Une analyse politique de Nicolas Dupont-Aignan -
Source - Site " Debout La République - :
Bonnets rouges contre "Bonnet blanc, blanc bonnet "
Aujourd'hui des milliers de Bretons coiffés de bonnets rouges
ont fait entendre leur colère dans les rues de Quimper. Les échauffourées qui
ont pu émailler la manifestation ou la bataille de chiffres autour du nombre de
manifestants ne doivent pas occulter le message de ces Bretons.
Eux, comme tous les Français, sont arrivés au bout de ce
qu'ils pouvaient endurer. Cela fait 30 ans que les gouvernements promettent des
lendemains meilleurs. Chaque Français a désormais compris que ces lendemains
meilleurs étaient de la science-fiction, en tout cas si on continue avec les
mêmes. Pour les bonnets rouges, le verdict est sans appel : UMP et PS c'est
"bonnet blanc, blanc bonnet".
Cela fait maintenant une génération que nos gouvernements
successifs, de gauche comme de droite, ont abandonné l’essence même de leur
rôle : défendre l’intérêt général, l’intérêt national. Depuis 30 ans, ils ne
traitent plus les problèmes des Français. Depuis 30 ans, ils font semblant
d’agir. Depuis 30 ans ils se couchent devant leurs maîtres à Bruxelles et dans
les banques.
Nous sommes arrivés au moment où l’impuissance publique n’est
plus supportable, où l’addition est trop salée, où le peuple ouvre enfin les
yeux. La colère des Français est d'abord l'expression de leur écœurement face à
un système politique auquel ils ne croient plus. Mais c'est aussi l'expression
d'un désarroi face à une offre politique qui se réduit au système ou aux
extrêmes.
La protestation populaire doit déboucher sur une perspective
politique. C’est le seul moyen pour la France de s’en sortir. Et ce ne sont pas
les nouvelles provocations de Jean-Luc Mélenchon qui vont aider à avancer.
Offrir une alternative raisonnable au système, c'est tout
l'objet de Debout la République (DLR) et des patriotes qui m'accompagnent.
Aujourd'hui une délégation de DLR emmenée par nos cadres de Bretagne et Anne
Boissel, déléguée nationale à l'Agriculture, ont marché dans Quimper avec les
manifestants. S'ils ont accompagné les bonnets rouges, c'était pour montrer
qu'il y avait autre chose que le choix étriqué entre le système et les
extrêmes.
Oui, il est possible de changer de politique. Pour ça, la
colère des millions de Français doit s'exprimer dans les urnes, pas seulement
pour manifester un mécontentement, mais pour remplacer définitivement les
incapables et les lâches qui gouvernent depuis 30 ans. Les élections
européennes de 2014 en seront l'occasion. Ce sera sans doute la dernière chance
pour faire émerger une force politique capable d'en finir avec ce système.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l'Essonne
Président de Debout la République
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http://www.debout-la-republique.fr/communique/bonnets-rouges-contre-bonnet-blanc-blanc-bonnet#sthash.2lEDhsz1.dpuf
Aujourd'hui
des milliers de Bretons coiffés de bonnets rouges ont fait entendre
leur colère dans les rues de Quimper. Les échauffourées qui ont pu
émailler la manifestation ou la bataille de chiffres autour du nombre de
manifestants ne doivent pas occulter le message de ces Bretons.
Eux, comme tous les Français, sont arrivés au bout de ce qu'ils pouvaient endurer. Cela fait 30 ans que les gouvernements promettent des lendemains meilleurs. Chaque Français a désormais compris que ces lendemains meilleurs étaient de la science-fiction, en tout cas si on continue avec les mêmes. Pour les bonnets rouges, le verdict est sans appel : UMP et PS c'est "bonnet blanc, blanc bonnet".
Cela fait maintenant une génération que nos gouvernements successifs, de gauche comme de droite, ont abandonné l’essence même de leur rôle : défendre l’intérêt général, l’intérêt national. Depuis 30 ans, ils ne traitent plus les problèmes des Français. Depuis 30 ans, ils font semblant d’agir. Depuis 30 ans ils se couchent devant leurs maîtres à Bruxelles et dans les banques.
