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20 octobre 2016

14 h 50 - Format Normandie à Berlin : Rencontre entre Vladimir Poutine, Piort Porochenko , Angela Merkel et François Hollande à Berlin, le 19 octobre 2016 ( commentaires - vidéo - photos) : de maigres résultats !

Éditorial de lucienne magalie pons



La rencontre "Format Normandie" tenue hier soir  le 19 octobre   à Berlin entre les dirigeants de Russie, d'Ukraine, de France et d'Allemagne a duré plus de trois heures sans que ces dirigeants ne soient parvenus à obtenir de notables progrès en matière de règlement  de la Crise en Ukraine, cependant ils ont une nouvelle une nouvelle fois confirmé   les bases des accords de Minsk qui devront faire l’objet d’un programme de travail à mettre en œuvre par étapes successives.

Comme vous le verrez en parcourant les documents ci-dessous, autant  d'après ce que  nous pouvons lire , le Président Russe s'est montré précis et sobre dans ses déclarations , autant dans leur point de presse conjoint  Angela Merkel la Chancelière Allemande  et François Hollande le Président Français se sont étalés  sur L'Ukraine,  et par la suite  se sont montrés très critiques , pour ne pas dire  agressifs contre le Président Poutine, notamment  lorsque ils  ont abordé la question Syrienne greffée sur la rencontre "Format Normandie", au cours de leur  point de presse conjoint.



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Ci-dessous nous vous donnons les échos de cette rencontre en 3 titres : 

Titre 1 :   par la Russie  selon un article de Sputnick France

Titre 2  :  point de presse conjoint  tenu à Berlin par la  Chancelière Allemande Angela Merkel et le Président Français François Hollande

Titre 3  : .Poutine livre à Hollande et Merkel sa vision du règlement en Syrie  article de Spunik France


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- Titre 1 :

Sputnik France dans un article du 20 octobre 2016 intitulé «  Format Normandie : Poutine dresse le bilan de la rencontre » , reprend les déclarations les plus essentielles faites par  Vadimir Poutine au cours d'un point de presse

Rencontre sur l'Ukraine à Berlin

Copié/collé du texte de l'article de Sputnik France : 


INTERNATIONAL - 09:11 20.10.2016(mis à jour 09:52 20.10.2016) 



Format Normandie: Poutine dresse le bilan de la rencontre


" Les dirigeants des pays du format Normandie réunis à Berlin ne sont pas parvenus à obtenir d’importants progrès en matière de règlement en Ukraine, mais ont confirmé une nouvelle fois leur attachement aux accords de Minsk.

Le président russe Vladimir Poutine a évoqué les résultats des entretiens sur l'Ukraine au format Normandie qui se sont déroulés à Berlin dans la nuit de mercredi à jeudi. Selon lui, les quatre pays du format Normandie (Russie, Ukraine, France et Allemagne) se sont entendus sur les démarches à entreprendre à court terme, notamment en ce qui concerne la séparation des parties du conflit dans le sud-est de l'Ukraine. « Primo. Cela concerne l'application des accords de Minsk. Tous les participants à la rencontre ont confirmé que le règlement dans le sud-est de l'Ukraine devait reposer sur les accords de Minsk, tous ont confirmé leur attachement à ces accords », a dit M.Poutine à l'issue des négociations à Berlin. Il a signalé que beaucoup de temps avait été consacré aux problèmes de sécurité. « Nous nous sommes entendus sur une série d'éléments, sur ce qui devait être fait dans un proche avenir », a-t-il ajouté.

 Selon M.Poutine, il s'agit en premier lieu de la séparation des forces dans la zone du conflit. Le président russe a également constaté que les parties avaient confirmé leur disposition à étendre la mission de l'OSCE dans le Donbass, notamment en ce qui concerne la zone de retrait et de stationnement du matériel lourd. Le dirigeant russe a fait savoir que les participants aux entretiens n'étaient tombés d'accord que sur une partie de questions humanitaires en Ukraine. « A notre grand regret, les résultats sont maigres, mais la volonté de résoudre les problèmes à caractère humanitaire a été exprimée », a dit Vladimir Poutine lors d'un point de presse. "

- fin du copié/collé
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note : Autant d'après ce que nous venons  de lire dans l'article de Sputnik France  ci-dessus,  le Président Russe s'est montré précis et sobre dans ses déclarations , autant dans leur point de presse conjoint d' Angela Merkel la Chancelière Allemande  et François Hollande, ces deux dirigeants  se sont "étalés ", sur L'Ukraine et par la suite  montrés très critiques , pour ne pas dire  agressifs contre le Président Poutine, notamment  lorsque ils  ont abordé la question Syrienne qu’ils ont greffée  sur  la rencontre.

