les électeurs méritaient mieux
La campagne de la majorité présidentielle d’entre deux tours des régionales s’est traduite par une fanfare (pour ne pas dire une « fanfaronnade ») accentuée et une cacophonie faite des arguments de l’avant premier tour, auxquels sont venus s’ajouter des railleries acérées à l’égard de …. l'union des "socialistes qui sont pour la croissance", des "verts qui défendent la décroissance", de "ceux qui sont pour la social démocratie" et de "ceux qui sont nostalgiques du drapeau rouge", assorties de la mise en garde de François Fillon aux électeurs qu’il invite « à mesurer sérieusement la solidité des équipes et des programmes issus de ces tractations complexes", l’optimisme démesuré du Premier Ministre François Fillon qui a déclaré Mardi à la Mutualité « "La bataille est ouverte parce que vous n'avez rien à perdre mais tout à conquérir, et celui qui va chercher la victoire est toujours plus décidé que celui qui l'attend", et qui a exhorté ses troupes en lançant son appel « Soyez debout en rappelant à la discipline et à l’ordre les élus de la majorité qui ont critiqués la stratégie électorale de l’exécutif ( tient donc l’exécutif est mis en cause … patatras) , Matignon qui persiste comme un cran bloqué à croire que la « dynamique » des abstentionnistes du premier tour les animera pour « bien » voter au second tour, les appels ouverts aux voix du Front National de la part de certains cadres de la majorité présidentielle pour qu’ils votent UMP au second tour, ne m’ont pas incitée à produire un article plus avant que ce jour.
J’espérais comme bien d’autres personnes sensées, qu’un éclair de lucidité surgirait dans leur contre attaque, j’espérais mais en vain, tout a consisté à faire du triomphalisme et à ne pas faire leur mea culpa de leur échec du premier tour, ce qui aurait pu alors les amener à faire des promesses pour redresser un peu la barre., au lieu de lancer des offensives à blanc contre une opposition qui elle aussi s’est montrée très agressive.
Le chef du gouvernement a aussi dénoncé l'alliance rose-vert-rouge entre le PS, Europe Ecologie et le Front de gauche, qui s'interrogent, d’après lui, sur la pérennité de leur partenariat, et de penser plus à la présidentielle de 2012 qu'aux régions, a invité les électeurs : ….. « à calmer les ardeurs d'une opposition qui devrait d'abord parler des régionales et d'abord nous aider à sortir de la crise parce que les rêves présidentiels du Parti socialiste, ce n'est pas la préoccupation prioritaire de nos concitoyens"
Sur "l'avertissement", et la "claque" - de dimanche dernier, pour reprendre les termes d'élus de la majorité présidentielle qui osent l’ouvrir - François Fillon n'a dit mot.
J’espérais qu’un éclair de lucidité surgirait dans leur contre attaque, j’espérais mais en vain, tout a consisté à faire du triomphalisme , à ne pas faire leur mea culpa de leur échec du premier tour, ce qui aurait pu alors les amener à faire des promesses pour redresser un peu la barre, au lieu de lancer des offensives à blanc contre une opposition qui elle aussi s’est montrée très agressive.
Monsieur Fillon qui tacle le "triomphalisme" de l'opposition, a beau appeler au courage "courage" et la "persévérance" de la droite contre les incohérences d’une gauche « kaléidoscopique » - d’après lui -, nous a produit avec certains de « ses » candidats régionaux une campagne d’entre deux tours qui s’apparente à une foire d’empoigne ou chacun tente de pêcher des poissons dans une mare d’eaux agitée pour remporter le « gros lot », mais ce seront les électeurs qui trancheront dimanche avec tout le respect que nous leur devront.
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