Mardi les députés étaient rassemblés en réunion de groupe
à l'Assemblée nationale déterminés à faire part à
François Fillon «des remontées du terrain».
Suite au dîner de Lundi soir au "Bourbon" ( voir notre précédent éditorial d'hier sur ce sujet) Georges Fenech, député du Rhône, avec une
vingtaine d'autres élus, avaient écrit une «lettre
ouverte à François Fillon», quinze jours après l'appel du candidat demandant
aux élus «de tenir».
" Or ce délai expire et aucune clarification n'est
intervenue», avaient écrit les parlementaires, inquiets «face à l'empêchement
de notre famille politique, les Républicains, à concourir à l'élection présidentielle
dans la sérénité et dans la dignité». Aussi, expliquaient-ils, «face à cette
crise majeure», ils souhaitaient la réunion «sans délais du bureau politique»
Voici ci-dessous une reproduction de la lettre

____________________
Sauf que ce matin s'exprimant dès le départ, François Fillon a déclaré, ( nous résumons : «C'est moi qui sais
le mieux que la campagne est difficile parce que c'est moi qui me prends dans
la gueule à chaque instant. Je suis harcelé par la presse nationale. J'ai le
harcèlement judiciaire. Je ne voudrais pas avoir en plus plus du harcèlement
parlementaire parce que ça va commencer à devenir difficile», ajoutant qu'il en avait parlé avec les autres candidats de la primaire, Alain
Juppé et Nicolas Sarkozy."
Les médias rapportent que François Fillon et l'ancien président Sarkozy sont convenus de déjeuner ensemble mercredi, à l'initiative de l'ex premier ministre.
Rappelant qu'il y avait eu «une primaire», il a expliqué
qu'à ses yeux, ce ne pouvait être «une instance du parti» qui pouvait décider du
candidat à la présidentielle «comme sous la IVème République».
François Fillon comme toujours juge et parti a jugé devant les élus qu'«Il n'y a pas de solution alternative meilleure», en rejetant rejetant toute idée de renoncement et de plan
B. «Le retrait de ma candidature créeait une crise majeure à l'intérieur de
notre famille politique et ensuite cela poserait le problème de notre
effacement de la campagne présidentielle avec tous les risques que cela
réprésente», a-t-il ajouté. J'ai pris ma décision, je ne reviendrai pas
dessus».
Après avoir remercié Christian Jacob, le président du
groupe, «qui fait un travail remarquable avec l'énergie qu'on lui connaît», François Fillon à appelé les parlementaires à faire bloc derrière lui.
Revenant sur
les sondages et les électeurs de droite qui sont «fâchés» - «c'est
incontestable», Fillon a expliqué que 70 à 75% de ses électeurs étaient sûrs de
leur choix, ce qui n'était pas le cas pour Emmanuel Macron . «J'ai besoin que
vous m'aidiez. On est engagé dans cette course et on peut la gagner», a-t-il réitéré avant de lancer à leur intention : «La question,
c'est: est-ce que vous m'aidez ou est ce que vous me compliquez la tâche?».
François Fillon, soutient que tout est encore possible tout est encore possible ; «Je rentre
de La Réunion. J'ai fait trois jours de campagne qui ressemblent peu à ce qu'on
voit dans la presse nationale. On a fait un meeting à 8000 personnes.»a-t-il souligné.
Mon commentaire ; s'il met dans la balance les 8000 personnes de la Réunion et sa prochaine rencontre avec Nicolas Sarkozy ... ça ne pèse pas lourd contre la défection massive de l'opinion publique à son encontre, toute sa stratégie consiste à ne pas débattre directement avec les députés mais à rencontrer"au-dessus " Nicolas Sarkozy ... ce qui finalement sera une rencontre stérile, il s'accroche à une branche fragile, que peut faire Nicolas Sarkozy éliminé à la primaire pour le faire remonter en surface, pour le tirer du puits de l'enquête préliminaire et des suites judiciaires à venir ?, Rien à mon avis ... toujours est-il que les députés frondeurs ont renoncé à réunir le bureau politique à l'annonce de cette rencontre sans doute pour en attendre le résultat.
Je disais de François Fillon dans certains de mes éditoriaux précédents qu'il était obstiné, je dis maintenant qu'il est têtu, il s'obstine à croire qu'entre 18 et 22 % il est encore présidentiable, il ne voit pas comment il pourrait être juridiquement mis en examen, il conteste la compétence du Parquet National financier , il est persuadé qu'il est le seul à pouvoir représenter la droite, et il croit toujours qu'on veut détruire le parti à travers lui , et finalement tout ce que je vois c'est qu'en tenant un tel discours il pense d'abord à lui, avant de penser au parti, et en conclusion je pense qu'il a tout faux et qu'au final il finira par payer cher son entêtement et que le parti en pâtira par sa faute.
Il prétend aussi que le retrait de sa candidature créerait une crise majeure le parti , la crise y est déjà, il ne la voit pas !
REVUE DE PRESSE
REVUE DE PRESSE
Voir l'actu en direct |
François Fillon a de nouveau exclu, mardi 14 février, de retirer sa candidature à la présidentielle, alors qu'un groupe de parlementaires s'inquiètent de la tournure que prend sa campagne après les révélations sur l'emploi présumé fictif de son épouse ...
|
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire