Travail le dimanche : Sarkozy refait son sketch
envoyé par ZappeurLePost
Si je n'avais pas reconnu d'emblée les tics de notre Président j'aurais juré qu'il s'agissait d'un imitateur et d'un sketch comique d'un nouveau genre.
Tant que le RSA n'était qu'en projet vague et que la droite patronale se frottait les mains en pensant que les caisses sociales financeraient le RSA, personne ne bronchait, après tout pourquoi ne pas payer un salarié avec les fonds sociaux et bénéficier en plus de cadeaux fiscaux, mais depuis que Nicolas Sarkozy a décidé de financer le RSA en créant une surtaxe d'1,1 point à la contribution de sociale de 2% sur les revenus du patrimoine et de placements , la grogne s'élève de partout, d'abord chez les bailleurs propriétaires d'immeubles, dans les ménages qui ont fait de petits placements fiananciers pour garantir leur retraites, et ensuite la tant charmante Parisot, Présidente du Medef, qui pense qu'on ne règle pas un problème en créant systématiquement une taxe, tous commencent à avoir des aigreurs d'estomacs et à ruer dans les brancards, y compris certains dans les rangs de l'Ump.
Grosses déceptions pour les entreprises néolibérales bénéficiaires du paquet fiscal et autres calineries fiscales et sociales, alors qu'ils s'imaginaient à grands pas de géants obtenir que les salaires de leurs employés finiraient par être presque intégralement payés par les fonds des caisses sociales.
Finalement avec cette nouvelle donne qui fait désordre dans le monde ultra capitaliste , le projet RSA va prendre de l'eau à défaut d'oseille et sombrer dans les abîmes des promesses non tenues. Monsieur Hirch n'osera pas bien entendu demander à Emmaüs de venir à son secours.
Je ne terminerai pas sans vous dire que je suis contre cette mesure qui consisterait en offrant, si tant est qu'ils existent, des emplois en mi-temps à environ 3.000.000 de personnes actuellement au RMI, aboutirait en définitive à les maintenir dans un inacceptable "assistanat" dans un pays qui se veut libéral pour tous les différents acteurs du monde du travail. De plus une épée de damoclès est d'ores et déjà tendues sur la tête des RMISTES, en cas de refus de deux propositions d'emplois en RSA, ils seraient définitivement rayés des listes du RMI et tomberaient alors sans aucune aide dans une misère totale qui ne semble pas inquiéter Monsieur HIRCH. Pour des raisons d'éloignement, de capacité ou d'insuffisance professionnelle, ou tout autre motif touchant à l'organisation de la famille, au logement, etc.... certains RMISTES seront amenés en dépit de leur bonne volonté à refuser ces offres sans aucun recours possibles. Est-ce vraiment là une politique crédible de retour à l'emploi des bénéficiares du RMI ou plus exactement une politique destinée à faire baisser artificiellement le taux du chomage en les rayant des listes ?
Il est vrai que les associations caritatives alors les prendraient sous leurs ailes pour les consoler et secourir surtout en paroles et quelques menues petites aides en nature du genre sandwiches et vêtements usagés, avant qu'ils ne tombent sur le trottoirs comme SDF.
Je noterai au passage que beaucoup d'associations caritatives font leur beurre d' un nombre important de personnes, en difficulté sociale ou en détresse, inscrites comme "secourues" dans leur livres et que leur nombre de visites à l'association sont soigneusement notées , ce sont en effet ces statistiques " d'activité" qui permettent à ces associations d'obtenir des subventions dont l' importance est proportionnelle à leurs interventions, de la part de l'Etat, des organismes sociaux et publics, et des collectivités locales, sans compter les dons des particuliers qui se laissent émouvoir par des appels aux dons lancés à toute occasion par ces associations, , sans pour autant que l'Etat ne juge nécessaire de contrôler sérieusement la réalité, l'efficacité ou l'importance des aides que ces associations accordent aux personnes "secourues", c'est ce que l'on appelle le "carity business" et que j'appelle moi l'exploitation de la misère sous prétexte de solidarité ou disons le mot "charité". Or, comme le dit le proverbe "charité bien ordonnée commence par soi-même" et ce ne sont pas les cadres et employés permanents salariés de ces associations qui oseront le démentir. Certes, tout travail mérite salaire, oui mais voilà, dans ces associations ce sont des bénévoles qui travaillent gratuitement et sont, tout comme les secourus, exploités.
Cette méthode qui consiste à maintenir en laisse des personnes socialement faibles sous assistanat caritatif en leur procurant une aide minimum permet aux associations de s'enrichir, mais elle ne peut en aucun cas être transposée dans le domaine des entreprises , il y aurait là une atteinte grave aux droit des salariés contraints de se contenter d'un travail à mi-temps pour un salaire dérisoire.
Je noterai au passage que beaucoup d'associations caritatives font leur beurre d' un nombre important de personnes, en difficulté sociale ou en détresse, inscrites comme "secourues" dans leur livres et que leur nombre de visites à l'association sont soigneusement notées , ce sont en effet ces statistiques " d'activité" qui permettent à ces associations d'obtenir des subventions dont l' importance est proportionnelle à leurs interventions, de la part de l'Etat, des organismes sociaux et publics, et des collectivités locales, sans compter les dons des particuliers qui se laissent émouvoir par des appels aux dons lancés à toute occasion par ces associations, , sans pour autant que l'Etat ne juge nécessaire de contrôler sérieusement la réalité, l'efficacité ou l'importance des aides que ces associations accordent aux personnes "secourues", c'est ce que l'on appelle le "carity business" et que j'appelle moi l'exploitation de la misère sous prétexte de solidarité ou disons le mot "charité". Or, comme le dit le proverbe "charité bien ordonnée commence par soi-même" et ce ne sont pas les cadres et employés permanents salariés de ces associations qui oseront le démentir. Certes, tout travail mérite salaire, oui mais voilà, dans ces associations ce sont des bénévoles qui travaillent gratuitement et sont, tout comme les secourus, exploités.
Cette méthode qui consiste à maintenir en laisse des personnes socialement faibles sous assistanat caritatif en leur procurant une aide minimum permet aux associations de s'enrichir, mais elle ne peut en aucun cas être transposée dans le domaine des entreprises , il y aurait là une atteinte grave aux droit des salariés contraints de se contenter d'un travail à mi-temps pour un salaire dérisoire.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire