A lire et entendre les médias sur les résultats du vote on s'imaginerait que les mouvement indépendantistes ont gagné les élections haut la main, qu ' ils ont "gardé la majorité" , que Marianio Rajoy a reçu "un soufflet" , que Madrid est dans "une situation de déroute" et que c'est pour Europe "une situation dramatique" ! Rien que ça !.
Du reste avant même que les résultats ne soient arrêtés , les médias étaient déjà à l'oeuvre en informant dès les premiers résultats que les indépendantistes et séparatistes étaient largement en tête, à tel point que trompé par les médias à Barcelone et dans d'autres villes de Catalogne, au fur et à mesure que les résultats étaient publiés, les partisans de l'indépendance descendaient dans les rues pour crier "Puigdemont, président !" et "Longue vie à la République catalane .... N'importe quoi ...
Du reste avant même que les résultats ne soient arrêtés , les médias étaient déjà à l'oeuvre en informant dès les premiers résultats que les indépendantistes et séparatistes étaient largement en tête, à tel point que trompé par les médias à Barcelone et dans d'autres villes de Catalogne, au fur et à mesure que les résultats étaient publiés, les partisans de l'indépendance descendaient dans les rues pour crier "Puigdemont, président !" et "Longue vie à la République catalane .... N'importe quoi ...
C'est à se demander si ces petits et gros gribouilleurs paperassiers médias presse, et ces petits et gros bavardeurs médias radios et télévisions n'ont pas sifflé à l'avance et en douce quelques bouteilles prévues pour le réveillon et que leurs têtes les emportent dans un tourbillon !
Quand à Puigdemont il n'a pas besoin de siffler quoique ce soit, comme d'habitude il vit dans l'ivresse et l' excès de ses fantasmes politiques ...et en plus avec une certaine ruse pour essayer de se sortir du pétrin dans lequel il se trouve.
A tel point que Carles Puigdemont s'y voyait déjà et que ce petit politicard faisait son grand seigneur de loin , depuis la Belgique, en se disant prêt à rencontrer Mariano Rajoy, hors d'Espagne , comme s'il le tenait à sa merci, et comme si Mariano Rajoy allait se jeter à ses pieds et que l'affaire de l'indépendance de la Catalogne était dans le sac !
Toutefois Carles Puigdemon de son exil Bruxellois avait pris cependant la précaution d'ajouter qu'il était prêt à rentrer en Espagne si la garantie lui était donnée qu'il pourrait reprendre sa place à la tête du gouvernement catalan. Rien que ça ! comme s'il pouvait pouvait passer délibérément sur les procédures légales !.
La République catalane a gagné"sur l'Etat espagnol, avait-il lancé jeudi soir à l'annonce des résultats. "Ou Rajoy change de recette ou nous changeons de pays !" , déclarait-il encore dans un de ses excès de propagande !
La réalité qui s'abat sur Puigdemont et qu'il essaie de faire oublier en jouant les "grosses têtes" , alors qu'au fond il a la pétoche, c'est qu'il est toujours poursuivi pour sédition, rébellion et détournement de fonds, et qu' il risque d'être arrêté s'il rentre en Espagne , d'autant plus que la justice Espagnole élargit les poursuites contre les séparatistes catalans (voir sur ce sujet un article plus bas en Revue de Presse)
ooOoo
On nous dit " grave défaite pour Rajoy" ......"revers pour Rajoy en Catalogne", " nouvelle majorité séparatiste " , ah bon !,
Revenons à la réalité des résultats :
Revenons à la réalité des résultats :
- La parti arrivé en tête est Ciudadanos, une formation centriste hostile à l'indépendance, qui a recueille 37 sièges.
- le bloc Junts per Catalunya, qui regroupe le PDeCat (Parti démocrate européen catalan) de Puigdemont et des indépendants, se retrouve à 34 élus.
- L'ERC arrive 3me avec 32 séputés
- La CUP remporte 4 sièges
- Il est vrai que le PP ( Parti populaire , conservateur ) n'a obtenu que trois sièges , contre onze dans l'assemblée sortante, et la percée de Ciudadanos fragilise ce parti au niveau national.
Pour résumer le résultats des courses , il suffit de regarder les chiffres , un observateur averti remarquerait que la situation est compliquée et que les indépendantistes auront du mal à former un gouvernement.
Mariano Rajoy lors d'une conférence de presse à Madrid a notamment déclaré : "Les divisions sont énormes, il faudra du temps pour les surmonter, mais cela doit être la priorité de tous les acteurs politiques, la réconciliation dans le cadre de la loi",
Quand à l'offre de rencontre hors d'Espagne formulée par Carlès Puigdemont Mariano Rajoy l'a décliné .
Prié de dire, lors de cette conférence de presse s'il allait rencontrer Carlès Puigdemont , Mariano Rajoy a répondu qu'il devait s'entretenir avec les responsables de Ciudadanos.
Le chef du gouvernement a exclu de convoquer des élections législatives anticipées.
ndlr : Ne rêvons pas , avez-vous déjà vu un premier ministre se déplacer à l'étranger pour aller rencontrer un indépendantiste qui s'est enfui en Belgique , et qui se trouve poursuivi pour sédition, rébellion et détournement de fonds, ? ........, où a-t-on déjà vu ça ? .... Cette question de la part des journalistes était du reste parfaitement superflue et inutile
Pour conclure je répéterai les propos de Mariano Rajoy lors d'une conférence de presse à Madrid lequel a déclaré : "Les divisions sont énormes, il faudra du temps pour les surmonter, mais cela doit être la priorité de tous les acteurs politiques, la réconciliation dans le cadre de la loi", et pour ma part en me plaçant eu égard à l'ordre constitutionnel espagnol, je maintiens à dire comme je l'ai toujours dit dans cette affaire , que la Catalogne ne sera pas indépendante tant qu'il aura un Roi en Espagne , autant dire jamais.
Enfin il faut noter que les catalans ont voté avec 82 % de votants , ce que l'on considère comme un "record historique de participation dans la région " , en accordant près de 52 % des suffrages aux partis défendant l'unité de l'Espagne, et 47 ,6 % des voix au indépendantistes.
Le parti Ciudadanos d'Inès Arrimadas arrive en tête avec plus de 25% des voix et 37 députés au parlement, ce parti recueille le fruit de son opposition absolue au processus indépendantiste dans la province et devient le premier parti de la région.
"La majorité sociale désire l'union avec l'Espagne et l'Europe", a déclaré jeudi soir Inès Arrimadas dans son discours de victoire " ..... "les partis nationalistes ne pourront plus jamais prétendre parler au nom de toute la Catalogne"
Ce sont les responsables de ce parti que Mariano Rajoy doit rencontrer.
Mariano Rajoy n'a pas pris parole jeudi soir sur les résultats de son parti le PP ( parti conservateur dans le camp de l'Unité ) en effet ce parti a perdu 8 des 11 sièges qu'il possédait au parlement, le vice-secrétaire du parti s'est borné à constater que les non indépendantistes restaient plus nombreux et que le parlement régional, sera difficile à gouverner"
REVUE DE PRESSE
"La majorité sociale désire l'union avec l'Espagne et l'Europe", a déclaré jeudi soir Inès Arrimadas dans son discours de victoire " ..... "les partis nationalistes ne pourront plus jamais prétendre parler au nom de toute la Catalogne"
Ce sont les responsables de ce parti que Mariano Rajoy doit rencontrer.
Mariano Rajoy n'a pas pris parole jeudi soir sur les résultats de son parti le PP ( parti conservateur dans le camp de l'Unité ) en effet ce parti a perdu 8 des 11 sièges qu'il possédait au parlement, le vice-secrétaire du parti s'est borné à constater que les non indépendantistes restaient plus nombreux et que le parlement régional, sera difficile à gouverner"
REVUE DE PRESSE
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