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19 novembre 2007

JL Borloo, 56 ans, Président du parti Radical valoisien












La roue avant et la roue arrière


Comme prévu, Jean-Louis Borloo, a été élu dimanche président du Parti radical « valoisien » et prend la tête du peloton "valoisien".

Il a affirmé son ambition d'en faire "un grand parti" dans une "stratégie d'indépendance loyale" vis-à-vis de l'UMP, à laquelle ce Parti s’est « raccroché » en 2002.

Son élection à la tête du Parti radical intervient quelques jours après la reprise du dialogue (souhaitée par le pouvoir UMP) entre radicaux valoisiens et radicaux de gauche, brouillés depuis 35 ans.

Ce qui n’a pas empêché Monsieur Borloo d’affirmer :"Ne me demandez pas d'être le leader d'un courant de l'UMP", devant les délégués et invités réunis à Paris pour le 108ème congrès du « plus vieux parti de France. »

Monsieur Borloo avait brigué la présidence du Parti Radical, dont il était jusqu’alors co président avec Monsieur André Rossinot Maire de Nancy, un très ancien radical, pour selon lui en faire « un grand parti »

Monsieur André Rossinot très lyrique a précisé que bien entendu les radicaux : « soutiennent l'action du président et du gouvernement, dans une liberté d'action, de rêve et de parole".

Cette formule très large, selon moi, offrira à certains radicaux libres maintes occasions de s’envoler dans un rêve radical idéal et de se gargariser dans des flots de paroles qui iront rejoindre dans les moulures du plafond de leurs salles de réunions, ceux qui s’y trouvent en suspens depuis des lustres.

Plusieurs élus des fédérations ont pris la parole au cours de ce congrès et s'étaient succédés auparavant à la tribune pour apporter lui un soutien "vigilant", l'interpellant notamment sur les municipales de 2008 et les régionales de 2010. ……."Tu seras jugé sur les résultats aux municipales, de façon à ce que le Parti radical ne soit pas seulement un beau mouvement d'idées", a prévenu la présidente de la fédération du Rhône.

Arlette Fructus, responsable dans les Bouches-du-Rhône, a pris la parole pour rappeler aux nouveaux cadres du parti, que le Parti radical est "le parti du pouvoir régional". "Il faut un programme" avec "plus de visibilité, plus de soutiens sur le terrain et plus d'existence dans les fédérations", "pour prendre le pouvoir des régions".

"Je serai réellement le président de ce parti" a répondu Jean-Louis Borloo mais "la condition, c'est que vous ayez le même engagement d'y aller à fond".

Il a prévenu que ce qu'il allait faire risquait d'"en déranger plusieurs, parmi nos amis". "Ce ne sera pas simple", "il y aura des résistances", et "il va falloir jeter des ponts au-delà de nous-mêmes", mais "dans l'intérêt de notre pays", a-t-il averti, dans une allusion à un éventuel rapprochement avec le PRG de Jean-Michel Baylet (ndlr : souhaité par l’UMP)

André Rossinot a plaidé pour un "pôle central décomplexé" dans le paysage politique et pour un Parti radical "catalyseur de cet espace central", face à "l'épuisement idéologique d'une gauche socialiste déboussolée" d’après lui.

Le Parti radical devra être un "laboratoire d'idées", "une plate-forme rénovatrice" de la vie politique. "C'est d'ailleurs une de nos fonctions historiques" ………. "Il faut à la fois rester nous-mêmes et nous adapter", a souligné M. Rossinot.

Monsieur Rossinot, Maire de Nancy, en passant les clefs de la Présidence du parti à Monsieur Borloo, aura beaucoup plus de temps pour se consacrer à sa ville, mais bien entendu il restera toujours actif dans la maison valoisienne qui sera peut-être un jour éventuellement jumelée avec la maison des radicaux de gauche pour satisfaire le désir d’ouverture de l’UMP, laquelle deviendrait ainsi la l'équipe chargée de d'intégrer un nouveau petit vélo , étant rappelé qu’elle tire celui de la maison valoisienne depuis fin 2002 .

Monsieur Rossinot a aussi annoncé la création prochaine d'une fondation pour promouvoir les valeurs du radicalisme, Enfin, Monsieur Rossinot a rappelé à la tribune les valeurs traditionnelles et progressivement élargies du radicalisme : "République, démocratie, solidarité, fraternité, laïcité, individu, et toutes les valeurs intégratrices au sein d'une nation de plus en plus européenne" en annonçant la création prochaine d’une Fondation qui aura pour but de promouvoir les valeurs des radicalismes.

Bien entendu, le nouveau Président, l’ancien co-président, les délégués, les cadres du parti ont été chaleureusement applaudis à l’occasion de leurs interventions et sur deux jours de contentement le Congrès s’est terminé, avec les prolongements habituels, repas et réjouissances entre amis.

Macias "aimerait" accompagner Sarkozy en Algérie


en haut à gauche : Constantine

en haut à droite : Le Chef du Gouvernement Algérien, Monsieur
Abdelaziz Boukhadem

en bas : Monsieur Sarkozy, Président de la République Française, Monsieur Enrico Macias, chanteur, ami du Président.



Le chanteur Enrico Macias, natif de Constantine (Algérie) aimerait accompagner le président Nicolas Sarkozy lors de sa prochaine visite dans ce pays début décembre pour sa première visite d’Etat dans ce pays, mais cette perspective soulève des réticences à Alger, ou certaines personnalités le considèrent comme « personna non gratta »

M. Belkhadem, actuel Premier Ministre du Gouvernement Algérien, qui avait publiquement combattu une première fois la venue de M. Macias en Algérie en 2000, s'est déclaré opposé à la venue du chanteur et a déclaré: "Je n'ai pas changé d'avis " toutefois, Monsieur Belkhadem à diplomatiquement modéré ses propos en ajoutant « nous n'avons pas le droit de choisir les invités qui vont accompagner le président français :"Ceux qui viendront avec le président Sarkozy seront nos invités.

"J'ai exprimé mon désir auprès du président de pouvoir l'accompagner, mais je lui ai dit qui si cela posait des problèmes, il ne fallait pas qu'il se gêne pour me le dire", a déclaré le chanteur après des déclarations du Premier ministre algérien Abdelaziz Belkhadem.

Selon un projet de programme officiel évoqué par la presse algérienne, le chef de l'Etat français pourrait se rendre à Constantine, magnifique ville édifiée dans l’antiquité sur les vertigineuses gorges du Rhummel dans l’Est algérien ville natale du chanteur, qui y a exercé la profession d’ instituteur dans sa jeunesse, avant de prendre le chemin de l'exode après la proclamation de l'indépendance algérienne en juillet 1962.

En 2000, Monsieur Belkhadem, avait pris la tête d'un "front du refus" d'une visite annoncée du chanteur, qui devait se rendre dans son pays natal à l'invitation du président Abdelaziz Bouteflika. Abdelaziz Belkadem n'avait pas de fonction officielle au gouvernement à cette époque là .

Interrogée, l'Elysée a indiqué que la venue du chanteur était effectivement évoquée, mais se heurtait à des réticences en Algérie. Sarkozy en Algérie.

Monsieur Enrico Macias a bien entendu tous les droits d’exprimer ici ses opinions politiques et de soutenir au nom de celles-ci et de son amitié, son ami Nicolas Sarkozy, mais saisir le prétexte d’une visite d’Etat pour hausser sa personnalité qu’il sait contestée en Algérie, au niveau du cortège officiel, est une prétention irraisonnée, qui ne tient pas compte des nuances qui existent entre un chanteur et un homme politique officiellement reconnu dans les pays étranger.

Il est à noter que Monsieur Enrico Macias peut, à titre privé, voyager à sa convenance en Algérie, le territoire Algérien ne lui est pas interdit par les autorités Algérienne, mais bien évidemment à titre privé sans les honneurs et le prestige d'un cortège officiel.

