Pour information :
Réaction de Jacques Bompard
*Copié/collé de source du site :
Ligue du Sud | Le bon sens au service du Bien Commun
https://www.liguedusud.fr/
L’honneur d’un Général
Le Général
de Villiers n’a donc pas eu d’autre alternative que la
démission. Cet acte courageux, contraint par un locataire de
l’Elysée perdu par sa superbe, évoque davantage une crise
nationale qu’une simple crise politique.
Tout
sera dit sur le comportement honteux d’Emmanuel Macron dans cette
affaire. Et l’on aura bien raison de s’émouvoir de voir un
banquier de chez Rothschild insulter l’armée et son premier
soldat. Nous ne pouvons cependant manquer l’autre partie de
l’analyse : la démission du chef d’état-major des armées est
l’acmé de la séparation croissante entre le Système et notre
Armée. Déjà, les partis avaient humilié nos militaires à de
nombreuses reprises : en préférant la racaille aux hommes
d’honneur à Carcassonne, en supprimant des régiments
historiques, en confiant le livre Blanc de La Défense aux commis
d’Etat qui ont plongé notre pays dans les désastres actuels. Ce
grand mépris ne pouvait qu’aboutir à une immense méprise. Les
pseudos élites installées par les médias voulaient croire que la
grande muette ne partageait pas le même sentiment de dégoût
devant les affaires, la disparition des caractères et la désertion
générale de la poursuite du bien commun. Ils pensaient réellement
que nos troupes continueraient de s’offrir en sacrifice pour les
côtes de popularité des primaires et les gazoducs orientaux. Ne
pas subir : voilà un des principes de la formation militaire. Le
haut commandement a du longtemps s’en défausser pour préserver
ce qu’il était encore possible de sauver. Déjà, des
parachutistes combattant en savates et des marins mobilisant leurs
temps à trouver du carburant se demandaient comment les successeurs
de Clemenceau pouvaient espérer que cela tiendrait. Ils inventèrent
d’ailleurs le concept de lien » Armée-nation »,
notion qui laisse bien entendre que notre Armée est l’instrument
du peuple et de la partie et certainement pas des régimes et des
idéologies
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