15 septembre 2018

Alexandre Benalla qui a une mentalité de "petit caïd " insulte et provoque le Sénat et les sénateurs , mais comble de turpitude il est soutenu par des personnalités politique de l'Etat ! ( note d'information - revue de presse )

Éditorial de lucienne magalie pons


Introduction : 


Qu' Alexandre Benalla qui ne dispose d'aucun  pouvoir législatif ni d'aucun pouvoir exécutif, et dont on peut constater, d'après ses épanchements médiatiques,   qu'il possède une mentalité de "petit caïd de quartier",  et  se croit qualifié pour interpréter nos lois,  le fonctionnement de nos institutions et se permette de provoquer et  d'insulter avec des propos violents  le Sénat ,   le Président de la Commission des lois et les sénateurs,  est déjà  une forfanterie inadmissible, et l'on  ne peut admettre que  certains  membres de l'exécutif du plus  haut niveau de l'Elysée interviennent pour soutenir  cet individu en piétinant la séparation des pouvoirs  ,   c'est  là une forfaiture , une faute lourde  et un dérapage politique que les personnalités politiques de droite notamment, mais aussi certaines de gauche ne peuvent tolérer!   

A juste titre leurs   réactions sont nombreuses et vous les trouverez  plus bas dans les articles en Revue de Presse.

Nous citons ici seulement  celle de Monsieur Philippe Bas au micro de Public Sénat : " Cela ne mérite pas de commentaire »......."« Il faut que M. Benalla prenne conscience de l’importance de la représentation nationale dans notre pays et accorde à celle-ci le respect minimal qu’on est en droit d’attendre " .  




Ndlr : Benalla avait   notamment qualifié  sur France Inter  le Sénateur Philippe Bas  de « petit marquis » voulant « exister médiatiquement » et les sénateurs "  de petites gens " .. "de petites personnes qui n'ont aucun droit et aucun respect pour la République française et la démocratie ». et parlé d'une  commission d’enquête « qui bafoue notre démocratie ». 

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Après l'introduction ci-dessus  nous revenons sur l'entretien téléphonique de France Inter et Alexandre Benalla que cette radio a  publié  sur son site le mercredi 12 septembre 2018 à 5h59  dans un article de  Sophie Parmentier.

Cet article intitulé :  "Benalla : "On m'explique qu'on va m'envoyer des gendarmes et des policiers commence par la relation de  quelques propos d'Alexandre Benalla   et indique ..."   Neuf minutes d'interview, et à la fin, il préfère qu'on ne diffuse pas le son de sa voix, pleine de colère et parfois presque au bord des larmes. Mais il accepte qu'on répète sur France Inter tous les mots qu'il vient de déballer, comme on vide un sac lourd à porter ", et l'article se poursuit par un verbatim de l'interview.

Nous reprenons en copié/collé  ci-dessous l'article de France Inter  dans son intégralité et pour attirer l'attention de nos lecteurs nous avons coloré en bleu foncé les passages des propos insolents et insultants d'Alexandre Benalla contre le Sénat et les sénateurs.

Pour ses autres fanfaronnades elles confirment qu'il n'a aucun savoir ni  aucune culture citoyenne et je le répète les gens qui le soutiennent sont tout aussi critiquables que lui.

 Copié/collé de l'article figurant sur le site de France Inter  🔻 

" Benalla : "On m'explique qu'on va m'envoyer des gendarmes et des policiers. Je vais venir à la convocation"
Publié le mercredi 12 septembre 2018 à 5h59 par Sophie Parmentier

 "Alexandre Benalla se rendra finalement devant la commission d'enquête sénatoriale quand il aura reçu sa convocation formelle. Après avoir fait savoir, mardi après-midi, qu'il réserverait ses premières déclarations aux juges, l'ancien garde du corps de l'Élysée a fait volte-face sous la pression politique. Il s'explique :

" On me contraint. On m'explique qu'on va m'envoyer des gendarmes et des policiers. Alors, je vais venir à la convocation. Parce qu'on me menace, d'une manière directe. Je vais venir m'expliquer devant la commission d'enquête. Mais elle n'a aucun droit. Elle bafoue notre démocratie", s'exclame d'une traite Alexandre Benalla quand il nous répond au téléphone, tard mardi soir. Neuf minutes d'interview, et à la fin, il préfère qu'on ne diffuse pas le son de sa voix, pleine de colère et parfois presque au bord des larmes. Mais il accepte qu'on répète sur France Inter tous les mots qu'il vient de déballer, comme on vide un sac lourd à porter. 