Beaucoup d’artistes sont tentés de faire cette confusion en usant de leur renommée artistique et culturelle, sans se rendre compte par vanité personnelle, qu’ils risquent de créer des gênes politiques et diplomatiques dommageables. Nous ne pouvons que le regretter, mais en conclusion, il y a des circonstances où il vaut mieux ne pas se donner en spectacle : "nul n'est prophète en son pays .... natal ", surtout quand ce pays est sorti du giron de la France depuis 1962, soit 45 ans déjà et que les liens restent toujours très délicats à renouer entre nos deux pays.

Note : Constantine connue avant les Romains sous le nom de Cirta - En 311 après J.-C. elle se révolte contre Rome, au prix de sa destruction par l'empereur Maxence. Elle est reconstruite en 313 par l'empereur Constantin qui lui donne son nom. C’est durant cette période qu'est édifié le "castella" de Tiddis (Castellum Tidditanorum) situé à quelques kilomètres de Cirta. - Les quatre siècles allant de Constantin à l’apparition de l’Islam, où l’Empire chrétien, ébranlé par les Vandales de Genséric et prolongé par les Byzantins, a imprimé sa marque.Quatre langues ont été parlées durant ce millénaire : le libyque, le punique, le grec et le latin.

18 novembre 2007

Echange "vif" entre MM. Sarkozy et Devedjian










IL N'Y QU'UN SEUL PRESIDENT !

En présence de nombreux témoins médusés, Monsieur Sarkozy, à l'issue d'un échange très vif avec Monsieur Devedjian, lui rappelle qu' "il n'y a qu'un seul Président"

Jeudi soir 15 novembre, une vive et longue altercation a opposé lors de la réunion de l'état-major de l'UMP à l'Elysée, Nicolas Sarkozy et Patrick Devedjian. Un article du « Figaro »de lundi dernier, rendant compte de la prestation de Patrick Devedjian, secrétaire général de l'UMP, au « Gand Jury » diffusée la veille au « Grand Jury » par RTL et LCI, avait provoqué un grave mécontentement chez le Président.

D’après les médias le titre - « Devedjian ressent une certaine déception de l'opinion » - était resté en travers de la gorge du chef de l'Etat.

« On n'est pas obligé de dire dans la presse qui nous est favorable qu'on ressent une certaine déception », a accusé Monsieur Sarkozy .

Devedjian s'est défendu en expliquant que ce n'est pas ce qu'il voulait dire, et que le contenu de l'article était plus équilibré que le titre.

Monsieur Sarkozy a insisté en jugeant que l'attitude de Devedjian n'était pas très professionnelle au vu de son expérience.

Patrick Devedjian ne s’est pas démonté : « Je peux donner d'autres exemples de très bons discours qui n'ont été résumés que par un mot. Par exemple, celui de détail », a-t-il lancé en allusion a au discours de François Fillon, du 6 octobre, devant le conseil national de l'UMP où, utilisant ce terme pour évoquer les tests ADN, le Premier ministre avait soulevé une vive polémique. Assistant à l'altercation, Monsieur Fillon, soucieux de ne pas jeter de l’huile sur le feu.est resté silencieux.

Après quelques échanges qualifiés de vifs par les médias, Monsieur Nicolas Sarkozy a conclu, très tranchant : « Il y a peut-être plusieurs exemples, mais il n'y a qu'un seul président. »

Toujours d’après les médias, nombre de témoins ayant assistés à cet esclandre seraient sortis « médusés » de la réunion.

Monsieur Devedjian a une idée !


Patrik Devedjian avait une idée, qui a fait long feu en Etat Major UMP, mais il la garde toujours en réserve !

L’éventualité d’une «contre-manifestation», évoquée par Patrick Devedjian, a été écartée.

Monsieur Devedjian avait envisagé machiavéliquement de diviser pour régner à savoir organiser une contre manifestation pour faire agir la majorité silencieuse, selon lui, contre les grévistes. Cette hypothèse, suggérée dès dimanche soir lors de la réunion de l’état-major de l’UMP à l’Élysée, a été écartée

Patrick Devedjian l’a remise sur le tapis hier matin sur Canal Plus en prétendant que l’«exaspération des usagers» montait «très fort» et que le site du parti recevait «des milliers de mails de protestation» contre les mouvements sociaux.

Rien n’est plus facile que de demander aux adhérents de faire parvenir des mails au siège du parti !

Le secrétaire général de l’UMP a toutefois souligné que l’ouverture d’un «dialogue» avec les syndicats pourrait rendre «inutile» l’organisation de contre-manifestations.

Il a salué le choix «courageux» et «réaliste» du Ministre Bernard Thibault, et a déclaré craindre que le secrétaire général de la CGT «soit débordé par sa base» et par les « syndicats de durs » comme SUD-rail. La mobilisation des usagers exaspérés est «une perspective à laquelle il ne faut pas renoncer» dans le cas où le blocage «durerait indéfiniment», a jugé Monsieur Devedjian, sans tenir compte que l’Etat major de l’UMP avait écarté cette hypothèse.

La formule, malgré sa prudence, a valu à son auteur un démenti immédiat de Monsieur Laurent Wauquiez, porte parole du Gouvernement, , a immédiatement réagi portant un démenti et en rectifiant le tir SUR France Inter : : «Pour l’instant, ce n’est vraiment pas notre état d’esprit. Notre état d’esprit, c’est vraiment de dire qu’on peut tous sortir de cette grève sans que ce soit des gagnants contre des perdants.» Laurent Wauquiez a remarqué qu’il était «impossible de jouer à Madame Irma» sur l’issue du mouvement, et a rappelé que le gouvernement «fait tous les efforts possibles pour essayer de sortir le plus vite du conflit», et «attend la réponse des syndicats» après ses dernières propositions.

«L’UMP n’a pas à jeter de l’huile sur le feu», ont confirmé Matignon et l’Élysée.

Consigne bien reçue à l’UMP, puisque la réunion des élus d’Île-de-France organisée par Patrick Devedjian au siège du parti a débouché sur une série de mesures exclusivement destinées à pallier la carence des transports publics. Outre la mise en ligne de bourses de covoiturage, les maires se sont engagés à affréter des cars et à rallonger les horaires d’ouverture des crèches et des garderies. Une seule initiative politique a été prise : les élus UMP ont interpellé le maire de Paris, Bertrand Delanoë, et le président de la région Île-de-France, Jean-Paul Huchon, pour qu’ils aident également les usagers dans leurs domaines de compétence respectifs, par exemple en rendant les Vélib gratuits. En quelques sorte des mesures qui au lieu d’exciter les usagers pour les conduire à contre-manifester leur procure des moyens pour se déplacer.

Depuis dimanche, Monsieur Henri Guaino, conseiller spécial de Nicolas Sarkozy avertissait qu’il serait «parfaitement irresponsable» de faire manifester les usagers.

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Jean-Marie Le Pen réélu Président du FN


18/11/07

Jean-Marie Le Pen réélu président du FN

A Bordeaux lors de son XIIIe congrès, Jean-Marie Le Pen, 79 ans, seul candidat, a été réélu avec 97,67% des voix, Président du Front National à l'issue d'un vote qui avait lieu pour la première fois au suffrage universel des militants

Les résultats ont été proclamés par Wallerand de Saint-Just, chargé du contrôle des opérations de vote, sur la scène du Palais des Congrès de Bordeaux. La participation a été de 53,9%, a précisé le FN, sans détailler le nombre de bulletins.

Le parti devait annoncer dans la foulée les résultats des élections pour renouveler le comité central (Parlement du parti), qui vont permettre de fixer les équilibres internes et préparer la future succession de M. Le Pen.