- Titre 2 : 

Déclaration conjointe à la chancellerie fédérale de Berlin : 
Berlin – jeudi 20 octobre 2016
Le Président  : D’abord, je voudrais remercier Angela MERKEL d'avoir à son tour organisé un Sommet en format Normandie. Il y a un an, c'était à Paris, nous avions déjà progressé par rapport à la mise en œuvre des accords de Minsk et il était très important de pouvoir faire l'évaluation du processus, depuis donc 12 mois, même si au téléphone ou dans les rencontres de nos ministres et de nos conseillers, il y a eu tout un travail pour la mise en œuvre des accords de Minsk ou pour essayer de surmonter les blocages, parce qu'il y a des blocages.
Nous avons donc tout au long d'une partie de la soirée pu travailler sur une feuille de route qui va être maintenant discutée entre les ministres des quatre pays concernés et qui va permettre de mettre pleinement en œuvre les accords de Minsk avec toutes les étapes. Mais il ne s'agissait pas simplement de définir une feuille de route qui est d'ailleurs établie dans le respect des accords de Minsk. Il ne s'agit pas de faire autre chose que ce qui est prévu dans les accords de Minsk. Mais il était très important que nous puissions aussi avancer sur un certain nombre de progrès, notamment comme l'a rappelé Angela, sur les questions sécuritaires, sur les questions humanitaires et sur les questions politiques.
Sur les questions sécuritaires, parce que nous devons veiller au respect intégral et immédiat du cessez-le-feu, retirer aussi les armements. Il était aussi important de voir dans quelle partie du territoire de l'Est de l'Ukraine, il y avait encore des difficultés et nous avions aussi à faire en sorte que sur les questions de sécurité, nous puissions éviter tout malentendu et il y en avait eu, souvenons-nous cet été.
Sur le plan politique, c'est l'organisation des élections à l'Est de l'Ukraine qui va occuper nos ministres pendant les prochains jours. Enfin sur les questions humanitaires, cela concerne par exemple les détenus, mais aussi la population de l'Est de l'Ukraine, par rapport à l'accès aux services sociaux.
Ce sommet Format Normandie est le seul cadre dans lequel la question ukrainienne peut être véritablement traitée. C'est en Normandie qu'il y avait eu cette prise de conscience, c'est ensuite à Minsk qu’il y a eu les accords et notre responsabilité, Angela et moi-même, à partir de ce que nous portons comme feuille de route, c'est de vouloir appliquer pleinement les accords de Minsk.
Il n'aurait pas été possible sur le plan politique, sur le plan moral, d'avoir une réunion avec Vladimir POUTINE sans qu'il y ait l'évocation du sujet syrien et notamment de la situation à Alep.
Ce qui se passe à Alep est véritablement un crime de guerre et ce qui se passe à Alep, c'est une fois encore, l'image d'une ville martyre. Il était très important que nous puissions une fois encore, une fois de plus, dire que la première des exigences, c'est la cessation des bombardements par le régime et ses soutiens. Parlons clair, par le régime et l'aviation russe.
Que cette trêve qui est aujourd'hui de peu d'heures ou de peu de jours, doit être consacrée à l'acheminement de l'aide humanitaire et aussi à tout ce qui peut être l'occasion d'une discussion politique sur l'avenir de la Syrie. La France et l'Allemagne sont dans des rôles différents, tout à fait prêts à accompagner cette démarche et à faire en sorte que l'aide humanitaire puisse être véritablement acheminée vers Alep. C'est notre devoir, c'est notre responsabilité, nous nous engageons. Mais il ne peut pas y avoir d'aide humanitaire s'il n'y a pas une trêve qui dure, sinon personne ne viendra jusqu'à Alep.
De la même manière on ne peut pas prétendre qu'il faudrait pour que la trêve puisse être prolongée, que la population d'Alep, sorte d'Alep. Comment l'admettre ? Comment le concevoir ? Où iraient ces hommes, ces femmes et ces enfants ? Rejoindre le flot des réfugiés ? On ne peut pas non plus confondre les terroristes, il y en a sûrement, à quel niveau ? 1000, 2000, 3000 ? , avec la population d'Alep. Il y a encore plus de 300 000 personnes qui vivent à Alep et donc il ne peut pas être question de bombarder cette ville sous prétexte qu'il y aurait des terroristes, alors que la population d'Alep veut la paix et veut trouver une solution politique.
J'ai même reçu cet après-midi ceux que l'on appelle les Casques blancs, il y avait également le président du comité local d'Alep. Leur seul message, ce qu'ils nous ont demandé de porter avec Angela ce soir, c'est l’arrêt des bombardements, c'est l’accès à l'aide humanitaire et c'est la recherche d'une solution politique. Ils n’ont rien à voir avec les terroristes et je ne peux pas tolérer que l'on puisse sous prétexte de lutter contre le terrorisme - et la France y prend sa part, y prend sa part depuis des années et pas simplement au Moyen-Orient - bombarder des populations civiles, pour soi-disant atteindre les terroristes. Et nous avons eu cette explication avec Vladimir POUTINE.