Nous sommes arrivés au moment où l’impuissance publique n’est plus supportable, où l’addition est trop salée, où le peuple ouvre enfin les yeux. La colère des Français est d'abord l'expression de leur écœurement face à un système politique auquel ils ne croient plus. Mais c'est aussi l'expression d'un désarroi face à une offre politique qui se réduit au système ou aux extrêmes.
La protestation populaire doit déboucher sur une perspective politique. C’est le seul moyen pour la France de s’en sortir. Et ce ne sont pas les nouvelles provocations de Jean-Luc Mélenchon qui vont aider à avancer.
Offrir une alternative raisonnable au système, c'est tout l'objet de Debout la République (DLR) et des patriotes qui m'accompagnent. Aujourd'hui une délégation de DLR emmenée par nos cadres de Bretagne et Anne Boissel, déléguée nationale à l'Agriculture, ont marché dans Quimper avec les manifestants. S'ils ont accompagné les bonnets rouges, c'était pour montrer qu'il y avait autre chose que le choix étriqué entre le système et les extrêmes.
Oui, il est possible de changer de politique. Pour ça, la colère des millions de Français doit s'exprimer dans les urnes, pas seulement pour manifester un mécontentement, mais pour remplacer définitivement les incapables et les lâches qui gouvernent depuis 30 ans. Les élections européennes de 2014 en seront l'occasion. Ce sera sans doute la dernière chance pour faire émerger une force politique capable d'en finir avec ce système.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l'Essonne
Président de Debout la République
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Eux, comme tous les Français, sont arrivés au bout de ce qu'ils pouvaient endurer. Cela fait 30 ans que les gouvernements promettent des lendemains meilleurs. Chaque Français a désormais compris que ces lendemains meilleurs étaient de la science-fiction, en tout cas si on continue avec les mêmes. Pour les bonnets rouges, le verdict est sans appel : UMP et PS c'est "bonnet blanc, blanc bonnet".
Cela fait maintenant une génération que nos gouvernements successifs, de gauche comme de droite, ont abandonné l’essence même de leur rôle : défendre l’intérêt général, l’intérêt national. Depuis 30 ans, ils ne traitent plus les problèmes des Français. Depuis 30 ans, ils font semblant d’agir. Depuis 30 ans ils se couchent devant leurs maîtres à Bruxelles et dans les banques.
Nous sommes arrivés au moment où l’impuissance publique n’est plus supportable, où l’addition est trop salée, où le peuple ouvre enfin les yeux. La colère des Français est d'abord l'expression de leur écœurement face à un système politique auquel ils ne croient plus. Mais c'est aussi l'expression d'un désarroi face à une offre politique qui se réduit au système ou aux extrêmes.
La protestation populaire doit déboucher sur une perspective politique. C’est le seul moyen pour la France de s’en sortir. Et ce ne sont pas les nouvelles provocations de Jean-Luc Mélenchon qui vont aider à avancer.
Offrir une alternative raisonnable au système, c'est tout l'objet de Debout la République (DLR) et des patriotes qui m'accompagnent. Aujourd'hui une délégation de DLR emmenée par nos cadres de Bretagne et Anne Boissel, déléguée nationale à l'Agriculture, ont marché dans Quimper avec les manifestants. S'ils ont accompagné les bonnets rouges, c'était pour montrer qu'il y avait autre chose que le choix étriqué entre le système et les extrêmes.
Oui, il est possible de changer de politique. Pour ça, la colère des millions de Français doit s'exprimer dans les urnes, pas seulement pour manifester un mécontentement, mais pour remplacer définitivement les incapables et les lâches qui gouvernent depuis 30 ans. Les élections européennes de 2014 en seront l'occasion. Ce sera sans doute la dernière chance pour faire émerger une force politique capable d'en finir avec ce système.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l'Essonne
Président de Debout la République
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