Il y a quelques Jours Xavier Bertrand prédisait avec un aplomb incomparable, égal à celui de Frédéric Lefebvre, un score qualifié de « Grand chelem » au profit de la majorité présidentielle pour le premier tour des élections régionale, mais c’était sans compter sur 53 % d’abstentionnistes et la fuite des voix Fn qui s’étaient ralliées à l’UMP aux précédentes élections et qui déçues se sont « rapatriées » dans leur parti d’origine.
Par contre la coalition de gauche qui se prépare est bien partie pour remporter un chelem régional au second tour.
Selon les estimations, le PS plafonne à 30% des voix, et devient le premier parti politique devant l'UMP crédité en raclant bien dans les urnes de (26 à 27%)
(les abstentionnistes représente eux 53 % des voix)
Au premier tour es socialistes arrivent en tête dans 12 des 22 régions métropolitaines, et, grâce à l'appui de leurs partenaires d'Europe Ecologie (12 à 13%) et du Front de gauche (6%), ils devraient faire au moins aussi bien au deuxième tour qu'en 2004, où ils avaient n'avaient échoué qu'en Alsace et en Corse.
Au second tour le FN finalement se posera en arbitre en se maintenant dans 12 régions, notamment pour ne pas les citer toutes, en Alsace, Centre, Franche-Comté et PACA, plus particulièrement convoitées par l'UMP où Jean-Marie le Pen, réalise un score inespéré de 20,29% en Provence-Alpes Côte d'Azur, ce qui fera l’affaire du PS puisque les électeurs FN ne se reporterons pas sur la majorité présidentielle, a moins de perdre leurs neurones entre-temps, ce qui ressortirait de la fiction.
Madame Martine Aubry , patronne d’un PS requinqué a déclaré réjouie après le premier tour : «Les Français ont envoyé un message clair et fort, ils ont aujourd'hui exprimé leur refus d'une France divisée, angoissée et affaiblie», en dépit d’une petite ombre au tableau pour le PS en Languedoc Roussillon , Georges Frèche, homme de gauche, s'impose avec près de 35%, devant la socialiste Mandroux et l'écologiste Roumégas sous la barre des 10%.
C’est avec sa verve habituelle que Monsieur Daniel Cohn Bendit leader d’Europe Écologie a pu servir sur un plateau que le ministre de l'Immigration Eric Besson, qui avait conduit le débat controversé sur l'identité nationale, avait «réussi son coup, c'est-à-dire de faire remonter le FN».
Une contre performance qui vient s’ajouter au bilan négatif de la majorité présidentielle.
L 'UMP est au premier tour en tête dans 9 régions, mais faut bien admettre qu’elle n’a n'a que peu de réserve de voix en vue du deuxième tour. Les huit ministres candidats qui ont enregistrés risquent de perdre au second tour, les victoires toute relatives de Valérie Pécresse (Ile-de-France), d’ Alain Joyandet (Franche-Comté), de Hervé Novelli (Centre) et Alain Marleix (Auvergne), ne devraient pas se maintenir façe à la coalition de la gauche qui se met en place, aux dires des experts et commentateurs politologues. (voir la presse)
Sans parler des défaites de Dominique Bussereau (Poitou-Charentes), de Valérie Létard (Nord-Pas-de-Calais),de Bruno Le Maire (Haute-Normandie) et Xavier Darcos (Aquitaine), relégués à 10 ou 15 points de leur adversaire socialiste.
François Fillon reprend la direction de la campagne de la majorité présidentielle pour le second tour comme il l’a fait sans succès pour le premier tour pendant six jours , en cachant soigneusement sa déception, pour lui qui s’efforce de masquer en le relativisant l’ échec de soutien et l’échec de la majorité présidentielle , qui pourtant saute aux yeux de tout le monde, l’ 'abstention «ne permet pas de tirer un enseignement national» et «tout reste ouvert» pour le second tour.
Monsieur François Fillon est pourtant un homme politique respectable mais il se trouve inséré au sein d’une UMP sous domination clanique, il faut espérer que comme d’autres cadres de L’UMP le font déjà pour retrouver leur liberté d’actions et de paroles , Monsieur Fillon finira par comprendre qu’il n’est pas dans son intérêt de courber la tête sous l’aile sarkozienne en toutes circonstances.
C’est en retrouvant librement et démocratiquement sa pleine expression politique, sans plier à une la tutelle dominante des hommes du pouvoir en place, que ce parti, ses cadres et ses militants pourront reprendre du galon dans les régions.
Pour le MoDem, présidé par un homme seul qui n’a pas su se placer sur le terrain à force de tergiversations et d’appels contradictoires vers la gauche, vers le centre, vers la droite au fil des différents élections, il n’ à obtenu que 4% des voix au plan national et là encore par respect pour les adhérents du Modem et ses électeurs je n’en dirai pas plus, sauf à dire que le mieux que Monsieur Bayrou pourrait faire pour redonner du pep au Modem, serait qu’il s’efface de sa présidence.
En outre mer, en dépit de campagne de Marie Luce Penchard soutenue par Nicolas Sarkozy qui était venue la soutenir sur place, la liste Lurel (PS) a été nettement élue dès le premier tour
(Etat des lieux non exhaustif, mes compagnons Villepenistes auront à cœur de le compléter, le commenter ou bien même de le rectifier …. Je n’ai pratiquement pas fermé l’œil depuis hier soir jusqu’à maintenant 10 h 35 de ce Lundi, pour m’informer, noter réfléchir, rédiger et relater, mais j’ai pu oublier ou mal saisir quelques points importants)
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