Je vais prendre un exemple à Mossoul en Irak donc, il y a une ville qui est tenue par Daech. Nous ne bombardons pas la population, il se peut qu'il puisse y avoir ici ou là des frappes pour détruire les installations militaires de Daech, mais nous ne mettons pas cette ville sous un tapis de bombes. Nous faisons en sorte que la population civile puisse être préservée, c'est d'ailleurs la première condition que nous avons posée, puisque la France est partie prenante et que demain je serai avec le ministre des Affaires étrangères français, avec les autres ministres des Affaires étrangères concernés pour soutenir le gouvernement irakien et les forces irakiennes pour la reprise de Mossoul.
Nous faisons en sorte qu'il puisse y avoir une protection de la population civile, tout en luttant farouchement et autant qu'il est possible contre le terrorisme représenté par Daech. Voilà ce qui peut être mis en comparaison.
Nous sortons de cet entretien avec l'impression qu’il peut y avoir une prolongation de la trêve mais, c'est d'abord à la Russie et au régime syrien d'en faire la preuve. Il est vrai que c'est aussi à tous ceux qui veulent la trêve à Alep, d’en garantir la prolongation.
Voilà pourquoi cette réunion était très importante et j’en remercie encore Angela, parce que si nous sommes engagés depuis déjà plus de deux ans sur la question ukrainienne, nous voulons aussi participer au règlement des crises, c'est l'Europe, nous agissons au nom de l'Europe.
Je remercie aussi Angela pour la visite qu'elle a pu effectuer en Afrique. La France est intervenue en Afrique, continue de le faire, mais il est important que des pays européens et notamment l’Allemagne, puissent également être en Afrique, notamment en Afrique de l'Ouest, pour apporter un soutien, pour apporter un développement, pour apporter aussi une formation sur le plan de la sécurité.
L'Europe n'est pas simplement un marché, un certain nombre de règles que nous devons poser, c'est aussi une puissance au service de la paix, au service du règlement des conflits et je crois que ce soir nous en avons donné l'image et la preuve. Demain nous serons au Conseil européen et nous pourrons informer nos partenaires de ce que nous avons fait cette nuit. Merci.
Hervé TOUTAIN, France info : Oui, une question pour le Président Hollande.
 Vous venez de déclarer que vous aviez l'impression que la trêve pourrait être prolongée à Alep, est-ce que le Président POUTINE s'est engagé en ce sens, puisqu'on a appris ce soir que l'armée syrienne se serait engagée à prolonger de 72 heures la trêve ? Et seconde question : est-ce que vous pensez que le Président POUTINE serait prêt maintenant à un discours politique, à envisager un véritable cessez-le-feu ?
Le Président  : Je ne peux pas parler à sa place et je m'en garderai bien. Ce que j'ai compris, c'est qu’il était disposé à aller au-delà des 8 heures qui avaient été annoncées. Combien de temps ensuite ? Pour nous, aussi longtemps qu'il est possible d'assurer cette trêve, mais c'est à lui d'en faire la démonstration avec le régime. Sur le processus lui-même, s’il y a une trêve qui dure, s’il y a une population qui commence à revivre, s'il y a une opposition modérée et nous la connaissons, qui peut venir à la table des négociations, alors oui, il y aura une étape politique supplémentaire. Mais on ne peut pas préjuger de cette étape tant qu'on n'a pas la trêve durable à Alep et d'une manière générale, ensuite en Syrie. Mais notre ennemi demeure Daech et les groupes extrémistes fondamentalistes. De ce point de vue-là, la France montre qu’elle est déterminée pour lutter contre l'Etat islamique Daech et s'il était nécessaire de le démontrer, nous faisons ce que nous avons à faire en Irak et en Syrie et notamment à Mossoul en ce moment même. Je rappelle que nous avons notre porte-avions et que nous avons une batterie d'artillerie.La batterie d’artillerie étant installée en Irak et le porte-avions dans la mer qui permet de faire les frappes nécessaires.
Journaliste : Madame La Chancelière, Monsieur le Président, je voulais poser une question sur l’Ukraine.Peut-être pourriez-vous nous dire un peu plus sur la feuille de route et sur les points divergents dont vous avez parlé. J'aimerais savoir surtout, en fait il y a eu une conférence de presse du président ukrainien, Monsieur POROCHENKO qui a dit qu'on avait également parlé d'une mission de police armée et qu'il avait reçu votre soutien pour cette idée et même avant le début de cette réunion d'aujourd'hui, que le processus politique ne pourrait commencer que quand le contrôle des frontières serait d’abord sous le contrôle de l'OSCE et après sur l'Ukraine. Est-ce qu'il y a insisté aujourd'hui sur ses positions ou est-ce que les positions de l’Ukraine ont bougé ? Voilà mes question.