" Alexandre Benalla est mis en examen pour des violences contre des manifestants, le 1er mai, à Paris. S'il ne s'était pas présenté à la convocation de la commission d'enquête sénatoriale, l'ancien chargé de mission de l'Elysée aurait pu être poursuivi, et risquait une peine de deux ans d'emprisonnement et 7.500 euros d'amende.

" Cette commission d'enquête sénatoriale sur l'affaire Benalla reprend donc ses travaux ce mercredi, avec l'audition du chef de cabinet du président de la République et du commandant militaire de l'Elysée, et d'un commissaire de police mis en examen. En attendant le face-à-face avec Alexandre Benalla, prévu a priori pour le 19 septembre, au palais du Luxembourg.

" VERBATIM de l'entretien téléphonique qu'Alexandre Benalla a accordé à France Inter

"Aujourd'hui, on me contraint, envers et contre tous les principes de la démocratie française. Envers et contre tous les principes de la constitution française, et celui de la séparation des pouvoirs. On me contraint. Parce qu'on m'explique qu'on va m'envoyer des gendarmes et des policiers. 

Je n'ai aucun problème avec ça. Simplement, je dis juste que je vais répondre. Je vais venir à la convocation. Parce qu'on me menace. On me menace vraiment d'une manière directe. 


Je vais venir m'expliquer devant la commission d'enquête, en tout cas la mission d'information qui s'est vue attribuer les prérogatives d'une mission d'enquête, mais qui n'en a aucun droit, et qui bafoue notre démocratie. Qui la foule de son pied. 

Aujourd'hui, c'est ça la réalité. Je vais venir m'en expliquer devant elle. Je pourrai répondre à toutes les questions qu'elle me posera, sauf sur celles qui intéressent la justice. C'est-à-dire toutes les questions sur quel était mon rôle à l'Élysée. Qu'est-ce que j'y faisais exactement ? Pourquoi j'étais place de la Contrescarpe. Quel était mon rôle dans la sécurité du président. 

Ça, ce sont des questions aujourd'hui, que se pose la justice, donc auxquelles je ne pourrai pas répondre, mais j'irai. Parce que Monsieur Philippe Bas, je mesure très bien mes propos, ce petit marquis m'impose aujourd'hui de venir devant lui, sinon il m'envoie la police ou la gendarmerie. Je viendrai devant Monsieur Philippe Bas. Il a aujourd'hui la possibilité d'exister médiatiquement. Monsieur Philippe Bas me convoque. Je vais venir. Et je dirai ce que j'ai à lui dire. 


Aujourd'hui, cette commission d'enquête n'a pas lieu d'être, elle est illicite. Constitutionnellement, elle est illicite, madame Belloubet l'a dit encore aujourd'hui ! Elle est illicite, cette mission d'information qui s'est vue attribuer les prérogatives d'une commission d'enquête. Et donc, je dis juste, je vais venir ! Vous me menacez, je vais venir. Et je dirai ce que j'ai à dire. 

Ce sont des petites personnes. Qui n'ont aucun droit, et aucun respect pour la République française et la démocratie. Moi j'ai servi l'uniforme pendant neuf ans, madame. J'étais avec un uniforme de gendarme, réserviste, certes, j'ai fait 290 jours de réserve. J'ai interpellé plusieurs personnes qui étaient auteures de délits, de crimes, flagrants, etc. Et aujourd'hui, ces personnes bafouent le principe de notre démocratie qui est fondé sur la séparation des pouvoirs. Il y a des gens qui se sentent au-dessus des lois, et qui les font pourtant. Et ça, c'est incompréhensible pour moi. 

