Préalable : Avant de passer à l'édito de Christophe Barbier qui parle d'un "Coup d'état institutionnel du Sénat " , nous revenons sur l'évolution très récente de l'affaire Benalla.
Nous le savons depuis mardi en soirée Alexandre Benalla a finalement fait savoir dans un communiqué transmis à l'AFP qu'il se rendra finalement devant la commission d'enquête sénatoriale le 19 septembre prochain en indiquant qu'il est contraint de s'y rendre afin d'éviter les poursuites judiciaires.
Pour "agrémenter" leurs articles ou propos sur l'évolution de cette affaire, les médias interprètent la prochaine audition d'Alexandre Benalla chacun à sa façon, de son coup de griffe ou de son tour de langue, qui ne sont pas toujours teintés d'exactitude , certains y voient une "confrontation" , d'autre "un face à face", voir une "comparution".
Mises au point du sénateur Philippe Bas :
Or le sénateur Philippe Bas Président de la Commission des lois a notamment été très clair hier mardi sur le sujet et nous reprenons ci-dessous un extrait des mises au point qu'il a donné sur Public Sénat :
Extrait :
Extrait :
Nous reprenons ci-dessous un extrait des interprétations irrationnelles , et partiellement inexactes tenues par Christophe Barbier sur la Loi et "le coup de force institutionnel du sénat " :
" .... C'est un coup de force institutionnel, la loi le dit, une loi qu'on trouve sur le site du Sénat, une commission d'enquête ne peut pas se réunir tant qu'il y a des instructions judiciaires en cours, et même elle doit s'arrêter , alors qu'est-ce que l'on voit dans cette affaire et dans d'autres avant ? , les commissions d'enquête passent avant les juges. Le juge a-t-il critiqué ? non, le Parquet était-il ému ? non, la Garde des sceaux a-t-elle protesté? non ... Le coup de force institutionnel du Sénat, le législatif au- dessus du judiciaire, fonctionnent.
Bientôt on dira l'inverse que l'instruction des juges s'arrête quand une Commission d'enquête se saisit d'un problème" ....
- Fin de l'extrait -
Ainsi nous voyons que Christophe Barbier comme la majorité de ses confrères tombe de plus en plus dans des excès de langage auxquels il ne se livrait pas par le passé , et c'est bien regrettable qu'il travestisse ainsi la vérité en se lançant dans des interprétations inexactes de la Loi et du fonctionnement des commissions d'enquêtes.
Ainsi nous voyons que Christophe Barbier comme la majorité de ses confrères tombe de plus en plus dans des excès de langage auxquels il ne se livrait pas par le passé , et c'est bien regrettable qu'il travestisse ainsi la vérité en se lançant dans des interprétations inexactes de la Loi et du fonctionnement des commissions d'enquêtes.
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