Marine Le Pen, principale prétendante à cette succession, s'est dite "très heureuse" du dénouement du scrutin, qui s'est déroulé en partie par correspondance

Un nouvel organigramme du FN, qui devait être annoncé dimanche, devrait permettre un équilibre Marine et Bruno Gollnisch, autre prétendant affiché à la succession de Jean- Marie Le Pen.

Le Congrès électif du Parti Radical Valoisien

André Rossinot et Jean Louis Borloo

Monsieur Borloo, surnommé la locomotive du Parti radical "valoisien" alors que ce parti n’est qu’un petit wagon rattaché à l’UMP, a l’ambition de le placer sur les rails de l’efficacité, avec l’espoir de le voir devenir un parti fédérateur et militant, capable de peser à la présidentielle de 2012.

Ce week-end à Paris les radicaux valoisien se réunissent en congrès pour changer de statut et élire leur Président.

Le congrès se prononcera d’abord sur la réforme des statuts, préalable nécessaire à l'élection du Président qui se fera ultérieurement au suffrage direct des militants, pour un mandat de trois ans, renouvelable une fois.

Jusqu’à présent le Chef est élu par les cadres du Parti et certains d’entre eux notent un esprit de « démocratisation » sans faire savoir s’il leur convient ou pas : discrétion oblige « attendre et voir » !Pour ce 108ème congrès, le système d'élection par grands électeurs sera maintenu. Il sera appliqué dimanche.

Après sa co-présidence avec André Rossinot, Monsieur Borloo part favori face à l'outsider Michel Zumkeller et son projet est de lancer "un nouveau cycle de vie du Parti radical".

La co-présidence avait été installée en 2005, au terme d’un précédent mandat d'André Rossinot lequel s’était dit "prêt à partager, pour faire grandir le Parti radical». Peut-être aussi pour le rajeunir, ce que Monsieur Rossinot n’a pas dit .

Jean-Louis Borloo si est élu, par le suffrage des hauts électeurs, pourra porter légitimement la bannière radicale pendant la campagne de 2012.

Dominique Paillé, qui porte la triple casquette de Secrétaire général adjoint de l’UMP , vice-président du Parti radical, et de Conseiller de l'Elysée, fait savoir à toute occasion que Monsieur Borloo est "un créatif dont on a forcément besoin», et il explique que "Les Français aiment voir clair sur l'échiquier politique …. mais ils aiment aussi avoir dans le paysage quelqu'un qui sort des schémas habituels".

Que ne fait-on pas dire aux Français ! Je ne vois pas en quoi Monsieur Borloo sort en quoi que ce soit des schémas habituels, et je suis loin d’être aveugle. Bon Bref, laissons Monsieur Paillé à ses affirmations gratuites et revenons à ce vieux Parti Radical Valoisien, qui autrefois patinait dans la mouvance UDF, et qui depuis fin 2002 glisse sur les rails UMP, tout en prétendant préserver son « identité radicale ».

A mon sens un exercice de compromission qu’aucun exercice de recadrage identitaire et politique ne pourra rattraper avant longtemps.

Certains cadres «valoisiens » attaché à leur parti de longue date et qui par la force d’habitude ancienne ne l’ont pas quitté, ne sont pas tout à fait d’accord sur la capacité « présidentiable » de Monsieur Borloo, et dans les coulisses (il y en a aussi au Siège Place de Valois) émettent entre eux quelques appréciations : «Si Borloo savait diriger un parti, ça se saurait".

Or les coulisses ont des oreilles et Monsieur Borloo a déclaré : "Je m'inscris dans la durée et je suis méthodique contrairement à ce que l'on croit".

Toujours fidèle supporter de Monsieur Borloo, Monsieur André Rossinot ne manque pas de soutenir son poulain : «Borloo a son brevet du radicalisme et il va s'intéresser au parti" ……. Les nouveaux statuts "permettent au président d'être en poste six ans. A l'inverse ils offrent une durée raisonnable pour apporter la preuve que l'on peut diriger le parti", souligne toutefois le maire de Nancy.

Cette déclaration à mon sens laisse la porte ouverte à un minuscule doute …..

D’autres cadres très optimistes et plutôt « imprudents » à mon sens, soutiennent et déclarent que la présidence du Parti radical "peut donner à Borloo la stature d'un candidat pour 2012", sans mesurer la contrariété et la colère que ces prétentions peuvent soulever chez Monsieur Sarkozy et les Sarkoziens. ".

C’est ce qui s’appelle tirer des plans sur la comète sans s’assurer des mesures de confidentialité et de sécurité qui s’imposent en matière politique

Dominique Paillé mesurant certainement l’exagération de ces propos, ramène les radicaux à leur réalité, en affirmant que la Présidence de Monsieur Borloo peut permettre aux valoisiens de peser dans le débat pendant la campagne de 2012.

Ce qui veut dire en clairement, à mon sens, que les radicaux seront appelés à soutenir dans les débats le Candidat qui sera présenté par l’UMP. En toute logique, les règles de la logistique imposent au wagon de suivre la locomotive, mais en aucun cas de la précéder.

Monsieur Borloo veut que le Parti Radical joue un rôle dans la recomposition du parti politique et pour y parvenir il compte notamment tripler le nombre d'adhérents en un an, utiliser pleinement la force territoriale du parti et fédérer au delà des radicaux de gauche".

Les médias rapportent que Monsieur Laurent Hénart, jeune député de Meurthe et Moselle, considère qu’avec l’ossature minimale actuelle du parti la route sera longue jusqu’en 2012 . Ce jeune député voudrait consolider le parti sur des fédérations plus militantes en déclarant réaliste : « on ne veut pas devenir un partie régiment, on en a pas les moyens, mais plutôt un parti commando »

Quand on sait que le Parti Radical Valoisien ne compte aujourd’hui que 17 députés (106 en 1914), 7 sénateurs et un Député Européen et qu’il revendique 10.000 adhérents et seulement 2000 jeunes militants, je crois que le commando qui devra faire façe dans toutes les régions pour soutenir la locomotive UMP sera très peu opérationnel. Et d’ici là beaucoup d’eau aura coulée sous les ponts et peut-être même inondé les rails.

Monsieur Laurent Hénart, devrait succéder, au Secrétaire général sortant , Monsieur Roland Dutreil.

Pour ce Congrès électif dont les valoisiens ont annoncé les couleurs : "Rupture, ouverture, rassemblement" nous espérons qu’il se placera toujours sous la devise Républicaine « Liberté, Egalité, Fraternité »

Grèves : droit et démarches

- DROITS ET DÉMARCHES

SOURCE : La Documentation française

Principe

Le droit de grève est un droit reconnu à tout salarié.

Toutefois, pour être licite, une grève doit remplir certaines conditions.

La grève doit entraîner une cessation totale du travail des grévistes.

Elle peut être de courte durée.

La grève doit avoir pour objectif la satisfaction de revendications d'ordre purement professionnel (amélioration des conditions de travail, du salaire, par exemple).

Grève licite :

La grève doit être collective.

Il n'y a pas grève si l'arrêt de travail concerne un seul salarié sauf s'il s'associe à une grève nationale.

Elle doit être concertée. La grève suppose une volonté commune de cesser le travail dans un but professionnel déterminé.

Grèves illicites :

- la grève perlée qui consiste à ralentir volontairement le travail en diminuant les cadences

- la grève du zèle,

- la satisfaction unilatérale de revendications (sortie anticipée),

- la grève politique.

- la grève de solidarité qui ne vise pas à soutenir un salarié de l'entreprise ou à s'associer à des revendications communes à un grand nombre de travailleurs

Conséquences de la grève :

La grève suspend le contrat de travail mais ne le rompt pas, sauf en cas de faute lourde.

L'employeur peut retenir sur votre paye la part du salaire correspondant à la durée de la grève.

L'employeur ne peut pas, à la suite d'une grève, opérer des discriminations en matière de rémunération ou d'avantages sociaux entre grévistes et non-grévistes.

