Honneur à nos MARSOUINS, que personne aussi haut placé soit-il ne les touche !
Honte à celui qui ose insulter nos Marsouins ! Qu'il soit recouvert d'un voile de cendres et qu'il disparaisse à jamais dans l'enfer des traitres à la Patrie, il ne mérite aucune excuse ...
Présentation : Le 3eme RPIMa est l'héritier des 3e BCCP créé en 1948 et 3RPC. Son drapeau porte l'inscription "INDOCHINE"
Créé le 1er janvier 1948 à SAINT-BRIEUC, le 3ème Bataillon Colonial Commandos Parachutistes rejoint l'Indochine en octobre de la même année ; il y sera deux fois cité à l'ordre de l'Armée avant d'être dissous en 1950 après s'être sacrifié à THAT KHE.
Recréé le 27 décembre 1951, il reçoit l'appellation de 3ème Bataillon de Parachutistes Coloniaux le 28 mai 1952 et s'illustre encore en Indochine où il est de nouveau cité à l'ordre de l'Armée à la suite des combats de NA SAN. Il est une fois encore dissous en 1953 après avoir fourni l'ossature du 5ème Bataillon de Parachutistes Vietnamiens. Une nouvelle fois recréé le 1er juin 1955, il prend l'appellation du 3ème Régiment de Parachutistes Coloniaux le 1er novembre 1955 sous les ordres du Lieutenant-colonel BIGEARD. Il est présent dans toutes les grandes opérations en Algérie et participe aux combats de BIZERTE. Devenu le 3ème Régiment de Parachutistes d'Infanterie de Marine le 1er décembre 1958, il rentre en métropole et s'installe le 22 juillet 1962 à CARCASSONNE ou il est entièrement professionnalisé en 1976. Il intervient au sud Liban en 1978 ou son chef, le Colonel SAVAN, est grièvement blessé, à Djibouti, au TCHAD, en Centrafrique, en Nouvelle Calédonie, au Togo, au Gabon, au Rwanda, en Irak, en Turquie, au Zaïre, en ex-Yougoslavie, au Congo et enfin au Kosovo ou il obtient sa 5e Citation. Depuis sa création, 476 Officiers, sous Officiers et Marsouins Parachutistes, sont morts pour la France sous son Drapeau.
Honneurs à nos MARSOUINS
Hymne de l’infanterie de Marine
I
- Dans la bataille ou la tempête, Au refrain de mâles chansons, Notre âme au danger toujours prête Brave la foudre et les canons.
- Hommes de fer que rien ne lasse, Nous regardons la mort en face.
- Dans l’orage qui gronde ou le rude combat. En avant ! Pour faire un soldat de Marine Il faut avoir dans la poitrine
- Le coeur d’un matelot et celui d’un soldat (bis).
II
- Souvent, sous la zone torride, La dent du tigre ou du lion, La fièvre ou la balle homicide Vient décimer nos bataillons.
- Alors, vers la Mère Patrie, On voit, crispé par l’agonie,
- Dans un suprême effort, notre front se tourner. En avant !
- Et notre regret unanime, Chère France, ô Pays sublime ! C’est de n’avoir pour toi qu’une vie à donner (bis).
III
- En Crimée, à chaque bataille, Nous aussi, nous sommes pris part, De Malakoff, sous la mitraille, Nous escaladions les remparts.
- A l’aspect de notre uniforme Que le fer ou le feu déforme
- L’ennemi, pâlissant, bien des fois recula.
- En avant !
- Et sur notre front qui rayonne, On peut voir la triple couronne Des lauriers de Podor, d’Inkermann et d’Alma (bis).
IV
- Sois fier, soldat de la Marine, La Victoire aime tes clairons, Et ton front bruni qu’illumine L’éclat des grandes actions.
- Du Bosphore à la Martinique, Du Sénégal au Pacifique
- On voit, de ton drapeau, resplendir les couleurs. En avant !
- La gloire t’a pris sous son aile, Car, à l’honneur toujours fidèle, Tu meurs en combattant, ou tu reviens vainqueur (bis).
V
- Quand la Prusse inondant la France, Sur nous déchaînait ses fureurs,
- A ses balles, comme à ses lances Nous avons opposé nos coeurs. Et quand rugissait la bataille
- Nos fronts, meurtris par la mitraille, Sanglants, mais indomptés, défiaient les vainqueurs. En avant !
- A Bazeilles, La Cluze et Neuville, En combattant cent contre mille
- Le succès nous trahit, mais nous gardions l’honneur (hic)
VI
- Sans cesse prêts à tout combattre, Vaillants soldats de nos grands ports, Non rien ne saurait nous abattre ;
- Vous qui ne comptez point vos morts ! Grâce à vos brillantes attaques,
- Vous réduisez Chinois, Canaques,
- A vous Madagascar, l’Annam et le Tonkin. En avant !
- Aussi, le Ciel, sous sa coupole, Inscrit encore en auréole Son-Tay et Nouméa, Tamatave et Pékin (bis).
VII
- Un jour viendra, chère espérance, Où l’ardent appel des clairons, Fera surgir, pour notre France, Des vengeurs... et nous en serons. Alors pour nous, oh ! quelles fêtes ! Nous donnerons des sueurs cadettes Aux victoires d’Iéna, d’Auerstaedt, de Stettin. En avant !
- Oui nous aimons les saintes guerres ; Car le sang des héros, nos Pères,
- Dans nos veines en feu, ne coule pas en vain (bis).
1 commentaire:
Fier d'avoir été un MARSOUIN du3ème RIMA de MEUCON (VANNES). Fier d'avoir chanté haut les couleur de cette patrie et d'avoir participé à la défense de la France au centre Afrique.
Un ami.
Patrice LE MAUFF
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