J'ai 27 ans. J'ai rien à cacher à personne. Ce que je faisais à l'Élysée, je suis prêt à le dire à tout le monde. Je l'ai déjà dit, et aujourd'hui, j'ai des comptes à rendre à la justice française. C'est pas rien la justice française ! Mais Monsieur Philippe Bas et consorts, ils s'en foutent. Tant pis pour eux. Je viendrai. Et pour des raisons politiques, je répondrai à leur convocation. 

Aujourd'hui, le Sénat bafoue les règles fondamentales de la démocratie française qui sont celles de la séparation des pouvoirs. Il y a une juge d'instruction qui est saisie avec deux autres juges qui sont co-saisis. Et ces gens-là [les sénateurs] veulent s'attribuer des prérogatives. Mais ils sont pas juges ! Ils sont quoi ces gens-là ? Ils sont des politiques. Qui font de la "po-pol", de la petite politique. Ce sont des petites gens, qui n'ont jamais existé dans le paysage politique français et qui aujourd'hui, à travers Benalla, veulent essayer d'avoir le président Macron. Mais ils n'y arriveront pas ! 

Moi, j'ai des comptes à rendre à la justice française. Le Sénat français, qui bafoue les règles constitutionnelles de notre pays, très sincèrement, je vous le dis franchement, j'ai aucun respect pour eux." 

- Fin du copié collé -

Ndlr :Comment  ne pas se douter que de tel propos prononcés  pendant cet interview par Alexandre Benalla  contre le Sénat et les sénateurs n'aient pas été préparés pour lui par ceux des politiques  de l'exécutif qui  à tort le soutiennent  et qui vont jusqu'à lancer ( ndlr :de quel droit ?) des avertissements au Président  du Sénat ?

 En d'autres termes pourquoi Benalla est-il  soutenu par  les personnalités de l'Etat et non des moindres  ?,  telle est la question qui se pose ? Faute de réponse à ce jour,  on peut supposer qu'ils ont intérêt à masquer ce qui été leur rôle dans le scandale de l'été qui n'est pas une affaire d'état, selon eux,  et qui se prolonge aujourd'hui sous nos yeux ! 

Comment expliquer que  le chef de l’Etat  lui-même soit sorti de sa réserve  pour passer  un coup de fil au président du Sénat, Gérard Larcher, pour lui demander de garantir les équilibres institutionnels, estimant en substance que la commission sénatoriale sur l’affaire Benalla s’en éloignait ? 

Comment expliquer que  l’Elysée s’est refusé à commenter l’information ?

Les médias rapportent que l'entourage de Gérard Larcher a confirmé qu’il avait reçu un appel du président de la République et que la présidence du Sénat à indiqué que l'entretien   aurait porté sur la commission d’enquête sénatoriale, mais également sur des sujets législatifs comme le projet de loi Elan sur le logement. ...

Par ailleurs comment  comprendre que  la ministre de la Justice, Nicole Belloubet  soit aussi sorti de sa réserve pour   dénoncer  une « instrumentalisation politique » de l’affaire Benalla ?

Comment tolérer que Castaner laisse supposer que des sénateurs instrumentalisent l'affaire pour arriver à destitituer Emmanuel Macron ?

Je vous laisse découvrir ci-dessous en revue de presse les excès d'interventions de certaines personnalités politiques du sérail contre le Sénat pour soutenir Benalla en dépit des insultes que celui-ci a proférées  contre  le Sénat et les sénateurs et qu'ils  ne peuvent ignorer. 

Mais vous retrouverez aussi les réactions des personnalités politiques  qui respectent le Sénat et ses droits constitutionnels  et le soutiennent.

 REVUE DE PRESSE :



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Affaire Alexandre Benalla : de nouvelles auditions qui en disent long

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Il y a 2 jours - AFFAIRE BENALLA - Il n'avait officiellement qu'un rôle de "coordinateur", ... Voici ce que les dernières auditions menées au Sénat au sujet d'Alexandre Benalla ont ... Bas était, d'après lui, "en train de faire une campagne politique personnelle". .... Avait-il le droit d'utiliser la force contre ces manifestants ?
Termes manquants : réaction

Affaire Benalla, collaborateur de l'Elysée : direct, info, réactions

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Termes manquants : bennala

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