L'employeur doit rémunérer les non-grévistes, sauf s'il peut prouver qu'il a été dans l'impossibilité de leur donner du travail.

En cas d'occupation des locaux, l'employeur peut se faire relever de son obligation de payer les salariés non-grévistes en demandant un jugement d'évacuation aux tribunaux.

Obligations des grévistes

Si vous êtes gréviste, vous êtes tenu de respecter le travail des non-grévistes.

Le délit d'entrave constitue une faute grave susceptible d'entraîner le licenciement.

Les actes de violence, voies de fait et détériorations commis pendant une grève constituent des délits pouvant entraîner des condamnations pénales.

Les syndicats et les grévistes sont responsables des abus commis pendant une grève. L'employeur et les non-grévistes peuvent demander réparation devant les tribunaux.

Pour toute information, s'adresser :

- aux représentants du personnel de l'entreprise,

- à une organisation syndicale.

SOURCE : La Documentation française

17 novembre 2007

Grèves et conflits : qui attise le feu ?


Les grèves : Qui et pourquoi a intérêt à provoquer le conflit ?

samedi 17 novembre

Le Premier ministre François Fillon a réclamé samedi des syndicats "un appel à la reprise du travail" comme condition à l'ouverture de négociations sur la réforme des régimes spéciaux de retraite.

"Nous demandons, pour que les négociations aient cours, qu'il y ait un appel à la reprise du travail de la part des organisations", a-t-il déclaré lors d'un point de presse à Matignon.

Pourquoi cette condition ?pour attiser le conflit ? à quel jeu se livre le Gouvernement ?

La grève dans les transports se poursuivait samedi matin pour le quatrième jour consécutif.

la SNCF propose des négociations dès mercredi 21 novembre pour prolonger le plaisir, Pourquoi pas dès ce jour, ou Lundi au plus tard ?

Les pouvoirs publics insinuent pour désinformer l’opinion publique que des syndicats parient sur une jonction avec la grève des fonctionnaires mardi.

"Nous demandons, pour que les négociations aient cours, qu'il y ait un appel à la reprise du travail de la part des organisations", a-t-il déclaré lors d'un point de presse à Matignon.

Seule la CFDT-Cheminots très minoritaire à la SNCF s'est prononcée pour la reprise du travail, et ne risque pas de fragiliser l'unité syndicale, comme le prétend le pouvoir et ses toutous médias alignés.

Six syndicats de la SNCF (CGT, Sud-Rail, CFTC, FO, Unsa et CFE-CGC) avaient appelé vendredi à poursuivront le mouvement de grève, et la CFDT-Cheminots peut aller tailler des bavettes avec la Direction de la SNCF, ça ne changera rien à la crise sociale.

Les médias alignés prétendent que Vendredi soir, le mouvement semblait s'essouffler avec des taux de 32,2% à la SNCF (42,8% la veille et 61,5% mercredi) et 23,3% à la RATP (27,2% jeudi et 44% mercredi), malgré une radicalisation des actions comme des piquets de grève et des blocages de trains .La réalité est tout autre, les syndicats ont eu souci de na pas trop gêner les usagers à la veille du week-end et ont desserré un peu.

Dans l'espoir d'"accélérer la sortie du conflit", la SNCF a envoyé vendredi soir aux syndicats un document proposant d'ouvrir des négociations dès mercredi, sous formes de huit tables rondes s'étalant sur un mois, en présence d'un représentant de l'Etat.

Pourquoi la direction de la SNCF n’a-t-elle pas fait cette proposition plus tôt avant que le conflit ne s’installe? sinon pour culpabiliser les syndicats et les charger du poids, vis à vis de l'opinion publique désinformée et manipulée, des "désagréments "sociaux qui résultent des mouvements de grèves pour les usagers.

On a l’impression que les directions des entreprises publiques considèrent leur personnel comme des enfants de maternelle en récréation, dont on attend qu’ils s’alignent en rang discipliné au moindre petit battement de main pour rentrer en classe la tête basse, coupables d’avoir joué à des jeux interdits. Les personnels ne sont pas enfants et les grèves ne sont pas des récréations , ou des jeux interdits, les grèves sont reconnues constitutionnellement et réglées par le droit du travail.

Les positions syndicalistes sont claires par rapport à leur direction.

Samedi matin, l'Unsa, Sud-Rail, la CFTC et FO lui ont déjà opposé une fin de non recevoir, n'y voyant "rien de nouveau". La CGT, premier syndicat, ne s'est pas exprimée, ni la CFE-CGC.

Un avertissement provient d’ Eric Falempin, secrétaire général de FO-Cheminots, les trois quarts des assemblées générales de cheminots ont reconduit le mouvement jusqu'à lundi et leur réaction par rapport à ce document pourrait être "catastrophique".

Une éventuelle jonction avec le mouvement des fonctionnaires, mardi, peut en effet se dessiner.

Interrogé sur la nécessité d'une reprise du travail pour engager des négociations, Raymond Soubie, conseiller social de l'Elysée, a déclaré samedi que "le gouvernement ne mettait absolument aucun préalable", en contradiction avec ce qui est déclaré par le Premier Ministre encore une méthode pour semer la confusion. Or la voix du Premier Ministre prime sur celle d’un Conseiller jusqu’à nouvel ordre, aucune confusion possible à ce sujet, sauf peut-être dans l'esprit vénal des Conseillers Elyséens, dont certains piaffent d'impatience de le descendre pour le supplanter, dans l'esprit du "Chef Suprême" et en recevoir des récompenses ou une nomination dans l'équipe gouvernementale, lorsqu'un inévitable remaniement se produira.

"Je rappelle que dans deux entreprises sur quatre, moins visibles mais très importantes, EDF et GDF, il n'y a plus de grévistes ", a estimé Raymond Soubie que "cette procédure (de concertation) mise en ouvre a produit ses fruits et était efficace".

EDF et GDF c’est une chose, la SNCF, la RATP et les autres c’est autre chose, Monsieur Soubie. Si les Conseillers de l’Elysées ont tous le même profil et se tiennent tous dans leur costume dans les mêmes attitudes devant leur Chef Suprême, leur doigt sur la couture de leur pantalon, c’est concevable, mais autant d’entreprises autant de salariés différents qui ne veulent pas tous être traités uniformément puisque leurs activités et leurs conditions de travail sont différentes et méritent des revendications différentes à prendre en considération, sans vouloir les uniformiser. Il y a des nuances qu’il faut socialement respecter, et au-dessus de nuances il faut considérer et respecter les salariés dont le travail est la source principales des richesses de la France, et de ceux qui au sommet des entreprises et de l'état en profitent plus que largement.

Grèves : les chefs "béni oui oui" chargés de dire "NON"

Régimes spéciaux: les chefs des entreprises concernées reçus à l'Elysée

Nous apprenons que Nicolas Sarkozy recevra vendredi à 16H00 à l'Elysée les dirigeants des quatre entreprises (SNCF, RATP, EDF et GDF) concernées par la réforme des régimes spéciaux de retraite, au troisième jour de la grève contre cette réforme, a annoncé l'Elysée.

Le président fera avec eux "un point sur la situation au sein de ces entreprises" après avoir reçu, à 15H45, le Premier ministre François Fillon, le ministre du Travail Xavier Bertrand et le secrétaire d'Etat aux Transports Dominique Bussereau, a précisé le porte-parole de l'Elysée David Martinon.

