étant déjà, après le séisme, de faire toutes les recherches possibles pour tenter de réunir les familles.
Des ONG comme Save the Children ou World Vision craignent en effet que l'accélération des procédures ne brise des familles et déracine des enfants qui risquent de grandir dans l'isolement et la dépression.
Le collectif «SOS-Haïti-enfants adoptés» s'est déclaré satisfait pour les familles du départ de ce premier groupe d'enfants, mais a estimé que la France devait «aller vraiment plus vite», parce qu'«il y a une urgence sanitaire», d’après sa porte-parole Emmanuelle Guerry au journal de France 3.
Les services français de l'adoption ont connaissance de 394 enfants haïtiens, dont les dossiers ont fait l'objet d'un «jugement» de la justice haïtienne, et qui devraient donc être transférés de manière échelonnée et ordonnée en France, a annoncé jeudi le Quai d'Orsay.
Le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) a annoncé vendredi qu'une quinzaine d'enfants avaient disparu d'hôpitaux après le séisme. Il est évident qu’il faut procéder à des recherches et enquêtes pour savoir ce qu’il en est advenu.
D’après des informations de différentes sources, face aux craintes pour leur survie des enfants dans le pays dévasté des parents adoptifs appellent les gouvernements, depuis le début du séisme, dont celui de la France, à agir très rapidement, les Pays-Bas et les Etats Unis aussi cherchent à faire sortir les enfants en cours d’adoption le plus vite possible, face aux mêmes craintes
Les autorités françaises, ont commencé un vaste recensement des dossiers d'adoption, mais ne veulent pas brûler les étapes.
Les dossiers recensés seront ensuite examinés "en fonction de leur état d'avancement et de l'intérêt supérieur de l'enfant" et "en accord avec les autorités haïtiennes", a expliqué le ministère.
La priorité absolue est "accordée à l'urgence des secours" aux victimes du séisme, a rappelé le ministère des Affaires étrangères en indiquant que "le rapatriement de l'ensemble des mineurs haïtiens pour lesquels une procédure d'adoption a été engagée n'est pas envisagé".
Selon l'Agence française de l'adoption (Afa), la France est le premier pays d'accueil d'enfants haïtiens.
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En 2006, sur 1.300 enfants d'Haïti adoptés partout dans le monde, 591 l'ont été en France,
1.200 à 1.500 familles françaises ont une procédure en cours aujourd'hui.
Revue de presse et de toile :
Carla Bruni-Sarkozy a été à la hauteur.
Sa guitare pour seul accessoire, en guise de cadeau de bienvenue, Carla Bruni leur a chanté une chanson. Quelqu'un M'a Dit.
Depuis le séisme, les parents qui avaient entrepris des démarches d'adoption en Haïti étaient suspendus à la décision des autorités françaises, ne sachant pas si leur démarche allait aboutir, ne sachant pas parfois, si leurs enfants étaient sains et saufs
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1 commentaire:
"Adoption is a last resort" L'adoption est le dernier recours.
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