l'Intervention de la Chancelière n'est pas reprise dans ce document, mais vous la retrouverez dans la vidéo en bas de ce texte.
Le Président  : Je partage complètement la démarche qui a été établie ce soir et il faut respecter les étapes successives de Minsk et ne pas les anticiper, sinon aucune ne pourra véritablement être franchie.
Journaliste : Madame La Chancelière, Monsieur Président, bonsoir. Vous avez parlé l'un et l'autre de crimes de guerre en Syrie, est-ce que l'existence de ces crimes de guerre ne justifie pas aujourd'hui des sanctions de la part de l'Europe ? Vous allez tous les deux demain à Bruxelles, il y a un sommet européen, est-ce que la France et l'Allemagne sur ce sujet des sanctions parlent d'une seule voix et si oui quel type de sanctions peuvent être envisagées au regard de ce qui se passe en Syrie ?
Le Président  : Il y aura une discussion sur la Syrie et sur ce qui s'y produit et sur ces bombardements, même si les informations que nous apporterons pourront être utiles à l'échange. Des options seront forcément ouvertes par rapport à des individus, des responsables qui se livrent à ce type d'agissements et de crimes. Je ne peux pas préjuger des décisions qui seront prises, mais tout ce qui peut effectivement être de l'ordre de la menace par rapport à ce qui se produit, est utile. Sur les sanctions à l'égard de pays, la Russie est déjà concernée par les sanctions en Ukraine et ce sera le débat qui viendra sur la Russie, notamment par rapport à la prolongation des sanctions;

Intervention de la Chancelière  : n'est pas reprise dans ce document, mais vous la retrouverez dans la vidéo en bas de ce texte.
Journaliste : Je voulais parler de cet échange dur, est-ce qu'il est devenu clair ? Quelle est l'intention ou la stratégie militaire de la Russie avec les bombardements d'Alep ? Et la deuxième question, vous avez tous les deux dit que ce sont des crimes qui sont commis là-bas, des crimes de guerre avez-vous dit Monsieur le Président, est-ce que vous avez dit cela également dans l’entretien direct avec le Président russe et est-ce que cela a eu un effet sur lui ?
Intervention de la Chancelière:  n'est pas reprise dans ce document, mais vous la retrouverez dans la vidéo en bas de ce texte.
Le Président  : Nous nous sommes dit les choses, parce que dans ce type de rencontre, mieux vaut être franc et direct, même si nous cherchons le dialogue parce que ce que nous voulons, c’est trouver des voies de sortie, des solutions, ce n’est pas simplement pour échanger avec véhémence nos arguments. Ce qui nous importait le plus, au-delà de la caractérisation de ce qui se passe à Alep, c'est-à-dire des bombardements qui n'ont cessé de se produire et qui ont frappé la population civile, il y a bien davantage que les terroristes, ce que nous voulions c'est qu’il puisse y avoir une pression suffisante pour que la trêve puisse être prolongée autant que nécessaire. Mais nous ne sommes pas encore sûrs de ce que les prochains jours vont produire parce que cette trêve ne peut pas être de quelques heures. Une trêve de quelques heures, cela n'a pas de sens parce que ce qu'il faut, c'est acheminer l'aide humanitaire. Ce qu'il faut aussi c'est qu’un certain nombre de groupes puissent quitter Alep et être écartés. De ce point de vue nous admettons parfaitement qu'il y a al-Nosra qui se situe autour d'Alep ou peut-être même à l'intérieur d’Alep, pas forcément en nombre conséquent. Mais on ne peut pas confondre l'opposition avec al-Nosra, comme il est quelquefois tentant de le faire du côté du régime et du côté russe. Non, il y a une distinction.Alors pour cela, nous pouvons travailler justement pour bien séparer les groupes terroristes des groupes qui sont modérés et qui veulent véritablement une issue politique. Mais le point majeur, c'est que la population d'Alep, quels que soient les quartiers auxquels elle appartient, ne peut plus vivre dans des conditions qui sont insupportables. Les témoignages qui m'ont été donnés encore aujourd'hui, c’est que maintenant la seule activité possible, est souterraine. Il y a des hôpitaux qui ayant été détruits à la surface se sont, si je puis dire, reconstitués en sous-sol et que néanmoins le régime et ses soutiens ont été capables d'envoyer des bombes perforantes pour creuser les dalles et pour atteindre cet hôpital souterrain. Comment peut-on - selon une formule, -comment peut-on admettre que des hommes ou des femmes vivent ainsi ? C'est cela que nous devons dire aujourd'hui, pour que des solutions puissent être trouvées. Dans la rencontre que nous voulions avoir avec Vladimir POUTINE, - je réponds à votre question Madame - c'est à la fois pour dire ce qu’étaient notre position forte, notre émotion grande et notre détermination immense, notre pression que nous devions exercer. Mais aussi pour que nous puissions trouver un début de solution, qui ne pourra être véritablement confirmé que dans les réunions qui vont se tenir dans les jours prochains. Mais si déjà la trêve est prolongée et si ce n'est pas factice, alors c'est un premier pas, timide, mais ce qui compte, c'est d'avoir plusieurs pas pour arriver à être sur le bon chemin. Merci.