Ce que ne nous dit pas Monsieur David Martinon c’est que le Chef de l’Etat qui se mêle de tout au lieu d’exercer son rôle institutionnel d’arbitre, sans laisser fonctionner les Ministres et les responsables des entreprises qu’il entend gouverner comme ses sous-fiffres, leur donnera des consignes pour faire front commun par des réponses concertées, contre les syndicats. Un beau concert de de chefs d'entreprises « béni oui oui » qui seront appelés à faire façe aux grévistes et dire « non » aux revendications des syndicats soutenus par leur base. Ils n'ont même pas le temps du week end pour répéter leur leçon ! c'est un peu court pour des personnes qui n'ont pas l'habitude de chanter en choeur et les syndicats risquent de chanter plus fort et mieux une chanson qu'ils chantent depuis longtemps. A part la Cfdt, syndicat fortement minoritaire à la Sncf , qui essaie en bon élève lèche-botte de jouer le jeu en pliant le dos d’avance et qui risque de rester dans cette position inconfortable pendant un bon bout de temps, les autres syndicats sont debout et feront façe.

La grève dans les transports publics devrait se prolonger durant le week-end à la SNCF et à la RATP, syndicats et gouvernement étant toujours dans un dialogue de sourds.

Greves et manifestations prévues du 17 au 22 novembre

Le Gouvernement veut imposer la reprise du travail avant la reprise des négociations qu’il a lui-même interrompues abusivement, les syndicats soutenus par la base ne cèderont pas !

La semaine prochaine, grèves et manifestations dans différents secteurs d'activités sont au programme. Les troubles sociaux s'amplifieront et persisteront !

D’après les médias non alignés, ils sont rares mais il en reste, et mes enquêtes personnelles, la suite du mois de novembre sera très perturbée socialement. Les cheminots poursuivent leur mouvement ce week end et leur grève pourrait être reconduite, si le gouvernement persiste à poser sa condition démente : « pas de reprise des négociations, si pas de reprise du travail », condition qui mène à un durcissement des positions syndicales, qui ne peuvent risquer de remettre les salariés au travail, et se trouver ensuite devant un calendrier dilué dans le temps par le Gouvernement, qui compte jouer avec les semaines à venir pour affaiblir les revendications par un effet de lassitude. C’est méconnaître l’esprit syndical et l’état d’esprit actuel des salariés sur le terrain.

Quand on circule en avion présidentiel ou ministériel, pour se poser un moment par ci, un moment par là, et que l’on n’ évolue que dans les palais et les salles luxueuses des congrès et conférences de haut niveaux, où tout le monde sur son quant à soi, pète dans des dessous de soie et des dessus griffés, on n’a vraiment aucune idée de la psychologie des salariés qui travaillent à la sueur de leur font et de leur matière grise, pour les maigres avantages que leur consentent les patronats publics ou privés, maigres avantages qui leur sont disputés par les nantis du système pourtant gavés comme des oies, plein l’estomac et les poches, au point que c’en est honteux, de même que les politiques à leur service. Leur voracité insatiable, leur fait envier les miettes que nous gagnons par notre travail et qu'ils veulent nous reprendre en partie. Sans parler des corruptions, des détournements, des délits d’initiés, des stocks options, des salaires vertigineux , et des parachutes dorés qui font le quotidien des grands dirigeants et grands commis de l’état leurs complices dont ils graissent la patte pour les rendre muets sur les injustices et qui par les harcèlements constants qu'ils exercent en cascade sur le personnel, se conduisent comme des "Kapo" ( voir les suicides chez Renault et autres entreprises voraces)

Certes ces messieurs qui se considèrent de la « France d’en haut » sont informés de l’état d’esprit psychologique de ce qu’ils appellent « la France d’en bas » mais c’est en se fiant aux fantasmes intellectuels des conseillers et ministres de haut niveaux, qui n’ont jamais mis les pieds sur des chantiers ou dans des usines, que pour les visiter rapidement de temps en temps, un peu à la manière dont on inaugure des chrysanthèmes, avec une mine pitoyable de faux prolétaire attendri devant l'effort des autres.

En focalisant sur la grève des transports, le Gouvernement essaie de masquer les grèves et manifestations qui vont se déclarer dans de nombreux secteurs d'activités, se conjuguer et s’amplifier pendant la quinzaine à venir et peut être encore plus longtemps en cas de reconduite.

Leurs toutous médias alignés auront beau nous suriner ceci ou cela, essayer de ramener l’opinion publique en faveur de l’Etat, ils n’y parviendront pas. Si l'Etat veut se maintenir, il devra céder et revenir aux réalités, c'est à dire à la négociation, dare, dare !

La grève des fonctionnaires démarre mardi, ouvrant la série d’autres grèves qui se prolongeront dans le meilleur des cas jusqu’au 22 novembre, et au pire pourrait se prolonger si le Gouvernement s’entête à ne pas vouloir négocier en posant impérativement comme un oukase impérial la reprise du travail. Comment ce Gouvernement peut-il à ce point provoquer à travers les syndicats la population française moyenne ? Nous ne sommes par des serfs ! Ils ne sont pas nos Maîtres ! Ce n’est pas faire preuve d’un souci de conciliation, c’est nous mépriser, c’est nous provoquer, c’est indigne.

Pour organiser notre quotidien, j’ai recensé dans la presse et sur Internet, les grèves et manifestations actuelles et celles à venir pendant la deuxième quinzaine du mois de novembre, secteur par secteur avec indication de leur justification :

EDUCATION

Après une rencontre infructueuse avec le ministère de l'Enseignement supérieur jeudi, l'UNEF a appelé à amplifier le mouvement. 32 universités étaient affectées vendredi, selon le ministère.

SNCF

Les premières assemblées générales de cheminots vendredi ont appelé à la poursuite du mouvement de grève, lancé par sept syndicats (CGT,CFDT, Sud Rail, FO, CFTC, CFE-CGC et UNSA) contre la réforme des régimes spéciaux de retraite. Le trafic "ne sera pas normal" pendant le week-end.

RATP

Les assemblées générales des agents de la RATP ont décidé vendredi de reconduire la grève jusqu'à samedi, ou souvent lundi, a indiqué la CGT-RATP. La direction de la RATP ne prévoit guère d'amélioration du trafic samedi, avec une rame de métro sur 5 en moyenne.

FONCTIONNAIRES

Les huit organisations (CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC, UNSA, FSU, Solidaires) appellent à la grève et à des manifestations le 20 novembre à 14h (place d'Italie à Invalides) contre les réductions d'effectifs et pour les salaires.

Dans le détail :

- Education: les cinq fédérations de l'Education - FAEN, FERC-CGT, FSU, SGEN-CFDT, UNSA-Education - se joignent à la grève.

- Défense: la FNTE-CGT appelle à "faire grève massivement".

- Fonction publique hospitalière: appel à la grève de syndicats de médecins (AMUF, urgentistes) notamment et d'autres salariés dont la CGT et FO.

- Plusieurs organisations de lycéens et étudiants appellent à participer à cette mobilisation des fonctionnaires.

BANQUE DE France

Trois syndicats (CGT, FO et Solidaires) appellent à la grève le 20 novembre contre "l'insuffisance des effectifs".

POSTE ET TELECOMMUNICATION

Cinq fédérations (CGT, CFDT, Sud, FO et CFTC) appellent les salariés de La Poste et de France Télécom à la grève le 20 novembre, notamment pour l'emploi, le pouvoir d'achat et contre les restructurations.

METEO-France

5 organisations (SPASMET/Solidaires, SNM/CGT, SNITM/FO, CFDT/Météo, SPAC/CFDT) ont déposé un préavis national de grève pour le 20 et les nuits attenantes, contre les diminutions d'effectifs.

CULTURE

A la Comédie-Française, trois syndicats (Synptac-CGT, Snapac-CFDT et syndicat autonome de cadres) sur cinq ont levé leur préavis de grève concernant la réforme de leur régime de retraite. Deux autres organisations, maintiennent leur préavis de grève reconductible.

JUSTICE

Le Syndicat de la Magistrature (SM) et trois syndicats de fonctionnaires de justice (USAJ, CGT, CFDT) ont appelé à une grève, avec manifestation à Paris, le 29 contre la réforme de la carte judiciaire.

