En 2009, souvenez vous, François Hollande qui ne présidait pas alors au destin de la France , déclarait sur France Info en visant son futur rival Nicolas Sarkozy, alors Président de la République Française : ... C'est curieux, écouter franchement, , il y a le Rassemblement d'une dizaine de milliers de maires aujourd'hui, le Président de la République ne viendra pas, en revanche il provoquera , je ne sais sur quel critère, écoutez, on cherche des économies, c'était finalement une petite, toute petite j'en conviens, mais il eut mieux valu aller devant les maires rassemblés, que de les convoquer à l’Élysée pour leur tenir un discours"
François Hollande ne se rendra pas au 96ème congrès des
maires, qui se tiendra à partir du 18 novembre à Paris-Villepinte, pour le moment cette annonce n’est pas officielle écrivent
et disent les médias , ce serait l’entourage du Président et du Premier Ministre qui aurait confié cette
information à un membre de l’Association des Maires de France , d’après laquelle ce sera le Premier Ministre
Jean-Marc Ayrault qui « s’exprimera cette année » soulignent -ils.
Contacté par 20 Minutes, l’entourage du président aurait confirmé et justifié cette absence de
François Hollande par le fait «le président n’a pas vocation à y aller chaque
année»
La présence du Président était très attendue par les Maires
de France qui selon les médias devaient aborder notamment les préoccupations et les difficultés que leur posent la réforme
des rythmes scolaires , la baisse des
dotations aux collectivités locales et la création du plan local d'urbanisme
(PLU) intercommunal.
La secrétaire
générale de L’UMP et Présidente de l’Association pour la Démocratie Locale, Michèle
Taborot a aussitôt réagi dans un
communiqué
Michèle Tabarot, secrétaire générale de l’UMP et Présidente
de l’Association Nationale pour la Démocratie Locale, a réagi dans un
communiqué en dénonçant « une nouvelle dérobade du Chef de l’Etat dans une
période où les élus locaux attendent des réponses sur leurs préoccupations
majeures ».
Aujourd'hui les médias ne s'interrogent pas sur l'absence annoncée selon laquelle selon son entourage François Hollande, Président de la République Française ne se rendra pas au 96ème Congrès des Maires de France , qui se tiendra à partir du 18 novembre au Paris-Villepinte, ils leur suffit de rapporter et de commenter une profusion de réactions politiques qui tombent en cascades.
En voici-ci-dessous une qui a particulièrement retenue par les médias et aiguisé leur inspiration :
1/ Communiqué - de source du site UMP - Union Pour un mouvement Populaire :
A la une
Pour
Michèle Tabarot, Secrétaire générale de l'UMP et Présidente de
l'Association Nationale pour la Démocratie Locale, la décision de
François Hollande de ne pas se rendre cette année au Congrès des Maires
est une nouvelle dérobade du Chef de l'Etat dans une période où les élus
locaux attendent des réponses sur leurs préoccupations majeures.
Les motifs de colère sont multiples : la réforme des rythmes scolaires n'est pas financée, la baisse des dotations s'amplifie, le transfert de l'urbanisme aux intercommunalités, les pénalités et les contraintes toujours plus nombreuses…
Les élus ont le sentiment d'être tantôt bouc-émissaires, tantôt victimes des réformes engagées par le gouvernement à marche forcée et veulent que le Chef de l'Etat les écoute enfin !
Dans ce contexte, l'absence du Président au Congrès des Maires apparaitrait comme un signal de plus d'un pouvoir en manque d'autorité, de crédibilité et surtout de courage pour se confronter aux élus locaux qui se souviennent, il est vrai, de la vaine polémique autour de la liberté de conscience des Maires qui n'a débouché sur rien.
Michèle Tabarot
Secrétaire générale de l'UMP
Présidente de l'Association Nationale pour la Démocratie Locale
Les motifs de colère sont multiples : la réforme des rythmes scolaires n'est pas financée, la baisse des dotations s'amplifie, le transfert de l'urbanisme aux intercommunalités, les pénalités et les contraintes toujours plus nombreuses…
Les élus ont le sentiment d'être tantôt bouc-émissaires, tantôt victimes des réformes engagées par le gouvernement à marche forcée et veulent que le Chef de l'Etat les écoute enfin !
Dans ce contexte, l'absence du Président au Congrès des Maires apparaitrait comme un signal de plus d'un pouvoir en manque d'autorité, de crédibilité et surtout de courage pour se confronter aux élus locaux qui se souviennent, il est vrai, de la vaine polémique autour de la liberté de conscience des Maires qui n'a débouché sur rien.
Michèle Tabarot
Secrétaire générale de l'UMP
Présidente de l'Association Nationale pour la Démocratie Locale
________________________/
suite de l'éditorial :
Par ailleurs les médias, pour expliquer le retrait de François Hollande, le dépeignent « englué dans un enchaînement de séquences » en
citant « de multiples sujets de contestation », notamment « la
Fronde des bonnets rouges », les hausses d’impôts , le chômage, « le
flou sur ses intentions, », « son silence » sur certaines
actualités, et « sa mauvaise popularité » en citant un sondage CSA
pour BFMTV publié mercredi, , la situation est explosive écrivent-ils, en soulignant qu’«Il est très conscient des
fragilités de la société et que la moindre tension peut provoquer des déchaînements»
Ma conclusion :
il appartiendra donc au Premier Ministre
Jean-Marc Ayrault de faire face aux contestations
des Maires de France et si ça se passe
mal, s’il n’arrive pas à les "amadouer", eh bien !, ce sera lui qui « essuiera les
plâtres » comme il en a l’habitude
avec sa placidité ordinaire, en dépit de quelques « coups de gueules »
qu’il pousse quelquefois.
REVUE DE PRESSE :
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À propos
des «bonnets rouges» bretons, Hollande a simplement fixé trois principes:
«dialogue, respect de la loi, mobilisation». Pour le reste, il laisse
Jean-Marc Ayrault s'exprimer. Publicité. Un peu de hauteur. Englué dans un
enchaînement de séquences ...
Articles
de fond :Avant leur congrès, les maires
mettent la pression sur l'exécutifL'Expr
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