Déclaration conjointe à la chancellerie... par elysee



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Titre 3 : le plus crédible à mon avis !

 Syrie : Le Président Russe donne la position de Moscou sur le dossier Syrien 'selon l'article de   Sputnik France ci-dessous  intitulé "Poutine livre à Hollande et Merkel sa vision du règlement en Syrie"  © REUTERS/ Axel Schmidt

copié/collé 

Vladimir Poutine


" Poutine livre à Hollande et Merkel sa vision du règlement en Syrie © REUTERS/ Axel Schmidt





RUSSIE 08:26 20.10.2016(mis à jour 11:36 20.10.2016) 



" La trêve humanitaire est entrée en vigueur ce matin à Alep. Le président russe Vladimir Poutine a évoqué la position de Moscou sur ce dossier avec Angela Merkel et François Hollande.



Mardi 18 octobre, les forces aériennes russes et syriennes ont suspendu leurs frappes à Alep, en Syrie, soit avant la date prévue, pour assurer la préparation d'une pause humanitaire. © PHOTO. CAPTURE D'ÉCRAN: YOUTUBE Conférence de presse Hollande-Merkel après les entretiens de Berlin sur la Syrie Le cessez-le-feu à Alep a débuté ce matin à 08h00 (05h00 GMT). Cette mesure visa à donner la possibilité à la population civile ainsi qu'aux rebelles de quitter la région en proie au terrorisme. Hier, le dirigeant russe a rencontré à Berlin son homologue français François Hollande et la chancelière allemande Angela Merkel. M. Poutine a notamment déclaré que son pays était prêt à maintenir le cessez-le-feu à Alep en Syrie aussi longtemps que nécessaire. Il a en outre rappelé à ses partenaires européens que Moscou envisageait de relancer l'élaboration d'une nouvelle Constitution syrienne. « J'ai informé nos partenaires européens de notre vision de ce qui se passe là-bas et de ce qu'il faut faire prochainement pour lutter contre le terrorisme, pour éradiquer le terrorisme sur le territoire syrien afin d'empêcher l'extrémisme de renaître. Je leur ai également parlé des mesures nécessaires pour que nos efforts aboutissent à un règlement final », a expliqué le chef de l'Etat russe suite aux négociations à Berlin. Le président a particulièrement souligné l'importance du volet politique du processus. « J'ai à nouveau rappelé à nos collègues que sur cette question, la Russie proposait de réanimer l'élaboration et l'adoption d'une constitution sur la base de laquelle il serait possible d'organiser des élections préliminaires et de parvenir à harmoniser préalablement les positions entre toutes les parties au conflit. Bien sûr, cela comprend la participation de tous les pays de la région impliqués dans ce processus », a fait savoir Vladimir Poutine. « Nous avons aussi annoncé notre intention, l'intention de la partie russe de prolonger, aussi longtemps que possible et en fonction de la situation actuelle sur le terrain, la suspension des frappes aériennes. En effet, nous sommes y sommes disposés aussi longtemps que nous ne constaterons pas de réactivation des bandes armées basées à Alep », a-t-il conclu." 










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