SECTEUR PRIVE

La fédération des employés du commerce FO appelle les salariés du commerce à se mettre en grève le 20 novembre.

Dans le détail:

- Yoplait : la CGT appelle les salariés à des débrayages le 20 novembre dans les trois sites de production le Mans, Monéteau et Vienne.

- LCL (ex-Crédit lyonnais) - CFTC, CGT et FO appellent les salariés à une grève le 22 novembre.

BURALISTES

Les buralistes organisent une manifestation nationale le 21 novembre à Paris contre "l'insuffisance de réponses du gouvernement" sur l'aménagement du décret d'interdiction de fumer dans les bars-tabacs.

USAGERS

"Une manifestation" est organisée dimanche 18 novembre à Paris (15h, place de la République) contre "tous les blocages", à l'appel notamment de l'IFRAP, "Liberté chérie" et "les contribuables associés".

En revanche, le rassemblement que devait organiser la fédération des usagers des transports (FUTSP) a été annulé(les usagers comprennent enfin - contrairement à ce que voudraient faire croire le Gouvernement qui cherche à remonter l’opinion publique contre la SNCF et la RATP – qu’ils doivent soutenir leur classe sociale)

Grèves 17-18 novembre : Le trafic assuré partiellement




17 et 18 novembre : trafic toujours perturbé à la SNCF et à la RATP

Le trafic SNCF est toujours perturbé au plan national, conformément aux prévisions annoncées, en raison de la grève reconduite contre la réforme des régimes spéciaux de retraite par six organisations syndicales (CGT, Sud-Rail, CFTC, FO, Unsa, CFE-CGC).

A Paris, le trafic RATP est toujours perturbé avec 1 métro sur 5 en moyenne sur l'ensemble des lignes, et environ 40% pour les bus et les tramways, a indiqué une porte-parole de la régie francilienne.

Pour le TGV, 180 TGV circuleront samedi et 250 dimanche. Le trafic sera "renforcé" pour les dessertes de dimanche soir, précise la SNCF.

Le trafic est normal sur Eurostar (Paris-Londres) et quasi normal sur Thalys (notamment Paris-Bruxelles).

Pour le Corail (grandes lignes hors TGV), 40 trains circuleront samedi et 50 dimanche.

Le trafic est "très réduit" sur le Transilien:

- Saint Lazare un train sur trois en moyenne (Versailles et Saint-Cloud ne sont pas desservis)

- Gare du Nord : navette assurée toutes les 20 minutes sur Paris Aulnay et toutes les 30 minutes sur la ligne du RER D

- Gare de l'Est: un train par heure circule sur Meaux, et sur Hausmann Saint Lazare-Tournan

- Gare Montparnasse: une rame par heure pour Rambouillet et Plaisir

- Dreux est desservi ce samedi mais ne le sera pas dimanche

- La SNCF prévoit un train toutes les heures et demi sur la ligne C du RER en matinée et en soirée, soit un trafic "très, très réduit".

- Gare de Lyon: une rame par heure en direction de Melun et Juvisy

Enfin, sur les trains express régionaux, 40% du trafic est assuré

Fidel Castro juge "invertébré" le discours de Monsieur Zapatero ...

Fidel Castro le père politique du Président Vénézuélien Hugo Chavez traite le discours du Chef du Gouvernement espagnol Monsieur José Luis Rodriguez Zapatero d'"invertébré et inopportun", en replaçant la querelle au niveau idéologique.

Au moment ou Monsieur Zapatero de retour de Santiago depuis quelques jours voir mes articles précédents) faisait connaître son admiration pour Nicolas Sarkozy en célébrant son hyperactivité qui plait peut être à nos amis espagnols joueurs de castagnettes et danseurs de fandango frénétiques, Fidel Castro remet la querelle de Santiago sur le tapis en qualifiant d'"invertébré et inopportun" le discours que le chef du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero s’était efforcé de prononcer lors du sommet ibéro-américain au Chili, coupé à plusieurs reprises par les invectives de Hugo Chavez qui avait d’ailleurs traité l’ ancien et l’actuel Chef du Gouvernement espagnol.

Ces coupures irrespectueuses et incessantes avaient provoqué la colère du Roi Juan Carlos qui avait furieusement pointé d’un doigt royal Hugo Chavez en lui demandant de la « boucler » : Pourquoi ne la boucle tu pas ? (Voir mes articles précédents)

En revanche Fidel Castro, a valorisé l'"intelligence" du président vénézuélien Hugo Chavez, dans un article publié ce matin dans la presse officielle.

Sous le titre "Le Waterloo idéologique", troisième "réflexion" du chef de l'Etat sur le sujet en une semaine, Fidel Castro écrit que lors du sommet de Santiago, « "Troie brûlait" au moment où le roi d'Espagne Juan Carlos a demandé à Hugo Chavez de "se taire" lors d'une altercation avec José Luis Zapatero …….. le discours "invertébré et inopportun de Zapatero, sa défense d'Aznar, l'ordre abrupt du roi d'Espagne et la réponse très digne du président du Venezuela ………ont fourni les preuves irréfutables des comportements et des méthodes génocidaires de l'empire et de ses complices", écrit Fidel Castro qui apparemment, sans avoir connu le prestigieux Empire de « Toutes les Espagnes » des temps anciens, reprend un discours politiciens qui commence à s’user.

Toutefois vous remarquerez que le vieux Fidel Castro ne s’attaque pas directement à Monsieur Zapatero, mais seulement à son discours, et qu’il ne s’attaque pas non plus au Roi d’Espagne mais à l’ancien Empire Espagnol..Sans doute lui reste-t-il dans la tête assez de mémoire pour se souvenir qu’il est le fils d’un riche planteur d’origine espagnol de Cuba( aujourd’hui décédé) et qu’il a assez de vieux sang espagnol qui coule encore dans ses veines pour seulement s’attaquer au discours à l’Empire, en plaçant la querelle dans le domaine idéologique, et non plus sur le terrain vulgaire de la querelle de personnes.

Monsieur Chavez son fils politique devrait en prendre de la graine !..... mais il a l’esprit si peu latin, qu’il est permis de douter qu’il comprennent les nuances du discours de Castro.

16 novembre 2007

Flash info ZOE : Le Soudan accuse la France ...



GENEVE (AFP) — Le Soudan a accusé vendredi le gouvernement français d'avoir fourni des visas à l'association Arche de Zoé pour exfiltrer 103 enfants du Tchad avant que cette tentative ne soit arrêtée fin octobre.

"En mars, avril et mai, les autorités françaises ont fourni par anticipation des visas et ont également autorisé l'avion à amener ces enfants en France", a accusé à Genève le commissaire soudanais à l'Aide humanitaire, Mohamed Abdel Rahman Hassabo.

Le gouvernement français "savait" que l'Arche de Zoé se préparait à enlever ces enfants pour les faire adopter par des familles françaises pour des sommes comprises entre 1.500 et 8.000 euros, a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse.

Selon lui, les 103 enfants actuellement regroupés par les autorités tchadiennes dans un hôpital d'Abéché, n'étaient que l'avant-garde d'une opération destinée à évacuer 10.000 enfants africains vers l'Europe.

"C'est un crime très grave, perpétré contre tous les principes de l'humanité", a-t-il lancé, accusant l'association d'avoir préparé une opération "d'enlèvement, de trafic d'enfants et d'esclavage".

Il a ajouté que 74 autres enfants étaient actuellement recherchés par les autorités de son pays.

La France a qualifié quant à elle de "sans aucun fondement" les accusations du Soudan selon lesquelles le gouvernement français aurait fourni des visas à l'association L'Arche de Zoé pour faire sortir 103 enfants du Tchad.

"Nous avons pris connaissance avec étonnement de ces accusations qui sont sans aucun fondement", a déclaré le porte-parole adjoint du ministère des Affaires étrangères, Frédéric Desagneaux.

"Nous démentons catégoriquement avoir donné de tels visas. Dans cette affaire, il est essentiel de s'en tenir aux faits et de laisser la justice faire son travail", a-t-il ajouté.

Eric Breteau, président et fondateur de l'association Arche de Zoé aujourd'hui détenu au Tchad, avait publiquement annoncé en juin qu'il préparait durant l'été l'évacuation de 1.000 enfants du Darfour (ouest du Soudan), puis à terme celle d'un total de 10.000 enfants.

Vendredi, le responsable soudanais s'en est également pris au président français Nicolas Sarkozy, qui a ramené du Tchad sept des 21 personnes arrêtées dans cette affaire.

"Il aurait pu au moins rendre visite aux victimes au lieu d'aller les chercher au tribunal", a dénoncé M. Hassabo.

Le responsable soudanais a affirmé par ailleurs que 17 des 103 enfants d'Abéché étaient de nationalité soudanaise, alors que l'identification de ces mineurs âgés d'un à dix ans doit encore prendre plusieurs semaines.

Ces derniers jours, l'affaire a commencé à frapper avec retard la France et les ONG au Soudan, prises pour cible par les autorités soudanaises qui resserrent leur étreinte sur les 12.500 représentants de la communauté humanitaire au Darfour.

A Genève, M. Hassabo a affirmé que la tentative de l'Arche de Zoé avait été "soutenue par de nombreux organismes qui sont censés protéger les réfugiés, comme le HCR et l'Unicef qui travaillent au Darfour et dans l'est du Tchad".

Les 103 enfants ont été amenés dans des camps tenus par le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés et par le Fonds des Nations unies pour l'enfance, a affirmé le responsable soudanais, demandant à ces organismes d'enquêter dans leurs rangs pour "découvrir qui est impliqué" dans cette affaire.

Interrogé lors d'une conférence de presse sur ces accusations, le Haut commissaire adjoint aux réfugiés, Craig Johnstone, les a jugées "sans fondement" et "impossible à étayer".

"Je vous laisse le soin de juger pourquoi ces accusations sont formulées. Je ne voudrais pas leur donner plus de dignité en y répondant", a-t-il lancé.

M. Johnstone, qui vient d'effectuer une tournée au Soudan et au Tchad où il a rendu une visite aux enfants d'Abéché, a qualifié la tentative de l'Arche de Zoé de "honteuse et répugnante".

A propos de la situation au Darfour, il a confié retirer des sentiments "mitigés" de ses conversations au Soudan. "Cela dépend de la personne à qui l'on parle", a-t-il dit. "Certains membres du gouvernement nous ont encouragés à jouer un rôle beaucoup plus actif, mais dans les organisations d'aide humanitaire, c'était exactement le contraire".

Rachida Dati en Corse : des explosions et des mitraillages ...





Madame Rachida Dati

(image d'archives)


à droite en haut : le drapeau"maure", pour animer le drapeau cliquez sur l'image.

Rachida Dati : des explosions et mitraillages ont eu lieu en Corse, quelques heures avant son arrivée

AJACCIO - Rachida Dati, qui confond autorité et autoritarisme dans l'exercice de sa mission, se rend aujourd’hui en Corse pour continuer à imposer plutôt qu'à présenter la réforme de la Carte Judicaire, fortement contestée par les magistrats, les avocats, certains élus et députés, dont certains d’entre eux membres de UMP.

Nous venons d’apprendre par des dépêches d’agence, que comme lors de son précédent déplacement, la visite de Madame Rachida Dati a été précédée par le mitraillage, dans la nuit de mercredi à jeudi, de deux maisons et de trois édifices publics, dont le TGI d’Ajaccio; par ailleurs, deux villas appartenant à des continentaux , inoccupées en cette saison, appartenant à des continentaux, situées près du Golfe de Lava, à une dizaine de kilomètres au nord d'Ajaccio (Corse-du-Sud) ont été entièrement dévastées par le souffle explosif de puissantes charges évaluées à plusieurs dizaines de kilo d'explosif, déposées contre la façade de l'une et à l'intérieur de la seconde.

Ces attentats, ni signés ni revendiqués, pour le moment, surviennent à quelques heures de l’arrivée en Corse de la ministre de la Justice Rachida Dati qui doit annoncer la révision judiciaire pour l’Ile de Beauté. La ministre doit présenter ses décisions pour l'île en fin d'après-midi, à Bastia (Haute-Corse).

Quelques précisions recueillies sur un site internet :

Le tribunal d’Ajaccio visé par un mitraillage

Peu avant minuit, mercredi 14 novembre, le tribunal de grande instance d'Ajaccio a été la cible d'un tir de pistolet-mitrailleur. Sept traces d'impact ont été relevées au premier étage de la façade des préfabriqués qui abritent provisoirement le tribunal. L'une d'elles a traversé un bureau, un couloir, avant de se ficher dans un autre. Cet attentat, non revendiqué et qui n'a fait aucune victime, intervient alors que la garde des sceaux, Rachida Dati, est attendue en Corse vendredi 16 novembre.

Les enquêteurs font le rapprochement avec le mitraillage dans la nuit du 26 au 27 septembre du tribunal de Sartène, en Corse-du-Sud, suivi d'un attentat contre une annexe du palais de justice à Bastia qui avait déjà coïncidé avec un déplacement de Mme Dati. Une arme similaire avait également été employée contre les douanes d'Ajaccio, le 5 octobre. Les préfabriqués du tribunal d'Ajaccio avaient été entièrement détruits en 2005 puis, bien que gardés jour et nuit, cibles de trois autres tentatives.

Flash info ZOE : Trop de silence nuit !


Sur " L'opération Zoé", le silence fait des bulles du côté du Ministère de la justice, qui osera les crever ?

Le silence règne du côté du ministère de la justice :

Je vous livre sans pouvoir confirmer ni infirmer une information que j’ai reçue d’un anonyme qui se dit bien informé, avec demande de publier sur mon blog, une note que je ne peux ni confirmer ni infirmer, n’étant pas dans le secret des ministères, selon laquelle Rachida Dati aurait été informée en Aout 2007 par les services de Rama Yade de l’opération projetée par l’Arche de Zoé

Note d’information :

Dans l'affaire de l'Arche de Zoé, la secrétaire d'Etat chargée des droits de l'homme, Rama Yade, affirmait avoir alerté son homologue de la justice sur l'opération illégale de l'ONG française. La lettre du Continent (Africa intelligence) s'est procuré la précieuse missive adressée le 1er août 2007 par Brigitte Collet, directeur de cabinet de Rama Yade, à son homologue de la justice, Patrick Gérard, directeur de cabinet de Rachida Dati. Le document et les explications de la Lettre du continent:

« Il y est écrit: "Je souhaite vous alerter sur l'annonce du transfert vers le territoire français de 250 à 1 000 enfants de moins de cinq ans rapatriés de la zone du Darfour (Soudan) et proposés à l'adoption ou l'accueil à des familles françaises, par l'association loi de 1901 "L'Arche de Zoé" qui présente l'opération comme imminente. Cette opération, si elle venait à être réalisée, se déroulerait en toute illégalité au regard des conventions internationales". Le Secrétariat général de l'autorité centrale pour l'adoption internationale (SGAI) qui est sous tutelle du Quai d'Orsay, a saisi le 9 juillet, le Procureur de Paris pour activité illicite en matière d'adoption.

"Nos services sont à la disposition des vôtres pour toute information complémentaire qui vous semblerait utile, qu'il s'agisse d'informer les familles susceptibles d'accueillir les enfants ou de toute autre disposition que vous jugeriez nécessaire" conclut la directrice de cabinet de Rama Yade. Et pourtant, sur le terrain, les "sapeurs pompiers volontaires" ont poursuivi l'opération d'"ingérence humanitaire» ! Misère de la diplomatie française… Elle n'est même plus écoutée à Paris !"

Le budget de la justice adopté sous la pression "Copé-Matignon"



Le président Sarkozy, Rachida Dati et François Fillon, François Copé


Autrement dit : Le Chef de l'Etat et "les chauffeurs" de sa machine à pression qui peut à courte échéance faire exploser l'UMP !

Le budget de la justice a été adopté suite à divers compromis entre les députés UMP et Matignon.

Jean-François Copé et Matignon sont parvenus à juguler et museler la fronde des députés UMP contre la réforme de la carte judiciaire.

« La majorité vient de m’apporter son total soutien pour un budget ambitieux. Elle vient d’apporter son soutien aux réformes en cours qui sont parfois difficiles », s’est réjouie la ministre de la Justice Rachida Dati après le vote de son budget.

La semaine dernière, les députés UMP hostiles à la refonte de la carte judiciaire avaient menacé de voter contre ce budget. D’une poignée d’élus, le nombre de frondeurs était rapidement monté à quinze, puis à une trentaine de députés.

Poussé par le sommet de rappeler ses troupes à l’ordre, le président du groupe UMP à l’Assemblée, Jean-François Copé, leur a donc demandé de faire la distinction entre la réforme en cours et le vote du budget, en hausse de 4,6 %. Matignon les a ensuite reçus pour étudier avec eux des compensations possibles à la fermeture de tribunaux dans leurs circonscriptions.

Après toutes ces tractations politiques, l’Assemblée nationale a adopté hier par 136 voix contre 81 le budget 2008 de la justice.

Seuls trois députés UMP – Jean-François Chossy, Yannick Favennec et Françoise Hostalier – et un député du Nouveau Centre – Stéphane Demilly – ont voté contre. Monsieur Pascal Clément, prédécesseur de Rachida Dati au ministère, s’est abstenu. Les députés aussi adopté un amendement UMP qui augmente de 3 millions d’euros les crédits des maisons de la justice et du droit, pour « favoriser l’accès au droit des justiciables des villes qui étaient précédemment le siège d’un tribunal d’instance ou d’une juridiction de proximité ».

Une somme qui sera financée par le regroupement au tribunal de grande instance de Paris de tribunaux d’instance de la capitale.

Rachida Dati, qui confond autorité et autoritarisme dans l'exercice de sa mission, se rend aujourd’hui en Corse pour continuer à imposer plutôt qu'à présenter sa réforme. Nous apprenons par les médias que comme lors de son précédent déplacement, sa visite a été précédée par le mitraillage, dans la nuit de mercredi à jeudi, de deux maisons et de trois édifices publics, dont le TGI d’Ajaccio.

Le budget de la justice a été finalement adopté, je ne sais quelles promesses et compensations politiques ont été promises aux députés UMP (ils étaient 85 la semaine dernière à ne pas vouloir voter le budget de la justice, et plus des 2/3 d'entre eux à ne pas avoir signé la motion de soutien à Madame Rachida Dati ) peut-être un redécoupage électoral, car le fond de l’affaire c’est que les députés tiennent à ménager la chèvre et le choux, c'est-à-dire leurs électeurs et leur grand maître.

Dans les rangs de l’UMP d’autres députés, dont le mécontentement par rapport à différentes action du Gouvernement et du Chef de l’Etat s’accentue de jour en jour, ruent dans les coulisses et le jour arrivera où ils rueront dans les brancards et il est toujours en coulisses question d’un mouvement de scission.

D’un autre côté la reprise d’un dialogue en vue d’une fusion fortement souhaitée par le Pouvoir qui a des appétits d’ogre , entre le Parti Radical Valoisien qui a honteusement raccroché son petit wagon à l’UMP depuis un certain temps déjà et le Parti radical de Gauche, ne convient pas du tout à certains députés UMP franchement de droite, qui y voient un appétit d’ouverture trop à gauche, si non pour le nombre, le PRS ne comprenant qu’un très petit nombre d’adhérents, du moins pour sa réputation de parti plus à gauche que le PS .

Si cette hypothétique fusion aboutissait un jour, il est a prévoir qu’un mouvement de scission, tenu pour le moment en suspens, ranimerait les querelles qui se tiennent en coulisses et allumerait au grand jour le feu à l’UMP.

Monsieur Zapatero complimente Monsieur Sarkozy


Monsieur Zapatero complimente Monsieur Sarkozy et le déclare "hyperactif" !


En bon français nous aurions tendance à dire d'un sujet hyperactif qu'il a le feu au cul, ou plus civilement qu'il est en permanence au bord de la crise de nerf, quand son agitation chronique atteint son paroxysme.

Le président français Nicolas Sarkozy est un "hyperactif", soucieux des médias, qui "veut résoudre les problèmes de manière très rapide", a déclaré le chef du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero à la télévision.

Soucieux des médias, certainement, mais Monsieur Zapatero aurait pu ajouter sans craindre de se tromper "très proche et soucieux de leur plaire "

"Il suffit d'être avec lui à un Conseil européen" pour s'en apercevoir, affirme Monsieur Zapatero. "Il souhaite toujours que les débats ne se prolongent pas, dans l'attente de savoir ce que nous allons dire aux médias".

Ah ! Bon, ce que l’on dit aux médias serait donc plus important que de débattre sérieusement en Conseil Européen en prenant le temps nécessaire.

José Luis Rodriguez Zapatero (je ne peux résister à inscrire tous ses prénoms ca me fait penser au sergent Rodriguez des films du Zorro de mon enfance) , ajoute en parlant de notre Président (que Monsieur Louis Bianco lui compare à Zorro précisément) ….. "Il est hyperactif. Ce qu'il veut, c'est résoudre les problèmes de façon très rapide et intense, et bien entendu, il a avec moi et l'Espagne une relation très positive et très chaleureuse

José Luis Zapatero trouve le président français "très sympathique" , dit avoir avec lui "une très bonne relation", et rappelle le "respect" et "l'admiration" qu’il éprouve pour M. Sarkozy, ce qu’il avait déjà prétendu du reste dans un entretien accordé en avril à une agence de presse en mai dernier, avant l’élection de notre little président.

Tant de protestations d’amitié ont mille raisons d’être certainement et Monsieur Zapatero s’il les renouvelle actuellement c’est certainement qu’il espère de Monsieur Sarkozy, qui doit recevoir chez nous à PARIS le vociférant et hypernerveux Président du Venezuela, qu'il aura à cœur, si CHAVEZ tente "mitrailler" ici en plate-forme européenne son ennemie du jour l’Espagne et ses gouvernants, de les défendre.

En ce qui concerne les sujets hyperactifs et hypernerveux ils sont de nos jours considérés dans les écoles quand il s’agit des enfants comme des cas psychologiques à faire suivre par des psychologues et des psychiatres.

Il ne semble pas que cela soit gênant dans le monde adulte des politiques et dirigeants de tous poils, où selon Monsieur Zapatero ce serait une qualité ! Comme toujours deux poids et deux mesures.

Monsieur Zapatero à mon avis parle trop et quand il parle il se fait couper la parole par le signor CHAVEZ (voir mon ancien article sur le Congrès latino Américain intitulé :"A Santiago, le Roi d'Espagne tance Monsieur CHAVEZ" - Selon moi,le Roi d'Espagne devrait renouveler, cette fois à l'adresse de Monsieur Zapatero le "compliment" qu'il avait lancé à Monsieur CHAVEZ :"Pourquoi tu ne la boucle pas ? ". Nous ne savons que trop en France que notre président est hyperactif, mais cette agitation qui va dans tous les sens, sous couvert d'ouverture et de popularisme, se révèle improductive,sème le désordre social et nous agace prodigieusement.